Friday, April 21, 2017

Une mission d’évaluation de l’ITIE en séjour au Togo


Une mission du Secrétariat International de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) séjourne à Lomé depuis le 19 avril 2017 et ce pour 7 jours. La délégation est composée de Gisela GRANADO, Directeur pays et d'Alex GORDY, Validateur général. Elle a rencontré jeudi à Lomé, la presse à qui elle a expliqué les raisons de sa présence au Togo.
La mission du Secrétariat International de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives dit être présente à Lomé pour « vérifier les informations fournies par les autorités togolaises et tous les acteurs du secteur minier » dans l’optique de la poursuite du processus de validation du pays. Un processus qui aboutira "in fine" selon la délégation, à l'obtention par le Togo d'un statut de pays conforme aux normes ITIE. La validation a pour objectif de mettre à la disposition de la population du pays concerné, toutes les informations nécessaires pour la compréhension du secteur des mines et ses participations au développement du pays.
Rappelons que sur les 51 pays membres de l'ITIE, 25 sont africains dont 14 francophones. Le Togo a adhéré en 2009 à l’initiative et a débuté son processus de validation en 2013.
Aklom A.
Afreepress

Thursday, April 20, 2017

Togo - Le Colonel Tchalim Bawanam néglige un jeune tailleur après l'avoir fauché avec son véhicule



Alors qu’il se trouvait devant l’entrée de l’hôpital de Notsè, le jeune tailleur, Fangnon Adolphe, a été fauché par le véhicule du Directeur de cabinet militaire de la présidence togolaise, le Colonel Tchalim Bawanam. Les faits se sont produits il y a bientôt un an, mais selon les informations, l’infortuné est laissé à son propre sort.


Trois mois d’hospitalisation avec une double fracture, deux mois d’immobilisation chez un tradi-praticien et des séances de rééducation. Tel a été le calvaire du jeune tailleur Fangnon Adolphe depuis son malheur. L'accident s'est produit le 26 avril 2016, le jour de l'inauguration de l’usine d’assemblage de moto à Notsè par le chef de l’État, Faure Gnassingbé.

A en croire Fangnon Adolphe, il revenait de la barrière vers le quartier Adimè et se préparait à tourner dans la rue lorsque l’accident est survenu. Il n’a repris conscience qu’à l’hôpital avec le pied gauche en plâtre jusqu’au niveau de la hanche.

Curieusement, malgré les dépenses faramineuses engendrées par cet accident dont le jeune tailleur a été victime, des informations font état de ce que le Colonel Tchakim Bawanam n’aurait participé qu'avec la modique somme de 45 000 f cfa, selon nos confrères du quotidien Liberté.

Contacté par le confrère, le Colonel Tchalim a signifié avoir remis de l’argent à la famille de la victime. Une version balayée du revers de la main par le blessé qui a confié que ses parents vivent au Bénin, alors il est impossible que le Colonel leur a remis de l’argent pour son traitement.

Aussi, précise le confrère, la voiture du Colonel n’étant pas assurée, elle a été déclarée comme appartenant à la présidence. en l'absence de l’assurance, la victime fait face à elle seule aux dépenses. Aucun dédommager en vue.

Pour l’heure, le jeune infortuné traîne sur lui des séquelles au niveau de la jambe, parce que les os cassés se seraient mal remis à leur place. Bien triste lorsqu’un citoyen lambda se retrouve dans cette situation à cause du mépris d'une autorité, censée donner le bon exemple.

Mais ici c'est Togo, la raison du plus fort est la meilleure.ici lome

Tuesday, April 18, 2017

La Pâques a rimé avec des chants classiques du groupe Erato et de l’école de musique « La Belle mélodie »

©Afreepress-(Lomé, le 18 avril 2017)-Les amoureux de musique classique n’ont pas été déçus du spectacle qui leur a été offert dans la nuit de dimanche à lundi à la salle Alédjo de l’Hôtel Sarakawa par le groupe Erato et l’école de musique « La Belle mélodie » de Lomé. Bien au contraire, ils sont nombreux à avoir quitté les lieux le sourire aux lèvres et « satisfaits » de la prestation offerte par les groupes organisateurs de l’événement.
« J’aime beaucoup la musique classique. Je n’écoute que ça. J’ai été très surprise, je ne savais pas qu’on pouvait chanter comme ça au Togo. J’ai toujours vu ça dans les opéras en Europe mais je ne m’attendais pas à un tel spectacle ici avec de si belles voix », a confié à Afreepress une invitée à ce concert de musique lyrique et de variétés, œuvres de François Aleke, coordonnateur du groupe Erato et de ses partenaires qui sont l’école de musique « La Belle Mélodie » et le groupe Maersk, représenté par M. Edem Tengué.
Henry Montra, danseur chorégraphe et pédagogue, s’est spécialement déplacé depuis son pays de résidence, l’Allemagne pour vivre cet événement « inédit » que Lomé abrite pour l’une des toutes premières fois. « Nous sommes dans un monde de métissage et je pense que c’est ça qui fait enrichir le monde et fait promouvoir la culture de par les frontières. La danse classique, la musique classique, la danse contemporaine et la musique africaine se mélangent aujourd’hui. Il va falloir vraiment valoriser cette relation et cette collaboration des disciplines », a-t-il plaidé louant au passage, la qualité de la prestation offerte par les solistes et musiciens des deux groupes.
Chez le coordonnateur du groupe Erato, c’est la joie et la satisfaction qui se lisaient après ce « coup d’essai qui s’est transformé en coup de maître ». « Notre ambition c’est d’amener les Togolais à savourer ce que d’autres savourent sous d’autres cieux, l’opéra qui transforme des vies. L’idée a germé et nous nous sommes concertés et voilà le prix. Nous n’allons pas nous limiter à ce concert, nous avons d’autres événements », a fait savoir François Aleke à Afreepress.
D’ailleurs, Yannick Zilhoube, un spectateur rencontré sur les lieux n’attendait que ça. Il s’est dit « très content » d’avoir eu la chance de prendre part à ce rendez-vous de chants lyriques qui, selon lui, a fait voyager l’assistance à travers des « styles, des univers et des émotions ».
Il faut rappeler que le groupe Erato est un groupe de solistes d’Opéra qui regroupe des personnes de tout bord et de tout âge engagées dans la vie active et désireuses de promouvoir l’art lyrique et la musique classique de portée professionnelle pour la thérapie de l’âme et du corps.
A.Y.
Afreepress

Le Togo veut faire du premier sommet Israël-Afrique, une « parfaite réussite »

©Afreepress-(Lomé, le 18 avril 2017)- Annoncé pour octobre 2017 au Togo, le premier sommet Israël-Afrique marque l’intérêt «croissant et diplomatique» d’un partenaire nouveau et discret de l’Afrique à participer à la construction de ce continent. L’initiative, cependant a été largement inspirée par le Togo, second partenaire commercial en 2013d’Israël en Afrique après l’Afrique du  Sud. L’intérêt de  l'État hébreu, c’est de travailler à se rapprocher de l’Afrique et rattraper son retard sur les partenaires traditionnels du continent noir que sont  la France, les Etats-Unis, l’Inde, la Chine et la Turquie.
A travers ce sommet, Tel-Aviv entend confirmer son retour diplomatique en terres africaines, un retour marqué en 2009 par la première grande tournée africaine du ministre des Affaires étrangères israélien, Avidgor Lieberman. Un exercice de rapprochement qui s'est répété en 2014. Cette fois au Rwanda, en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Ethiopie et au Kenya. « Pendant des années, l’Afrique n’avait pas été considérée comme un enjeu important dans la politique israélienne », se désole le chercheur Israélien, Ely Karmon de l'Institut pour la lutte contre le terrorisme.
Robert Dussey, le chef de la diplomatie togolaise travaille d’arrache-pied à faire de ce premier rendez-vous de l’Afrique avec Israël, une « parfaite réussite » malgré les relations parfois difficiles qui existent entre certains pays africains et l'État hébreu. Une trentaine de délégations africaines sont attendues à Lomé, rapportent de sources diplomatiques.
Depuis 1973, nombreux sont les pays africains qui ont rompu leurs relations avec Israël à la suite de la guerre du Kippour et l’appel de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) à être solidaire avec les pays arabes.
Fabien  A.
Afreepress

Monday, April 17, 2017

Région Centrale : Quand les actions du ministère du Développement à la Base contribuent à freiner l’exode des jeunes vers le Nigéria

Flindjoa DJABIGOU est un jeune togolais de 37 ans. Grâce à un financement du Programme d'Appui au Développement à la Base (PRADEB), il a pu mettre en place à Kouloundè (localité située dans la région Centrale) un centre d’élevage de poulets, dénommé : « Centre d’élevage Hosanna ».
Pour démarrer cette activité, il a obtenu en décembre 2015, un crédit du PRADEB d’un montant de 2 500 000F CFA qu’il a remboursé en 12 mois. Il sollicitera, et obtiendra ensuite un second crédit du même montant. C’était ainsi le début d’une success story dans la région.
Avec ces crédits obtenus du PRADEB, le jeune Flindjoa DJABIGOU parvient à asseoir un business rentable et réalise un chiffre d’affaires mensuel de 1 800 000F CFA avec des charges moyennes mensuelles évaluées à 1 200 000F CFA et un taux de rentabilité de 33%.
Ce jeune entrepreneur passionné de son travail, créé de la richesse dans sa localité en donnant du travail à plusieurs autres jeunes qu’il a pris sous ses ailes et qu’il forme au métier d’éleveur. Il dispose aujourd’hui parmi ses apprenants, de 4 femmes actuellement en formation au centre Hosanna.
« Sans l’aide du Président Faure et de Madame la Ministre, je pense que beaucoup de jeunes togolais devrait prendre le chemin du Nigéria », confie-t-il à l’Agence de presse Afreepress. Parmi ses apprenants, rapporte-t-il d’ailleurs, il y en a qui ont voulu « fuir » le Togo pour le Nigéria avant de profiter de cette opportunité qui les a finalement retenus au pays.
« Sans ce projet de formation, je devais aller au Nigéria pour travailler en tant que boniche. J’avais mes valises prêtes. Heureusement, j’ai entendu le communiqué à la radio alors je suis venue ici. Dieu merci, j’ai été retenue et tout se passe bien pour moi », témoigne Pascaline AKPO, l’une des apprenantes.
Plus de trois milliards de francs CFA, exactement 3 036 994 337F CFA, ont été débloqués de 2014 à 2016 dans la région Centrale pour satisfaire les demandes de financement venant de 69 598 personnes.
La préfecture de Tchaoudjo est la partie du Togo ayant le plus bénéficié des actions des différents programmes du ministère du Développement à la Base, de l’Artisanat et de l’Emploi des jeunes avec 22 591 bénéficiaires pour un montant total de 1 088 843 527F CFA. Pour la même période, 45 255 crédits ont été renouvelés pour un montant total de 1 379 188 665F CFA.
Aklom A.
Afreepress

Saturday, April 15, 2017

Togo : 3èmes journées scientifiques sur le VIH / SIDA

Les travaux des troisièmes journées scientifiques nationales sur le VIH/Sida sont ouverts ce jeudi à Lomé autour du thème « Les défis pour accélérer la riposte nationale au VIH et le sida en 2020 ».  Une occasion pour la communauté scientifique universitaire et non universitaire notamment les hospitaliers, de partager des expériences et de diffuser des résultats scientifiques en matières de lutte contre le VIH/Sida au Togo.
La présidente du comité scientifique d’organisation, Professeur Mireille PRINCE-DAVID explique que le thème retenu pour l’édition 2017 de ces journées est fédérateur et pertinent dans le cadre des Objectifs de Développement Durable (ODD) où la communauté internationale et les pays se sont engagés à mettre fin à l’épidémie du Sida d’ici 2030.
Au programme de ces journées, de nombreuses conférences qui seront animées par des personnes ressources nationales et internationales. « Ces conférences vont porter sur les leçons apprises dans la lutte contre le VIH en Afrique, mais aussi sur des sujets d’actualités et des priorités nationales (prévention de la transmission mère-enfant, prise en charge, populations clés, comorbidités, interventions communautaires et financement », précise-t-elle.
La matinée du premier jour a été marquée par deux conférences notamment : « le VIH et le sida en Afrique Subsaharienne : leçons apprises en 30 ans et défis pour mettre fin à l’épidémie en 2030 » et « VIH et vaccins anti-VIH ».
Les travaux devront aboutir à des recommandations pour aider toutes les parties prenantes à améliorer davantage la qualité des interventions et services offerts aux populations dans le cadre de la mise en œuvre du Plan stratégique de lutte contre le Sida 2016-2020 au Togo.
Selon la 3ème Enquête Démographique et de Santé 2013-2014, la prévalence de l’infection par le VIH au Togo est de 2,5 % dans la population générale âgée de 15 à 49 ans. Les statistiques font état de ce que cette prévalence est à prédominance féminine avec 3,1 % chez les femmes et 1,7 % chez les hommes.
L’ambition du Togo est de parvenir à zéro infection d’ici 2030 en cassant le circuit  des infections et de la transmission. Le Plan Stratégique National de la riposte au sida 2016-2020 se fonde sur la nouvelle stratégie de l’ONUSIDA d’accélération de la riposte (90-90-90) et de l’objectif 3 de développement durable qui prévoit la fin de l’épidémie de sida à l’horizon 2030. Il s’articule autour de trois axes stratégiques qui prennent en compte de façon transversale, les questions des droits humains et des violences basées sur le genre.
David
La voix de la Nation 

L'Alternative - N° 606