©Afreepress-(Lomé, le 18 avril 2017)-
Annoncé pour octobre 2017 au Togo, le premier sommet Israël-Afrique
marque l’intérêt «croissant et diplomatique» d’un partenaire nouveau et
discret de l’Afrique à participer à la construction de ce continent.
L’initiative, cependant a été largement inspirée par le Togo, second
partenaire commercial en 2013d’Israël en Afrique après l’Afrique du
Sud. L’intérêt de l'État hébreu, c’est de travailler à se rapprocher de
l’Afrique et rattraper son retard sur les partenaires traditionnels du
continent noir que sont la France, les Etats-Unis, l’Inde, la Chine et
la Turquie.
A travers ce sommet, Tel-Aviv entend
confirmer son retour diplomatique en terres africaines, un retour marqué
en 2009 par la première grande tournée africaine du ministre des
Affaires étrangères israélien, Avidgor Lieberman. Un exercice de
rapprochement qui s'est répété en 2014. Cette fois au Rwanda, en Côte
d’Ivoire, au Ghana, en Ethiopie et au Kenya. « Pendant des années,
l’Afrique n’avait pas été considérée comme un enjeu important dans la
politique israélienne », se désole le chercheur Israélien, Ely Karmon de
l'Institut pour la lutte contre le terrorisme.
Robert Dussey, le chef de la diplomatie
togolaise travaille d’arrache-pied à faire de ce premier rendez-vous de
l’Afrique avec Israël, une « parfaite réussite » malgré les relations
parfois difficiles qui existent entre certains pays africains et l'État
hébreu. Une trentaine de délégations africaines sont attendues à Lomé,
rapportent de sources diplomatiques.
Depuis 1973, nombreux sont les pays
africains qui ont rompu leurs relations avec Israël à la suite de la
guerre du Kippour et l’appel de l’Organisation de l’unité africaine
(OUA) à être solidaire avec les pays arabes.
Fabien A.
Afreepress
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