Selon le journal Le Correcteur paru en date du jeudi 30 janvier dernier, le président de la cour constitutionnelle, Aboudou Assouma a ordonné la levée de l’immunité de certains députés issus du groupe ANC-ADDI pour leur poursuite dans l’affaire des incendies des marchés de Lomé et de Kara.
Le vice-président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Patrick Lawson, au micro de la radio Victoire FM vendredi a déclaré que lever l’immunité des députés de l’ANC-ADDI dans cette affaire serait une provocation. Pour lui, tout le monde sait ceux qui sont les responsables de ces incendies criminels.
« Ce sont des spéculations ou bien, on est en train de tâter le terrain pour voir quelle sera la réaction. Nous préférons le prendre positivement que négativement parce que ce serait quelque chose d’extrêmement grave », a-t-il expliqué avant d’ajouter que « lever l’immunité de quelqu’un qui n’a pas brûler de marché alors qu’on connaît ceux qui ont brûlé les marchés, nous croyons que ce serait une provocation vis-à-vis de l’ensemble des Togolais en lutte pour la démocratie dans notre pays ».
M. Lawson a cependant reconnu n’être pas au courant d’une « telle manœuvre ». Pour lui, la démarche qui conduit à la levée de l’immunité d’un député des « longue ».
« On convoque la réunion des présidents, on l’informe de la situation, la personne se défend ou saisit un de ses pairs comme son défenseur. Après, il y a un vote. Si le vote accepte qu’on puisse lever son immunité parlementaire, c’est en ce moment-là que l’affaire va en plénière pour que l’ensemble des députés vote la levée de l’immunité parlementaire. Cette démarche n’a pas d’exception soit en période de vacances ou de session. Pour le moment, nous ne sommes pas informés ».
Telli K.
Afreepress
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