Togo - Le mercredi 29 janvier dernier à Lomé, un présumé voleur de moto a été brûlé vif. La délégation spéciale de l’Union Européenne a vivement condamné cette « vindicte populaire » et a appelé les différents acteurs à leur responsabilité.
Selon Nicolas Berlanga-Martinez, chef de la délégation de l’UE, il faut à tout prix éviter que cette action devienne « légitime et banale ».
« L’UE constate avec préoccupation que la peine capitale par vindicte populaire sans aucun procès est encore une réalité au Togo ».
Tout en espérant que ces crimes « ne restent pas globalement impunis », l’institution européenne appelle les autorités compétentes à prendre des mesures pour « décourager » cette forme de justice.
Rita A.
AFREEPRESS
Friday, January 31, 2014
TOGO::L’octroi de bourse et d’allocation de secours soumis à la « culture de l’excellence »
Les récents soubresauts qu’a connus le campus de l’université de Lomé avec l’exclusion de 9 étudiants et l’arrestation de quatre autres, avec à la clé « la désinformation » sur les conditions d’assistance financière de l’Etat aux étudiants, ont suscité la réaction du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm.
Il s’agit pour lui de « lever l’équivoque » sur les conditions d’octroi de bourses et d’allocations universitaires aux étudiants anciens comme nouveaux.
Selon le ministre, l’octroi de la bourse, 15 000 francs par mois à un étudiant qui a fait au moins une année universitaire est soumis à la validation par celui-ci de 53 crédits sur 60 dans l’année. En deçà de ce seuil, l’étudiant ne peut bénéficier que de l’allocation de secours.
« Les anciens étudiants, pour avoir une bourse, doivent valider au moins 53 crédits dans l’année. Les autres doivent valider au moins 25 crédits, ce qui est en dessous de la moyenne qui aurait été 30 crédits, pour avoir droit à une allocation de secours », a-t-il expliqué.
Cette assistance de l’Etat pour encourager les étudiants, est de l’ordre de 15 000 francs CFA par mois pour les bourses et de 30 000 francs CFA répartie en quatre tranches sur l’année universitaire.
Pour un nouvel étudiant, a précisé le ministre, l’octroi de la bourse nécessite une mention bien au baccalauréat. Pour ceux qui n’auront rempli cette condition, la seule aide que l’Etat peut donner, c’est l’allocation de secours, à condition que les nouveaux étudiants aient « au plus 25 ans ».
« Il est exigé de la part des nouveaux étudiants, une mention Bien pour avoir une bourse. Les autres doivent avoir au plus 25 ans à la date d’obtention du BAC II pour avoir les allocations de secours », a ajouté Octave Nicoué Broohm.
Pour le ministre, il y va du système LMD d’exiger « la culture de l’excellence », ce qui implique « l’instauration d’un certain nombre de réformes pour la bonne marche de l’enseignement supérieur », a-t-il soutenu.
M. Broohm n’a pas ensuite manquer de préciser que des travaux sont en train d’être faits en vue de rétablir les bourses étrangères pour le soutien des jeunes étudiants désireux d’aller loin dans les études puisque « la formation du supérieur fait partie des enjeux du développement », a-t-il conclu.
MAO R.
AfreePress
Il s’agit pour lui de « lever l’équivoque » sur les conditions d’octroi de bourses et d’allocations universitaires aux étudiants anciens comme nouveaux.
Selon le ministre, l’octroi de la bourse, 15 000 francs par mois à un étudiant qui a fait au moins une année universitaire est soumis à la validation par celui-ci de 53 crédits sur 60 dans l’année. En deçà de ce seuil, l’étudiant ne peut bénéficier que de l’allocation de secours.
« Les anciens étudiants, pour avoir une bourse, doivent valider au moins 53 crédits dans l’année. Les autres doivent valider au moins 25 crédits, ce qui est en dessous de la moyenne qui aurait été 30 crédits, pour avoir droit à une allocation de secours », a-t-il expliqué.
Cette assistance de l’Etat pour encourager les étudiants, est de l’ordre de 15 000 francs CFA par mois pour les bourses et de 30 000 francs CFA répartie en quatre tranches sur l’année universitaire.
Pour un nouvel étudiant, a précisé le ministre, l’octroi de la bourse nécessite une mention bien au baccalauréat. Pour ceux qui n’auront rempli cette condition, la seule aide que l’Etat peut donner, c’est l’allocation de secours, à condition que les nouveaux étudiants aient « au plus 25 ans ».
« Il est exigé de la part des nouveaux étudiants, une mention Bien pour avoir une bourse. Les autres doivent avoir au plus 25 ans à la date d’obtention du BAC II pour avoir les allocations de secours », a ajouté Octave Nicoué Broohm.
Pour le ministre, il y va du système LMD d’exiger « la culture de l’excellence », ce qui implique « l’instauration d’un certain nombre de réformes pour la bonne marche de l’enseignement supérieur », a-t-il soutenu.
M. Broohm n’a pas ensuite manquer de préciser que des travaux sont en train d’être faits en vue de rétablir les bourses étrangères pour le soutien des jeunes étudiants désireux d’aller loin dans les études puisque « la formation du supérieur fait partie des enjeux du développement », a-t-il conclu.
MAO R.
AfreePress
TOGO::Levée de l’immunité parlementaire : A l’ANC-ADDI, c’est la quiétude totale
Selon le journal Le Correcteur paru en date du jeudi 30 janvier dernier, le président de la cour constitutionnelle, Aboudou Assouma a ordonné la levée de l’immunité de certains députés issus du groupe ANC-ADDI pour leur poursuite dans l’affaire des incendies des marchés de Lomé et de Kara.
Le vice-président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Patrick Lawson, au micro de la radio Victoire FM vendredi a déclaré que lever l’immunité des députés de l’ANC-ADDI dans cette affaire serait une provocation. Pour lui, tout le monde sait ceux qui sont les responsables de ces incendies criminels.
« Ce sont des spéculations ou bien, on est en train de tâter le terrain pour voir quelle sera la réaction. Nous préférons le prendre positivement que négativement parce que ce serait quelque chose d’extrêmement grave », a-t-il expliqué avant d’ajouter que « lever l’immunité de quelqu’un qui n’a pas brûler de marché alors qu’on connaît ceux qui ont brûlé les marchés, nous croyons que ce serait une provocation vis-à-vis de l’ensemble des Togolais en lutte pour la démocratie dans notre pays ».
M. Lawson a cependant reconnu n’être pas au courant d’une « telle manœuvre ». Pour lui, la démarche qui conduit à la levée de l’immunité d’un député des « longue ».
« On convoque la réunion des présidents, on l’informe de la situation, la personne se défend ou saisit un de ses pairs comme son défenseur. Après, il y a un vote. Si le vote accepte qu’on puisse lever son immunité parlementaire, c’est en ce moment-là que l’affaire va en plénière pour que l’ensemble des députés vote la levée de l’immunité parlementaire. Cette démarche n’a pas d’exception soit en période de vacances ou de session. Pour le moment, nous ne sommes pas informés ».
Telli K.
Afreepress
Le vice-président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Patrick Lawson, au micro de la radio Victoire FM vendredi a déclaré que lever l’immunité des députés de l’ANC-ADDI dans cette affaire serait une provocation. Pour lui, tout le monde sait ceux qui sont les responsables de ces incendies criminels.
« Ce sont des spéculations ou bien, on est en train de tâter le terrain pour voir quelle sera la réaction. Nous préférons le prendre positivement que négativement parce que ce serait quelque chose d’extrêmement grave », a-t-il expliqué avant d’ajouter que « lever l’immunité de quelqu’un qui n’a pas brûler de marché alors qu’on connaît ceux qui ont brûlé les marchés, nous croyons que ce serait une provocation vis-à-vis de l’ensemble des Togolais en lutte pour la démocratie dans notre pays ».
M. Lawson a cependant reconnu n’être pas au courant d’une « telle manœuvre ». Pour lui, la démarche qui conduit à la levée de l’immunité d’un député des « longue ».
« On convoque la réunion des présidents, on l’informe de la situation, la personne se défend ou saisit un de ses pairs comme son défenseur. Après, il y a un vote. Si le vote accepte qu’on puisse lever son immunité parlementaire, c’est en ce moment-là que l’affaire va en plénière pour que l’ensemble des députés vote la levée de l’immunité parlementaire. Cette démarche n’a pas d’exception soit en période de vacances ou de session. Pour le moment, nous ne sommes pas informés ».
Telli K.
Afreepress
Thursday, January 30, 2014
LES CHAMPIONNATS D1 ET D2 DEMARRENT EN MARS
Le championnat national de la première division (D1) et de la deuxième division (D2) démarre en mars 2014 sur toute l’étenduE du territoire national.
La D1 démarre le 8 mars 2014 et la D2 débute le 15 mars 2014.
Le championnat D1 va regrouper 12 clubs, celui de la D2 va opposer 24 équipes réparties en deux poules, a indiqué le vice6président de la Fédération togolaise de football (Ftf), Hervé Piza, le lundi 27 janvier 2014.
TOGO::Neuf étudiants exclus pour appartenance à une association « illégale »
Université de Lomé
Le
monde estudiantin vient d’être secoué par l’annonce d’une mesure
disciplinaire à l’encontre de neuf étudiants membres de l’Association
des étudiants togolais (Aset). Convoqués ce lundi matin devant le
Conseil de discipline de l’Université de Lomé, a été notifié leur
exclusion sur la base d’appartenance à un mouvement « illégal et à
l’origine de troubles sur les campus du pays ».
L’année académique 2013-2014 entamée
avec des retards dans la publication des notes de l’année précédente et
les difficultés liées à l’inscription en ligne vient d’enregistrer une
première déconvenue avec l’annonce d’une vague d’exclusions. La tension
entre les associations estudiantines et les dirigeants des universités
est montée d’un cran par l’annonce aujourd’hui d’une mesure
disciplinaire à l’encontre de neufs étudiants, tous membres de
l’Association des étudiants togolais (Aset).
Ce lundi 27 janvier, neuf étudiants de
cette association se sont vu notifier verbalement leur exclusion des
campus du pays. Raison invoquée, l’Aset, dont ils sont membres serait
une association illégale et à l’origine de troubles sur les campus du
pays.
Le mercredi 08 janvier dernier, l’Aset
avait critiqué l’inadéquation entre le système LMD et les enseignements
qui sont dispensés sur les campus universitaires du Togo. Cette
inadéquation, selon Benjamin Amouzouvi, est à l’origine de multiples
abandons enregistrés chaque année depuis l’entrée en vigueur du système.
Les étudiants concernés ont déclaré
attendre une notification officielle de la mesure disciplinaire avant de
réagir. Selon le président de l’Aset, Benjamin Amouzouvi, des actions
d’envergure seront entreprises pour annuler la décision dès que leur
exclusion leur sera officiellement notifiée.
On se rappelle que l’Aset, dès sa
création, a donné du fil à retordre aux autorités universitaires par ses
actions en faveur de l’étudiant togolais. Elle exige depuis le début de
cette année, un allègement des conditions d’accès aux bourses et aux
allocations. Pour l’heure, seuls peuvent bénéficier des bourses les
nouveaux étudiants ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à 14,
les allocations étant conditionnées à la validation d’au moins 28
crédits sur 60.
Cette mesure disciplinaire, si elle se
confirme, n’est pas pour apaiser le climat déjà tendu au sein des
universités du pays. Si l’association dont sont membres les étudiants
n’est pas légalement constituée, le bon sens voudrait que l’on ordonne
sa dissolution. L’exclusion des étudiants membres de ce mouvement ne
signifie en rien sa dissolution. Nul ne serait surpris d’assister à une
radicalisation des mouvements estudiantins. Le risque de troubles est
donc à prendre au sérieux et il revient aux premiers responsables des
universités d’adopter des mesures pouvant contribuer à une poursuite de
l’année en cours.
Géraud Afangnowou
liberte hebdo
Wednesday, January 29, 2014
TOGO:: Trafic de défenses d’éléphants
Après la fouille d’un conteneur à l’export au Port autonome de Lomé le 23 janvier 2014, il a été découvert une cargaison de défenses d’éléphants dissimulées dans des bois chargés au lieu des noix de cajou à destination du Vietnam déclarés par les trafiquants.
Au total 24 sacs contenants des défenses d’éléphants pour un poids de 1689,45kg ont été saisis. Les enquêtes ont permis de mettre la main sur deux Togolais, Walla Manza Esso et Alamou Mohamed, ainsi que Dinh Huu Khao de nationalité vietnamienne, tous présentés ce 28 janvier 2014 au Port autonome de Lomé.
Au regard de l’importance de la marchandise, il est clair que le Togo ne sert que de transit car le parc national de dispose pas autant d’éléphants. Des enquêtes sont en cours pour démanteler le réseau afin de mettre fin et de façon définitive aux crimes environnementaux.
PA LUNION
TOGO::Saisie de cocaïne à l’aéroport international de Lomé, Otampu Enebeli Samuel répond à l’acte
Ce mardi, la Cellule aéroportuaire anti-trafics a présenté Otampu Enebeli Samuel, de nationalité nigériane, interpelé avec 1,3 kg de cocaïne le 21 janvier 2014 à l’aéroport international de Lomé. Selon les autorités, l’auteur appartient à un réseau de trafiquants de drogue qui opèrent au Cameroun, au Nigéria et en Amérique du Sud (Brésil).
Des enquêtes révèlent que Otampu Enebeli Samuel a quitté Sao-Paulo (Brésil) le 21 janvier 2014 à bord du vol Ethiopian Airlines ET 507, en transit à Lomé avec pour destination finale Yaoundé qu’il devait rallier par le vol Asky Airlines. Il a été interpellé à l’aéroport international Gnassingbé Eyadema de Lomé avec 70 capsules de cocaïne ingurgitées qu’il tenait de faire entrer au Cameroun.
Conduit à l’office, le présumé auteur a déféqué les 70 capsules de cocaïne d’un poids total de 1,3 kg soigneusement enrobées dans du chatterton de couleur blanche. Il déclare que cette drogue lui a été remise par un certain Chuka, également de nationalité nigériane.
PA LUNION
Des enquêtes révèlent que Otampu Enebeli Samuel a quitté Sao-Paulo (Brésil) le 21 janvier 2014 à bord du vol Ethiopian Airlines ET 507, en transit à Lomé avec pour destination finale Yaoundé qu’il devait rallier par le vol Asky Airlines. Il a été interpellé à l’aéroport international Gnassingbé Eyadema de Lomé avec 70 capsules de cocaïne ingurgitées qu’il tenait de faire entrer au Cameroun.
Conduit à l’office, le présumé auteur a déféqué les 70 capsules de cocaïne d’un poids total de 1,3 kg soigneusement enrobées dans du chatterton de couleur blanche. Il déclare que cette drogue lui a été remise par un certain Chuka, également de nationalité nigériane.
PA LUNION
TOGO: Deux documents stratégiques pour l’emploi validés
L’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi(ANPE) se dote de deux documents stratégiques soumis à l’appréciation des organisations des employeurs et des employés le mardi 28 janvier 2014.
Les deux documents, le premier est un plan opérationnel sur la période 2014-2016 et cible les actions prioritaires de l’institution pour une véritable croissance accélérée et de promotion de l’emploi au Togo et le second, est un programme pilote de service d’aide à la personne qui ambitionne de rendre professionnel le travail des domestiques.
C’est grâce à l’appui technique et financier du Programme des Nations Unies pour le Développement(PNUD) et du Bureau International du Travail(BIT) que les documents ont pu voir le jour.
Les participants à la cérémonie de validation ont fait une étude approfondie des documents avant de les valides.
Pour le PNUD et le BIT, les deux documents s’inscrivent dans la droite ligne de la politique nationale de l’emploi au Togo. Les deux institutions onusiennes ont réitéré leurs engagements à accompagner le Togo dans cette logique.
PA LUNION
TOGO::Les aviseurs ou « aides-douaniers » exigent une reconnaissance officielle de leur profession
Douane togolaise
Les « aides-douaniers » ou « aviseurs » n’existent que dans l’informel, et pour cause ; aucune règlementation juridique ne statue sur leur profession. Ils végètent ainsi dans une précarité absolue. Pourtant, ces aviseurs constituent la cheville ouvrière de l’administration douanière. Sans salaire ni couverture officielle, ils sont sortis ces derniers jours pour se faire entendre et obtenir la reconnaissance officielle de leur profession.
Le corps des « aides-douaniers » ou « aviseurs » dont l’apparition a suivi l’élargissement du réseau de contrôle douanier et la naissanceb des parcs et Magasins et Aires de Dédouanement (Mad) est aujourd’hui la machine à tout faire de la douane. Depuis l’enregistrement des conteneurs jusqu’à l’escorte et le chargement des camions, en passant par l’entreposage des véhicules et le remplissage des bons de sortie sous le contrôle d’un agent de la douane qui appose sa signature, l’apurement du sommier (registre), le suivi, tout passe par eux. Même le recouvrement de certaines taxes douanières est de leur ressort. Ils sont aussi sollicités la nuit et jouent un grand rôle dans le démantèlement des réseaux de fraudeurs au cours des transactions douanières et dans la lutte contre la délinquance et la criminalité sous toutes leurs formes. Mais le hic, ils travaillent dans l’informel et ne bénéficient d’aucune protection nonobstant l’immensité des tâches accomplies et les risques encourus.
Outre le travail au noir, ces aviseurs ne bénéficient d’aucune rémunération autre que des gains journaliers – généreusement offerts par les agents de douanes sous l’ordre desquels ils travaillent – qui ne suffissent, affirment-ils, qu’à assurer le transport.
Le 24 septembre 2013, le Directeur général des Douanes, Kodjo Adedje a, de son côté, publié une note de service où il constatait une « immixtion de plus en plus croissante des manœuvres dans l’exécution des tâches exclusivement dévolues aux agents des douanes telles que la perception de certains droits et taxes, l’établissement et la délivrance de certaines quittances ainsi que l’escorte des marchandises ». Il souligne, entre autres, que ces aviseurs sont exposés à des risques mais ne sont pas reconnus par l’Etat. Mais les inspecteurs des douanes ont du mal à se séparer d’une main d’œuvre aussi précieuse qu’indispensable. La preuve, le calendrier de déploiement pour la période du 1er janvier au 28 février 2014, portant signature de l’inspecteur des douanes, Kozolan Kossi, est officialisé et les aviseurs répartis dans la trentaine de parcs et Mad.
Point n’est besoin d’être un génie pour apprécier la place incontournable qu’occupent ces « laissés-pour-compte » aux côtés des douaniers. Les écarter ferait inéluctablement tâche d’huile sur les opérations douanières déjà mal appréciées par les usagers. Raison pour laquelle, malgré leurs conditions plus que précaires, ils sont toujours sollicités.
Actuellement, ils envisagent d’entreprendre des démarches au niveau du Premier ministère et de l’Assemblée nationale pour la reconnaissance officielle de leur profession. Il urge que le gouvernement et l’administration douanière, en l’occurrence l’Office Togolais des Recettes (Otr) se penchent sur le sort des 247 aviseurs recensés, pour qu’ils sortent de la précarité et jouissent des fruits de leur labeur.
Géraud Afangnowou
liberte hebdo
Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu est toujours malade
M. Ahoomey-Zunu
Un autre facteur néfaste au développement du continent, selon le MMLK
Le
Mouvement Martin Luther King – La Voix des Sans Voix, déplore
l’évacuation quasi-totale de tous les dirigeants africains malades vers
l’étranger pour subir des traitements après plus de 50 ans
d’indépendance et le considère comme un autre facteur néfaste du
développement du continent.
C’est avec indignation et consternation que nous continuons par constater que d’année en année, le continent africain en général et le Togo en particulier dépense d’énormes fonds du contribuable pour faire soigner les autorités et leurs familles malades dans les hôpitaux occidentaux, asiatiques et américains. Alors que l’Afrique regorge des médecins réputés, diplômés des grandes universités d’ailleurs et compétents dans toutes les spécialités (Médecins généralistes, cardiologues, neurologues, dentistes, chirurgiens, kinésithérapeutes, ophtalmologues, gynécologues, oto-rhino laryngologistes, etc.).
Malheureusement, le MMLK – La Voix des Sans Voix, regrette que ces compétences sont occultées et réduites à la médiocrité et à l’inexistence pour faute d’infrastructures et de matériels adéquats et performants aux normes et aux réalités de notre temps (prestation de services différents dans la même salle, matériels obsolètes, dès fois usagés et non conformes à la pointe de la technologie).
A ces conditions pitoyables et primitives de travail, s’ajoutent évidemment des conditions misérables de vie avec des salaires minables et maigres pour le personnel médical.
Ce sont ces maux récurrents et identiques auxquels la médecine africaine est généralement confrontée, due à la mauvaise volonté de nos dirigeants.
Eu égard à ces facteurs défaillants, ces derniers préfèrent vider les comptes publics en débloquant des millions de francs pour aller se faire traiter à l’étranger.
Avec ces sommes d’argent astronomique et faramineux, les Etats africains ne font que contribuer à l’évolution et au développement des pays déjà développés, alors que le continent africain s’appauvrit, s’enlise et descend davantage dans les abimes du sous développement et de la paupérisation.
Le MMLK La Voix des Sans Voix, s’interroge sur l’utilité et la qualité des infrastructures sanitaires et médicales que les dirigeants africains clament haut et fort construire, si eux-mêmes n’y sont jamais admis pour leurs soins ?
Ou alors, sont-elles réservées uniquement à leurs pauvres populations ? Confirmant ainsi leur état d’infectieux et de couloir de la mort.
Dans ce cas, c’est la politique de deux poids, deux mesures, fondée sans doute sur la mauvaise gouvernance, la gabegie, la corruption et le détournement des deniers publics.
Car pour le MMLK - La Voix des Sans Voix, ces dépenses colossales occasionnées par ces soins médicaux à l’étranger pourraient servir à équiper et à moderniser les centres hospitaliers universitaires et régionaux (CHU / CHR) qui existent déjà, afin qu’ils puissent être plus opérationnels et compétitifs.
Le MMLK - La Voix des Sans Voix appelle les dirigeants africains à mettre terme à cette dépendance étrangère en s’attelant à l’identification du continent sur l’échiquier international dans tous les domaines du développement en général et de la médecine en particulier.
Le Président,
Pasteur EDOH K. KOMI
C’est avec indignation et consternation que nous continuons par constater que d’année en année, le continent africain en général et le Togo en particulier dépense d’énormes fonds du contribuable pour faire soigner les autorités et leurs familles malades dans les hôpitaux occidentaux, asiatiques et américains. Alors que l’Afrique regorge des médecins réputés, diplômés des grandes universités d’ailleurs et compétents dans toutes les spécialités (Médecins généralistes, cardiologues, neurologues, dentistes, chirurgiens, kinésithérapeutes, ophtalmologues, gynécologues, oto-rhino laryngologistes, etc.).
Malheureusement, le MMLK – La Voix des Sans Voix, regrette que ces compétences sont occultées et réduites à la médiocrité et à l’inexistence pour faute d’infrastructures et de matériels adéquats et performants aux normes et aux réalités de notre temps (prestation de services différents dans la même salle, matériels obsolètes, dès fois usagés et non conformes à la pointe de la technologie).
A ces conditions pitoyables et primitives de travail, s’ajoutent évidemment des conditions misérables de vie avec des salaires minables et maigres pour le personnel médical.
Ce sont ces maux récurrents et identiques auxquels la médecine africaine est généralement confrontée, due à la mauvaise volonté de nos dirigeants.
Eu égard à ces facteurs défaillants, ces derniers préfèrent vider les comptes publics en débloquant des millions de francs pour aller se faire traiter à l’étranger.
Avec ces sommes d’argent astronomique et faramineux, les Etats africains ne font que contribuer à l’évolution et au développement des pays déjà développés, alors que le continent africain s’appauvrit, s’enlise et descend davantage dans les abimes du sous développement et de la paupérisation.
Le MMLK La Voix des Sans Voix, s’interroge sur l’utilité et la qualité des infrastructures sanitaires et médicales que les dirigeants africains clament haut et fort construire, si eux-mêmes n’y sont jamais admis pour leurs soins ?
Ou alors, sont-elles réservées uniquement à leurs pauvres populations ? Confirmant ainsi leur état d’infectieux et de couloir de la mort.
Dans ce cas, c’est la politique de deux poids, deux mesures, fondée sans doute sur la mauvaise gouvernance, la gabegie, la corruption et le détournement des deniers publics.
Car pour le MMLK - La Voix des Sans Voix, ces dépenses colossales occasionnées par ces soins médicaux à l’étranger pourraient servir à équiper et à moderniser les centres hospitaliers universitaires et régionaux (CHU / CHR) qui existent déjà, afin qu’ils puissent être plus opérationnels et compétitifs.
Le MMLK - La Voix des Sans Voix appelle les dirigeants africains à mettre terme à cette dépendance étrangère en s’attelant à l’identification du continent sur l’échiquier international dans tous les domaines du développement en général et de la médecine en particulier.
Le Président,
Pasteur EDOH K. KOMI
TOGO::Les 62 licenciés de la STTS, partenaire exclusive de Moov Togo, sur le pied de guerre
Au cours de cette rencontre avec les hommes de médias, les employés licenciés, à travers un récit des faits qui ont conduits à leur licenciement le 24 décembre dernier par leur employeur, ont dénoncé les méthodes esclavagistes de ce dernier. Selon un extrait de la description des évènements qui a été livré à la presse, on pouvait lire que, « depuis 34 mois, nous avons travaillé les dimanches et jours fériés sans repos hebdomadaire prévu par la loi. Il était demandé à ceux qui ne veulent pas travailler les dimanches de rendre les matériels de travail et de ne plus revenir. Nous avons essayé en vain de convaincre notre employeur à nous accorder un repos hebdomadaire. C’est ainsi que durant 34 mois nous avons croupi sous le soleil 7 jours sur 7, même les jours de fête. Tout ceci a conduit à une grogne en août 2012 dont la plateforme revendicative était le repos hebdomadaire, la déclaration à la CNSS, la domiciliation des salaires à la banque, l’augmentation de salaire, l’assurance, crédit de communication pour relancer nos flottes, les portables pour les transferts ». Ce sont là des revendications qui ont permis d’ouvrir les discussions et des promesses ont été faites, mais, ne seront jamais, à en croire les licenciés, tenues. A preuve, ce sont d’ailleurs les mêmes réclamations qui, un an plus tard ont engendré la situation qui a conduit au licenciement.
Situant la conférence de presse dans son contexte, le porte-parole des employés licenciés, Komi Dégnon, a indiqué que c’est « pour mettre un point sur les autorités en leur disant qu’il y a beaucoup de sociétés dans ce pays qui gèrent les Togolais plus que des esclaves, qui n’ont même pas droit à des droits élémentaires à en jouir. Donc nous voulons leur mettre la puce à l’oreille pour que le droit soit dit, pour que la justice soit faite pour ces 62 licenciés ». Et ceci, poursuivent-ils, « non pas seulement pour nous, il y a aussi nos frères qui sont dans d’autres sociétés qui subissent même pire plus que nous. Nous voulons dire à l’autorité que nous aimerons un changement, nous disons à tous les licenciés de la STTS qu’ils soient forts, faut pas qu’ils prennent cette situation comme une situation de dépression, que nous sommes la porte. Si c’est nous qui allons sauver les togolais dans cette situation, nous sommes prêts à le faire ». A noter que les employés ont aussi dénoncé le rôle sombre qu’aurait joué Moov Togo, dont la STTS est le partenaire exclusive, dans ce bras de fer qui les oppose à leur employeur direct.
Présent aux côtés des employés licenciés de la STTS, le MMLK (Mouvement Martin Luther King, la voix des sans voix) ne monnaye pas son soutien. « Nous appuyons ces compatriotes parce que leurs droits sont violés. Nous ne pouvons comprendre que dans un pays comme le notre, le code du travail n’est pas respecté et que les gens se permettent de faire du n’importe quoi », a martelé son président, Pasteur Edoh Komi. « Nous avons compris dans ce dossier que les employeurs véreux de complicité avec des inspecteurs du travail véreux et indélicats se permettent de licencier des Togolais qui n’ont réclamé que leurs droits. Je crois que c’est une dernière fois que ces genres de chose se passent, nous n’allons plus accepter que cela se passe au Togo », a-t-il poursuivi.
Le dossier étant pendant devant la justice togolaise, ces deux voix se sont jointes pour interpeller le ministre du Travail et le juge du tribunal du travail à faire respecter le code du travail et la convention collective interprofessionnelle. Tout ceci inclut le paiement des dommages et intérêts à ces employés licenciés sans d’ailleurs un préavis et remplacés à pieds levés par d’autres agents recrutés en pleine crise. Des droits que l’employeur, aux dires des licenciés, indique n’être pas prêt à verser. Wait and see !
G.K, Lomé (Telegramme228)
TOGO::Des dons en nature et en espèce octroyés à des fidèles chrétiens
« L’amour
pour Christ » ou « Agapè », édition 2014, pour la deuxième année
consécutive a été célébrée au cours des prières des dimanches 12 et 19
janvier derniers par les fidèles de l’Eglise Clinique Immanuel Temple du
Saint Esprit (ECITSE), située dans les périmètres sud-ouest du poste de
péage de Davié dans la préfecture de Zio.
« Agapè » selon le dictionnaire Petit Robert signifie « amour », et à l’origine « un repas en commun des premiers chrétiens », est aujourd’hui une manifestation d’amour inconditionnel et désintéressé, l’amour pour l’amour à travers un acte de charité qui se perpétue à l’ECITSE au nom du Seigneur Jésus-Christ. Une occasion au cours de laquelle, des fidèles en Christ offrent des biens de grandes valeurs aux pauvres et démunis. Selon l’initiateur de cette tradition annuelle, le Prophète et intendant général de l’ECITSE, Maranatha Mashia’h, elle est instaurée sous la conduite éclairée du Seigneur Jésus-Christ. Elle a permis en cette année 2014 à des veuves et orphelins ainsi qu’à de nombreuses personnes vulnérables de bénéficier des biens matériels et financiers offerts librement et sans contrainte en sacrifice pour Christ. Le tout estimé à une vingtaine de millions de francs CFA, et levé séance tenante.
Au nombre des bénéficiaires bénis, la veuve Palanga Mazalo Esther épouse Gbogbo, mère de quatre enfants et membre de l’ECITSE depuis 3 ans a reçu une neuve voiture de marque Toyota Avensis avec un mois d’assurance CEDEAO. Les jeunes Gnaro Mazamaésso et Bodoma Tchilabalo, orphelins de père et mère ont reçu chacun une moto ; l’étudiante Alaza un ordinateur portable pour ses études. Autres présents, des terrains ont été attribués à des veuves et personnes âgées comme la veuve Bouli N’Dah un demi lot de terrain à Légbassito, Mma de Koko un lot à Togblékopé et biens d’autres veuves avec des lots similaires.
Des fonds en espèce étaient également dans le lot des biens destinés aux personnes vulnérables. Ainsi, la somme d’un million deux cent mille (1.200.000) F CFA est allée à la veuve Gaté Akoko pour mener une activité génératrice de revenus, tout comme divers lots en numéraire ont été offerts à d’autres. Autre acte spécial pour clore ce volet numéraire posé par anticipation le 05 janvier par le Prophète du Christ Maranatha Mashia’h, une enveloppe de deux millions soixante mille (2.060.000) F CFA déboursée et remise publiquement pour payer les frais de scolarité de 21 jeunes filles et garçons togolais, sans soutien, des enseignements primaire, secondaire et universitaire de Lomé et Kara.
Pour les bénéficiaires de ce geste profond d’amour inattendu qui a transformé leur vie, ils ont vivement exprimé leurs émotions par des pleurs de joie et très surpris du choix porté sur leurs modestes personnes à jouir du droit de propriété des biens ainsi libérés en leur faveur par des frères et sœurs « chrétiens d’actes et non de paroles », avant de proclamer solennellement que Jésus-Christ est véritablement « l’époux des veuves et le père des orphelins et démunis ». Très respectueux du crédo sacro-saint selon lequel « Dieu est amour et sans amour il est impossible de plaire à Dieu », l’intendant général de l’ECITSE a tristement déploré qu’aujourd’hui bon nombre d’églises se créent tout juste pour arnaquer les paisibles citoyens qu’il invite désormais à la prudence et à la vigilance. D’autres églises encore, selon lui, passent plus leur temps à tirer à boulet rouge sur des pasteurs en traitant les uns et les autres de faux. Alors, se demande-t-il : « Où est le vrai dans toi qui traite les autres de faux ? » Et le Prophète du Christ Maranatha Mashia’h de poursuivre : « Montre-moi ta foi sans les actes, et je te montrerai ma foi en Christ avec des actes, et le temps jugera qui est vrai et qui est faux ! Il est temps que les hommes de Dieu changent pour le meilleur. Une église n’est pas une société SARL ou S.A. qui produit de l’argent, mais le corps de Christ. Et toi qui juge, vas-tu décider à nous montrer de quel Jésus-Christ tu nous parles ? Le mien est celui qui change les vies, … et toi ? La Bible, ne dit-elle pas, que c’est par leurs fruits que nous les reconnaitrons (Matthieu 7 :16) ? »
L’intendant général, Maranatha Mashia’h, pour finir, a remercié tous les généreux bienfaiteurs pour leur témoignage d’amour à Christ, avec l’espoir que cette célébration de l’Agapè à l’ECITSE très promettant d’une vision fructueuse de vie chrétienne à l’horizon puisse inspirer beaucoup plus de chrétiens à s’engager dans les années à venir dans l’œuvre de charité pour changer de près ou de loin la vie des pauvres et démunis au nom du Seigneur Jésus-Christ pour la Gloire de Dieu.
G.K, Lomé (Telegramme228)
« Agapè » selon le dictionnaire Petit Robert signifie « amour », et à l’origine « un repas en commun des premiers chrétiens », est aujourd’hui une manifestation d’amour inconditionnel et désintéressé, l’amour pour l’amour à travers un acte de charité qui se perpétue à l’ECITSE au nom du Seigneur Jésus-Christ. Une occasion au cours de laquelle, des fidèles en Christ offrent des biens de grandes valeurs aux pauvres et démunis. Selon l’initiateur de cette tradition annuelle, le Prophète et intendant général de l’ECITSE, Maranatha Mashia’h, elle est instaurée sous la conduite éclairée du Seigneur Jésus-Christ. Elle a permis en cette année 2014 à des veuves et orphelins ainsi qu’à de nombreuses personnes vulnérables de bénéficier des biens matériels et financiers offerts librement et sans contrainte en sacrifice pour Christ. Le tout estimé à une vingtaine de millions de francs CFA, et levé séance tenante.
Au nombre des bénéficiaires bénis, la veuve Palanga Mazalo Esther épouse Gbogbo, mère de quatre enfants et membre de l’ECITSE depuis 3 ans a reçu une neuve voiture de marque Toyota Avensis avec un mois d’assurance CEDEAO. Les jeunes Gnaro Mazamaésso et Bodoma Tchilabalo, orphelins de père et mère ont reçu chacun une moto ; l’étudiante Alaza un ordinateur portable pour ses études. Autres présents, des terrains ont été attribués à des veuves et personnes âgées comme la veuve Bouli N’Dah un demi lot de terrain à Légbassito, Mma de Koko un lot à Togblékopé et biens d’autres veuves avec des lots similaires.
Des fonds en espèce étaient également dans le lot des biens destinés aux personnes vulnérables. Ainsi, la somme d’un million deux cent mille (1.200.000) F CFA est allée à la veuve Gaté Akoko pour mener une activité génératrice de revenus, tout comme divers lots en numéraire ont été offerts à d’autres. Autre acte spécial pour clore ce volet numéraire posé par anticipation le 05 janvier par le Prophète du Christ Maranatha Mashia’h, une enveloppe de deux millions soixante mille (2.060.000) F CFA déboursée et remise publiquement pour payer les frais de scolarité de 21 jeunes filles et garçons togolais, sans soutien, des enseignements primaire, secondaire et universitaire de Lomé et Kara.
Pour les bénéficiaires de ce geste profond d’amour inattendu qui a transformé leur vie, ils ont vivement exprimé leurs émotions par des pleurs de joie et très surpris du choix porté sur leurs modestes personnes à jouir du droit de propriété des biens ainsi libérés en leur faveur par des frères et sœurs « chrétiens d’actes et non de paroles », avant de proclamer solennellement que Jésus-Christ est véritablement « l’époux des veuves et le père des orphelins et démunis ». Très respectueux du crédo sacro-saint selon lequel « Dieu est amour et sans amour il est impossible de plaire à Dieu », l’intendant général de l’ECITSE a tristement déploré qu’aujourd’hui bon nombre d’églises se créent tout juste pour arnaquer les paisibles citoyens qu’il invite désormais à la prudence et à la vigilance. D’autres églises encore, selon lui, passent plus leur temps à tirer à boulet rouge sur des pasteurs en traitant les uns et les autres de faux. Alors, se demande-t-il : « Où est le vrai dans toi qui traite les autres de faux ? » Et le Prophète du Christ Maranatha Mashia’h de poursuivre : « Montre-moi ta foi sans les actes, et je te montrerai ma foi en Christ avec des actes, et le temps jugera qui est vrai et qui est faux ! Il est temps que les hommes de Dieu changent pour le meilleur. Une église n’est pas une société SARL ou S.A. qui produit de l’argent, mais le corps de Christ. Et toi qui juge, vas-tu décider à nous montrer de quel Jésus-Christ tu nous parles ? Le mien est celui qui change les vies, … et toi ? La Bible, ne dit-elle pas, que c’est par leurs fruits que nous les reconnaitrons (Matthieu 7 :16) ? »
L’intendant général, Maranatha Mashia’h, pour finir, a remercié tous les généreux bienfaiteurs pour leur témoignage d’amour à Christ, avec l’espoir que cette célébration de l’Agapè à l’ECITSE très promettant d’une vision fructueuse de vie chrétienne à l’horizon puisse inspirer beaucoup plus de chrétiens à s’engager dans les années à venir dans l’œuvre de charité pour changer de près ou de loin la vie des pauvres et démunis au nom du Seigneur Jésus-Christ pour la Gloire de Dieu.
G.K, Lomé (Telegramme228)
TOGO::Les couleurs de la 7ème édition annoncées
Lomé
et Blitta comme port d’attache, changement de nom de la manifestation
et plusieurs innovations attendues. Ce sera le décor que présentera la
7ème édition du Festival international Filbleu, autrefois festival de
littérature Plumes Francophones, ou encore festival-ateliers Filbleu.
Selon l’annonce faite par l’Association Filbleues au travers d’un
communiqué signé par le directeur du festival, Cyriaque Noussouglo,
l’édition de cette année aura lieu du 21 au 24 mars prochain et aura
pour thème, « Un demi-siècle de cinéma et de littérature ».
« Un alléchant programme des activités relève la qualité de cette édition. Des cafés littéraires à l’Institut Goethe, des rencontres littéraires dans les écoles, des ateliers d’écriture, une journée d’études à l’Université, une conférence-débat autour du cinéma à Blitta, une exposition d’arts plastiques, un atelier radio, et un concert de musique jazz, constituent les principales activités », indique le communiqué.
Ainsi, durant cinq jours, les festivaliers, fidèle à la philosophie de questionnements sur la culture nationale que le festival Filbleu a l’habitude d’adopter auront à « explorer et analyser l’évolution de ces deux genres (le cinéma et la littérature, ndlr) depuis les indépendances jusqu’à nos jours ».
Pour cette édition, plusieurs écrivains togolais vivant à l’étranger et au Togo, ainsi que des étrangers dont le Gabonais Eric Joël Bekale, l’Ivoirien Josué Guébo, le Français Michel Cadence et le groupe Noliva, un orchestre de jazz togolais célèbre au Ghana sont attendus.
P.S, Lomé (Telegramme228)
« Un alléchant programme des activités relève la qualité de cette édition. Des cafés littéraires à l’Institut Goethe, des rencontres littéraires dans les écoles, des ateliers d’écriture, une journée d’études à l’Université, une conférence-débat autour du cinéma à Blitta, une exposition d’arts plastiques, un atelier radio, et un concert de musique jazz, constituent les principales activités », indique le communiqué.
Ainsi, durant cinq jours, les festivaliers, fidèle à la philosophie de questionnements sur la culture nationale que le festival Filbleu a l’habitude d’adopter auront à « explorer et analyser l’évolution de ces deux genres (le cinéma et la littérature, ndlr) depuis les indépendances jusqu’à nos jours ».
Pour cette édition, plusieurs écrivains togolais vivant à l’étranger et au Togo, ainsi que des étrangers dont le Gabonais Eric Joël Bekale, l’Ivoirien Josué Guébo, le Français Michel Cadence et le groupe Noliva, un orchestre de jazz togolais célèbre au Ghana sont attendus.
P.S, Lomé (Telegramme228)
TOGO:: Benjamin Amouzouvi arrêté sur le campus par les forces de l’ordre
Le président de l’Association des Etudiants du Togo (ASET), Benjamin Amouzouvi, l’un des 9 exclus des universités du Togo par le conseil de discipline de l’université de Lomé lundi, a été arrêté sur le campus de Lomé mardi, a appris l’Agence Afreepress.
Selon le chargé à l’organisation et à l’information de ce mouvement estudiantin intervenant sur les ondes de la radio Kanal FM, l’étudiant a été arrêté au cours de l’assemblée générale organisée par l’ASET pour restituer aux étudiants les résultats de leur rencontre avec le conseil de discipline de l’université.
Lundi déjà, avant la comparution des responsables de l’ASET devant le conseil, les étudiants se sont rassemblés pour « prévenir » les autorités universitaires contre toute décision d’exclusion de ces étudiants.
A l’origine de cette exclusion des membres de ce mouvement qualifié d’ « illégal » par les autorités universitaires, il est à noter les troubles à l’ordre sur le campus depuis l’année universitaire dernière où un professeur de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) a été agressé.
Selon le président de l’ASET, le mouvement a déjà eu à être sanctionné et blâmé à cause de cette agression. « Nous ne savons pas pour quelle raison on nous exclut », a expliqué Benjamin Amouzouvi dans une interview accordée à l’Agence Afreepress.
Telli K.
AfreePress
Selon le chargé à l’organisation et à l’information de ce mouvement estudiantin intervenant sur les ondes de la radio Kanal FM, l’étudiant a été arrêté au cours de l’assemblée générale organisée par l’ASET pour restituer aux étudiants les résultats de leur rencontre avec le conseil de discipline de l’université.
Lundi déjà, avant la comparution des responsables de l’ASET devant le conseil, les étudiants se sont rassemblés pour « prévenir » les autorités universitaires contre toute décision d’exclusion de ces étudiants.
A l’origine de cette exclusion des membres de ce mouvement qualifié d’ « illégal » par les autorités universitaires, il est à noter les troubles à l’ordre sur le campus depuis l’année universitaire dernière où un professeur de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) a été agressé.
Selon le président de l’ASET, le mouvement a déjà eu à être sanctionné et blâmé à cause de cette agression. « Nous ne savons pas pour quelle raison on nous exclut », a expliqué Benjamin Amouzouvi dans une interview accordée à l’Agence Afreepress.
Telli K.
AfreePress
TOGO:: Passation des marchés publics Le rapport d’audit de l’exercice 2011 disponible
Sur un total de 64 autorités contractantes dénombrées en 2011, un échantillon aléatoire de 39 ont été auditées par le cabinet d’audit togolais, soit une proportion de 61%. Les résultats concernant la passation et l’exécution des marchés publics montrent :
-une carence documentaire qui signifie que toutes les autorités contractantes ne disposent pas de système d’archivage adéquat ou chez certaines l’archive est inexistante
-la difficulté de situer les responsabilités dans le respect de délais en l’absence de pièce et correspondances administratives
-une carence de production de rapports. Aucune autorité contractante n’élabore en fin d’exercice un rapport sur l’exécution des marchés passés.
-la non-conformité de toutes les autorités contractantes aux étapes de la passation et d’exécution des marchés publics.
Toujours pour la même période, sur les huit marchés publics de gré en gré, trois (3) soit 38% n’ont pas respectés le Code des marchés et délégations de service public.
Aussi, les cabinets d’audit ont –ils remarqué que les délais prévus dans la mise en œuvre de la passation des marchés publics n’ont pas été respectés. Ils ont manqué d’informations pour apprécier certains délais, d’où la nécessité d’améliorer l’organisation des autorités contractantes, notamment en ce qui concerne l’archivage des marchés passés.
Le rapport fait mention d’un certain nombre de recommandations pour la mise en place d’une disposition complémentaire à l’article 2 du décret n°2009-297/PR du 30 décembre 2009 pour encadrer la nomination de PRMP de services publics par les ministres afin qu’ils désignent comme PRMP les titulaires d’une fonction technique stable au sein de leur département ministériel. Ce rapport suggère aussi que le structures de passation des marchés soient dotées de locaux devant servir surtout à la conservation des dossier de passations de marchés publics.
pa lunion
Tuesday, January 28, 2014
Les USA rompent le silence sur l'exportation par le Togo de pétrole
Le Gouvernement des Etats-Unis n'a pas d'information qui suggère que le Togo produise actuellement, ou ait jamais été, un pays producteur ou raffineur de pétrole",
(Communiqué)
Suite à l'information relayée par les médias du Togo citant une 'Agence du Gouvernement des Etats-Unis, indiquant que le Togo a exporté 853.000 barils de pétrole vers les États-Unis entre 1996 et 2012, l'Ambassade des USA au Togo, a, dans un communiqué, voulu remettre les pandules à l'heure.
Dans ce communiqué dont iciLome.com a reçu copie, "les chiffres faisant référence à l’exportation comprennent les produits pétroliers qui transitent par Togo en provenance d’autres pays, et ne devraient pas indiquer une certaine production, raffinage ou de réserve de pétrole au Togo".
Voici l'intégralité du Communiqué.
A l’attention des média : Divers organes de presse du Togo ont récemment dans leurs publications fait référence à un rapport de de l’Energy Information
Administration (EIA), une agence du Gouvernement des Etats-Unis, indiquant que le Togo a exporté 853.000 barils de pétrole vers les États-Unis entre 1996 et 2012.
L'Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Togo tient à apporter quelques précisions sur certaines données qui peuvent avoir été mal interprétées: Les chiffres liés à l’exportation ont pu être interprétés comme la preuve que le Togo est lui-même un pays exportateur ou raffineur de pétrole.
Les chiffres faisant référence à l’exportation comprennent les produits pétroliers qui transitent par Togo en provenance d’autres pays, et ne devraient pas indiquer une certaine production, raffinage ou de réserve de pétrole au Togo.
En effet, le même site (www.eia.gov) qui publie les données à l’exportation citées par les médias rapporte que, remontant à au moins 1980, le Togo n’a jamais produit de pétrole (ou tout autre produit pétrolier), ni raffiné du pétrole (ou tout autre produit pétrolier).
Enfin, l'EIA indique sur son site que le chiffre total de réserves prouvées de pétrole au Togo est de zéro, et que ce chiffre a été nul pour chaque année depuis 1980.
A la connaissance du Gouvernement des États-Unis, tout baril de pétrole ou tout produit pétrolier exporté du Togo vers les Etats-Unis est, et a été produit et raffiné dans un pays autre que le Togo. Le Gouvernement des Etats-Unis n'a pas d'information qui suggère que le Togo produise actuellement, ou ait jamais été, un pays producteur ou raffineur de pétrole.
Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Togo
AFREEPRESS
(Communiqué)
Suite à l'information relayée par les médias du Togo citant une 'Agence du Gouvernement des Etats-Unis, indiquant que le Togo a exporté 853.000 barils de pétrole vers les États-Unis entre 1996 et 2012, l'Ambassade des USA au Togo, a, dans un communiqué, voulu remettre les pandules à l'heure.
Dans ce communiqué dont iciLome.com a reçu copie, "les chiffres faisant référence à l’exportation comprennent les produits pétroliers qui transitent par Togo en provenance d’autres pays, et ne devraient pas indiquer une certaine production, raffinage ou de réserve de pétrole au Togo".
Voici l'intégralité du Communiqué.
A l’attention des média : Divers organes de presse du Togo ont récemment dans leurs publications fait référence à un rapport de de l’Energy Information
Administration (EIA), une agence du Gouvernement des Etats-Unis, indiquant que le Togo a exporté 853.000 barils de pétrole vers les États-Unis entre 1996 et 2012.
L'Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Togo tient à apporter quelques précisions sur certaines données qui peuvent avoir été mal interprétées: Les chiffres liés à l’exportation ont pu être interprétés comme la preuve que le Togo est lui-même un pays exportateur ou raffineur de pétrole.
Les chiffres faisant référence à l’exportation comprennent les produits pétroliers qui transitent par Togo en provenance d’autres pays, et ne devraient pas indiquer une certaine production, raffinage ou de réserve de pétrole au Togo.
En effet, le même site (www.eia.gov) qui publie les données à l’exportation citées par les médias rapporte que, remontant à au moins 1980, le Togo n’a jamais produit de pétrole (ou tout autre produit pétrolier), ni raffiné du pétrole (ou tout autre produit pétrolier).
Enfin, l'EIA indique sur son site que le chiffre total de réserves prouvées de pétrole au Togo est de zéro, et que ce chiffre a été nul pour chaque année depuis 1980.
A la connaissance du Gouvernement des États-Unis, tout baril de pétrole ou tout produit pétrolier exporté du Togo vers les Etats-Unis est, et a été produit et raffiné dans un pays autre que le Togo. Le Gouvernement des Etats-Unis n'a pas d'information qui suggère que le Togo produise actuellement, ou ait jamais été, un pays producteur ou raffineur de pétrole.
Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Togo
AFREEPRESS
TOGO::Le match Togo-Cameroun comptant pour le Mondial 2014 a été « vendu » par la FTF, croit savoir un journaliste
Qu’est-ce qui est à la base de l’élimination du Togo dans la course pour le Mondial 2014 au Brésil alors que les Eperviers étaient en bonne posture pour se qualifier pour cette compétition après avoir battu le Cameroun à Lomé ?
Pour Dimas Djikodo, Directeur de publication du quotidien Forum de la Semaine, il n’y a pas de doute, le Togo a été victime d’un « sabotage ». « Le match Togo-Cameroun comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde Brésil 2014 a été vendu sinon comment peut-on comprendre qu’on fasse jouer un Togolais, Alexys Romao contre son gré et sachant bien qu’il est disqualifié pour ce match. Des gens sont même allés jusqu’à lui dire de jouer, le reste ils vont s’en occuper. Comment comprendre une telle chose ? », s’est-il interrogé lundi au micro de Kanal Fm, une station de radio privée de la place.
Pourquoi a-t-on fait jouer Alexys Romao alors que celui-ci était sous le coup d’une suspension ? C’est pour à la fin faire disqualifier les Eperviers pour laisser passer le Cameroun d’Issa Hayatou, qui a de « très proches amis » au sein de la Fédération togolaise de football, soutient le journaliste qui réclame une enquête de la FIFA et de l’Etat togolais autour de ce match.
Telli K.
AFREEPRESS
Pour Dimas Djikodo, Directeur de publication du quotidien Forum de la Semaine, il n’y a pas de doute, le Togo a été victime d’un « sabotage ». « Le match Togo-Cameroun comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde Brésil 2014 a été vendu sinon comment peut-on comprendre qu’on fasse jouer un Togolais, Alexys Romao contre son gré et sachant bien qu’il est disqualifié pour ce match. Des gens sont même allés jusqu’à lui dire de jouer, le reste ils vont s’en occuper. Comment comprendre une telle chose ? », s’est-il interrogé lundi au micro de Kanal Fm, une station de radio privée de la place.
Pourquoi a-t-on fait jouer Alexys Romao alors que celui-ci était sous le coup d’une suspension ? C’est pour à la fin faire disqualifier les Eperviers pour laisser passer le Cameroun d’Issa Hayatou, qui a de « très proches amis » au sein de la Fédération togolaise de football, soutient le journaliste qui réclame une enquête de la FIFA et de l’Etat togolais autour de ce match.
Telli K.
AFREEPRESS
TOGO::Unir-Accra appelle l’opposition à plus d’objectivité
Dans une discussion à bâtons rompus à Accra avec le président de la section Union pour la République (UNIR), formation politique du parti au pouvoir, M. Guede Mmawufemo Kossi a apprécié la gestion faite du Togo par le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. Au vu de cela, il appelle l’opposition à être positive.
Le regard que M. Guede Mmawufemo Kossi jette de la gestion du Togo est « mieux », dit-il dans notre discussion et fait une comparaison de celle faite dans son pays d’accueil et le Togo.
"Comparativement à ce qui se fait au Ghana, je vois que le Ghana n’a rien de différent s’il s’agit de la gestion du pays", déclare le jeune Guedé.
"Pour la gestion du Togo, son Excellence Faure Gnassingbé fait mieux pour notre pays", a déclaré le président de Unir-Accra, qui se dit très confiant en l’avenir de sa Nation.
Tout en reconnaissant que, dans tous les pays du monde, il faut une opposition objective et constructive, l’acteur politique togolais, dit-il, n’est pas constructif.
"Ce que j’ai remarqué sur le plan politique et qui gêne la gestion du pays, c’est qu’au Togo, nous n’avons pas une opposition constructrice. Une opposition qui doit changer de stratégies pour penser au bien des Togolais", fait-il savoir.
Aucun sujet n’est pas tabou avec le président d’Unir-Accra.
Il a abordé la candidature de Faure Gnassingbé pour les présidentielles en 2015, candidature dit-il, "au regard de la constitution, rien ne l’empêche."
En tout cas pour M.Guédé, au regard du projet de société de Faure Gnassingbé qui se déroule en 9 principaux points et qui prend en compte la cohésion sociale, la bonne gouvernance, les infrastructures ; la création de la richesse ; le développement solidaire ; la formation et l’emploi des jeunes ; les loisirs les sports et les arts ; l’urbanisation et la protection de l’environnement, "l’actuel président togolais est à l’oeuvre et les Togolais doivent encore lui accorder la chance de briguer un autre mandat pour continuer ce qu’il a commencé", a—t-il expliqué.
PA LUNION
TOGO:: L’IMPRIMANTE 3D MADE IN TOGO PRESENTEE AU PRINTSHOW
Le projet W.Afate sera présenté du 12 au 15 février 2014 au Printshow à New York par le concepteur de l’imprimante 3D, Afate Gnikou du groupe Woelab Lomé. Cette imprimante est un prototype de l’imprimante 3D.
Cette imprimante 3D est fabriquée à partir des débris des outils informatiques. Ce projet W.Afate qui consiste à fabriquer une imprimante 3D Printer sera présenté par Afate Gnikou un membre du groupe Woelab Lomé en février du 13 au 15 Février 2014 au Metropolitan Pavilion à New York.
Destinée à promouvoir les développements récents et les plus innovants de l’impression 3D, la nouvelle édition de 3D Printshow (qui jusqu’alors n’avait lieu qu’à Londres et à Paris) annonce sa venue à New-york.
Des démonstrations, des séminaires et des ateliers présenteront différentes réalisations dont celui de l’impression 3D.
Des techniciens, des ingénieurs de pointe et des artistes de tous horizons seront présents pour partager leur réalisation et leur savoir-faire. Une trentaine d’exposants parmi les plus influents (3D Avenir, Europac, Kidart 3D, Sculpteo…) et importants dans ce domaine seront présents.
Le WoeLab-Lomé souhaite faire de cette opportunité l’occasion d’une connexion WoeLab – diaspora togolaise aux USA et au delà la diaspora entrepreneurship africaine dans son ensemble et les initiatives tech en Afrique.
PA LUNION
TOGO::Le 4e forum de la CSI-Afrique est ouvert à Lomé
Lomé abrite le 4ème forum de la rentrée de la confédération syndicale Internationale (CSI-Afrique. Les travaux, qui sont ouverts le lundi 27 janvier 2014. vont durer 5 jours.
Des responsables des syndicats des travailleurs africains affiliés à la CSI-Afrique prennent part à la rencontre. Le thème retenu est « Renforcement du pouvoir des travailleurs pour promouvoir le travail décent et le développement durable ».
De ce 4ème forum naîtront des idées nouvelles devant permettre de réduire les inégalités entre les hommes et les femmes en matière du travail. Il constitue une aubaine à la jeunesse et permettra à celle-ci d’être éclairée sur les exigences du marché de l’emploi.
L’édition 2014 du forum de la rentrée de la CSI, outre une rencontre de partage d’expériences, se veut un cadre pour les mouvements syndicaux africains de s’accorder sur les sujets à défendre lors du congrès du Tiers monde sur le travail qui aura lieu à Berlin en Allemagne en mai 2014.
Monday, January 27, 2014
TOGO::« La limitation du mandat présidentiel avec effet immédiat », pas dans la logique de Faure Gnassingbé
Alors que la semaine écoulée, ses opposants criaient encore à la limitation du mandat présidentiel à deux d’une durée de cinq ans chacun, Faure Gnassingbé à travers ses propos au lancement samedi dernier à Kara du Fonds National de la Finance Inclusive, a semblé prendre tout le monde à contre-pieds. Vers la fin de son discours et conviant les femmes bénéficiaires de ce fonds au respect des règles et au remboursement des crédits qu’elles auront, il a semblé planter le décor d’un prochain mandat de cinq ans à la tête du Togo après 2015.
« Soyons déterminés, … Et je donnerai rendez-vous à nos amis du Bénin dans cinq ans, on se retrouvera ici et on verra ce que ça va donner… », a-t-il dit à l’adresse de l’assistance. Un rendez-vous qui permet de lire dans les pensées de Faure Gnassingbé, que le départ du pouvoir n’est pas en 2015 mais bien au-delà de 2019, voire 2020.
Ce que Fabre Jean-Pierre de l’ANC contestait encore presqu’au même moment à la plage de Lomé, lors du meeting hebdomadaire du FRAC et de son parti, en conviant Faure Gnassingbé à s’abstenir d’une nouvelle candidature en 2015. Mieux se voulant menaçant, il a indiqué que si jamais Faure ne s’abstenait de se présenter en 2015, « chacun devrait en tirer les conséquences ». Ping-pong programmé ou effet du hasard ?
Tout compte fait, c’est ni plus ni moins une réponse indirecte du premier citoyen togolais, Faure Gnassingbé, aussi bien à Jean-Pierre Fabre et au CST, mais également à la Coalition Arc-En-ciel, tous des regroupements de l’opposition togolaise, qui ne jurent que par cette réclamation d’une limitation de mandat avec effet immédiat pour garantir l’alternance au Togo. Ceci alors même que l’on sait bien que la loi en aucun moment n’est rétroactive et que quelque réforme constitutionnelle doit passer par l’Assemblée nationale, pas favorable à l’opposition politique togolaise. Wait and see !
P.S, Lomé (Telegramme228)
« Soyons déterminés, … Et je donnerai rendez-vous à nos amis du Bénin dans cinq ans, on se retrouvera ici et on verra ce que ça va donner… », a-t-il dit à l’adresse de l’assistance. Un rendez-vous qui permet de lire dans les pensées de Faure Gnassingbé, que le départ du pouvoir n’est pas en 2015 mais bien au-delà de 2019, voire 2020.
Ce que Fabre Jean-Pierre de l’ANC contestait encore presqu’au même moment à la plage de Lomé, lors du meeting hebdomadaire du FRAC et de son parti, en conviant Faure Gnassingbé à s’abstenir d’une nouvelle candidature en 2015. Mieux se voulant menaçant, il a indiqué que si jamais Faure ne s’abstenait de se présenter en 2015, « chacun devrait en tirer les conséquences ». Ping-pong programmé ou effet du hasard ?
Tout compte fait, c’est ni plus ni moins une réponse indirecte du premier citoyen togolais, Faure Gnassingbé, aussi bien à Jean-Pierre Fabre et au CST, mais également à la Coalition Arc-En-ciel, tous des regroupements de l’opposition togolaise, qui ne jurent que par cette réclamation d’une limitation de mandat avec effet immédiat pour garantir l’alternance au Togo. Ceci alors même que l’on sait bien que la loi en aucun moment n’est rétroactive et que quelque réforme constitutionnelle doit passer par l’Assemblée nationale, pas favorable à l’opposition politique togolaise. Wait and see !
P.S, Lomé (Telegramme228)
TOGO::Un camion sort de sa trajectoire, rentre dans une concession et fait deux blessés graves dont une femme enceinte
Mardi, ce fut au quartier Bè Kpota qu’un camion a percuté un conducteur de taxi moto et son passager, hier mercredi, ce fut au quartier Adidogomé de vivre un accident de la route impliquant une nouvelle fois un camion de sable. Bilan, deux blessés graves dont une femme enceinte. Il sonnait, d’après les témoins, quatre heures du matin quand, un chauffeur indélicat perd le contrôle de son camion et dans sa course effrénée, le véhicule rentre dans une concession, renverse les mûrs d’une chambre dans laquelle se trouvaient les deux blessés (la femme enceinte et son mari).
D’après les riverains, ce sont les freins du camion qui auraient lâché. Et, pris de panique, le chauffeur a perdu le contrôle du véhicule qui s’est retrouvé dans une chambre située à une dizaine de mètres sur le bas-côté de la route, où dormait un jeune couple dont la femme était enceinte. Si l’on ne parle pas de décès, il est à noter que c’est dans leur sommeil que le danger les a atteints. C’est donc la violence du choc qui a fait renverser les briques sur les occupants qui ont été grièvement blessés. Et plus malchanceuse que l’homme, la femme enceinte de l’avis d’une riveraine, verra une brique la frapper au niveau du cou alors même que l’on s’affairait pour les extirper du décombre.
Les victimes ont été évacuées d’urgence au Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio pour des soins appropriés. De même, des agents de forces de l’ordre ont été appelés pour faire les constats.
M.G
TELEGRAMME228
D’après les riverains, ce sont les freins du camion qui auraient lâché. Et, pris de panique, le chauffeur a perdu le contrôle du véhicule qui s’est retrouvé dans une chambre située à une dizaine de mètres sur le bas-côté de la route, où dormait un jeune couple dont la femme était enceinte. Si l’on ne parle pas de décès, il est à noter que c’est dans leur sommeil que le danger les a atteints. C’est donc la violence du choc qui a fait renverser les briques sur les occupants qui ont été grièvement blessés. Et plus malchanceuse que l’homme, la femme enceinte de l’avis d’une riveraine, verra une brique la frapper au niveau du cou alors même que l’on s’affairait pour les extirper du décombre.
Les victimes ont été évacuées d’urgence au Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio pour des soins appropriés. De même, des agents de forces de l’ordre ont été appelés pour faire les constats.
M.G
TELEGRAMME228
TOGO::S’approprier les recommandations de la CVJR
Le ministère des Droits de l’Homme, de la consolidation de la démocratie, chargé de la mise en oeuvre des recommandations de la Commission Vérité-Justice et Réconciliation (CVJR) a enclenché mardi, le processus d’appropriation des recommandations de cette Commission avec les secrétaires généraux des départements ministériels considérés comme les chevilles ouvrières de coordination de l’administration togolaise.
Ces recommandations (68 au total) ,concernent entre autre les réformes institutionnelles, notamment le respect des droits de l’Homme, la séparation des pouvoirs, la réforme du système judiciaire, la réforme des forces armées, de la police et des services de renseignement mais aussi la lutte contre l’impunité, l’enseignement des droits de l’homme à tous les niveaux, la garantie de la liberté d’expression, la protection des groupes sociaux, l’égalité de traitement, la lutte contre la pauvreté, la lutte contre les crimes économiques, etc.
Elles sont contenues dans les 4 volumes composant le rapport final remis au Président de la République togolaise Faure GNASSINGBE depuis le 03 avril 2012, soit bientôt 2 ans.
‘’Les secrétaires généraux étant la mémoire et les chefs d’orchestre de l’administration centrale, publique, il est normale qu’ils soient les premiers visés afin qu’en retour ils deviennent les meilleurs vecteurs de la transmission de l’objectif du gouvernement’’, a indiqué Me Koumadjo Yacoubou HAMADOU, ministre chargé de la mise en œuvre des recommandations de la CVJR
Sunday, January 26, 2014
TOGO::Alexandrine Yawa Hantz au sommet du prestige africain avec le « rêve togolais »
TOGO:: Métier de communication au Togo - APROCOM VEUT PROFESIONNALISER LE SECTEUR
Agora des professionnels de la communication (Aprocom) a été mis sur les fonds baptismaux le samedi 25 janvier 2014 à Lomé. L’Assemblée générale constitutive accouche un bureau composé de 7 membres.
L’Aprocom est une association de communicateurs issus des entreprises, ministères et organisations basés au Togo.
La création de cette jeune organisation vient suite à l’une des recommandations formulées par les participants à la journée de réflexion sur les métiers de la communication d’entreprise au Togo le 12 novembre 2013.
Pour la présidente de l’Aprocom, Mme Namoin Yao : « Comme présidente à la tête de cette nouvelle association, nos préoccupations consistent à créer un cadre d’échange d’expériences pour discuter entre les professionnels de la communication. Nous allons également sensibiliser autour du métier de la communication et travailler à la rédaction d’un référentiel métier et faire une étude sur l’état de la communication au Togo ».
Voici la liste des membres du bureau :
Présidente : Namoin Yao
Secrétaire général : Tamakloé Efui
Trésorerie général : Salami-Abdou Baraket
Trésorier général adjoint : Assogbavi Kossi
Chargé à l’organisation : Akato Thomas
Chargé à l’organisation adjoint : Noamessi Saturnin
Conseiller : Emile Kenkou
TOGO::C’est totalement transparent !
Le Togo a entamé le 25 juin 2009 le processus de l’Initiative pour la Transparence dans les industries extractives (ITIE). Norme mondialement reconnue pour son efficacité en matière de développement durable de l’économie et d’amélioration radicale du cadre de vie de la population, l’ITIE assure la transparence dans la publication des revenus versés par les industries extractives et perçus par les services de l’Etat.
Et soulignons que c’est une initiative pour ramener une confiance entre les différents partenaires et par là, témoigner vis-à-vis des populations une transparence totale dans le secteur d’extraction des minerais au Togo.
Réagissant en milieu de semaine sur certaines informations qui font état à ce que, c’est la Banque Mondiale qui aurait forcé la main au gouvernement togolais avant qu’il n’adhère à ce processus, le ministre des Mines et de l’Energie, Noupokou Dammipi, a affirmé que « c’est une adhésion libre ».
« Certes, la Banque Mondiale nous a informés de l’existence de l’initiative, et nous avons pris la décision d’y adhérer librement. C’est plutôt le fruit des reformes entreprises dans plusieurs domaines depuis l’accession au pouvoir du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé », ajoute-t-il.
Ce dernier explique que : « Le Togo a été l’un des rares pays à respecter dans les délais impartis son plan d’actions et sans heurts. C’est vraiment rare, car l’initiative a 18 exigences qui sont vraiment contraignantes ».
« Malgré cela, le Togo a tout fait pour les respecter dans les délais. C’est fort de cela que le Conseil d’Administration de l’ITIE international a déclaré le Togo, pays conforme », s’est donc félicité le ministre Dammipi.
Selon le ministre de l’Energie et des Mines, l’ITIE se résume en 3 chiffres : ce que les sociétés déclarent avoir payé, ce que l’Etat déclare avoir encaissé et la différence.
M Dammipi a saisi l’occasion pour apporter un démenti aux rumeurs faisant état d’une exploitation clandestine du pétrole sur les côtes togolaises.
« Les installations pour exploiter le pétrole sont gigantesques, et ne sauraient être cachées », a-t-il soutenu.
Le ministre reconnaît cependant que des plateformes ont été déployées pour effectuer des recherches en haute mer.
PA LUNION
TOGO:: Faure lance le Fonds National de la Finance Inclusive
Le Président de la République Faure Gnassingbé a officiellement lancé le 25 janvier 2014, à Kara (environ 420km au Nord de Lomé), le Fonds National de la Finance Inclusive. Cette institution par excellence de la promotion de la finance accessible à tous, doit au bout de cinq ans faire sortir 2,5 millions de togolais de la pauvreté sur les 3 millions enregistrées par la Banque Mondiale.
Ce nouveau projet concerne principalement les personnes exclues des systèmes financiers classiques. Le gouvernement vient ainsi satisfaire de façon permanente, les besoins en produits financiers de proximité exprimés par les individus et les communautés n’ayant pas accès à des services financiers classiques. Elle vise essentiellement les femmes rurales très actives mais dépourvues de ressources financières pour faire prospérer leurs activités.
« Aujourd’hui, nous voulons montrer un autre visage du Togo qui est celui du développement par les femmes. Une idée qui rassemble l’adhésion de tous les Togolais » a affirmé le président de la République Faure Gnassingbé, avant de demander aux femmes de respecter les procédures d’accès au crédit ainsi que les délais de remboursement.
En mettant en place le Fonds National de la Finance Inclusive, le gouvernement togolais tient à promouvoir dans la durée auprès des prestataires de services financiers, des approches novatrices qui génèrent des produits financiers et adaptés, destinés aux personnes pauvres ou à revenus intermédiaires.
Saturday, January 25, 2014
TOGO::82% DES PERSONNES HANDICAPEES SONT SANS EMPLOI
Au Togo, selon une étude réalisée par le Programme des nations unies pour le développement (Pnud), le taux des personnes handicapées qui n’ont pas accès au marché de l’emploi est estimé à 82% dont 6,5% de chômeurs, 22,8% de sous-employés et les 2/3 des jeunes handicapées ne sont pas scolarisés.
C’est pour trouver une solution à cette inégalité que le (Pnud) a réalisé cette étude.
L’étude diagnostique a pour but de comprendre pourquoi les personnes handicapées n’arrivent pas à s’insérer sur le marché de l’emploi.
Selon cette étude, plusieurs facteurs entravent l’émancipation des personnes handicapées au Togo. « Leur champ d’action est déjà limité, il faut essayer de mettre en place tout le dispositif qui devrait former les personnes handicapées et leur donner des compétences employables », selon le Maitre assistant à l’université de Lomé, M. Vincent Agbovi.
PA LUNION
Au Togo, il y a environ 900.000 personnes handicapées.
TOGO::Sécurité foncière rime avec investissement
« Les transactions immobilières au Togo génèrent trop de contentieux qui encombrent les tribunaux et inquiètent le notaire », a déploré vendredi, Me Molgah Abougnima-Kadjaka, la présidente de la Chambre nationale des notaires du Togo.
Elle ajoute que 80% des litiges devant nos tribunaux sont d’ordre foncier.
Le foncier étant déterminant pour le développement harmonieux et économique d’un pays, l’insécurité juridique des transactions immobilières, constitue donc une atteinte à l’intégrité des personnes et des biens.
« Aucun investisseur national ou étranger ne peut mettre son argent dans un pays où règne l’insécurité foncière », relève Me Abougnima-Kadjaka.
Les litiges fonciers sont souvent source de tensions récurrentes dans les communautés togolaises tournant parfois à un drame. Dans ce contexte, il devient impérieux, selon la présidente de la Chambre, que tous les acteurs du foncier se retrouvent pour trouver les voies et moyens pour réduire les litiges fonciers.
« Il devient urgent que le législateur donne les outils juridiques au juge pour sécuriser le foncier afin de protéger les acquéreurs de bonne foi », préconise cette dernière.
Le notaire est, faut-il le rappeler, un professionnel du droit, est un officier public, nommé par l’État pour conférer l’authenticité aux actes juridiques et contrats contenus dans les documents qu’il rédige et pour agir comme conseiller en faveur des personnes faisant appel à son ministère. Le notaire, tout en détenant l’autorité publique, exerce sa fonction de manière impartiale et indépendante en dehors de toute hiérarchie étatique.
Les domaines dans lesquels il intervient sont : les transactions immobilières, les testaments, les donations, les procurations, les constitutions de société, les baux emphytéotiques (baux de longue durée), les contrats de mariage, les légalisations des pièces, les successions.
Ass Koffi sort ‘’Dzidudu’’
11 titres au total, le nouvel album de Ass Koffi, présenté vendredi à Goethe Institut à Lomé, véhicule des messages de paix et tout ce qui touche à sa sensibilité dans son environnement.
‘’Dzidudu’’ (qui signifie victoire) comporte des chansons telles que Dzidudu, Faux Prophète, Abloti Egati, Pray and Play, Nutsu Kple Nyonu Nya, la Force d’aimer, Lonlon Blibo, Reggae Party, Nye Adatsiwo, le Jour se lève, Gbedododa.
Selon Ass Koffi, « ce n’est pas du tout facile parce qu’on a tout enregistré en live. La tâche est difficile mais on est arrivé jusqu’au bout. » L’autre difficulté est que « j’ai évolué avec mon petit budget, sans sponsor », à en croire l’artiste.
‘’Yehowa Be’’ est le titre de son premier album publié en 2004 à Lomé. ‘’Emmanuel’’ et ‘’Kékéli’’ sont respectivement publiés en 2007 et 2009.
Il est à noter que Assagba Koffi Coco est le vrai nom de Ass Koffi.
PA LUNION
TOGO::Les réformes institutionnelles et constitutionnelles toujours au placard
A un an de la présidentielle de 2015
LIBERTE HEBDO TOGO
. Vers des tensions politiques à l’approche du scrutin
2015
sera une année cruciale au Togo, et pour cause. C’est elle qui verra
organiser l’élection présidentielle à enjeu énorme. Et dans cette
perspective, la problématique des réformes constitutionnelles et
institutionnelles qui attendent depuis 2006 devra être réglée. Et c’est
ici qu’il faut redouter des tensions politiques, comme avant les
dernières élections législatives.
Des réformes qui attendent depuis…7 ans !
« Les Parties prenantes au
Dialogue s’engagent à poursuivre toutes les réformes visant à consolider
la démocratie, l’Etat de droit et la bonne gouvernance » ; elles « s’accordent pour que le gouvernement d’union nationale engage les réformes dans un esprit de large consensus ». Lesquelles réformes porteront sur les questions d’intérêt national suivantes : « le
fonctionnement régulier des institutions républicaines; le respect des
droits humains; la sécurité, la paix publique ; le caractère républicain
de l’Armée et des Forces de Sécurité; l’équité et la transparence des
élections à savoir : les conditions d’éligibilité, le mode de scrutin,
le découpage électoral, le contentieux électoral, etc, le renforcement
des moyens d’actions de la Haute Autorité de l’Audio-visuel et de la
Communication (HAAC) », indique l’Accord politique global (Apg) du
20 août 2006 en son titre III. Les plus importantes de ces réformes et
qui concernent l’élection présidentielle, l’échéance qui entraine
souvent une déflagration de violences au Togo sont stipulées par le
point 3.2 libellé comme suit : « Les Parties au Dialogue National
engagent le Gouvernement à étudier les propositions de révision
constitutionnelle, notamment : le régime politique, la nomination et
les prérogatives du Premier Ministre, les conditions d’éligibilité du
Président de la République, la durée et la limitation des mandats
présidentiels, l’institution d’un Sénat, la réforme de la Cour
Constitutionnelle. Le Gouvernement prendra en charge ces propositions
pour la prochaine législature ».
Ces réformes matérialisées, auront
l’effet de consolider la démocratie, l’Etat de droit, de rendre
paisibles les élections présidentielles et favoriser l’alternance
pacifique au pouvoir, un principe de la démocratie. Raison pour laquelle
les parties prenantes au dialogue ayant abouti à l’Apg les ont
recommandées. Le gouvernement d’union nationale, dirigé à l’époque par
Me Yawovi Agboyibo, n’a pas eu le temps de les matérialiser, et sa
limitation dans le temps a joué contre lui. Il revenait donc au pouvoir
en place de prendre ses responsabilités. A l’approche de chaque
consultation électorale, l’opposition met la pression et exige ces
réformes. Mais à chaque fois, elle est toujours dissuadée par le pouvoir
d’en faire une condition de sa participation, et parfois avec l’aide de
l’Union européenne. Il lui est promis ces réformes après l’échéance ;
mais jamais, elles ne sont exécutées. Deux élections législatives et une
présidentielle sont déjà passées depuis 2006. On en est à l’orée de la
seconde présidentielle, celle de 2015 cruciale pour la survie de la
démocratie au Togo. Faure Gnassingbé est au terme de son second mandat
et devra vider le plancher, et l’exécution de ces réformes devrait
constituer une assurance pour le peuple assoiffé d’alternance. Mais
elles sont restées en l’état, et ca fait 7 ans que cela dure.
Le pouvoir opaque à tout appel
L’opposition s’est fait un point
d’honneur à rappeler ce devoir au pouvoir à l’orée de chaque échéance
électorale, mais ses appels sont à chaque fois multipliés par zéro. Il
arrive que les partenaires européens aussi les requièrent, et parfois
menacent de ne pas financer les processus électoraux ; mais le pouvoir
réussit toujours à dompter Bruxelles ou à la contourner. La dernière
stratégie a consisté à refuser d’exécuter les réformes et les
recommandations des missions électorales de l’Ue et financer les
législatives du 25 juillet 2013 sur fonds propres du Togo. Et ce sera
ainsi de toute vraisemblance pour la présidentielle de 2015.
La Commission Vérité, Justice et
Réconciliation mise en place par Faure Gnassingbé himself s’est rendue à
l’évidence que la non exécution des réformes constitutionnelles et
institutionnelles essentielles recommandées par l’Apg du 20 août 2006 en
est pour quelque chose dans la tension politique qui caractérise le
landerneau depuis l’avènement de Faure Gnassingbé au pouvoir. Convaincus
que leur matérialisation aura l’effet d’apaiser le climat, Mgr Nicodème
Barrigah et les siens les ont inscrites dans les recommandations
transmises à leur mandant le 3 avril 2012, au terme de trois ans de
travaux. Ce sont en tout cinq (05) recommandations qui ont été faites
sur la question des réformes politiques.
« Les réformes institutionnelles
doivent notamment viser la mise en place de mesures garantissant de
meilleures conditions pour l’alternance démocratique. Il s’en suit que
le mandat présidentiel devra être, à l’avenir, limité. A cet effet, la
CVJR recommande le retour à la formule originale de l’article 59 de la
Constitution du 14 octobre 1992 : « Le président de la République est
élu au suffrage universel pour un mandat de cinq (05) ans, renouvelable
une seule fois » », ainsi est libellée la recommandation n°5, complétée par la 8e qui dispose : « La
question des réformes institutionnelles constitue un problème complexe
qui mériterait d’être posée dans le cadre d’une réflexion sérieuse
devant nous amener à nous interroger sur l’adaptation, à nos réalités
sociologiques, du modèle occidental en vigueur dans notre pays depuis
l’indépendance. Fondé sur l’individualisme et une conscience citoyenne
rationnelle, ce modèle éprouve du mal à régir notre société nationale
pluriethnique où les reflexes grégaires ou communautaires constituent
d’être prédominants. La CVJR recommande par conséquent l’organisation
d’une large réflexion sur la question associant personnalités
politiques, juristes, sociologues, historiens, organisations de la
société civile en vue de déterminer les institutions en mesure de nous
assurer une gouvernance adaptée à nos réalités ». Mgr Barrigah et
ses commissaires croyaient ainsi convaincre Faure Gnassingbé, leur
mandant, de s’exécuter. Le rapport ainsi que les recommandations lui ont
été transmis depuis le 3 avril 2012. Dans trois mois donc, cela fera
deux ans qu’elles dorment dans ses placards.
Les évêques du Togo sont revenus à la charge, dans un message adressé aux fidèles et à la Nation le 27 novembre 2013. « Au
sujet des élections locales et des réformes institutionnelles, nous
rappelons les engagements pris à diverses reprises par le Gouvernement ;
ces engagements ont été rappelés solennellement par le Premier Ministre
lors de sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée le 18
septembre 2013. Le temps passe ; le temps presse ; les délais sont assez
brefs. Il importe d’enclencher rapidement le processus pour éviter la
précipitation et les tensions inévitables que celle-ci génère »,
disent les prélats. Avec leur manteau d’hommes de Dieu, ils croyaient
ainsi faire changer d’avis à Faure Gnassingbé ; mais c’était ignorer
toute la personnalité de leur interlocuteur. Il ne reste peut-être que
l’appel du bon Dieu pour le décider à exécuter les réformes.
Des tensions politiques inutiles en perspective
La présidentielle, c’est en 2015. Et
douze mois, c’est suffisant pour exécuter les réformes, si la volonté
anime tous les acteurs politiques. C’est justement ici que le bât
blesse. Le pouvoir Faure Gnassingbé aurait vraiment envie de mettre en
exécution ces recommandations qu’il l’aurait fait depuis 2006. Les
réformes risquant de sceller le sort du prince, on ne se gêne aucunement
pour ce faire.
Ces questions sensibles touchant au
pouvoir de Faure Gnassingbé, c’est évident que les discussions tout
autour devront s’étaler dans le temps, à considérer les sautes d’humeur
et les manœuvres dilatoires traditionnelles du pouvoir. Et même si le
lieu idéal pour les exécuter c’est l’Assemblée nationale où sont
présentes des sensibilités de l’opposition, il est requis des
discussions préalables inclusives au maximum, au regard de la complexité
du problème togolais. Ce qui va nécessiter davantage de temps. Et pour
avoir assez de marge de manœuvre, il est préférable de commencer les
discussions le plus tôt possible. Mais rien n’a commencé dans ce sens. A
l’allure où vont les choses, on évolue vers le traditionnel schéma :
manifestations de rue de l’opposition pour réclamer ces réformes –
organisation d’un dialogue express par Monsieur Réconciliation au Togo,
Mgr Nicodème Barrigah – accord à minima – non respect des clauses par le
pouvoir. Avec leur lot de tensions politiques et de coulée
d’adrénaline. Comme avant les dernières législatives.
Tino KossiLIBERTE HEBDO TOGO
TOGO::De la pertinence des financements de la Banque Mondiale : Le Projet de Développement Communautaire : un cas typique de gestion approximative
- La coordinatrice retraitée touche 1.200.000 FCFA brut contre 3.500 FCFA mensuel de repas servi à un enfant éligible
Dans quelques jours, le Projet de
Développement Communautaire (PDC) rendra un rapport qui sanctionnera
cinq années d’activités. Un rapport qui s’efforcera de peindre en rose
le bilan d’un PDC dont la coordinatrice nationale du secrétariat
technique touche mensuellement plus du million par mois alors que le
repas mensuel d’un enfant éligible atteint à peine 3.500 FCFA. Pendant
que le temps de l’assistanat semble révolu dans beaucoup de projets
d’ONG installées sur le territoire national, on continue au PDC de
maintenir les populations loin de la démarche participative qui semble
donner des résultats probants ailleurs.
Ce ne sont pas toutes les initiatives émanant de la Banque Mondiale qui sont porteuses. Il suffit de jeter un regard sur les « ajustements structurels »
lancés tambour battant il y a des années, mais qui, aujourd’hui, ne
sont plus d’actualité. Parce qu’obsolètes et démodés. Selon un document
du PDC, « le Projet de Développement Communautaire (PDC) financé par
la Banque Mondiale au Togo développe une approche de protection sociale à
travers deux mécanismes de Filet Social de Sécurité (FSS) que sont :
les repas scolaires au profit d’environ 38.000 enfants dans les écoles
primaires des zones les plus vulnérables du pays et des travaux publics à
haute intensité de main d’œuvre créant de l’emploi pour 25.000 jeunes
en milieu rural ». Voilà les deux raisons fondamentales pour
lesquelles la Banque Mondiale a décaissé 32,9 millions de dollars, soit
14.805.000.000 FCFA pour une période de cinq ans. Mais la structure de
la finance mondiale a-t-elle pris des dispositions indispensables pour
assurer un suivi rigoureux de ses dons afin de mesurer, mieux, de
quantifier en termes de résultats les avancées réalisées ?
Il serait difficile de répondre à cette
interrogation par l’affirmative lorsqu’on apprend que, sans avoir encore
produit de rapport qui serait d’abord analysé avant toute décision, la
Banque Mondiale et le Gouvernement du Togo auraient décidé de renouveler
le financement du PDC en y ajoutant une composante dédiée à un projet
pilote de transferts monétaires conditionnels.
Les fouines effectuées dans
l’environnement immédiat du ministère du Développement à la Base (encore
ce ministère) nous avaient déjà permis de déceler que c’est à une
société de recrutement (Synergie) dont le directeur général serait le
directeur de campagne de la ministre Victoire Sidémého Marie-Noëlle
Djidudu Tomégah-Dogbé lors des élections législativesque cette dernière
confie les procédures de recrutement dans la multitude de projets
qu’elle ne cesse d’« initier ». Au sein du PDC, il serait
institué par la coordinatrice nationale une évaluation saisonnière pour
jauger le niveau des employés. Soit. Mais sur quels critères
d’évaluation la coordinatrice nationale, Yawavi Bouty Abalo épse Agboka,
Ingénieure à la retraite, recrutée depuis…2006, est-elle maintenue
depuis ce temps sans délogement ? On sait par exemple qu’avant le PDC,
elle chapeautait le Programme d’Urgence pour la Réduction de la Pauvreté
(PURP). A-t-elle été évaluée lorsqu’on sait que les évaluations sont de
règle dans les projets qu’elle cordonne ? Le PDC sera enterré le 30
janvier prochain sans qu’elle ne soit évaluée et la Banque Mondiale, « très satisfaite de la coordinatrice nationale », reconduit le PDC sous forme de PDCPlus y ajoutant une composante dédiée à un projet pilote de « transferts monétaires conditionnels ». Avec toujours et toujours à la tête du futur nouveau PDCPlus dame Yawavi Bouty ABALO épse AGBOKA.
Nos sources révèlent que les Agences
d’Appui aux Initiatives de Base (AGAIB), qui sont les démembrements du
PDC, avec à leur tête des coordinateurs régionaux, ne sont pas les mieux
lotis en termes de rigueur dans la gestion. C’est ainsi par exemple
qu’une ferme à Adétikopé appartenant à un responsable régional accueille
des défilés de jeunes filles convoyées avec le véhicule du projet. Il
se pose aussi un problème de confiance à l’endroit de la jeunesse
togolaise. A Kara et dans les Savanes, les coordinateurs régionaux sont
aussi des retraités comme la coordinatrice générale. C’est à croire que
le pays ne regorge pas de potentialités capables d’assumer de hautes
fonctions à part les retraités.
Avant que le ministère du Développement à
la Base ne se lance telle une avalanche dans la course au développement
communautaire, des organisations non gouvernementales ont pris les
devants et ont testé plusieurs approches. Les cantines scolaires datent
de 1999, de même que les activités génératrices de revenus (AGR).
Aujourd’hui, le PDCPlus parle de « transferts monétaires ».
Lorsqu’on compare les émoluments accordés à l’administration des projets
à ce qui revient annuellement à chaque bénéficiaire final dans les
hameaux les plus reculés, on est en droit de se demander les critères de
réussite qui confortent l’institution mondiale à soutenir ces projets
sans exigence de réédition de comptes. Une situation qui fait dire que
ce n’est pas demain le bout du tunnel.
Abbé Faria LIBERTE HEBDO TOGO
TOGO::Affaire des incendies des marchés : Abass Kaboua dément avoir accusé Agbéyomé Kodjo
L’information a circulé ces derniers jours sur les réseaux sociaux, comme quoi le président du Mouvement Républicain des Centristes (MRC), Abass Kaboua a accusé ouvertement Agbéyomé Kodjo d’être le commanditaire des incendies des marchés.
« Je n’ai jamais dit cela », clame Abass Kaboua qui a reconnu avoir déclaré qu’il serait le premier à dénoncer l’ancien premier ministre et président de l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS), membre du Collectif « Sauvons le Togo » (CST) où M. Kaboua est également responsable.
« Je dis tout simplement que je serais le premier à dénoncer Agbéyomé Kodjo si d’aventure je constatais qu’il avait un brin de lien avec les incendies des marchés. Je serais le premier à le dénoncer et on le prend », a-t-il menacé.
Si pour l’instant Abass Kaboua n’a pas encore « indexé » M. Kodjo, deux personnes qui ont été inculpées dans la même affaire par la justice togolaise et ont passé quelques mois en détention, M. Kaboua rapporte des militants du parti OBUTS ont été cités par les services de renseignement.
« J’ai fait des allusions au dossier concernant les stations d’essence où des hommes de l’OBUTS ont été pistés par les services de renseignements du Togo », a-t-il expliqué.
Il faut rappeler que les deux hommes sont en froid depuis la volte-face du président d’OBUTS concernant les problèmes de leadership au sein du CST.
Abass Kaboua et Agbéyomé Kodjo sont deux responsables du CST qui a récemment publié un rapport pour incriminer 8 personnalités militaires et civiles proches du pouvoir. Certaines de ces personnes incriminées ont déjà intenté des actions en justice contre eux.
Telli K
| AfreePress
« Je n’ai jamais dit cela », clame Abass Kaboua qui a reconnu avoir déclaré qu’il serait le premier à dénoncer l’ancien premier ministre et président de l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS), membre du Collectif « Sauvons le Togo » (CST) où M. Kaboua est également responsable.
« Je dis tout simplement que je serais le premier à dénoncer Agbéyomé Kodjo si d’aventure je constatais qu’il avait un brin de lien avec les incendies des marchés. Je serais le premier à le dénoncer et on le prend », a-t-il menacé.
Si pour l’instant Abass Kaboua n’a pas encore « indexé » M. Kodjo, deux personnes qui ont été inculpées dans la même affaire par la justice togolaise et ont passé quelques mois en détention, M. Kaboua rapporte des militants du parti OBUTS ont été cités par les services de renseignement.
« J’ai fait des allusions au dossier concernant les stations d’essence où des hommes de l’OBUTS ont été pistés par les services de renseignements du Togo », a-t-il expliqué.
Il faut rappeler que les deux hommes sont en froid depuis la volte-face du président d’OBUTS concernant les problèmes de leadership au sein du CST.
Abass Kaboua et Agbéyomé Kodjo sont deux responsables du CST qui a récemment publié un rapport pour incriminer 8 personnalités militaires et civiles proches du pouvoir. Certaines de ces personnes incriminées ont déjà intenté des actions en justice contre eux.
Telli K
| AfreePress
Thursday, January 23, 2014
TOGO:: Fonds national de financement Inclusif : 2 millions de bénéficiaires à toucher en 5 ans
‘’Selon les prévisions provisoires, le Fonds national de financement inclusif (FNFI) compte toucher en 5 ans, deux millions de bénéficiaires en termes de créations d’emplois, des activités génératrices de revenus, des micros, très petites et moyennes entreprises’’, a confié mardi Victoire TOMEGAH-DODGE, ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, présidant un atelier de validation du schéma directeur dudit Fonds assorti de plan d’actions 2014-2018.
‘’Le FNFI a pour mission de rendre accessibles les services financiers aux populations généralement exclus des services financiers classiques, surtout les plus vulnérables ou pauvres, par l’entremise des prestataires de services financiers (PSF) que sont notamment les banques et des institutions de microfinance’’, a –t-elle rappelé en présence des acteurs concernés par le fonctionnement de cet instrument, notamment les bénéficiaires potentiels, l’administration publique, les banques, les institutions de microfinance, les organisations non gouvernementales, les bailleurs et les organisations internationales.
‘’Le Fonds devra renforcer les capacités financières et opérationnelles des PSF et les rendre plus aptes à faire face à la demande diversifiée des populations en services financiers. Ce fonds interviendra essentiellement à travers des appuis institutionnels et des prêts et bonifications aux PSF ainsi que par des mécanismes de sécurisation de financement des activités plus risquées, et des mécanismes de facilitation pour le refinancement des institutions de microfinance par les banques’’, a renchéri M. HOUENOU Comlan Prosper, directeur général par intérim du Fonds.
Le FNFI jouit du statut d’Etablissement public à caractère financier et est actuellement financé sur ressources propres de l’Etat.
Créé par décret pris en Conseil des ministres en décembre 2013 et placé sous tutelle du ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, ce Fonds compte diversifier ses sources de financement en mobilisant les partenaires techniques et financiers comme la BOAD, la BAD, la BIDC, et le Système des Nations Unies qui ont déjà donné leur adhésion à ce nouvel instrument au service des populations togolaises.
‘’Le FNFI a pour mission de rendre accessibles les services financiers aux populations généralement exclus des services financiers classiques, surtout les plus vulnérables ou pauvres, par l’entremise des prestataires de services financiers (PSF) que sont notamment les banques et des institutions de microfinance’’, a –t-elle rappelé en présence des acteurs concernés par le fonctionnement de cet instrument, notamment les bénéficiaires potentiels, l’administration publique, les banques, les institutions de microfinance, les organisations non gouvernementales, les bailleurs et les organisations internationales.
‘’Le Fonds devra renforcer les capacités financières et opérationnelles des PSF et les rendre plus aptes à faire face à la demande diversifiée des populations en services financiers. Ce fonds interviendra essentiellement à travers des appuis institutionnels et des prêts et bonifications aux PSF ainsi que par des mécanismes de sécurisation de financement des activités plus risquées, et des mécanismes de facilitation pour le refinancement des institutions de microfinance par les banques’’, a renchéri M. HOUENOU Comlan Prosper, directeur général par intérim du Fonds.
Le FNFI jouit du statut d’Etablissement public à caractère financier et est actuellement financé sur ressources propres de l’Etat.
Créé par décret pris en Conseil des ministres en décembre 2013 et placé sous tutelle du ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, ce Fonds compte diversifier ses sources de financement en mobilisant les partenaires techniques et financiers comme la BOAD, la BAD, la BIDC, et le Système des Nations Unies qui ont déjà donné leur adhésion à ce nouvel instrument au service des populations togolaises.
TOGO:: Conflits entre peuhls et populations autochtones à Wahala : Le ministre Yark tire la sonnette d’alarme
Les nouveaux affrontements entre les transhumants peuhls et les populations locales, notamment celles de Wahala (120 km environ au Nord de Lomé) ce mercredi, ont fait réagir le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame, qui recommande aux parties de ces conflits d’éviter « toute forme de vengeance personnalisée ».
Le ministre dans son intervention invite la population au calme, et à faire « confiance aux institutions étatiques pour le règlement de leurs différends ».
A l’origine de cette sortie du ministre, la découverte d’une autochtone grièvement blessée à coups de machettes par un individu non identifié, alors qu’elle revenait du marigot.
Ce forfait, les populations autochtones l’ont attribué aux peuhls nomades, ce qui a été à l’origine des affrontements, dont le bilan est de 2 morts, 3 blessés et 16 bœufs abattus du côté des peuhls, et 2 blessés au sein des populations autochtones.
L’intervention des forces de l’ordre locales, ont permis de restaurer le calme dans la journée.
« En ce moment même, le gouvernement prend des mesures pour une meilleure gestion du phénomène de transhumance, afin d’instaurer une cohabitation pacifique harmonieuse entre les populations locales et les transhumants », a rassuré le ministre.
Des affrontements entre les Mobas et ce peuple nomade dans les savanes (environ 600km au Nord de Lomé), ont fait en décembre dernier une dizaine de morts et de blessés.
Gaël N.
AFREEPRESS
Le ministre dans son intervention invite la population au calme, et à faire « confiance aux institutions étatiques pour le règlement de leurs différends ».
A l’origine de cette sortie du ministre, la découverte d’une autochtone grièvement blessée à coups de machettes par un individu non identifié, alors qu’elle revenait du marigot.
Ce forfait, les populations autochtones l’ont attribué aux peuhls nomades, ce qui a été à l’origine des affrontements, dont le bilan est de 2 morts, 3 blessés et 16 bœufs abattus du côté des peuhls, et 2 blessés au sein des populations autochtones.
L’intervention des forces de l’ordre locales, ont permis de restaurer le calme dans la journée.
« En ce moment même, le gouvernement prend des mesures pour une meilleure gestion du phénomène de transhumance, afin d’instaurer une cohabitation pacifique harmonieuse entre les populations locales et les transhumants », a rassuré le ministre.
Des affrontements entre les Mobas et ce peuple nomade dans les savanes (environ 600km au Nord de Lomé), ont fait en décembre dernier une dizaine de morts et de blessés.
Gaël N.
AFREEPRESS
TOGO:: Vers une facilitation de l'accès des personnes handicapées au marché de l'emploi
LOME - Une étude diagnostique sur l'accès au marché de l'emploi en faveur de près de 900.000 personnes handicapées que compte le Togo, a été soumise pour validation à un atelier ouvert jeudi à Lomé.
© J-J. Bernard / Handicap International. Handicape Togo
La démarche du gouvernement intervient dans un contexte où environ 82% des personnes handicapées n'ont pas accès au marché de l'emploi.
Ceci, pendant que les taux du chômage et du sous-emploi au sont estimés en 2011 respectivement à 6,5% et 22,8% par l'enquête QUIBB pour l'ensemble de la population active de ce pays.
L'étude diagnostique a obtenu l'appui du PNUD et s'inscrit dans le cadre de la Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l'emploi (SCAPE).
Cette stratégie privilégie une "approche inclusive et non discriminatoire à tous les citoyens en matière de lutte contre la pauvreté à travers une promotion de l'emploi décent", a-t-on expliqué au niveau du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale.
"Nonobstant les efforts louables entrepris par le gouvernement, un diagnostic même sommaire du secteur laisse apparaître qu'il reste beaucoup à faire en matière d'accessibilité des personnes handicapées au marché de l'emploi", a souligné le ministre du Travail, John Aglo, dans son discours d'ouverture de cet atelier.
Il a relevé plusieurs entraves à la promotion de l'emploi des personnes handicapées qui ont, a-t-il précisé, un "accès restreint à l'éducation et à la formation professionnelle" au Togo.
De plus, l'étude sur leurs conditions de vie a révélé qu'à causse de leurs difficultés économiques, de déplacement et d' adaptabilité au cadre scolaire, 2/3 des personnes handicapées ne sont pas scolarisées dans ce pays.
Subscribe to:
Posts (Atom)