TOGO:: B.B Lomé s’explique : « Des particules dues à une précipitation de fer et de manganèse » et ne présentant « pas de dangerosité à la consommation »

« Echantillon d’eau minérale ‘‘Vitale’’ en bouteille de 0,5 l de qualité satisfaisante sur le plan hygiénique et au plan sécurité sanitaire », « Echantillon d’eau minérale ‘‘Vitale’’ en bouteille de 0,5 l de qualité physico-chimique dans les limites d’acceptabilité », ces deux interprétations ne sont que respectivement le fruit des résultats d’analyses microbiologique de l’eau et physico-chimique, suite au prélèvement effectué le 26 novembre 2013. Soit, quelques jours après les plaintes sur la présence de matières en suspension dans les bouteilles d’eau « Vitale », servies à des ministres et à des journalistes lors d’une manifestation.
C’est donc pour informer un peu plus sur ce qui s’est passé pour que ces particules ne se retrouvent dans les bouteilles d’eau de sa structure de fabrication et sur les mesures sécuritaires et sanitaires prises quotidiennement sur toute sa chaine de production, que les responsables de la BB Lomé ont organisé ce jeudi 09 janvier 2014 une visite de ses usines à Lomé et à Anfoin, ponctuée par une conférence de presse.
Selon les explications données par le Directeur général adjoint, Bruno Kerguen et ses proches collaborateurs, cette présence de particules non nusibles à la santé, est due à « une précipitation de fer de manganèse » qui ont pu passer entre les mailles des systèmes de filtration, mis en place et pourtant revus quotidiennement par les agents. Une situation qui, si on s’en tient aux propos du Responsable Vente Eau Vitale, Max Adédjé n’est que la preuve que « le risque zéro n’existe pas ».
Comme démarches entreprises une fois que les plaintes sont parvenues aux services de la BB Lomé, le staff a indiqué qu’il a été rappelé certains de ces produits qui n’ont pas été encore consommés. Aussitôt des prélèvements ont été faits pour servir aux analyses dont les interprétations des résultats sont celles mentionnées plus haut.
Il ressort dès lors que le produit ne présente pas de dangerosité à la consommation mais toutefois, Jacques Elimbi, Directeur commercial et Marketing de BB Lomé a rassuré plus d’uns en informant que note a été prise des remarques et que des dispositions seront prises dans ce sens. Et comme pour appuyer ce dernier, le Directeur technique, Pierre Melloda a révélé que « les surveillances ont été consolidées pour que cela ne se reproduise plus ».
Et pour permettre à la presse de constater de visu le renforcement de ces mesures sécuritaires et sanitaires, cette dernière et les représentants des associations de défense des consommateurs et des techniciens de laboratoires qui ont fait le déplacement du site de Lomé et d’Anfoin, ont eu droit à une visite guidée à travers les installations de la chaine de production aussi bien des boissons que de l’eau Vitale. Du lavage des bouteilles à l’embouteillage en passant par la filtration et la fermentation pour le site de Lomé, du forage au laboratoire en passant par la filtration et l’embouteillage pour le site de production de l’eau « Vitale » à Anfoin, toutes ces chaînes ont été visitées et des réponses ont été apportées aux préoccupations des journalistes. Des préoccupations qui ne sont que l’écho de celles des populations sur la qualité des produits de la BB Lomé et de ses démembrements à Kara et à Anfoin.
Créée en 1964, la Brasserie du Bénin (BB Lomé), célèbre cette année ses 50 ans. Les festivités ont été également annoncées par le Directeur général adjoint. En termes de produits, la BB Lomé est productrice d’une dizaine de marques de bière, deux marques maltées, de quatorze marques de boissons gazeuses et d’une marque d’eau minérale qui est « Vitale ». Elle emploie 647 personnes, et s’inscrit volontairement dans une démarche qualité. Ce qui lui a permis d’accéder à la certification ISO 9001 version 2008.
G.K, Lomé (Telegramme228)