Bonne, c’est le nom qui est donné aux travailleuses domestiques sous les tropiques. Une visite de leur quotidien permet de constater la tragédie que ces dernières vives, dans leur quête du pain quotidien. Mais avec l’entrée en vigueur depuis le 05 septembre dernier de la convention internationale sur les travailleurs domestiques, initiée par l’Organisation Internationale du Travail (OIT), les espoirs sont grands pour booter out de ce secteur le drame que vivent les centaines de millions d’acteurs.
Selon un communiqué de Visions Solidaires, une structure de lutte en faveur de cette couche professionnelle au Togo, « essentiellement des femmes et des enfants, les travailleurs/travailleuses domestiques sont souvent des personnes migrantes, ayant quitté leur terre natale pour de nouveaux horizons, à la recherche d’un gagne pain quotidien. Ce phénomène qui est aussi alimenté par de nombreux trafics illicites d’être humain est fort perceptible dans tous les pays du sud, dont le Togo ».
Toujours selon les termes de ce communiqué, « le Togo apparait en Afrique de l’ouest comme le pays ayant le plus fort taux de travailleurs domestiques migrants. Mères de famille ou jeunes filles âgées d’à peine 12 ans, elles sont nombreuses, les Togolaises, à quitter leur campagne pour Lomé, la capitale togolaise, à la recherche d’un travail de portefaix au marché, ou de « Bonne » à tout faire dans les maisons. Elles sont tout aussi nombreuses à quitter le Togo, chaque année, pour rejoindre d’autres pays, notamment la Côte d’ivoire, le Nigéria, le Gabon, le Liban, l’Arabie saoudite ou encore le Koweït, victimes des réseaux de traite, ou obligées de fuir le chômage au Togo et de tenter cette aventure, au péril de leur vie, afin de sauver leur famille de la misère. Ces aventures virent au drame pour la plupart. Elles finissent prostituées dans les pays de destination, ou en reviennent avec des troubles psychologiques, suite aux multiples abus vécus ».
Vision Solidaire regrette au passage le fait que « face à cette tragédie, la réponse des acteurs étatiques togolais reste encore faible, tant au niveau juridique que social. La protection des travailleurs/travailleuses domestiques togolais(es), aussi bien au Togo qu’à l’extérieur, reste un sujet tabou, fort peu abordé au sein de l’hémicycle parlementaire. Le Togo fait d’ailleurs partie des nombreux pays africains n’ayant pas ratifié la convention sur les travailleurs domestiques ». Ce qui l’amène à appeler les gouvernants (gouvernement togolais et les parlementaires), « pour que le Togo puisse donner l’exemple en ratifiant la dite convention » et aussi que le gouvernement prenne « des mesures significatives pour la protection des droits des travailleuses domestiques œuvrant dans les maisons au Togo ». Et pour finir, un cri d’alarme sur la situation des travailleuses domestiques togolaises maltraitées au Nigéria, au Gabon, au Liban et dans les autres pays du Golfe, qui ne bénéficient d’aucune protection au niveau des représentations diplomatiques togolaises dans ces pays, a été lancé.
On espère que les vœux pieux de Visions Solidaires trouveront échos favorables auprès des autorités togolaises.
P.S, Lomé (Telegramme228)
Selon un communiqué de Visions Solidaires, une structure de lutte en faveur de cette couche professionnelle au Togo, « essentiellement des femmes et des enfants, les travailleurs/travailleuses domestiques sont souvent des personnes migrantes, ayant quitté leur terre natale pour de nouveaux horizons, à la recherche d’un gagne pain quotidien. Ce phénomène qui est aussi alimenté par de nombreux trafics illicites d’être humain est fort perceptible dans tous les pays du sud, dont le Togo ».
Toujours selon les termes de ce communiqué, « le Togo apparait en Afrique de l’ouest comme le pays ayant le plus fort taux de travailleurs domestiques migrants. Mères de famille ou jeunes filles âgées d’à peine 12 ans, elles sont nombreuses, les Togolaises, à quitter leur campagne pour Lomé, la capitale togolaise, à la recherche d’un travail de portefaix au marché, ou de « Bonne » à tout faire dans les maisons. Elles sont tout aussi nombreuses à quitter le Togo, chaque année, pour rejoindre d’autres pays, notamment la Côte d’ivoire, le Nigéria, le Gabon, le Liban, l’Arabie saoudite ou encore le Koweït, victimes des réseaux de traite, ou obligées de fuir le chômage au Togo et de tenter cette aventure, au péril de leur vie, afin de sauver leur famille de la misère. Ces aventures virent au drame pour la plupart. Elles finissent prostituées dans les pays de destination, ou en reviennent avec des troubles psychologiques, suite aux multiples abus vécus ».
Vision Solidaire regrette au passage le fait que « face à cette tragédie, la réponse des acteurs étatiques togolais reste encore faible, tant au niveau juridique que social. La protection des travailleurs/travailleuses domestiques togolais(es), aussi bien au Togo qu’à l’extérieur, reste un sujet tabou, fort peu abordé au sein de l’hémicycle parlementaire. Le Togo fait d’ailleurs partie des nombreux pays africains n’ayant pas ratifié la convention sur les travailleurs domestiques ». Ce qui l’amène à appeler les gouvernants (gouvernement togolais et les parlementaires), « pour que le Togo puisse donner l’exemple en ratifiant la dite convention » et aussi que le gouvernement prenne « des mesures significatives pour la protection des droits des travailleuses domestiques œuvrant dans les maisons au Togo ». Et pour finir, un cri d’alarme sur la situation des travailleuses domestiques togolaises maltraitées au Nigéria, au Gabon, au Liban et dans les autres pays du Golfe, qui ne bénéficient d’aucune protection au niveau des représentations diplomatiques togolaises dans ces pays, a été lancé.
On espère que les vœux pieux de Visions Solidaires trouveront échos favorables auprès des autorités togolaises.
P.S, Lomé (Telegramme228)
No comments:
Post a Comment