Il
s’est engagé dans la lutte pour la dignité de la veuve et de
l’orphelin, il y a de cela plus de 20 ans. Pour réaffirmer cet
engagement aux côtés de cette couche défavorisée, Docteur Charles
Birrégah a dédicacé vendredi dernier un recueil en hommage à ces veuves
togolaises qui souffrent dans leur corps et dans leur âme.
Coffret d’une quarantaine de page, ce recueil, intitulé « Kyrielle de témoignages sur la souffrance des veuves », est une compilation de témoignages poignants de ces femmes déshonorées par les parents de leurs maris après le décès de ces derniers. Il est subdivisé en quatre parties : Souffrance juridique des veuves, souffrance liée à la situation financière des veuves, situation sociale des veuves et enfin les doléances des veuves. Le tout écrit dans un français facile et assimilable au commun des Togolais. A entendre l’auteur, tout est fait de façon simple afin de sortir les décideurs et tous les Togolais de l’indifférence qu’ils ont vis-à-vis de ces couches défavorisées. Il a comparé sa démarche, celle de sortir un recueil presque à la veille de la célébration de la 4ème journée de la Veuve et de l’orphelin, le 23 juin prochain, à celle des auteurs qui ont écrit sur l’esclavage et dont la lutte a abouti à l’abolition de cette traite. Dr Birrégah est, donc, revenu sur les grandes lignes de la nouvelle bataille engagée par le FONDAVO (Fonds d’Aide aux Veuves et aux Orphelins), dont il est le président fondateur. Il s’agit entre autres de la lutte pour l’abolition des rites de veuvage, la radiation du nouveau Code des personnes et de la famille, de l’article qui semble ne donner que 30 mois à la veuve pour demeurer dans la maison conjugale pour la gestion des droits successoraux et enfin, la révision de l’article qui place la veuve après les enfants du défunt mari.
Toutefois, il n’a pas manqué de remercier les ministres, femmes parlementaires et autres acteurs qui ont œuvré pour l’adoption de ce Code plus amélioré que les précédentes dispositions existantes. Conseil donné par l’auteur, « si tu veux préserver la paix sociale, tend la main à un orphelin ».
Très touchée par la portée de la lutte menée par le FONDAVO et son président fondateur, la ministre de l’Action sociale et de la protection de la femme, Dédé Ahouéfa Ekoué, a vu derrière la sortie de ce recueil, une volonté manifeste de l’auteur de « briser le silence sur la souffrance des veuves ». Elle a salué « cet ouvrage qui est profond, qui donne la parole aux veuves ». Ce membre du gouvernement a dit espérer que ce recueil participe intensément au « réveil de conscience » sur la situation dramatique que vivent les veuves et les orphelins.
Partenaire du FONDAVO depuis plusieurs années et de ce projet de recueil, la société Lydia Ludic, par la voix de son chargé des ressources humaines, a réaffirmé la fidélité de son engagement d’entreprise citoyenne. « Nous continuerons par aider les veuves et les orphelins et autres couches défavorisées », a-t-il martelé.
A titre d’information, le recueil « Kyrielle de témoignages sur la souffrance des veuves », est financé par l’auteur à hauteur de 80 % et Lydia Ludic a financé les 20 % restants. Dr Birrégah a promis verser entièrement les fonds que va générer la vente de cet ouvrage dont le coût est de 1000 F cfa l’exemplaire, près de la MUDECK (Mutuelle d’Epargne et de Crédit Komdédji), un autre partenaire du FONDAVO, afin de permettre à ces veuves de bénéficier de crédits devant leur permettre de faire des activités génératrices de revenus.
G.K, Lomé (Telegramme228)
Coffret d’une quarantaine de page, ce recueil, intitulé « Kyrielle de témoignages sur la souffrance des veuves », est une compilation de témoignages poignants de ces femmes déshonorées par les parents de leurs maris après le décès de ces derniers. Il est subdivisé en quatre parties : Souffrance juridique des veuves, souffrance liée à la situation financière des veuves, situation sociale des veuves et enfin les doléances des veuves. Le tout écrit dans un français facile et assimilable au commun des Togolais. A entendre l’auteur, tout est fait de façon simple afin de sortir les décideurs et tous les Togolais de l’indifférence qu’ils ont vis-à-vis de ces couches défavorisées. Il a comparé sa démarche, celle de sortir un recueil presque à la veille de la célébration de la 4ème journée de la Veuve et de l’orphelin, le 23 juin prochain, à celle des auteurs qui ont écrit sur l’esclavage et dont la lutte a abouti à l’abolition de cette traite. Dr Birrégah est, donc, revenu sur les grandes lignes de la nouvelle bataille engagée par le FONDAVO (Fonds d’Aide aux Veuves et aux Orphelins), dont il est le président fondateur. Il s’agit entre autres de la lutte pour l’abolition des rites de veuvage, la radiation du nouveau Code des personnes et de la famille, de l’article qui semble ne donner que 30 mois à la veuve pour demeurer dans la maison conjugale pour la gestion des droits successoraux et enfin, la révision de l’article qui place la veuve après les enfants du défunt mari.
Toutefois, il n’a pas manqué de remercier les ministres, femmes parlementaires et autres acteurs qui ont œuvré pour l’adoption de ce Code plus amélioré que les précédentes dispositions existantes. Conseil donné par l’auteur, « si tu veux préserver la paix sociale, tend la main à un orphelin ».
Très touchée par la portée de la lutte menée par le FONDAVO et son président fondateur, la ministre de l’Action sociale et de la protection de la femme, Dédé Ahouéfa Ekoué, a vu derrière la sortie de ce recueil, une volonté manifeste de l’auteur de « briser le silence sur la souffrance des veuves ». Elle a salué « cet ouvrage qui est profond, qui donne la parole aux veuves ». Ce membre du gouvernement a dit espérer que ce recueil participe intensément au « réveil de conscience » sur la situation dramatique que vivent les veuves et les orphelins.
Partenaire du FONDAVO depuis plusieurs années et de ce projet de recueil, la société Lydia Ludic, par la voix de son chargé des ressources humaines, a réaffirmé la fidélité de son engagement d’entreprise citoyenne. « Nous continuerons par aider les veuves et les orphelins et autres couches défavorisées », a-t-il martelé.
A titre d’information, le recueil « Kyrielle de témoignages sur la souffrance des veuves », est financé par l’auteur à hauteur de 80 % et Lydia Ludic a financé les 20 % restants. Dr Birrégah a promis verser entièrement les fonds que va générer la vente de cet ouvrage dont le coût est de 1000 F cfa l’exemplaire, près de la MUDECK (Mutuelle d’Epargne et de Crédit Komdédji), un autre partenaire du FONDAVO, afin de permettre à ces veuves de bénéficier de crédits devant leur permettre de faire des activités génératrices de revenus.
G.K, Lomé (Telegramme228)
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