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Des sources proches de la présidence burkinabè évoquent une
tentative d’'assassinat du chef de l’Etat Blaise Compaoré par un ancien
soldat du régiment de la sécurité présidentielle, dans la
nuit du 30 au 31 août. Cette nuit là, des explosions et des coups
de feu ont été entendus à Ouagadougou, la capitale. Une partie de la
ville a été plongée dans le noir. C'est d'abord
l'explosion d'un groupe électrogène qui avait été évoquée, avant,
donc, d'évoquer cette deuxième version. Une enquête a été ouverte par le
parquet.
Alors qu’une partie de la ville était plongée dans le noir, les
habitants du quartier Ouaga 2000 sont précipitamment rentrés chez eux.
Contactés ar RFI, les riverains du quartier qui abrite la
présidence du Faso, ont entendu des tirs à l’arme lourde.
« Nous avons entendu au moins quatre tirs qui ont fait vibrer nos habitations. Et c’étaient des tirs à intervalle régulier », nous a confié un habitant. Les rues du quartier
ont été désertées. «Nous avons même pensé à un exercice militaire dans la caserne de la présidence », ajoute un autre habitant. Des sources proches de la présidence burkinabè ont
d’abord parlé de l’explosion d’un groupe électrogène. Et au même moment une partie de la ville était dans l’obscurité.
Il s’agirait plutôt d’une tentative d’assassinat sur la personne
du président Blaise Compaoré. Un ex-soldat de la garde présidentielle,
se serait introduit à la présidence pour s’attaquer à la
résidence du chef de l’Etat burkinabè, selon une source proche de
la présidence.
Ne supportant pas d’être radié de l’armée, l’ex-soldat du régiment
de sécurité présidentielle Romuald Tuina a décidé de se venger en
s’attaquant à un poste de contrôle de la présidence. Mais
aux dernières nouvelles, il a été abattu selon une source
sécuritaire.
Interpellé par les journalistes sur les détonations entendues à la
présidence, le chef de l'Etat Blaise Compaoré, qui paraissait très
détendu, a déclaré : « Je suis là et j’ai
demandé aux militaires de faire un communiqué pour expliquer ce qui s’est passé ».
Le parquet a ouvert une enquête et a diffusé un communiqué hier
soir sur les antennes de la télévision nationale du Burkina. Blaise
Bazié, substitut du procureur du Burkina Faso au tribunal de
grande instance de Ouagadougou a expliqué les circonstances dans
lesquelles l'ex-soldat du régiment de sécurité présidentielle a trouvé
la mort dans la nuit de vendredi à samedi.
Blaise Bazié
Substitut du procureur du Burkina Faso au tribunal de grande instance de Ouagadougou
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