Wednesday, September 11, 2013

Togo : Vers la reconduction d’un gouvernement UNIR – UFC

Il n’y aura pas de changement, du moins pour ce qui concerne la composition de la prochaine équipe gouvernementale. Toutes les formations politiques de l’opposition ont décliné l’offre du nouveau Premier ministre. Bien qu’ayant remporté une majorité écrasante (62 sièges sur 91) à l’issue des élections législatives du 25 juillet 2013, l’Union pour la République (UNIR) a tenté de former un gouvernement comprenant des ministres des partis d’opposition. Reconduit le 06 septembre, le Premier ministre Arthème Ahoomey-Zunu a ainsi invité les partis du Collectif Sauvons le Togo et de la Coalition Arc-en-ciel pour en discuter lors des concertations pour la formation du nouveau gouvernement. Des leaders des partis des deux regroupements ont été reçus le mercredi 10 septembre à la primature, par le maître des lieux. Mais les deux ont refusé d’entrer au gouvernement. Déjà le samedi 07 septembre 2013, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) par la voix de son leader Jean-Pierre Fabre, a annoncé les couleurs. Le parti majoritaire à l’Assemblée nationale au sein de l’opposition parlementaire, a clairement affirmé qu’il n’entrerait pas au gouvernement Ahoomey II. Par contre, sortie laminée des élections législatives, l’Union des Forces de Changement (UFC) de Gilchrist Olympio a marqué son accord pour une entrée au gouvernement. Allié du parti géniteur de UNIR (RPT) dans l’ancien gouvernement avec 7 portefeuilles, l’UFC n’a obtenu que 3 sièges à l’issue des législatives. Ce qui réduit considérablement les marges de l’ancien parti dominant de l’opposition traditionnelle au RPT, dans les négociations pour la formation du gouvernement. Qu’à cela ne tienne, Gilchrits Olympio qui se fait discret depuis la débâcle électorale, a réapparu le mardi 10 septembre à l’occasion d’une rencontre au siège de son parti avec les jeunes. L’occasion des négociations pour la formation du nouveau gouvernement, est une aubaine pour l’ancien leader de l’opposition de dégoter des postes afin d’essayer de juguler les velléités de nomadisme qui alimentent des bisbilles au sein du parti. Combien de postes parviendra t-il à obtenir auprès de Faure Gnassingbé, lui-même embarrassé par les appétits au sein de sa formation politique ? Un autre leader qui fait des yeux doux au pouvoir en cette circonstance charnière pour les « has been » de la scène politique nationale, le président de la Convergence Patriotique Panafricaine (CPP). Francis Ekon a fait des sorties médiatiques opportunistes en début de semaine, pour ressasser les positions intéressées au titre de la ligne politique du parti. Cela suffirait il à éviter la désillusion de la précédente période d’après la nomination de Arthème Ahoomey-Zunu I, au poste de Chef de gouvernement ? Les heures à venir nous en diront davantage. koaci

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