Détenus dans deux centres pénitenciers différents, le sort du Commandant
Olivier Amah et celui de Kaboua Abass, préoccupent leurs parents. Ce
que les journaux ne se privent de relayer, évoquant une réunion secrète.
Alors que les Togolais attendent le nom du nouveau Premier ministre
après que l’élection du bureau de l’Assemblée nationale ait donnée lieu à
une déception, ce sont des rumeurs affolantes à propos du Commandant
Olivier Amah incarcéré à la prison civile d’Atakpamé et celui de l’homme
politique Abass Kaboua, à la prison de Notsè qui préoccupent. De
nombreuses parutions évoquent un plan d’élimination physique des deux
acteurs, opposés au pouvoir de Faure Gnassingbé.
Si pour ce qui concerne le président du Mouvement des Républicains
Centristes (MRC) Abass Kaboua, c’est l’information relative à
l’intrusion d’un nouveau détenu dans son lieu de détention qui provoque
les appréhensions, pour l’ancien patron du service de renseignement de
la gendarmerie nationale, on parle d’une réunion tenue à Pya, son
village natale qui se trouve être également celui du Chef de l’Etat.
Cette rencontre à laquelle aurait participé des officiers en fonction
ainsi que d’autres à la retraite, scellerait le sort du téméraire ancien
commandant de la gendarmerie.
Le jeudi 29 août 2013, la Chambre d’Accusation de la Cour d’appel de
Lomé à pris un arrêt défavorable à une demande de mise en liberté
provisoire du président de l’Association des Victimes de la Torture du
Togo (ASSVITO). Une organisation que l’ancien officier de gendarmerie a
créée pour lutter contre la torture au Togo, après en avoir été victime
dans l’affaire d’atteinte à la sureté de l’Etat, où il a été selon lui,
injustement impliqué, arrêté, détenu dans des conditions difficiles puis
condamné malgré une demande de relaxe pour insuffisance de preuves,
plaidée par le Parquet général auteur de sa poursuite.
Malgré les démarches pour l’en dissuader, le Cdt Olivier Amah a créé
ASSVITO qu’il a fait adhérer au Collectif « Sauvons le Togo ».
Finalement, il sera inculpé pour avoir lancé un appel à la désobéissance
de l’armée. Une accusation qu’il rejette. Quant à Abass kaboua, son
inculpation fait suite aux incendies des marchés de Kara et Lomé. Des
drames survenus alors qu’il était aux soins en France, mais dans
lesquels on a trouvé le moyen de l’inculper. Les deux sont pour cela
considérés comme des prisonniers politiques.
Aghu
Koaci
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