Depuis hier vendredi 10 janvier 2014 et ce dimanche 12 janvier 2014, les Togolais sont replongés dans le triste souvenir des incendies criminels qui ont ravagés les grands marchés de Lomé et de Kara, à travers des cultes et autres manifestations de recueillement. Il est à noter que 12 mois, jour pour jour après ces deux drames, les commerçants togolais affectés ont du mal à retrouver le goût à la vie. Si certains ont pu se relocaliser, d’autres tirent le diable par la queue. Et l’indeminisation minime des autorités togolaises, la construction d’un marché provisoire à Agbadahonou à Lomé et la construction en cours d’un nouveau marché à Kara n’ont semblé qu’une goutte d’eau dans la mer. Tant la douleur et la perte accusée par ces femmes et hommes de ces marchés sont grandes. A travers cet article rappel, nous vous replongeons dans les premières heures des incendies du marché de Lomé et les premiers constats faits sur le terrain par un de nos reporters. Vous trouverez pour l’occasion dans la médiathèque de Telegramme228 et sous le titre "Economie / Infrastructures : Après le marché de Kara, le grand marché de Lomé ravagé par un incendie", les images de ces incendies, au matin du 12 janvier 2013.
« APRES LE MARCHE DE KARA, LE GRAND MARCHE DE LOME RAVAGE PAR UN INCENDIE
Publié le samedi 12 janvier 2013
Des pleurs, des lamentations, ce sont là les premières images de femmes désemparées rencontrées autour de l’immeuble du grand marché de Lomé qui selon les premières informations reçues tôt ce matin, est ravagé également depuis 1 heure du matin par un incendie. Un incendie qui, selon certaines supputations et intervenant juste 48 heures après celui du marché de Kara, serait provoqué. Mais par qui ? C’est là que les bouches se ferment.
Il est à noter que cet incendie survient seulement deux jours après celui qui a dévasté le marché de Kara, ville situé à plus de 432 Km au Nord du Togo. Les pompiers togolais bien qu’aidés par leurs collègues ghanéens et les agents de CECO BTP, et de l’aéroport internationale Gnassingbé Eyadema déplacés sur les lieux ont du mal à maitriser le feu qui s’est propagé à tous les niveaux. On a pu faire sortir certaines marchandises alors que d’autres n’ont pu être mis à l’abri, le feu ayant déclenché depuis le bas niveau pour se propager. Autre constat, certains profitent de la situation pour voler des choses. Une situation qui interpelle plus d’uns et les forces de l’ordre et de sécurité sur les lieux à doubler de vigilance. Il faut dire que cet incendie sur le grand marché de Lomé n’est pas le premier du genre. Le dernier remonte à un peu plus d’une vingtaine d’année déjà.
Ce deuxième incendie déclenché dans un marché du Togo en 48 heures repose en tout cas le problème de l’état des installations électriques au niveau de ces marchés, même si jusqu’au moment où on mettait ses informations en ligne, aucune information n’a filtré sur les origines de ce drame qui devra paralyser directement les activités de plusieurs milliers de commerçants togolais et plus encore si on s’en tient aux connections que ces derniers ont avec leurs consœurs et confrères qui sont leurs clientes. Tout est en cendre dans le grand bâtiment du marché d’Adawlato de Lomé. Et l’on peut craindre que les niveaux supérieurs ne s’écroulent.
Même si pour l’heure, on ne déplore aucune perte en vies humaines, certaines commerçantes sont tombées en syncope, une fois arrivée sur les lieux de l’incendie et sont selon nos recoupements, actuellement admises dans les centres de santé. Aussi faut-il le rappeler, les dégâts matériels sont importants. C’est un coup fatal porté à l’économie togolaise et celle des ménages déjà en grande difficulté ».
A.A, Lomé (Telegramme228)
NB : Trouvez un reportage photographique du drame dans notre Médiathèque.
« APRES LE MARCHE DE KARA, LE GRAND MARCHE DE LOME RAVAGE PAR UN INCENDIE
Publié le samedi 12 janvier 2013
Des pleurs, des lamentations, ce sont là les premières images de femmes désemparées rencontrées autour de l’immeuble du grand marché de Lomé qui selon les premières informations reçues tôt ce matin, est ravagé également depuis 1 heure du matin par un incendie. Un incendie qui, selon certaines supputations et intervenant juste 48 heures après celui du marché de Kara, serait provoqué. Mais par qui ? C’est là que les bouches se ferment.
Il est à noter que cet incendie survient seulement deux jours après celui qui a dévasté le marché de Kara, ville situé à plus de 432 Km au Nord du Togo. Les pompiers togolais bien qu’aidés par leurs collègues ghanéens et les agents de CECO BTP, et de l’aéroport internationale Gnassingbé Eyadema déplacés sur les lieux ont du mal à maitriser le feu qui s’est propagé à tous les niveaux. On a pu faire sortir certaines marchandises alors que d’autres n’ont pu être mis à l’abri, le feu ayant déclenché depuis le bas niveau pour se propager. Autre constat, certains profitent de la situation pour voler des choses. Une situation qui interpelle plus d’uns et les forces de l’ordre et de sécurité sur les lieux à doubler de vigilance. Il faut dire que cet incendie sur le grand marché de Lomé n’est pas le premier du genre. Le dernier remonte à un peu plus d’une vingtaine d’année déjà.
Ce deuxième incendie déclenché dans un marché du Togo en 48 heures repose en tout cas le problème de l’état des installations électriques au niveau de ces marchés, même si jusqu’au moment où on mettait ses informations en ligne, aucune information n’a filtré sur les origines de ce drame qui devra paralyser directement les activités de plusieurs milliers de commerçants togolais et plus encore si on s’en tient aux connections que ces derniers ont avec leurs consœurs et confrères qui sont leurs clientes. Tout est en cendre dans le grand bâtiment du marché d’Adawlato de Lomé. Et l’on peut craindre que les niveaux supérieurs ne s’écroulent.
Même si pour l’heure, on ne déplore aucune perte en vies humaines, certaines commerçantes sont tombées en syncope, une fois arrivée sur les lieux de l’incendie et sont selon nos recoupements, actuellement admises dans les centres de santé. Aussi faut-il le rappeler, les dégâts matériels sont importants. C’est un coup fatal porté à l’économie togolaise et celle des ménages déjà en grande difficulté ».
A.A, Lomé (Telegramme228)
NB : Trouvez un reportage photographique du drame dans notre Médiathèque.
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