Depuis
le mardi dernier, les candidats au Brevet d’Etudes de Premier Cycle
(BEPC) planchent sur les épreuves, mais malheureusement 46 de leurs
camarades de l’école privée « les Futurs Elites », sont restés sur le
carreau, victimes de la gloutonnerie de leur directeur qui après leur
avoir soutiré frauduleusement 2.500 francs chacun comme frais
d’inscription à l’examen, au lieu de 1.000 francs réglementaires, a pris
la poudre d’escampette sans les avoir inscrits sur les listes
officielles des candidats. Pour le Directeur des Examens, Concours et
Certifications, cet acte indélicat ne restera pas impuni.
Reçu en invité sur les plateaux de la Télévision Togolaise (TVT) hier au journal de vingt heures, Kodjo Badjoudoum est revenu sur l’historique des évènements après avoir exprimé tous ces regrets devant une telle situation. Il a reconnu que c’est avec beaucoup d’amertume, qu’en tant qu’éducateur, il est obligé de voir des élèves sains obligés de passer la session de remplacement. « C’est le lundi matin que le Directeur de l’établissement, accompagné des parents d’élèves, sont arrivés à mon bureau avec des dossiers des candidats alors que le mardi on devrait composer. Donc techniquement, il n’était pas possible de les inscrire pour une composition le lendemain », a-t-il rappelé.
Pour ce qu’il en est de l’alternative qui s’offre aux autorités dans de pareilles situations, le Directeur a fait comprendre à l’opinion, « les élèves n’ayant pas pu composer à la session de juin, la seule alternative qui reste c’est de tout faire pour sauver la situation. Pour que les élèves ne perdent pas l’année, c’est de les inscrire pour la session de remplacement d’août ».
Pour éviter à l’avenir de tels désagréments, Mr Badjoudoum rassure l’opinion qu’une commission de discipline siège à la fin des examens pour examiner et corriger à l’avenant toutes les défaillances qui ont émaillé le déroulement normal des épreuves. Pour ce cas précis, a-t-il fait savoir, « la commission de discipline va siéger pour essayer de trouver les responsables, pour essayer de sévir, pour que nous n’ayons plus de telles situations dorénavant ».
Il a tenu à rappeler que « l’inscription au BEPC ne coute pas 2.500 francs, c’est 1.000 francs par élève pour s’inscrire au BEPC. Nous sommes surpris d’apprendre que le Directeur a pris aux élèves 2.500 Francs chacun », a-t-il dit avant d’ajouter qu’il s’agit là « d’une situation déplorable. Il va falloir que la Commission de discipline siège pour qu’on essaye de voir ce qu’il faut faire pour éviter des situations de ce genre dans le futur ». Le Directeur des examens et Concours a ensuite rappelé que l établissement en question « s’est inscrit à la Direction Régionale depuis 2012 pour observer la procédure pour avoir l’agrément. La procédure n’a pas encore abouti, puisqu’il n’a pas encore fourni les dossiers du personnel enseignant ».
K.A-W / F.S (Telegramme228)
Reçu en invité sur les plateaux de la Télévision Togolaise (TVT) hier au journal de vingt heures, Kodjo Badjoudoum est revenu sur l’historique des évènements après avoir exprimé tous ces regrets devant une telle situation. Il a reconnu que c’est avec beaucoup d’amertume, qu’en tant qu’éducateur, il est obligé de voir des élèves sains obligés de passer la session de remplacement. « C’est le lundi matin que le Directeur de l’établissement, accompagné des parents d’élèves, sont arrivés à mon bureau avec des dossiers des candidats alors que le mardi on devrait composer. Donc techniquement, il n’était pas possible de les inscrire pour une composition le lendemain », a-t-il rappelé.
Pour ce qu’il en est de l’alternative qui s’offre aux autorités dans de pareilles situations, le Directeur a fait comprendre à l’opinion, « les élèves n’ayant pas pu composer à la session de juin, la seule alternative qui reste c’est de tout faire pour sauver la situation. Pour que les élèves ne perdent pas l’année, c’est de les inscrire pour la session de remplacement d’août ».
Pour éviter à l’avenir de tels désagréments, Mr Badjoudoum rassure l’opinion qu’une commission de discipline siège à la fin des examens pour examiner et corriger à l’avenant toutes les défaillances qui ont émaillé le déroulement normal des épreuves. Pour ce cas précis, a-t-il fait savoir, « la commission de discipline va siéger pour essayer de trouver les responsables, pour essayer de sévir, pour que nous n’ayons plus de telles situations dorénavant ».
Il a tenu à rappeler que « l’inscription au BEPC ne coute pas 2.500 francs, c’est 1.000 francs par élève pour s’inscrire au BEPC. Nous sommes surpris d’apprendre que le Directeur a pris aux élèves 2.500 Francs chacun », a-t-il dit avant d’ajouter qu’il s’agit là « d’une situation déplorable. Il va falloir que la Commission de discipline siège pour qu’on essaye de voir ce qu’il faut faire pour éviter des situations de ce genre dans le futur ». Le Directeur des examens et Concours a ensuite rappelé que l établissement en question « s’est inscrit à la Direction Régionale depuis 2012 pour observer la procédure pour avoir l’agrément. La procédure n’a pas encore abouti, puisqu’il n’a pas encore fourni les dossiers du personnel enseignant ».
K.A-W / F.S (Telegramme228)
No comments:
Post a Comment