‘’Selon les prévisions provisoires, le Fonds national de financement inclusif (FNFI) compte toucher en 5 ans, deux millions de bénéficiaires en termes de créations d’emplois, des activités génératrices de revenus, des micros, très petites et moyennes entreprises’’, a confié mardi Victoire TOMEGAH-DODGE, ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, présidant un atelier de validation du schéma directeur dudit Fonds assorti de plan d’actions 2014-2018.
‘’Le FNFI a pour mission de rendre accessibles les services financiers aux populations généralement exclus des services financiers classiques, surtout les plus vulnérables ou pauvres, par l’entremise des prestataires de services financiers (PSF) que sont notamment les banques et des institutions de microfinance’’, a –t-elle rappelé en présence des acteurs concernés par le fonctionnement de cet instrument, notamment les bénéficiaires potentiels, l’administration publique, les banques, les institutions de microfinance, les organisations non gouvernementales, les bailleurs et les organisations internationales.
‘’Le Fonds devra renforcer les capacités financières et opérationnelles des PSF et les rendre plus aptes à faire face à la demande diversifiée des populations en services financiers. Ce fonds interviendra essentiellement à travers des appuis institutionnels et des prêts et bonifications aux PSF ainsi que par des mécanismes de sécurisation de financement des activités plus risquées, et des mécanismes de facilitation pour le refinancement des institutions de microfinance par les banques’’, a renchéri M. HOUENOU Comlan Prosper, directeur général par intérim du Fonds.
Le FNFI jouit du statut d’Etablissement public à caractère financier et est actuellement financé sur ressources propres de l’Etat.
Créé par décret pris en Conseil des ministres en décembre 2013 et placé sous tutelle du ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, ce Fonds compte diversifier ses sources de financement en mobilisant les partenaires techniques et financiers comme la BOAD, la BAD, la BIDC, et le Système des Nations Unies qui ont déjà donné leur adhésion à ce nouvel instrument au service des populations togolaises.
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