Divorce entre l’ANC (Alliance Nationale pour le Changement) et les autres partis du CST (Collectif Sauvons le Togo) dans les jours à venir ? La question taraude les esprits depuis l’annonce de la création d’un possible groupe parlementaire au nom du parti de Jean-Pierre Fabre. Et à cette situation s’ajoute depuis quelques jours un malaise autour des divergences internes que l’un des partis membres, à savoir OBUTS (Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire), semble porté également à la place publique. Outre le président de ce parti Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, qui a déjà évoqué le sujet d’un groupe parlementaire ANC alors que tous les partis membres du CST sont allés à ce scrutin législatif sous la bannière de ce regroupement de partis politiques et d’organisations de la société civile, c’est le premier vice-président du même parti, Gérard Adja qui revenait mardi dernier sur le sujet et a évoqué au passage les contorsions qui ont conduit au changementd e sa position sur la liste CST du Grand Lomé.
Pour lui, il n’y a point de doute que les candidats se sont présentés sous la bannière du CST, et dire aujourd’hui que chaque parti a été au combat de façon individuelle serait de l’intoxication doublée de mauvaise foi. « Nous sommes embêtés quand on dit que les députés ne siègent pas au nom du CST. Je réaffirme que nous avons au parlement des députés, issus non de leur parti, mais du CST », a-t-il rappelé avant d’ajouter, « sur ce point, nous donnerons plus d’amples informations au moment opportun ».
Le malheur de M. Adja s’explique par sa position à la 9ème place sur la liste CST. Là-dessus, il trouve que cet état de chose est la résultante de la corruption qui gangrène le collectif. « Lorsque j’étais en prison, j’ai appris qu’on m’a placé en 2ème ou 3ème position sur la liste CST dans le grand Lomé. C’est avec indignation qu’on m’apprend à ma sortie que je suis le 9ème sur la liste. J’ai demandé des explications aux autres membres de l’OBUTS, qui ne m’ont pas convaincu. J’ai alors menacé de quitter la liste pour ouvrir ma propre liste indépendante. C’est Agbéyomé qui m’en avait dissuadé », a-t-il fait savoir.
Toujours d’après Gérard Adja, l’opposition est minée par une injustice et une hégémonie qui offrent à l’ANC la latitude de prendre toutes les décisions. Il a fait comprendre que ce comportement affiché par les premiers responsables de l’ANC constitue un goulot d’étranglement pour toute l’opposition. « Si nous ne pouvons pas faire la justice au sein de l’opposition, je ne sais pas ce que nous reprochons au pouvoir » a-t-il fait savoir. Il a invité l’opinion à faire le distinguo entre les opposants qui luttent pour l’intérêt du peule et ceux qui luttent pour leur ventre, « Que chacun fasse la différence entre ceux qui luttent pour le développement du pays et ceux qui sont motivés par leur propre intérêt », puisque, à son avis, « certains opposants écoutent plus leur ventre que les cris de détresse des populations ».
Des propos qui résonnent comme des attaques à l’encontre des responsables de l’ANC et qui font croire que les loups du CST se mangent entre eux. En tout cas, la bienséance amène à appeler ces messieurs (ceux de l’ANC et de OBUTS) à revoir leur copie. Ceci en trouvant une solution durable afin que le divorce ne soit consommé et que ce regroupement en qui croient nombre de Togolais ne parte définitivement en lambeau. Zeus Ajavon, Jean-Pierre Fabre et Agbéyomé Kodjo sont donc interpellés.
G.K, Lomé (Telegramme228)
Pour lui, il n’y a point de doute que les candidats se sont présentés sous la bannière du CST, et dire aujourd’hui que chaque parti a été au combat de façon individuelle serait de l’intoxication doublée de mauvaise foi. « Nous sommes embêtés quand on dit que les députés ne siègent pas au nom du CST. Je réaffirme que nous avons au parlement des députés, issus non de leur parti, mais du CST », a-t-il rappelé avant d’ajouter, « sur ce point, nous donnerons plus d’amples informations au moment opportun ».
Le malheur de M. Adja s’explique par sa position à la 9ème place sur la liste CST. Là-dessus, il trouve que cet état de chose est la résultante de la corruption qui gangrène le collectif. « Lorsque j’étais en prison, j’ai appris qu’on m’a placé en 2ème ou 3ème position sur la liste CST dans le grand Lomé. C’est avec indignation qu’on m’apprend à ma sortie que je suis le 9ème sur la liste. J’ai demandé des explications aux autres membres de l’OBUTS, qui ne m’ont pas convaincu. J’ai alors menacé de quitter la liste pour ouvrir ma propre liste indépendante. C’est Agbéyomé qui m’en avait dissuadé », a-t-il fait savoir.
Toujours d’après Gérard Adja, l’opposition est minée par une injustice et une hégémonie qui offrent à l’ANC la latitude de prendre toutes les décisions. Il a fait comprendre que ce comportement affiché par les premiers responsables de l’ANC constitue un goulot d’étranglement pour toute l’opposition. « Si nous ne pouvons pas faire la justice au sein de l’opposition, je ne sais pas ce que nous reprochons au pouvoir » a-t-il fait savoir. Il a invité l’opinion à faire le distinguo entre les opposants qui luttent pour l’intérêt du peule et ceux qui luttent pour leur ventre, « Que chacun fasse la différence entre ceux qui luttent pour le développement du pays et ceux qui sont motivés par leur propre intérêt », puisque, à son avis, « certains opposants écoutent plus leur ventre que les cris de détresse des populations ».
Des propos qui résonnent comme des attaques à l’encontre des responsables de l’ANC et qui font croire que les loups du CST se mangent entre eux. En tout cas, la bienséance amène à appeler ces messieurs (ceux de l’ANC et de OBUTS) à revoir leur copie. Ceci en trouvant une solution durable afin que le divorce ne soit consommé et que ce regroupement en qui croient nombre de Togolais ne parte définitivement en lambeau. Zeus Ajavon, Jean-Pierre Fabre et Agbéyomé Kodjo sont donc interpellés.
G.K, Lomé (Telegramme228)
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