Selon
des informations parvenues à notre rédaction dans la matinée de cette
journée, le premier ministre togolais, Arthème Kwesi Séléagodji
Ahoomey-Zunu a déposé sa démission hier mardi. Ceci, en vue de permettre
au président de la République de nommer un nouveau Premier ministre,
suite aux Législatives du 25 juillet dernier. « Le Premier ministre
togolais Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu vient de remettre ce jour, 27
août 2013, la démission de l’ensemble de son gouvernement au président
de la république. Le président de la République qui a accepté cette
démission a chargé le Premier ministre d’expédier les affaires
courantes ». c’est ce qu’indiquait le communiqué de la présidence de la
République togolaise.
Pour ce qui est de cette démission, il est à noter qu’elle était prévisible vu que l’organisation des élections législatives, une des missions confiées au gouvernement de cet ancien membre de la CPP (Convergence Patriotique Panafricaine), était arrivée bon à mal an à termes après la proclamation des résultats définitifs de ce scrutin par la Cour Constitutionnelle. Si sur les quatre points contenus dans la feuille de route dressée par le Chef de l’Etat, lors de la nomination de M. Ahoomey-Zunu, tout est discutable en terme de bilan, selon le bord politique où l’on se trouve, il est à noter que la grande déception des Togolais sur le passage de celui que d’aucuns ont surnommé un centime, suite à l’assurance de transparence donnée autour de la gestion de la participation des Eperviers à la CAN 2013, est à coup sûr son départ sans pour autant faire des comptes fiables. Et ce n’est pas le ministre Ninsao Gnofam qui a taclé plusieurs jours plus tôt le PM, à la faveur d’une sortie médiatique chez nos confrères de Radio Sport fm, pour indiquer qu’il ne serait pas bienséant de ne pas faire les comptes de la CAN 2013 avant toute démission, qui s’inscrirait en faux contre ces Togolais.
On peut constater que malgré les promesses criées à tue tête, de poursuivre, au cas où il y en aura, des membres des commissions qui auraient été trempés dans des détournements de fonds lors de la campagne de la CAN 2013, rien n’y fit si ce n’est un rapport partiel, touffu et confus. Depuis lors, rien n’a filtré sur l’audit que l’on aurait confié à deux cabinets d’expertise dont les noms n’ont toujours pas été révélés. Sans ces comptes, est-il finalement possible de croire qu’il s’en est allé sans emporter par devers lui ne serait-ce qu’un seul centime des fonds mobilisés pour cette compétition ?
Au vu de ce qui précède, les Togolais qui ont émis des réserves suite à cette promesse d’Ahoomey-Zunu, peuvent se réjouir de n’avoir pas été dupes, en refusant de prendre ses paroles comme des paroles d’évangile.
En tout cas, il a montré une fois encore que les beaux parleurs ne sont pas forcément les beaux faiseurs.
M.G, Lomé (Telegramme228)
Pour ce qui est de cette démission, il est à noter qu’elle était prévisible vu que l’organisation des élections législatives, une des missions confiées au gouvernement de cet ancien membre de la CPP (Convergence Patriotique Panafricaine), était arrivée bon à mal an à termes après la proclamation des résultats définitifs de ce scrutin par la Cour Constitutionnelle. Si sur les quatre points contenus dans la feuille de route dressée par le Chef de l’Etat, lors de la nomination de M. Ahoomey-Zunu, tout est discutable en terme de bilan, selon le bord politique où l’on se trouve, il est à noter que la grande déception des Togolais sur le passage de celui que d’aucuns ont surnommé un centime, suite à l’assurance de transparence donnée autour de la gestion de la participation des Eperviers à la CAN 2013, est à coup sûr son départ sans pour autant faire des comptes fiables. Et ce n’est pas le ministre Ninsao Gnofam qui a taclé plusieurs jours plus tôt le PM, à la faveur d’une sortie médiatique chez nos confrères de Radio Sport fm, pour indiquer qu’il ne serait pas bienséant de ne pas faire les comptes de la CAN 2013 avant toute démission, qui s’inscrirait en faux contre ces Togolais.
On peut constater que malgré les promesses criées à tue tête, de poursuivre, au cas où il y en aura, des membres des commissions qui auraient été trempés dans des détournements de fonds lors de la campagne de la CAN 2013, rien n’y fit si ce n’est un rapport partiel, touffu et confus. Depuis lors, rien n’a filtré sur l’audit que l’on aurait confié à deux cabinets d’expertise dont les noms n’ont toujours pas été révélés. Sans ces comptes, est-il finalement possible de croire qu’il s’en est allé sans emporter par devers lui ne serait-ce qu’un seul centime des fonds mobilisés pour cette compétition ?
Au vu de ce qui précède, les Togolais qui ont émis des réserves suite à cette promesse d’Ahoomey-Zunu, peuvent se réjouir de n’avoir pas été dupes, en refusant de prendre ses paroles comme des paroles d’évangile.
En tout cas, il a montré une fois encore que les beaux parleurs ne sont pas forcément les beaux faiseurs.
M.G, Lomé (Telegramme228)
No comments:
Post a Comment