Le
parti de l’ancien premier ministre togolais, Gabriel Messan Agbéyomé
Kodjo, était maintenu loin du cadre de discussion qui a siégé durant un
peu plus de deux semaines en mai et juin au siège de Togo Télécom à
Lomé. Mais OBUTS n’a pas été aussi pour autant indifférent aux
discussions qui se menaient. A travers une réaction rendue publique
vendredi dernier, soit plusieurs jours après la fin des discussions et
l’envoi d’un projet de loi à l’Assemblée nationale pour entériner les
réformes, le parti au symbole du ballon de foot, semble manifester son
adhésion à la limitation du mandat présidentiel à 5 ans renouvelable une
seule fois. Mais au même moment, l’on pense que « dans le prolongement
de l’amorce de la modernisation de la vie politique nationale,
considérant que dans tout régime démocratique, le [Mandat politique]
procède de l’élection » il serait opportun que « l’ensemble de la classe
politique nationale » mène « une utile réflexion relativement à
l’extension de la limitation du renouvellement une seule fois des
[Mandats politiques], à tout mandat représentatif ».
A lire le document de OBUTS, l’on constate que son Bureau politique est convaincu que la poursuite « des efforts en vue de la démocratisation de l’ensemble des institutions du pays, notamment celles impliquées dans le processus électoral » doivent passer par cette extension de la limitation de mandat.
Saluant au passage « la volonté ainsi amorcée de décrispation de la vie politique nationale et encourage le Chef de l’État et le Gouvernement », le parti de Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, « exhorte l’ensemble de la classe politique à davantage de discernement pour plus d’ouverture politique au Togo et pour le bien de notre pays » et « invite le Souverain Peuple togolais à rester uni et attentif aux nouvelles conquêtes à même de contribuer à l’émergence d’un Togo apaisé, démocratique, juste et prospère ».
Il faut noter que le texte introduit par le gouvernement à l’Assemblée nationale porte sur six articles de la constitution du 14 octobre 1992 révisée le 31 décembre 2002, à savoir 52, 59, 62, 79, 100 et 101. Parmi eux, l’article 59 attire plus l’attention puisque la modification que l’on compte introduire renvoie directement à la formulation originelle approuvée par le Souverain Peuple togolais lors du référendum constitutionnel du 27 septembre 1992. Selon sa disposition, « le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq (5) ans renouvelable une seule fois et qu’« en aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux (2) mandat ».
G.K, Lomé (Telegramme228)
A lire le document de OBUTS, l’on constate que son Bureau politique est convaincu que la poursuite « des efforts en vue de la démocratisation de l’ensemble des institutions du pays, notamment celles impliquées dans le processus électoral » doivent passer par cette extension de la limitation de mandat.
Saluant au passage « la volonté ainsi amorcée de décrispation de la vie politique nationale et encourage le Chef de l’État et le Gouvernement », le parti de Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, « exhorte l’ensemble de la classe politique à davantage de discernement pour plus d’ouverture politique au Togo et pour le bien de notre pays » et « invite le Souverain Peuple togolais à rester uni et attentif aux nouvelles conquêtes à même de contribuer à l’émergence d’un Togo apaisé, démocratique, juste et prospère ».
Il faut noter que le texte introduit par le gouvernement à l’Assemblée nationale porte sur six articles de la constitution du 14 octobre 1992 révisée le 31 décembre 2002, à savoir 52, 59, 62, 79, 100 et 101. Parmi eux, l’article 59 attire plus l’attention puisque la modification que l’on compte introduire renvoie directement à la formulation originelle approuvée par le Souverain Peuple togolais lors du référendum constitutionnel du 27 septembre 1992. Selon sa disposition, « le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq (5) ans renouvelable une seule fois et qu’« en aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux (2) mandat ».
G.K, Lomé (Telegramme228)
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