Thursday, September 5, 2013

TOGO::Le Proviseur Alex Kouglo accusé de détournement et de vente de tables-bancs

 
S’il y a des chefs d’établissements scolaires aussi sulfureux que négationnistes qui annihilent les efforts des partenaires de l’Etat togolais en matière de l’éducation et du développement communautaire, se trouve en place d’honneur, l’arrogant proviseur du lycée de Dzrékpo-Amégnran dans la préfecture de Vo. Le nom de ce tristement célèbre proviseur est Alex Kouglo. Ce dernier impliqué dans une grotesque affaire de détournement et de vente de 30 tables-bancs à eux offerts par l’ONG BORNEfonden, unité de Zooti toujours dans la préfecture de Vo, malgré les preuves palpables livrées par les donateurs, nie les faits. Pris en flagrant délit, le véreux proviseur après avoir vendu les tables bancs offerts, est obligé d’aller acheter d’autres pour venir tromper la vigilance des responsables de BORNEfonden, le chef canton, le comité de gestion de l’établissement et autres.
Les faits remontent à la veille de l’examen du Bac II au cours de l’année scolaire qui vient de finir. Comme le lycée de Dzrékpo devrait avoir le centre d’écrit d’examen du BAC II, les cadres dudit canton, les responsables du l’école, bref toutes les bonnes volontés s’évertuaient pour que ce rêve devienne une réalité. C’est ainsi que le proviseur a adressé une lettre, de concert avec le comité de gestion du lycée, pour demander les bancs à BORNfonden. Selon nos informations reçues auprès des donateurs, ils ont offert des tables- bancs, destinés aux élèves dudit lycée. Mais à leur grande surprise, après avoir fait un suivi de la traçabilité de leur don le 20 juin 2013 soit seulement trois (3) jours après la réception du don, c’est-à-dire, le 17 juin, ils n’ont pas retrouvé leurs bancs. Constat : leurs bancs sont vendus par le proviseur du lycée.
Kouglo Alex se défend, mais ne convainc pas
Contacté, l’indélicat proviseur se défend avec un ton arrogant en nous raccrochant au nez. « Vous n’avez pas appelé le censeur pour ce dossier ? C’était une incompréhension de notre part et de la part des responsables de BORNEfonden. Les parents d’élèves ont introduit une demande d’aide financière au niveau de BORNfonden pour payer deux (2) mois de salaires pour les Enseignants Volontaires (EV). Ils leur ont dit qu’ils ne donnent pas des espèces sonnantes et trébuchantes, mais ils nous ont dit qu’ils pourront nous aider dans l’immobilier. C’est là où il y a une petite incompréhension. Donc, nous avons réintroduit une autre demande pour les tables bancs. Nous on croyait que ces tables-bancs ne seraient pas gardées. Finalement, ils nous ont appelés qu’on ne doit pas les vendre. Nous avons tout fait pour les ramener, c’est tout », s’est défendu le proviseur avant d’ajouter avec une arrogance inouïe et une irresponsabilité notoire que « cette histoire commence par m’énerver ».
A la question de savoir si les bancs, après avoir quitté les mains des donateurs étaient arrivés le 17 juin 2013 au lycée de Dzrékpo, l’indélicat proviseur Alex Kouglo, veut impliquer les responsables de BORNfonden dans sa tentative de « vol ». « Non, les bancs n’étaient pas venus au sein du lycée de Dzrekpo. Ça c’est vrai, mais c’est que le responsable de l’unité de développement de Zooti n’était pas là, il était en mission. Moi, j’ai voulu le rencontrer d’abord, je l’ai appelé en vain. Nous avons acheminé les tables bancs vers une vente », a-t-il reconnu.
Alex Kouglo, un sulfureux proviseur égocentrique hors-pair qui nargue tout le monde et ment sur tous les plans
« Mais pourquoi tout cet acharnement contre ma personne ? », nous a-t-il demandé. « La gendarmerie m’a appelé pour cette affaire, le Directeur Régional de l’Education (DRE : ndlr), m’a appelé, tout le monde m’appelles, toi aussi tu m’appelle, pourquoi tout ça ? », nous a-t-il lancé sur un ton furieux. « Nous, nous avons mis maintenant les tables bancs au lycée de Dzrekpo, ça ne vous regarde plus », a-t-il vanté avec déshonneur. « Nous, nous avons ramené les bancs au lycée. C’est ça votre investigation ? C’est ce que vous voulez ? Bye ! », C’est ce que l’indélicat proviseur nous a laissés entendre avant de nous raccrocher au nez avec mépris. La question qui taraude l’esprit du citoyen devant ces argumentations et attitudes fébriles, stériles et creuses d’un responsable sans vergogne est de savoir pourquoi, le négationniste proviseur s’agite tant s’il n’a pas vendu les tables bancs offerts à une école par des bonnes volontés ? Sous d’autres cieux, le proviseur devrait mieux faire en faisant son mea culpa que de vouloir narguer tout le monde en mentant tout comme il respire. « Nous n’avons pas vendu les bancs. Aujourd’hui, on les a mis au lycée », a-t-il souligné. Les donateurs nient en bloc ce tissu de mensonge du proviseur qui n’a d’égards pour personne. « Le proviseur m’a dit qu’il a vendu les bancs à un Institut. S’il vous a dit qu’il ne les avait pas vendus pourquoi il a ramené d’autres bancs ? Les bancs qu’il a ramenés ce ne sont pas les bancs que nous leur avons offerts », nous a signifié un responsable des donateurs. « Tout ce qu’il vous a raconté, c’est de purs mensonges. Quand il nous a dit qu’il a vendu les bancs, nous lui avons demandé que nous voulions voir nos bancs. Il nous a promis qu’il va les ramener le 10 juillet. Heureusement, comme promis, il les a ramenés le 10 juillet, mais ce ne sont pas ceux que nous les avons offerts », a-t-il ajouté. Même son de cloche de la part du chef canton de Dzrékpo. « J’ai eu les informations d’une source sûre qu’ils étaient partis à Lomé pour vendre les bancs, le proviseur et sa bande. Le même jour, je l’ai appelé et il m’a dit qu’ils sont à Lomé. C’est là que je les ai menacés de ramener les bancs au risque d’être sanctionnés. Le lendemain, les émissaires du proviseur, qui est le chef de l’orchestre, étaient venus me supplier et m’ont promis qu’ils vont ramener les bancs. Ils ont reconnu qu’ils ont vendu les bancs. Depuis que l’affaire a commencé, il a été porté disparu. Je ne l’ai plus rencontré », a-t-il témoigné. « Ils ont dit qu’ils ont vendu les bancs à 20.000 FCFA l’unité. Selon les informations en notre possession, celui à qui ils les ont vendus n’a pas encore donné la totalité de l’argent », a-t-il ajouté.
Kouglo Alex, un Anselmo Santos de l’éducation au Togo
Quelles seront les conséquences de l’acte indélicat posé par le proviseur et sa bande ? « La vérité est que nous allons tout faire pour faire la lumière sur cette faire. Nous attendons le rapport de notre unité de développement de Zooti pour voir comment les bancs ont quitté et sont revenus miraculeusement au lycée de Dzrékpo. Ce qui s’est passé, c’est une honte nationale. Comment un responsable de l’éducation peut agir de la sorte ? », a déploré un responsable du bureau national de la fondation. « Pour le moment celui qui est le chef de file de cette affaire, c’est le proviseur. Les élèves du lycée, n’en sont pour rien dans cette affaire. Mais aujourd’hui, nous nous disons que du moment où ce monsieur est là (le proviseur : ndlr), nous n’allons plus continuer notre collaboration avec lui, ni avec le lycée, ça c’est sûr. Même s’il est affecté dans une zone où nous sommes présents, nous n’allons plus intervenir, nous ne pouvons pas collaborer avec lui », a-t-il promis.
Selon nos sources, le démarcheur des tables-bancs est un employé de l’Inspection de l’Enseignement du 1er Degré de Vo-Nord. Ce dernier serait impliqué entre temps dans la fuite des épreuves de la composition du lycée de Dzrékpo qu’il aurait mis à la disposition des filles qui ont accepté se livrer à lui.
Face à cette réalité, les responsables de l’éducation, notamment le Ministère de l’Enseignement Supérieur et le DRE devraient prendre leur responsabilité pour prendre des dispositions qui s’imposent au farfelu proviseur. Sinon si certaines bonnes volontés comme BORNfonden accompagnent l’Etat togolais dans sa politique de « l’éducation pour tous » ; on doit les encourager pour leurs actes salutaires. Et s’il y a des chefs d’établissements malhonnêtes qui tentent de freiner les efforts des autorités et de ses partenaires en développement, ils doivent répondre de leurs actes devant les lois en vigueur. Puisque le sentiment ou l’amour ne peut empêcher la raison d’être. Le Proviseur Kouglo Alex, le négationniste chef d’établissement doit savoir comme l’a dit le Dalaî Lama que « si aider les autres vous parait difficile, essayez au moins, de ne pas leur nuire ».
A.A / F.S, Lomé (Telegramme228)

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