Les
occupants des voies de communication et des réserves publiques dans la
préfecture du Golfe sont dans un mauvais drap. Après les avoir
sensibilisés et prévenus, la Délégation Spéciale de la préfecture du
Golfe conduite par son président, Agbényigan Kossi Aboka a commencé
depuis lundi 02 juin 2014, l’ouverture des rues, en dégageant les
occupants illégaux. Face au « je m’en foutisme » et à la lenteur de ces
occupants illégaux de s’exécuter, ils se sont heurtés au bulldozer qui
n’a fait que démolir tout sur les voies publiques occupées illégalement.
Les journées du lundi 02 et mardi 03 juin 2014, n’ont pas été de tout repos pour le Président de la Délégation de la Préfecture du Golfe, Agbényigan Kossi Aboka et son équipe. Tour à tour, les quartiers comme Adidogomé Awatamé, Vessomé, Avédji-Télessou, Sogbopé, Kitidjan, Cacavéli dans les cantons d’Aflao-Sagbado, Aflao-Gakli et d’Agoè-Nyivé ont eu la visite du bulldozer où ceux qui ont illégalement élu domicile sur les voies publiques ou sur les réserves administratives ont été « dégagés » pour libérer les lieux. Malgré la malice et la ruse de certains occupants, le Président Aboka et sa suite ne sont pas tombés dans leur piège. Puisque, tous ont été informés depuis plus de trois (3) ans déjà.
Partout où la Délégation est passée, M. Aboka a eu à préciser l’objectif de leur mission. « Lorsqu’il y a des cas de vol, des cas d’incendies ou des inondations dans les quartiers, il faut qu’on soit en mesure de venir au secours des gens. Des occupations illégales sur des voies dans tous les quartiers à Lomé causent beaucoup de problèmes à l’Etat pour assainir la capitale », a-t-il justifié. « Nous demandons à tous ceux-là qui occupent illégalement des voies publiques, des marchés, des écoles, de les libérer rapidement. Heureusement, certains comprennent, mais ceux-là qui sont récalcitrants, nous leur disons qu’il est temps qu’ils libèrent les endroits qui appartiennent à l’Etat », a prévenu Agbényigan Kossi Aboka. Pour lui, on ne peut pas développer le pays, quand les gens occupent illégalement des réserves de l’Etat. « Les domaines de l’Etat, on doit les libérer. Mais ceux qui sont là pour résister, on leur dit que nous n’allons pas reculer », a-t-il averti.
« Tous ces endroits que nous avons visités, les occupants étaient déjà informés. Nous les avons sensibilisés. Ce n’est pas qu’on s’est levé du jour au lendemain pour venir démolir les habitations », a justifié pour sa part, Sédina Yawovi Dzanyi, Chef Propriété foncière à la préfecture du Golfe. « Depuis 2011, nous avons signifié aux occupants qu’ils ont occupé une réserve administrative. Nous les avons rencontré en février dernier, où nous les avons donné un délai de trois (3) mois qui a expiré depuis le 13 mai 2014 », a précisé M. Dzanyi. Il a saisi cette opportunité pour exhorter les populations à s’adresser aux services compétents quand elles veulent acquérir des terrains.
Rappelons que les travaux d’ouverture des voies et de la libération des réserves administratives ne sont qu’à leur début. Ils vont se poursuivent dans les autres cantons du Grand Lomé dans les prochains jours.
A.A, Lomé (Telegramme228)
Les journées du lundi 02 et mardi 03 juin 2014, n’ont pas été de tout repos pour le Président de la Délégation de la Préfecture du Golfe, Agbényigan Kossi Aboka et son équipe. Tour à tour, les quartiers comme Adidogomé Awatamé, Vessomé, Avédji-Télessou, Sogbopé, Kitidjan, Cacavéli dans les cantons d’Aflao-Sagbado, Aflao-Gakli et d’Agoè-Nyivé ont eu la visite du bulldozer où ceux qui ont illégalement élu domicile sur les voies publiques ou sur les réserves administratives ont été « dégagés » pour libérer les lieux. Malgré la malice et la ruse de certains occupants, le Président Aboka et sa suite ne sont pas tombés dans leur piège. Puisque, tous ont été informés depuis plus de trois (3) ans déjà.
Partout où la Délégation est passée, M. Aboka a eu à préciser l’objectif de leur mission. « Lorsqu’il y a des cas de vol, des cas d’incendies ou des inondations dans les quartiers, il faut qu’on soit en mesure de venir au secours des gens. Des occupations illégales sur des voies dans tous les quartiers à Lomé causent beaucoup de problèmes à l’Etat pour assainir la capitale », a-t-il justifié. « Nous demandons à tous ceux-là qui occupent illégalement des voies publiques, des marchés, des écoles, de les libérer rapidement. Heureusement, certains comprennent, mais ceux-là qui sont récalcitrants, nous leur disons qu’il est temps qu’ils libèrent les endroits qui appartiennent à l’Etat », a prévenu Agbényigan Kossi Aboka. Pour lui, on ne peut pas développer le pays, quand les gens occupent illégalement des réserves de l’Etat. « Les domaines de l’Etat, on doit les libérer. Mais ceux qui sont là pour résister, on leur dit que nous n’allons pas reculer », a-t-il averti.
« Tous ces endroits que nous avons visités, les occupants étaient déjà informés. Nous les avons sensibilisés. Ce n’est pas qu’on s’est levé du jour au lendemain pour venir démolir les habitations », a justifié pour sa part, Sédina Yawovi Dzanyi, Chef Propriété foncière à la préfecture du Golfe. « Depuis 2011, nous avons signifié aux occupants qu’ils ont occupé une réserve administrative. Nous les avons rencontré en février dernier, où nous les avons donné un délai de trois (3) mois qui a expiré depuis le 13 mai 2014 », a précisé M. Dzanyi. Il a saisi cette opportunité pour exhorter les populations à s’adresser aux services compétents quand elles veulent acquérir des terrains.
Rappelons que les travaux d’ouverture des voies et de la libération des réserves administratives ne sont qu’à leur début. Ils vont se poursuivent dans les autres cantons du Grand Lomé dans les prochains jours.
A.A, Lomé (Telegramme228)
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