Tuesday, September 3, 2013
TOGO:: Pour la mise des recommandations issues de l'EPU: Des acteurs sociopolitiques en conclave à Lomé pour l'élaboration d'un plan d'action national
Le Togo a présenté tout récemment devant le Comité des Nation Unis contre la torture, son 2ème rapport périodique sur la mise en œuvre de la convention contre la
torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou
dégradants. A l'issue des questions-réponses, le Comité avait formulé
une série de recommandations à l'endroit des autorités togolaises.
Le comité des Nations Unies contre la torture est un organe composé
d’experts indépendants, qui surveille l’application de la Convention
contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou
dégradants par les Etats parties. Il regroupe en son sein, tous les
pays membres de l’ONU qui ont ratifié cette convention.
Tous les Etats parties sont tenus de présenter devant ce Comité, à
intervalles réguliers, des rapports sur la mise en œuvre des droits
consacrés par la Convention.
Le Comité examine chaque rapport et fait part de ses préoccupations et
de ses recommandations à l’État partie sous la forme d’"observations
finales".
Pour mieux se préparer avant la présentation du prochain rapport en
2016, les acteurs sociopolitiques sont conviés à un atelier ce mardi,
en vue de réfléchir et de jeter les bases pour l'élaboration d'un plan
d'action national de mise en œuvre de ces recommandations.
Selon Kokou Minékpo, Directeur par intérim de la législation et
protection des droits de l’Homme, les grandes lignes de ce plan
d'action porteront sur trois axes: le premier axe concernera la
ratification des instruments internationaux dont les instruments que
le Togo n'a pas encore ratifiés, le deuxième sera centré sur la mise
en œuvre des recommandations de la Commission Vérité, Justice et
Réconciliation (CVJR) et le troisième axe abordera notamment sur les
droits civils et politiques: comment renforcer le cadre juridique
visant la protection de ces droits.
"Les droits économiques et socioculturel seront pris en compte dans
cette troisième partie", a-t-il souligné.
Pour le représentant adjoint du Programme des Nations Unies au Togo,
"cette approche participative adoptée par le gouvernement est
essentielle dans la mise en œuvre de ces recommandations".
"Et nous nous réjouissons de cet engagement que le gouvernement
togolais affiche par rapport à la question de la promotion des droits
de l'homme. Nous pensons que le gouvernement est sur le bon chemin
pour la présentation du prochain rapport", a précisé Damien Mama.
Rappelons que le Togo est signataire de plusieurs instruments
internationaux de lutte contre la torture dont la convention contre la
torture, ratifiée en 1987.
En octobre 2011, le Togo avait déjà présenté devant le Conseil des
Droits de l’Homme des Nations Unies à Genève, son rapport au titre de
l’Examen Périodique Universel (EPU). FIN
Edem Etonam EKUE
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