Tuesday, September 3, 2013

TOGO::Folles rumeurs à propos de deux détenus politiques

Détenus dans deux centres pénitenciers différents, le sort du Commandant Olivier Amah et celui de Kaboua Abass, préoccupent leurs parents. Ce que les journaux ne se privent de relayer, évoquant une réunion secrète.

Alors que les Togolais attendent le nom du nouveau Premier ministre après que l’élection du bureau de l’Assemblée nationale ait donnée lieu à une déception, ce sont des rumeurs affolantes à propos du Commandant Olivier Amah incarcéré à la prison civile d’Atakpamé et celui de l’homme politique Abass Kaboua, à la prison de Notsè qui préoccupent. De nombreuses parutions évoquent un plan d’élimination physique des deux acteurs, opposés au pouvoir de Faure Gnassingbé.

Si pour ce qui concerne le président du Mouvement des Républicains Centristes (MRC) Abass Kaboua, c’est l’information relative à l’intrusion d’un nouveau détenu dans son lieu de détention qui provoque les appréhensions, pour l’ancien patron du service de renseignement de la gendarmerie nationale, on parle d’une réunion tenue à Pya, son village natale qui se trouve être également celui du Chef de l’Etat. Cette rencontre à laquelle aurait participé des officiers en fonction ainsi que d’autres à la retraite, scellerait le sort du téméraire ancien commandant de la gendarmerie.

Le jeudi 29 août 2013, la Chambre d’Accusation de la Cour d’appel de Lomé à pris un arrêt défavorable à une demande de mise en liberté provisoire du président de l’Association des Victimes de la Torture du Togo (ASSVITO). Une organisation que l’ancien officier de gendarmerie a créée pour lutter contre la torture au Togo, après en avoir été victime dans l’affaire d’atteinte à la sureté de l’Etat, où il a été selon lui, injustement impliqué, arrêté, détenu dans des conditions difficiles puis condamné malgré une demande de relaxe pour insuffisance de preuves, plaidée par le Parquet général auteur de sa poursuite.

Malgré les démarches pour l’en dissuader, le Cdt Olivier Amah a créé ASSVITO qu’il a fait adhérer au Collectif « Sauvons le Togo ». Finalement, il sera inculpé pour avoir lancé un appel à la désobéissance de l’armée. Une accusation qu’il rejette. Quant à Abass kaboua, son inculpation fait suite aux incendies des marchés de Kara et Lomé. Des drames survenus alors qu’il était aux soins en France, mais dans lesquels on a trouvé le moyen de l’inculper. Les deux sont pour cela considérés comme des prisonniers politiques.

Aghu
Koaci

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