Thursday, July 31, 2014

La ministre Ekoué appelle à une mobilisation en faveur des femmes dans les sciences et les technologies



La 52ème Journée de la Femme Africaine, c’est ce 31 juillet 2014. Se soumettant à l’exercice d’un message à l’endroit de la gent féminine, la ministre en charge de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation, Mme Dédé Ahoéfa Ekoué, était devant la presse ce mercredi 30 juillet. Ceci avec pour objectif de plaider une nouvelle fois pour des actions en faveur de l’avancée des femmes dans le domaine des sciences et technologies. Un plaidoyer qui va dans la droite ligne du thème annuelle de cette célébration qui est : « Rôle des femmes et des filles dans l’Education, les Sciences et les Technologies en vue d’une Renaissance Africaine ».
Selon Mme Ekoué, la journée de la femme africaine offre l’opportunité de capitaliser et d’amplifier les bonnes pratiques qui ont permis de faire avancer les filles et les femmes.
Elle a énuméré comme pratiques positives et optimales, « la création des lycées scientifiques », « l’octroi des bourses scolaires aux filles les plus méritantes dans les filières scientifiques, techniques et industrielles », « la sensibilisation des filles aux métiers de l’industrie », « la multiplication des centres de formation en vue de faciliter l’accès aux apprenants et apprenantes », « l’exigence d’un quota minimum de 25% accordé aux filles lors du recrutement de Lycée technique », « la nomination des femmes aux postes de responsabilité dans des domaines scientifiques », « l’accompagnement des femmes professeurs d’universités, des femmes professeurs du secondaire », « la formation et l’accompagnement des femmes dans les métiers techniques »…
Occasion également pour Mme Ekoué et son département de célébrer les femmes pionnières tel que la Professeur Glitho, doyen honoraire de la faculté des Sciences, la Professeur titulaire Kissem Tchangaï Walla, commandeur des Palmes académiques, et de saluer les actions des organisations qui œuvrent pour l’avancée des femmes dans les filières et dans les métiers scientifiques et technologiques.
Pour finir, le membre du gouvernement a formulé le vœu qu’à travers cette journée, l’on lance « un mouvement d’acteurs de tous les secteurs en faveur de la pleine réalisation du potentiel des filles et des femmes dans les sciences et les technologies pour donner une impulsion forte au développement de notre pays en ligne avec nos ambitions légitimes de prospérité et de bien être social pour tous ».
M.G, Lomé (Telegramme228)

TOGO:: La refondation made in Faure Gnassingbé fait peur



A peine il annonçait la refondation de l’armée togolaise que les craintes se sont élevées au sein de la population togolaise et surtout de se opposants qui voient derrière cette nouvelle démarche du prince du Palais de la Marina de Lomé. En tout cas ce sont des craintes légitimes dans la mesure où l’annonce de cette refondation intervient à la veille d’un scrutin présidentiel et surtout que l’on sait que les périodes électorales au Togo n’ont pas souvent été stables et calme.
En tout cas, depuis mardi, on en sait un peu plus sur ce projet qui tient à cœur au chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé. Fidèle à la dynamique annoncée le 05 juin 2014 et réitérée le 02 juillet, le premier citoyen togolais et chef suprême des armées, parle d’« une nouvelle organisation militaire territoriale dans laquelle les Forces Armées Togolaises et la gendarmerie nationale », qui « rapprochent leurs soutiens », et « permettra une meilleure efficacité. Cette efficacité se traduira en particulier dans le domaine du renseignement et dans celui de la réaction rapide pour répondre aux situations d’urgence et de crise ». Contrairement à ceux qui pensent que c’est une refondation qui est dirigée contre les Togolais à l’intérieur des 56600 km2, Faure Gnassingbé semble tourné vers l’extérieur. « L’objectif que nous devons tous partager, est de garantir la sécurité de notre pays, notre cher pays le Togo contre toute agression extérieure, mais aussi contre toute menace terroriste quelle que soit l’origine », a-t-il informé mardi dernier devant les éléments de la Garnison de Kara. Mais ce semblant d’orientation vers l’extérieur prend une autre tournure quand son discours indique que « dans cette perspective, la police nationale sera très vite concernée par cette refondation en gardant bien sûr son caractère spécifique ». Comme la police nationale, tout porte à croire que rien ne sera laissé au hasard et aucun élément des FAT et des paramilitaires ne se mettra en marge de cette refondation. Faure Gnassingbé pense en particulier aux femmes FAT, qu’il a félicité et remercié pour leur engagement et leur dévouement.
Le chef suprême des armées a promis aux officiers, sous officiers et soldats de rang, de leur fournir « progressivement et en tenant compte des ressources qui sont les nôtres, les moyens pour assurer la défense et la protection de nos concitoyens ».
Une seule conviction est à lire dans ces pensées de Faure Gnassingbé : « rien ne doit nous faire douter de notre capacité à relever les défis de notre temps dans le cadre démocratique décidé par le peuple togolais ».
Si l’initiateur de cette refondation sait que cette « tâche est exaltante », plus exaltante sera la démarche par laquelle Faure Gnassingbé doit convaincre que rien n’est dirigé contre les Togolais et que ce n’est pas à des fins électoralistes et d’intimidation qu’il se rabat sur les FAT.
G.K, Lomé (Telegramme228)

TOGO:: Les comptes nationaux définitifs de 2009 sont publiés




 Au cours d’un séminaire national tenu le mardi 29 juillet 2014 à Lomé, la Direction Générale de la Statistique et de la Comptabilité Nationale (DGSN) a publié les comptes nationaux définitifs de 2009.

Le PIB de l’économie du Togo s’est accru et porté à 5,5% par rapport à l’activité de 2008 en termes réels. Il est à noter que le secteur tertiaire représente toujours la part la plus importante de cette création de richesse avec 44,3% en termes réels, suivi par le secteur primaire 28,2% et le secteur secondaire 15,8%.

Selon le directeur de cabinet du ministère de la planification, du développement et de l’Aménagement du Territoire, Essohanam EDJEOU, représentant son ministre, « la publication des chiffres reflète les efforts faits par le gouvernement ces dernières années notamment pour permettre le recrutement des fonctionnaires et agents de l’Etat en 2009 et la relance de l’agriculture par le Programme National d’Investissement Agricole et de la Sécurité Alimentaire (PNIASA). C’est un exercice de grande importance dans la Stratégie de Croissance Accélérée et Promotion de l’Emploi (SCAPE). »

Pour le Directeur Général de la DGSN Kokou Yao N’GUISSAN, « les comptes nationaux, permettent de connaître le niveau d’activités du pays et d’avoir une vue d’ensemble au niveau de l’économie. Ils constituent ainsi un outil de pilotage économique et d’élaboration du budget national. »

Ces comptes ont été élaborés conformément aux recommandations du système normalisé de comptabilité nationale des Nations Unies de 1993 (SCN 1993) et à l’aide de l’outil ERETES. Il permet ainsi de mettre à la disposition des décideurs, des chercheurs et de tous les utilisateurs de statistiques, la série des comptes nationaux de 2000 à 2009, sous le SCN 1993.
PA LUNION

Wednesday, July 30, 2014

Tournoi ouest africain de Hand Ball : Le Togo entre bien dans la compétition

 En match d’ouverture au tournoi de hand ball regroupant huit (8) pays de l’Afrique de l’Ouest qui se tient actuellement à Lomé, l’équipe togolaise est venue à bout de celle nigérienne sur un score de 23 buts contre 19, a appris l’Agence Afreepress du comité d’organisation.



Ce tournoi initié par la Fédération internationale de Hand Ball en collaboration avec la Confédération Africaine de Hand ball, vise à vulgariser encore plus cette discipline, et pour qualifier la nation qui représentera la zone ouest africaine à la compétition continentale.

C’est une compétition qui regroupe les équipes juniors masculines et féminines du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Niger, du Nigéria, et du Togo. Le Libéria n’a pas répondu à l’appel.

Pour le capitaine de l’équipe togolaise, Akuété Sélom, cette victoire est due à l’esprit d’équipe et de solidarité qui règne au sein du groupe. Il espère donc que ces mêmes valeurs seront conservées pour que leur équipe puisse donner le maximum pour prendre la coupe.

Le tournoi prendra fin ce dimanche avec la grande finale entre les deux meilleurs de la compétition.

Gaël N.
Source : AfreePress

PNIASA : Bientôt un nouveau manuel de suivi évaluation

Un nouveau document devant servir de manuel de suivi-évaluation du Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA) est en cours de finalisation depuis ce mercredi à Lomé, a appris l’Agence Afreepress du ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche.



Cette initiative réunit les acteurs et les parties prenantes impliqués dans ce programme, et vise à uniformiser tous les outils de suivi-évaluation des projets du PNIASA, pour en faire un seul manuel, ce qui harmonisera le suivi technique et financier de la mise en œuvre de tous les projets par l’ensemble des parties.
« Nous avons fait le point sur l’ensemble des outils d’évaluation et nous jugeons important de faire un document consolidé de tous les outils utilisés pour qu’on ait un même outil au niveau de chacun des acteurs, document qui va servir de socle pour le futur dans la deuxième phase de ce projet », a indiqué Herman Téziké, directeur des politiques et de la planification et de suivi-évaluation.

Pour ce dernier, il importe que toutes les interventions soient évaluées pour suivre la mise en œuvre des actions. Le nouveau manuel définira donc, renseigne-t-il, les rôles du ministère, des producteurs, des organisations paysannes et de la société civile dans la mise en œuvre des différents projets.

Ouvrant les travaux, le ministre l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche, le colonel Ouro-Koura Agadazi, s’est réjoui de cette initiative, qui marque selon lui, l’engagement du gouvernement togolais à exercer toutes les actions publiques dans un processus participatif et inclusif.

Soumis au financement des partenaires techniques et financiers le 4 février 2010, le PNIASA vise à améliorer la productivité agricole au Togo, en vue de promouvoir la sécurité alimentaire, et permettre la contribution de l’agriculture au développement de l’économie du Togo au travers de trois différents projets.

Gaël N.
Source :  AfreePress

TOGO:: MEETING DU FRAC A DEVEGO: « Le respect de l’APG et les réformes politiques s’imposent à Faure GNASSINGBE. »



Nul ne peut rejeter l’Accord Politique Global (APG) de 2006, car il a été signé par toutes les parties prenantes au dialogue…MEETING DU FRAC A DEVEGO:
 « Le respect de l’APG et les réformes politiques s’imposent à Faure GNASSINGBE. »

La mobilisation pour une victoire en 2015 se poursuit avec le  du Front Républicain pour l’Alternance  et le Changement (FRAC). Ce samedi 26 juillet 2014, les populations du Golfe-Est  notamment celles de Baguida et de Dévégo, ont répondu très nombreuses  à l’appel de l’ANC et du FRAC. Entre autres sujets abordés au cours du meeting qui a suivi la marche de près de deux heures, les réformes politiques obligatoires avant la présidentielle de 2015, la réintroduction  probable d’un nouveau projet de révision constitutionnelle à l’Assemblée national, et la sortie mensongère,  inconséquente et éhontée  de Gilbert BAWARA sur TV5 monde.
 Mobilisés par la présence du Président National, Jean-Pierre FABRE, les militants du FRAC ont répondu massivement à l’appel de leurs leaders pour l’alternance politique en 2015. Après deux heures de  marche qui a débuté devant le lycée Baguida  le long cortège s’est rendu à Dévégo pour un grand meeting d’information et de mobilisation sur la place publique de Wolibo.
« Nul ne peut rejeter l’Accord Politique Global (APG) de 2006, car il a été signé par toutes les parties prenantes au dialogue inter-togolais. Il  s’impose donc à tous les signataires de cet accord, peu importe les ruses puériles du RPT/UNIR. Toutes les gesticulations et manipulations cousues de fil blanc   de Faure GNASINGBE  et  ses députés  ne visent qu’à rejeter l’idée même de la limitation des mandats présidentiels au Togo, garantissant ainsi une succession dynastique à la famille régnante.  Je voudrais leur dire qu’ils rêvent. Cela ne peut plus se passer au Togo ! », a déclaré Jean-Pierre FABRE avant d’inviter ceux qui se disent politiciens modérés à se garder de décrier la politique de l’ANC sur les médias car ce sont leurs propos et actes  qui ont jadis contribué et qui contribuent aujourd’hui encore à la  régression de notre pays sur tous les plans, politiques et économiques : « En témoigne  l’échec de tous les accords depuis  1992 jusqu’à ce jour. Aussi, je voudrais dire que dans les démocraties normales, ce sont ceux qui ont un minimum de représentativité qui sont autorisés à parler au nom des populations sur les médias. Ceux qui ne représentent qu’eux même ne peuvent se décréter une pseudo représentativité et s’exprimer à longueur de journée sur les médias au nom de populations qu’ils ne représentent pas.».
Jean-Pierre FABRE a par ailleurs vivement condamné les travaux illégaux de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), elle-même illégale puisque sa composition ne respecte pas celle de l’Assemblée nationale issue des législatives de juillet 2013. « Si certains pensent que  la CENI actuelle est crédible pour organiser les élections à venir, ils se trompent. Nous mettrons en place une CENI  par consensus capable de garantir les mêmes chances à tous les candidats, car l’ANC ne participera plus aux élections à n’importe quel prix.», a précisé le Président National qui a informé les militants de sa correspondance en date de jeudi 24 juillet 2014,  au chef de l’Etat.
Le Secrétaire national à la communication de l’ANC, Eric DUPUY, a de son côté dénoncé en ces termes,  les propos du Ministre de l’Administration Territoriale, Gilbert BAWARA, interviewé sur TV5 Monde  et qui tente sans grande conviction de faire croire à l’opinion internationale que c’est l’opposition qui avait rejeté les réformes constitutionnelles et institutionnelles : « Je voudrais vous dire  que quand on est époux et père de famille on doit se garder de se livrer à des contre-vérités sur les médias. Que peuvent penser, en nous écoutant, nos enfants qui sont souvent bien informés ? En effet après la tournée européenne du Président National,  voilà  Monsieur BAWARA sur les traces de Jean-Pierre FABRE à Bruxelles, Paris  et sur Tv5 Monde,  pour tenter de faire mentir le Chef de file de l’opposition et donner une image policée du Togo. Gilbert BAWARA s’est littéralement ridiculisé en essayant avec forces contradictions de faire croire que le régime RPT/UNIR a fait des concessions quant aux réformes politiques et que c’est l’opposition qui aurait rejeté le projet de loi du gouvernement. Il a par ailleurs affirmé que la situation socio-économique du Togo est apaisée et que le chômage des jeunes est en voie de réduction.    Les questions pointues de la journaliste ont démontré qu’elle n’est nullement dupe et qu’elle a une parfaite connaissance de la situation politique du Togo, laissant le Ministre togolais se dépatouiller, comme un beau diable dans ses contre-vérités et contradictions.  Ceux qui ont pu suivre ce  JT de TV5 Monde ont certainement remarqué que les images qui avaient illustré l’interview du Ministre togolais sont celles du marché incendié d’Adawlato… »
« Pourquoi, diantre, le RPT/UNIR s’obstine-t-il à vouloir à tout prix soutenir un troisième mandat de Faure GNASSINGBE ? Faut-il penser que personne parmi les cadres de ce parti quinquagénaire n’est capable de diriger ce pays ? Monsieur Gilbert BAWARA n’a-t-il pas cette noble ambition de diriger ce pays un jour ? » s’est inquiété Eric DUPUY pour conclure.
L’honorable Alphonse KPOGO a pour sa part appelé les Togolais à la mobilisation pour arrêter le Chef de l’Etat dans ses manœuvres, car poursuit-il «  le pays n’appartient pas aux GNASSINGBEé ». Il a en outre demandé aux Togolais de rompre avec leur pacifisme légendaire et défendre  pour une fois leur dignité.
Même son de cloche chez Francis Pédro AMOUZUN qui s’interroge sur le retour du colonel Massina Yotroféi au service de renseignement et invetigation (SRI). Celui-là –même qui a été cité dans les rapports d’enquête sur les massacres de 2006. Il exige donc que ce dernier soit traduit en justice pour l’empêcher de rééditer  les tristes souvenirs de 2006.
Sur l’éventualité d’une réintroduction prochaine d’un projet de lois portant sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles, tous les intervenants ont martelé qu’aucun député du groupe parlementaire ANC/ADDI ne votera ces lois si elles ne sont pas strictement identiques à celles présentées à l’Assemblée nationale et rejetées par le députés RPT/UNIR le 30 juillet 2014.
ANC TOGO

TOGO::Ahoomey-Zunu au centre d’isolement du CHU Campus de Lomé

 Après avoir rencontré tous les acteurs impliqués dans la gestion de la maladie virale à Ebola mardi, le premier ministre, Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu a effectué une visite ce mercredi au centre d’isolement du Centre Hospitalier Universitaire du Campus de Lomé, a appris l’Agence de presse Afreepress.




Mis en place pour la prise en charge d’éventuels cas « suspects » ou de maladie de la fièvre hémorragique à virus Ebola qui sévit actuellement dans certains pays de l’Afrique Occidentale, ce centre s’ajoute à la liste des mesures de préventions prises par le gouvernement dans la gestion de cette épidémie dont aucun cas n’est encore connu du Togo.
Pour le chef du gouvernement, il s’agit d’anticiper sur les mesures pour que les populations togolaises soient protégées de cette maladie.
« Nous avons mis en place un mécanisme de prévention et de riposte en plus du centre pour prendre en charge ceux qui seraient suspectés. Notre visite vise à montrer qu’il faut passer à une étape supérieure en s’assurant que tout le dispositif est disponible pour le personnel soignants », s’est exprimer le Premier Ministre.

Il est important, a-t-il souligné, que toute la population soit rassurée que toutes les dispositions existent pour que cette épidémiesoit évitée à tout prix en prenant les gens en charge dès le début.

Divisé en deux (2) parties, une pour la conservation des produits et l’autre pour le séjour des malades pour éviter toute contamination de l’entourage, ce type de centre sera construit dans toutes les régions du Togo avec l’appui de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

En rappel, la visite de ce centre fait suite à une réunion de haut niveau qui a eu lieu mardi en vue de répondre efficacement ay renforcement des dispositifs d’alerte et de prévention de la fièvre virale Ebola au Togo.

Mao R.
Source :AfreePress

Tuesday, July 29, 2014

L’Appel de la Démocratie Togolaise



Togo - Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Québec, Canada

Le Togo a si longtemps marché au ralenti qu’il est devenu une proie facile à tous les prédateurs, nationaux et internationaux. Désormais, tout doit être mis en œuvre pour que les prochaines élections présidentielles soient l’exact reflet de la volonté exprimée par le peuple togolais quant à sa gouvernance les cinq années à venir. C’est l’appel de la démocratie elle-même au Togo. C’est l’appel à la démocratie que tout un peuple déterminé hurle, encore cinq années durant, pour que des réformes suffisantes soient effectuées afin d’aboutir à des élections qui ne déclarent pas toujours le pouvoir cinquantenaire gagnant. Le Togo n’en peut plus de la mauvaise foi caractérisée de ses dirigeants politiques et de leur obscénité républicaine. D’autant plus que la volonté d’alternance et de changement des citoyens n’a jamais été chargée d’aucune sorte d’ambiguïté, si ce n’est le détournement constant de leurs suffrages : « Arrêtez et passez à la démocratie ! Vous vous en porterez mieux autant que le Togo. »
Jusqu’à maintenant, les choses ne sont pas dans cette perspective souhaitable d’une élection transparente et fidèle au désir du peuple togolais. Jusqu’à maintenant, la désinvolture habituelle s’est réinstallée et, comme à l’accoutumée, tous les mécanismes d’une répétition frauduleuse des résultats électoraux se sont mis en marche, du ministère de l’Administration territoriale jusqu’à la fameuse Commission électorale nationale indépendante. Et probablement, les clandestins Centres de calculs électoraux parrainés par les officines du gouvernement et dirigés par des experts venus de partout qui y font leur beure rapide et liberticide ne tarderont pas à être réactivés pour corrompre les données informatiques, leur transmission et leur traitement en temps et lieux. Quoi dire… Quoi leur dire… « Continuez ! La fraude vous va si bien » ou « Arrêtez ! Trop, c’est véritablement Assez pour un seul pays déjà à genoux. »
Des élections toujours frauduleuses constituent un luxe que le Togo ne peut plus se permettre. Le Togo ne peut plus continuer à vivre dans la démocrature et servir de bande d’essai permanent à toutes les insuffisances politiques, à toutes les fantaisies économiques, à tous les fantasmes sociaux, à tous les forfaitures financiers, à tous les drames de l’endettement empêchant le déploiement judicieux des programmes de développement au profit des générations de citoyens. Le Togo n’en peut plus de la mauvaise foi de ses dirigeants qui savent bien qu’ils doivent passer la main, passer à la démocratie.
Le destin démocratique du Togo ne peut pas être si longtemps confisqué par un groupuscule de personnes entêtées à rééditer des exploits macabres pour s’accrocher à un pouvoir dont ils n’ont jamais valablement su être à la hauteur, ou encore s’en montrer digne. La preuve ? Deux années exactement pour produire un opuscule de synthèse du rapport sur « La réconciliation des Togolais » : la raison principale de la captation du pouvoir par le chef d’État togolais en 2005. Deux années, du 3 avril 2012 au 3 avril 2014, pour l’équivalent de sept pages normales d’un vulgaire « copier-coller », pompeusement dénommés « Livre Blanc du Gouvernement sur les Recommandations de la CVJR », la Commission Vérité Justice et Réconciliation.
Un gouvernement pris en flagrant délit d’inexistence politique
Toute une prouesse d’efficacité ce petit livre blanc gouvernemental qui n’aurait sans doute pas existé si le Togo n’était pas à la veille d’une élection présidentielle prévue pour mars-avril 2015. Le petit livret blanc de quelques pages, encadré du drapeau togolais et doté d’une conclusion de deux phrases, deux phrases de cinquante mots qui constituent le summum de l’incompétence et de la malhonnêteté qui se sont installées au cœur du pouvoir politique, à lui seul ce livret témoigne de la quasi-inutilité de la gouvernance régnante au Togo.
Depuis le 3 avril 2014, jour de l’adoption de ce petit livre blanc en Conseil des ministres, tout un gouvernement venait de se faire prendre en flagrant délit d’inexistence politique et d’obscénité républicaine. La suite des choses ne fait que confirmer la vacuité du gouvernement togolais qui , même en défaut de confiance devant sa propre majorité parlementaire –à moins que le tout ne soit un jeu politique malsain, ne s’en était pas rendu compte et continu d’opérer inutilement comme si de rien n’était. Tout est possible au Togo politique ; tout est possible lorsque les règles républicaines n’ont de valeur que celle d’une décoration passagère.
La Constitution et les textes électoraux n’avaient aucune valeur en février 2005 à la disparition de Gnassingbé Eyadema ; ils n’en ont pas plus dix années plus tard où tout un parti présidentiel, UNIR, déclare ne pas comprendre le principe et l’importance de la limitation du mandat à deux termes de cinq ans pour une seule et même personne, et se déclarant ainsi incapable de désigner une autre candidature pour représenter ses couleurs et ses idées. À vrai dire, le désir de respecter les valeurs constitutionnelles susceptibles d’aider à établir les bases minimales d’une démocratie au Togo n’a jamais été de la stratégie du parti présidentiel togolais. Tout pour nuire, rien pour unir ; tout pour UNIR, rien pour la démocratie.
Il est ainsi raisonnable de penser que lorsqu’il s’agit du Togo, l’heure n’est plus à la plaisanterie débilitante d’une autre époque. Certes, les pressions diverses font leur effet. Le langage triomphant et irrespectueux vis-à-vis du peuple togolais, autant de verbiages servis jusqu’à ce jour par les obligés du pouvoir présidentiel togolais, commencent à s’adoucir et à prendre la mesure de leur propre insuffisance et exagération. Comme si tout devait continuer dans l’inacceptable, comme si pour eux tous, les fossoyeurs du destin de leur peuple, Trop n’est jamais Assez pour qu’ils arrêtent sans y être forcés par l’histoire. Le code génétique du Togo n’est nullement dans la séquence infiniment répressive et humiliante imposée aux populations depuis cinquante ans, par la même ascendance biologique secrétant rien d’autre qu’une idéologie machiavelo-jupitérienne incompatible avec le contexte, puisque sans résultat leur permettant de s’éterniser tranquillement au pouvoir.
Orphelins depuis trop d’années, le peuple togolais ne peut plus se tromper sur ses besoins et il sait désormais compter sur sa propre détermination. C’est d’ailleurs en son sein que s’élèvent toutes ces voix pour débarrasser le Togo de tant de vilenies qui ont fait déferler les citoyens, à chaque fois les lendemains d’élections, dans les rues de leurs villes et villages, offrant leur poitrine aux balles assassines et leur corps aux expéditions punitives. C’est la même hardiesse citoyenne qui se profile à l’horizon, avec cette fois-ci le curieux avantage des échecs et des traumatismes antérieurs pour le seul et même peuple, uni face à l’oppression imméritée, uni face à la répression malheureusement inéluctable.
Ignorez-les tous, la République y reconnaitra les démocrates
Si tant de grognes durent et persistent au Togo, c’est surtout parce que dans les rues togolaises, par faute d’avenir et de métier, il fallait aussi et immanquablement de la liberté et de la dignité à cette jeunesse togolaise. Nul ne peut refuser aussi bien la dignité que le gagne-pain à son peuple et s’attendre à s’extraire de sa rage et de sa colère lors des élections. Parce que seulement, à la veille de ces rendez-vous électoraux, des programmes alléchants de manipulation et d’achat de conscience ont émergé comme des attrapes-électrices ? Insuffisant ! Il en faut beaucoup plus aujourd’hui pour échapper à la sanction populaire. Et c’en est ainsi partout à travers le monde où rien ne ressemble à un peuple qu’un autre peuple ; la démocratie étant désormais dans le panier vital de tous les citoyens du monde.
Naturellement, le peuple togolais n’est pas content qu’aucune élection n’ait suffi à sa peine. Et nous sommes tous des insatisfaits aux côtés de la majorité active du peuple togolais, celle de l’intérieur des frontières nationales comme la majorité de la diaspora togolaise. Quant à cette « majorité silencieuse » confidentiellement venue de nulle part et qui toujours apparaît aux funestes veillées financières d’avant les élections majeures, autant les ignorer tous : la République y reconnaîtra les siens le moment venue.
Tout un pays ne peut pas si longtemps, pendant cinquante années, dégringoler du respect à l’indignité ; dégringoler de la ligue majeure des modèles et des espoirs à la ligue mineure des drames, des incongruités, de l’arrogance, de la dormance et de la tromperie politique récurrente. Le Togo a tellement marché au ralenti qu’il est devenu une proie facile à tous les prédateurs des temps modernes : plaque tournante du trafic de drogue et des armes, isoloir doré des repris de justice de tous poils, pépinière pour larrons et joyeux lurons ayant partagé des pans entiers de l’économie et de l’État, etc. Tout circule librement au Togo et chacun y fait sa loi sur le territoire qu’il s’est attribué, associant souvent Dieu à ses exploits démoniaques pour se donner bonne conscience. Et il semble qu’il en existe encore qui penserait à « offrir » un autre mandat de cinq ans à une telle gouvernance aussi embarrassante que dramatique. Non… Mais… Enfin… Pour quoi faire ? Trop n’est-il pas Assez ?
Pas sorcier la démocratie : deux mandats et s’en va
Qu’il soit reproché aux démocrates togolais de distiller trop d’espoir de changement dans la population. Qu’il soit aussi reproché aux adeptes de la démocratie définitive et de la République intégrale au Togo qu’au lendemain de leur désillusion électorale programmée, ils rentreront bien dans le cycle élection-revendication-répression-négociation-participation. En son temps, il fut également reproché à Victor Hugo par son jeune ami, écrivain et diplomate, Alphonse de Lamartine, que son nouveau roman « Les Misérables » donnait trop d’espoir aux pauvres, aux « Damnés de la terre », à la bonne vieille population. Sauf que depuis, Lamartine à eu le temps d’apprendre de la vie, le monde a changé et l’histoire n’en finit pas de se moquer des personnes et des institutions qui refusent d’évoluer avec leur temps. C’est la démocratie elle-même qui frappe à la porte du Togo désormais, incapable d’attendre si longtemps au seuil d’un pays qu’elle voit bien à la dérive.
La destinée démocratique du Togo ne peut plus être si longtemps compromise. Autant la peine de mort est injustifiable dans le monde moderne d’aujourd’hui, autant s’accaparer du pouvoir et y faire plus que deux mandats au poste présidentiel sort complètement de l’entendement démocratique des peuples du XXIe siècle, quelle que soit la raison, la combinaison ou la manigance. Pas sorcier la démocratie moderne qui est tout le contraire de la loi du plus fort, tout le contraire de la loi du plus Faure. Deux mandats et s’en va, quelles que furent vos habiletés et inhabiletés, vos promesses ou vos gentillesses, vos astuces ou vos caprices, vos origines ou vos sabines. Quoi de plus clair et limpide. C’est bien ce que veut le peuple togolais lorsqu’il a eu à s’exprimer sur le sujet en 1992 par référendum. Trop d’espoir n’est donc pas donné à un peuple qui sait reconnaitre ses besoins de démocratie et de dignité, et n’a de cesse de les répéter à toutes les autres occasions.
Tous ces accents inconnus à la démocratie qui s’expriment à travers des pages entières de publicité et par de larges et incohérentes interviews, plus personne n’en est dupe. Toutes ces larmes semées dans tant d’élections truquées au Togo, plus personne n’a besoin de leurs fruits amers. C’est bien d’un autre Togo que veulent les Togolais. L’horizon est clair, la destination est connue : l’alternance et le changement politique en 2015. Contre l’absolutisme, les citoyens togolais ont fait leur carapace. Qu’il soit entendu et reconnu que par-delà les frontières et les mers, de partout où ils se trouvent, les Togolaises et les Togolais veulent sortir de la démocrature et reprendre leur course enthousiaste vers le développement. Ainsi parlent et agissent tous les citoyens du Togo, à moins de dix mois des élections présidentielles et même après. Ainsi répondent-ils favorablement à l’appel pressant de la démocratie pleine et entière, l’appel de la République intégrale.
28 juillet 2014
N.B : Cet article n’est que le point de vue d’un Togolais parmi tant d’autres. Il n’engage en rien la ligne éditoriale du Telegramme228 qui se veut ouverte à toutes les tendances politiques.

TOGO: La Une de « Le Télégramme du Togo » N°009 de ce mardi 29 juillet 2014



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Telegramme228

TOGO:: « L’opposition n’a pas fait preuve d’ouverture et de volonté de compromis »



Invité du journal de TV5 Monde la semaine dernière, le ministre togolais de l’Administration territoriale, Gilbert Bawara, a tenté à sa manière d’éclairer la lanterne des Togolais et du monde entier sur la situation politique en cours au Togo.
Tout en refusant de reconnaitre qu’il a une situation difficile en politique au Togo, il est d’avis « que sur des débats concernant la réforme de la constitution, il y a eu des difficultés d’impossibilités de parvenir à un compromis, à un consensus ». Il pense que ce n’est pas une situation particulière au Togo. « Cela arrive au Togo, cela peut arriver dans d’autres pays comme en France, la majorité actuelle et le président Hollande auraient voulu engager des réformes constitutionnelles sur un certains nombre de sujets mais ne le font pas parce qu’il n’y a pas de consensus », a-t-il indiqué. Il fait constater que « s’il y avait eu un consensus et un compromis là-dessus, la réforme aurait été opérée », mais d’après son constat, « l’opposition n’a pas fait preuve d’ouverture et de volonté de compromis ».
Balayant du revers de la main, les critiques qui ont fusé sur un refus du pouvoir en place de faire des concessions, il s’est inscrit en faux contre l’opposition. « Nous avons concédé un certain nombre d’avancée ». « Le Sénat, la recomposition de la cour constitutionnelle, le mode de scrutin, les prérogatives propres du PM, la limitation du mandat présidentiel », a-t-il cité.
Malgré le rejet du projet de loi portant réformes constitutionnelles et institutionnelles, le ministre Bawara a informé « qu’il n’y pas de bras de mais une initiative de réforme qui a échoué, qui n’a pas débouché. La page est tournée ; il y a actuellement des concertations sur les conditions d’organisation des prochaines élections ».
Il a pour finir énuméré le recrutement des jeunes, l’augmentation de salaires, les transformations sur le plan économique, les efforts dans le domaine de la santé et de l’éducation comme participant à la croissance de 6% criée sur les médias mais qui peine à impacter considérablement sur le quotidien des Togolais.
M.G, Lomé (Telegramme228)

TOGO:: Lancement au Togo d'un numéro vert pour signaler les cas suspects de fièvre Ebola

Le gouvernement togolais a lancé un numéro vert (111) pour signaler des cas suspects et des signes liés au virus Ebola, ainsi qu’une cellule d’urgence dans le pays, appris APA mardi de source officielle.

Un dispositif de surveillance a été mis en place au niveau des frontières terrestres, maritimes et des aéroports. Des centres de prise en charge des malades ont été créés pour prendre les éventuels malades en charge sur toute l'étendue du territoire. A l'aéroport international de Lomé, un centre d'isolement disposant d'une équipe opérationnelle pour le convoyage des prélèvements a été installé.

Le ministre de la Santé invite la population à surveiller et à signaler l'apparition des signes de diarrhée sanglantes, selles noires, saignement du nez, saignement de la peau, saignement des gencives, sang dans les urines, crachats, contenant des traces de sang, sang dans les vomissements, saignement a tout autre endroit du corps.

Dans un message diffusé sur les médias, il est demandé à la population d'éviter la manipulation et/ou la consommation des animaux vivants ou morts dont les agoutis, les rats, les souris, les porcs épics, les biches, les singes, les lièvres, les chauves-souris, les chimpanzés, les gorilles.
Source : Apanews

TOGO:: Développement des communautés et amélioration des conditions de vie des enfants / Plan-Togo dresse un bilan positif de ses activités sur les douze derniers mois



Plan-Togo a rendu publics le vendredi dernier à l’Hôtel EDA-OBA à Lomé, les résultats de ses activités au profit des communautés à la base, au titre de l’année fiscale 2014. C’est au cours d’un atelier national de restitution des résultats de la revue annuelle des programmes pour le compte de l’année fiscale 2014, que les partenaires techniques et financiers, la société civile, les membres des conseils consultatifs et la presse, ont été mis au parfum des résultats atteints par Plan-Togo. C’est en présence du ministre du Développement à la Base, Victoire Tomegah-Dogbe.
Dans son allocution, le Représentant-Résident de Plan-Togo, Mohamed Bah, est revenu sur les mobiles qui sous-tendent l’organisation dudit atelier. « En tant qu’acteur de développement, Plan-Togo se fait le devoir d’évaluer les progrès enregistrés et les résultats induits des programmes mis en œuvre au cours de l’année écoulée », a-t-il indiqué avant d’ajouter, « Ce suivi participatif et régulier vise à améliorer les conditions de vie des enfants et de leurs familles. Il vise également à formuler des recommandations nécessaires en vue d’améliorer et de renforcer la qualité de nos actions ». Cet exercice, a-t-il poursuivi, « permet aux différents acteurs de réfléchir sur les progrès de chaque programme mis en œuvre dans les 73 cantons partenaires de Plan-Togo, en termes de réalisations, de changements apportés dans la vie des enfants et des communautés, d’identifier les faiblesses afin d’améliorer l’efficacité et la qualité des programmes ».
Mr Bah s’est dit satisfait des résultats qui ont été atteints, puisque a-t-il fait savoir, « Au cours de ces douze derniers mois, les projets réalisés avec les communautés, ont permis d’obtenir des résultats tangibles sur les conditions de vie des enfants, de leurs familles et des communautés ». « La vision qui nous anime est celle d’un monde inclusif où tous les enfants peuvent s’épanouir, dans le respect de chacun et dans la dignité. Nous espérons que ce travail de restitution des résultats et d’échanges de bonnes pratiques, va contribuer à améliorer davantage la qualité de nos programmes pour faire de cette vision, une réalité », a-t-il conclu.
Il faut noter que ces différents programmes, sont en relation étroite avec les Objectifs du Millénaire pour le Développement et s’intègrent pleinement dans les politiques et stratégies du Togo, en vue de permettre à Plan-Togo de créer une synergie d’actions pour mieux servir les populations à la Base. C’est une vision qui est en conformité avec les objectifs du gouvernement comme a tenu à le souligner la ministre du Développement à la Base. « Le développement communautaire participatif, l’inclusion des groupes vulnérables constituent des priorités majeures pour le gouvernement togolais, et en particulier pour le Chef de l’Etat, son Excellence Faure Gnassingbé, pour qui le bien-être des Togolais, demeure une préoccupation permanente ». Elle n’a pas manqué de « saluer fortement le partenariat avec Plan-Togo, qui nous a permis ces dernières années de mettre en œuvre des programmes afin de promouvoir les droits à l’éducation, à la santé et à la protection des enfants ».
Pour le Directeur des Programmes de Plan-Togo, Omar Agbangba, Plan-Togo a initié un programme en cinq points, « notamment le programme droit à la sécurité économique des ménages, droit à la survie, droit à l’éducation, droit à la protection et la prévention des risques et catastrophes. Ce sont les cinq programmes sur lesquels Plan-Togo a travaillé pour le compte de cette année fiscale » a-t-il indiqué. Les objectifs desdits programmes, selon lui, c’est de s’assurer que toutes les familles ont un minimum vital pour faire face aux besoins socio-économiques de leurs ménages, de veiller à la santé de la mère et de l’enfant, à la qualité de l’éducation pour tous les enfants, s’assurer que tous les enfants ont les mêmes droits et préparer les populations à faire face aux situations de catastrophes. « Tous les programmes ont atteint leur but, avec parfois dépassement par rapport à ce qui a été planifié. C’est une satisfaction totale pour Plan », s’est-il réjoui.
Présent au Togo depuis 1988, Plan-Togo a à son actif de nombreuses réalisations au profit des communautés à la base surtout dans le cadre de la protection des droits des enfants. Il est en partenariat avec 73 cantons, soit environ 745 villages sur toute l’étendue du territoire togolais.
K.A-W / FS (Telegramme228)

Monday, July 28, 2014

PA LUNION NUMERO 726

TOGO: : Guichet unique du commerce extérieur - Ahoomey-Zunu lance la phase pilote du projet



C’est parti ! La phase pilote du Guichet unique du commerce extérieur vient d’être lancée par le Premier ministre togolais, Arthème Ahoomey-Zunu.

C’était au cours d’une cérémonie qui a réuni vendredi, plusieurs membres du gouvernement dont la ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, Bernadette Legzim-Balouki, les présidents des institutions de la République, les députés, les ambassadeurs et représentants résidents des organisations internationales, les opérateurs économiques et les acteurs du secteur portuaire ainsi que les premiers responsables du Bureau Veritas, la société en charge de la gestion de la plateforme.

L’amélioration du climat des affaires est une priorité de la stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi (SCAPE), le nouveau cadre fédérateur des actions publiques pour le développement au Togo.

Dès lors, le gouvernement a pris sur lui de promouvoir et de valoriser le secteur privé, moteur de développement économique.

Selon les concepteurs, le Guichet unique est un système virtuel, dématérialisé, interactif et performant de facilitation du commerce extérieur, un outil de gestion fonctionnant dans un environnement simplifié et sécurisé qui permettra selon le premier ministre d’atteindre plusieurs objectifs.

« Il permettra de rendre compétitive l’économie togolaise, d’améliorer la sécurité et l’efficacité des procédures de dédouanement, tout en apportant des solutions innovantes pour sécuriser, automatiser et optimiser les procédures de la communauté du commerce extérieur  », a expliqué le Premier Ministre.

Concrètement, toutes les parties impliquées dans le commerce et le transport du port auront désormais à déposer les informations et les documents relatifs aux marchandises auprès d’un point d’entrée unique où toutes les formalités officielles liées à l’importation, à l’exportation et au transit seront remplies.

Ces formalités vont aussi bien de l’amorce de l’escale, l’amorce des marchandises, la procédure manifeste, à la sortie effective du port en passant par le déchargement des marchandises, les amendements manifestes, l’échange de connaissement, le bon à enlever douane, l’émission et le paiement des documents de frais unique, l’autorisation de sortie, le contrôle de l’accès au port et la sortie du terminal.

« La mise en place de ce système permettra de rendre compétitive l’économie togolaise, d’améliorer la sécurité et l’efficacité des procédures de dédouanement, tout en apportant des solutions innovantes pour sécuriser, automatiser et optimiser les procédures de la communauté du commerce extérieur  », a souligné M Ahoomey-Zunu.

Le guichet unique va couvrir bientôt toutes les activités relatives au commerce extérieur. Et pour cela, deux (2) autres phases suivront en 2015 cette cérémonie de lancement de la phase pilote.

De janvier à avril 2015, le guichet unique connaîtra la phase pilote aux postes frontières terrestres et sa généralisation de mai à juin 2015. De juillet à octobre 2015, les frontières aériennes seront couvertes.

La cérémonie de lancement a été marquée par une visite des locaux de la Société d’Exploitation du Guichet Unique pour le Commerce Extérieur au Togo (SEGUCE-Togo). Visite effectuée sous la conduite du directeur général de la société, Olivier Lederer.
PA LUNION

TOGO::Le canton de Bè a un nouveau chef / Il s’appelle Adelan Aklassou Louis Mawouko




Le canton de Bè a un nouveau chef, Togbui Adelan Aklassou Louis Mawouko. Il a été officiellement intronisé le samedi 26 juillet 2014.

Pour le nouveau chef du canton de Bè, la priorité sera accordée aux problèmes fonciers, à la protection des enfants et des femmes en passant par l’exode rural.

Togbui Louis Mawouko compte également immortaliser les chansons traditionnels en les mettant sur un site Internet.

« Ensemble nous allons relever le défi intégral de notre canton  », c’est le thème d’intronisation du nouveau chef du canton de Bè.
PA LUNION

Huit mois de compétition pour honorer la mémoire de feu Apéti Edmond



Une première dans la préfecture de Zio, l’organisation du grand tournoi de football dénommé tournoi Dr Kaolo. L’évènement a été porté à la connaissance de la presse le vendredi 25 juillet dernier dans la ville de Tsévié au cours d’une rencontre animée par les organisateurs dudit évènement en présence des autorités administratives et militaires.
Ce tournoi qui se jouera sur 8 mois, c’est-à-dire démarre le 10 Août prochain et se terminera en février 2015. Il regroupera 17 cantons de la préfecture du Zio et le village de Hondougba. L’objectif fixé par les initiateurs, rendre hommage à un fils de Zio en la personne du feu Apéti Edmond communément appelé Dr Kaolo qui a été un grand joueur. Ce sera aussi l’occasion pour que les jeunes de la préfecture puissent suivre ce modèle qui a fait ses preuves sur le plan national et international et profiter pour vendre leurs talents à des clubs de football bien structurés dont les responsables et membres de staff seront de la partie tout au long du tournoi.
Le tournoi se déroulera en plusieurs phases. Il y aura une phase préliminaire dans les 17 cantons, ensuite une deuxième phase au cours de laquelle les 18 lieux seront répartis en 4 poules et la troisième phase sera la phase finale où on jouera les demi-finales et la grande finale à Tsévié le chef-lieu de la préfecture de Zio.
Organisé par l’AJD-TOGO (Alliance des Jeunes pour le Développement Togo) et soutenu par l’association des cadres de la préfecture de Zio, ce tournoi compte réunir davantage les différentes potentialités dont ils disposent afin de pérenniser les différents acquis et de permettre aux fils et filles du Grand Zio de vivre constamment des moments de joie et de gaieté.
Pour le coordonnateur général du tournoi, Honoré Aziadékè, « c’est un tournoi dont nous avons démarré très tôt l’organisation. On a pris tous les contacts, nous avions fait plusieurs réunions avec les cadres de Zio, sur le plan sécuritaire on a impliqué nos forces de sécurité, on leur a donné le projet et le calendrier du déroulement du tournoi. Nous profitons pour inviter toute la population amoureuse du cuir rond à faire massivement le déplacement sur les différents stades. Nous invitons aussi ceux qui veulent mieux connaitre l’histoire de Dr Kaolo et connaitre ses descendants à se mobiliser pour la compétition ».
Pour bien rentrer dans la compétition, chaque équipe a reçu une enveloppe de 50 mille francs cfa plus des ballons de football.
D.A, De retour à Lomé (Telegramme228)

Les Togolais conviés à un grand concert le 03 août prochain au Palais des Congrès



La 1ère édition de la célébration de la musique togolaise a été lancée ce vendredi 25 juillet 2014 à Lomé. Une initiative de l’agence « Precious » en collaboration avec l’Union Nationale des Musiciens du Togo (UNAM), Le Syndicat des Artistes Interprètes et Auteurs Compositeurs du Togo (SARIAC) et l’Union des Chantres de l’Eternel du Togo (UCET). L’événement a pour objectif entre autres de créer un cadre d’échange entre les différents acteurs de la culture au Togo, promouvoir les anciennes gloires de la musique togolaise, susciter l’excellence autour des œuvres musicales au Togo. Il s’agit selon les initiateurs de rendre hommage aux différents acteurs qui ont joué un rôle important dans la promotion de la musique togolaise par leurs œuvres. Cette première édition est célébrée en hommage à l’artiste togolais AK Francisco qui en ce moment même célèbre ses 60 ans de carrière musicale, un événement particulier dans la vie de ce personnage et dans le contexte de la musique togolaise.
Selon les organisateurs, AK Francisco n’est pas choisi au hasard. De son vrai nom Francis Komlan Akumbia Dumahasi alias AK Francisco est « un compositeur de talent, un chanteur de métier, un arrangeur et une bête de scène ». Dans les années 60-70, AK Francisco était l’un des rares artistes musiciens qui avaient réalisés des disques. A l’époque 5 disques de 45 tours étaient produits par l’artiste. Au total dix titres de chansons célèbres étaient connus du public africain en général et du public togolais en particulier en ce temps là. « Agbazé vovo », « July » sont entre autres titres de chansons qui ont le plus fait la gloire de l’artiste qui, à 79 ans, est encore sur la scène musicale. Chose rare dans le contexte africain.
Au cours de la cérémonie de lancement, la biographie d’AK Francisco, sa discographie, ses réalisations, et son parcours musical ont été présentés au public. Parlant de ses réalisations, Guy-Guillaume Awuya, chargé de communication d’AK Francisco, a indiqué que la musique togolaise prenait le risque de ne pas exister, si une génération d’artistes compositeurs dont AK Francisco n’avait pas décidé de mettre fin à l’aventure d’imitation musicale. Il fait partie des trois artistes togolais de la chanson qui décidèrent de créer un orchestre équipé d’instruments modernes. C’est avec cet orchestre formé sur l’initiative d’AK Francisco et dénommé Rock Mambo que le groupe se lance dans la promotion des rythmes nationaux à travers l’organisation des soirées inoubliables au Togo et dans les pays de la sous-région.
Outre cette conférence de lancement, plusieurs autres activités sont inscrites au programme de cette première édition de la célébration de la musique togolaise dont un grand concert qui aura lieu le dimanche 03 août prochain au Palais des Congrès de Lomé et qui verra la participation des artistes tels que Déla Délali, Agboti Yawo Mawuèna, Daïna Freitas, Mark Wealth, des artistes de l’UCET, les chorales Ruben et Concordia, le groupe musical de la paroisse Tokoin Centre et autres artistes surprises.
R.D, Lomé (Telegramme228)

Interview exclusive: Steve BODJONA fait le zoom sur la diplomatie togolaise au Japon

Le Chargé d’Affaires à l’Ambassade du Togo au Japon, Monsieur Steve Aklesso BODJONA dans cet entretien qu’il a fait avec notre Rédaction, passe en revue ses activités sur le territoire nippon, les opportunités d’affaires qu’offre le Japon et les directives sur les conditions à remplir par les Togolais qui ambitionnent voyager vers ce beau pays. Lisez plutôt.

Bonjour Monsieur Steve Aklesso BODJONA. Vous êtes le Chargé d’Affaires à l’Ambassade du Togo au Japon et à ce titre, vous aviez animé le 8 Novembre 2013 une conférence sur la « Paix et la Stabilité en Afrique » à l’Université Sophia de Tokyo ; quel était le substrat de votre message à l’endroit des participants?

Je voudrais tout d’abord vous remercier pour l’intérêt porté aux activités de l’Ambassade du Togo au Japon et vous féliciter pour la belle initiative de donner à travers votre site une réelle visibilité à l’action diplomatique du Togo.

La conférence animée en novembre 2013 fait partie d’une série de conférences que nous avons données dans diverses universités du Japon et que nous continuons d’ailleurs de donner. La conférence en question visait à expliquer les défis et les enjeux de la Paix et de la Stabilité sur le continent au regard principalement du mandat du Togo en qualité de membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour la période 2012-2013. Il s’agissait également d’éclairer les participants sur le fait que contrairement à l’opinion trop souvent répandue, l’Afrique n’est pas que le territoire de conflits multiples et interminables mais, qu’à côté de quelques zones de tensions isolées ça et là, il existe bien des havres de paix et de stabilité qui œuvrent inlassablement à leur propre développement et à celui du continent tout entier et restent résolument ouverts à tout investissement étranger.



Depuis combien de temps exercez-vous votre mission diplomatique en tant que Chargé d’Affaires à l’Ambassade du Togo au Japon ?

Ma mission au Japon coïncide avec l’ouverture de l’Ambassade du Togo dans ce pays ami, le 25 octobre 2010.

Quelles sont les opportunités d’affaires que le Japon peut offrir aux opérateurs économiques togolais ?

Les opportunités sont énormes, couvrent quasiment tous les domaines pour peu que les opérateurs économiques privilégient plus, dans la conduite de leurs affaires, la qualité des produits à leur coût. Il est connu de tous les produits japonais sont relativement cher mais jouissent dans le même temps d’une qualité de premier rang hautement compétitifs. Ces opportunités vont des domaines des transports à celui de l’informatique, de la technologie en passant par les énergies renouvelables notamment l’énergie solaire vers lequel de plus en plus de pays se tournent pour ne citer que ces domaines là.

Avez-vous une idée précise sur la composition de la colonie togolaise vivant au « Pays du Soleil-Levant »?

La diaspora togolaise vivant au Japon est estimée à une quarantaine. Elle est assez active dans le domaine de la gastronomie – avec d’ailleurs l’ouverture en Novembre 2011 d’un restaurant typiquement togolais à Tokyo – et entretient d’excellentes relations avec notre Ambassade.

Pourriez-vous nous brosser les formalités à remplir par les Togolais qui nourrissent l’ambition de voyager sur le Japon ?

Relevant plus de la règlementation en vigueur en matière d’immigration, nous préférons renvoyer les potentiels demandeurs de visa vers le service consulaire de l’Ambassade du Japon en Côte d’Ivoire qui a compétence sur le Togo pour ce faire. Ils pourront toutefois consulter la rubrique ‘’Aller au Japon’’ en visitant le site web de la section consulaire à l’adresse suivante : http://www.ci.emb-japan.go.jp/francais/ambassade.htm

Quels sont les résultats de votre action diplomatique pour la coopération entre le Togo et Japon ?


Les résultats de notre action diplomatique sur le terrain sont le fruit de l’orientation et de la vision du Chef de l’Etat en la matière. Il vous souvient qu’en Juin 2011, seulement trois mois après les terribles catastrophes naturelles qui ont frappé le Japon, le Président de la République Faure Gnassingbé a effectué une visite sur l’archipel. Il était ainsi le premier Chef d’Etat à s’y rendre officiellement après le 11 Mars 2011 pour témoigner de sa solidarité personnelle et de celle du Togo tout entier à l’égard du Japon et surtout des victimes du moment. Cette visite qui a eu un impact très positif sur les relations bilatérales entre le Togo et le Japon continue à faciliter, à ce jour, nos activités diplomatiques.

Aussi pouvons-nous citer, outre la présence de plus en plus affirmée du Japon aux côtés du Togo dans ses efforts continus de réduction de la pauvreté, l’inauguration en février 2012 des consultations bilatérales périodiques entre le Togo et le Japon, la création d’un groupe d’amitié Togo-Japon pour la promotion du Togo avec d’ailleurs en 2012 et 2013 une véritable offensive au plan culturel à travers les prestations de l’artiste King Mensah au Japon, l’accroissement du nombre de touristes japonais visitant le Togo et, pour ne pas être trop exhaustif, dernier en date, l’équipement du centre de dialyse réhabilité du Centre Hospitalier Sylvanus Olympio.

Votre mot à l’endroit de vos compatriotes togolais qui vont certainement vous découvrir à travers cette interview.

Ce sera un message d’espoir qui, au-delà de la mission diplomatique du Togo au Japon englobe toute l’action diplomatique togolaise pour, dans la droite ligne de la nouvelle orientation donnée par le Ministre Robert Dussey, d’une diplomatie économique au service du développement, insister sur le fait que la diplomatie togolaise se tient aux côtés de tous les acteurs dont les actions impactent un temps soi peu le développement de notre pays le Togo.

Monsieur Steve BODJONA merci pour votre disponibilité.

C’est moi qui vous remercie.

Interview réalisée par la Rédaction

Les chaînes judiciaires: Un passage obligé pour l’administration d’une justice moderne

L’informatisation des chaînes judiciaires est un projet d’équipement en matériels informatiques et en composante logiciel. C’est une application qui prend en compte la gestion des dossiers, depuis l’étape de la saisine jusqu’à la phase finale et fait intervenir des mécanismes d’automatisation des tâches. Cet outil informatique a fait ses preuves dans les pays de la sous-région ouest africaine notamment au Bénin, au Sénégal où il a fait l’objet en 2004 d’un projet né des besoins de disposer au niveau des tribunaux des statistiques clairs fidèles reposant sur des indicateurs précis que devrait produire de façon juridique l’Inspection Générale de l’Administration Judiciaire.

Des experts sénégalais étaient à Lomé du 08 au 11 juillet dernier pour la présentation et l’appropriation de l’application par les acteurs judiciaires du Togo. La présentation est faite au Togo par des experts sénégalais du programme.

Le Conseil Technique du Ministre togolais de la justice, Moustafa Idrissou revient dans cet entretien sur l’utilisation de l’application, des changements qu’elle va apporter et des avantages qu’elle présente pour la justice togolaise en pleine modernisation.


Togobreakingnews : Qu’est-ce qui justifie l’introduction des Chaînes judiciaires dans l’administration de la justice togolaise ?

Moustafa Idrissou : Je voudrais tout d’abord vous remercier pour l’opportunité que vous nous offrez pour parler des chaînes judiciaires. Les chaînes judiciaires s’imposent aujourd’hui comme le passage obligé pour l’administration d’une justice moderne, performante et efficace qui répond aux atteintes légitimes des justiciables et aux aspirations profondes des populations.
Pour résoudre un problème, il faut connaître ses racines. Au cœur des problèmes qui minent la justice togolaise se trouvent la lenteur et la lourdeur qui induisent tous les autres problèmes que l’on reproche à notre justice. Pour résoudre donc les problèmes de lenteur et de lourdeur, il s’est avéré nécessaire de mettre en place les chaînes judiciaires qui ont été développées et expérimentées ailleurs comme au Sénégal et au Bénin pour ne citer que ces pays que nous avons visités.

Togobreakingnews : Qu’est-ce que les chaînes judiciaires ?

Moustafa Idrissou : La chaîne judiciaire est une application informatique qui prend en compte la gestion des dossiers depuis l’étape de la saisine, c'est-à-dire l’enregistrement de la plainte jusqu’à la phase finale, c'est-à-dire le prononcé du jugement et fait intervenir des mécanismes d’automatisation des tâches comme l’enregistrement où l’application attribue le numéro du dossier, l’édition de rôle, l’édition de qualité, l’édition de factum, etc.

Il s’agit d’une chaîne. Cela suppose que tous les maillons de cette chaîne soient bien huilés ; que chaque maillon joue son rôle pour que la chaîne fonctionne bien. C’est dire que chaque acteur de la chaîne doit absolument faire son travail en temps réel. Je précise qu’il y a quatre (4) chaînes : pénale, civile, sociale et commerciale et que l’application est paramétrable à volonté.

Togobreakingnews : Comment fonctionnent ces chaînes judiciaires ?

Moustafa Idrissou : Le fonctionnement de la chaîne est conforme à la procédure en vigueur. Par exemple, lorsqu’un citoyen se présente au parquet d’instance pour déposer une plainte contre X, le secrétaire du parquet enregistre dans son poste ordinateur la plainte avec les motifs. Le Procureur de la République, de son ordinateur, voit immédiatement la plainte ainsi enregistrée. Le Procureur de la République décide d’affecter le dossier à un substitut ou d’ouvrir l’information en affectant le dossier à un juge d’instruction.


Le Procureur de la République fait tout ceci sur son ordinateur. Le substitut ou le juge d’instruction sait à partir de son ordinateur que tel dossier lui est affecté et fait toutes les diligences y afférentes. C’est automatique. C’est la raison pour laquelle on parle d’automatisation des procédures. Il en sera ainsi de toutes les diligences à faire jusqu’au prononcé du jugement. C’est aussi la même démarche pour les autres chaînes.

Togobreakingnews : Quels sont les avantages des chaînes judiciaires ?

Moustafa Idrissou : Les chaînes judiciaires présentent plusieurs avantages dont la rapidité dans le traitement des dossiers permettant d’avoir une décision de justice à la fin de l’audience. L’application permet d’apprécier la performance d’un magistrat ou d’une juridiction par rapport aux affaires traitées au cours d’une période donnée. Le supérieur hiérarchique et l’inspection générale des services juridictionnels et pénitentiaires peuvent contrôler à partir de leur poste l’activité des magistrats et des juridictions.

Elle permet à tout justiciable de suivre l’évolution de son dossier à partir du poste du greffier ou à l’accueil tout en assurant la sécurité des données. Il en est de même pour les avocats qui peuvent suivre leurs dossiers à partir du barreau. A ce stade, l’application est interconnectée au barreau. Les chaînes judiciaires vont permettre une gestion informatisée des détentions aussi bien préventives qu’en exécution de peine et contribueront à désengorger nos prisons. D’autre part, l’application permet d’avoir la cartographie judiciaire par la production des statistiques en temps réel. A terme de cette automatisation des procédures judiciaires, on aboutira à une dématérialisation complète de celles-ci et on pourra parler de l’ère d’E-JUSTICE.

Togobreakingnews : Cette application garantit-elle pleinement le secret de l’information judiciaire ?

Moustafa Idrissou : Les professionnels de la justice doivent se rassurer : le secret de l’information judiciaire et la recherche de la manifestation de la vérité ne seront pas sacrifiés sur l’autel de la célérité judiciaire qu’induit l’application. Bien au contraire, l’application informatique est un outil de travail qui concilie ces deux impératifs de la justice à savoir : le secret de l’information dans la recherche de la vérité et la célérité de traitement des dossiers.

Togobreakingnews : Le ministère a organisé une séance de présentation et d’échanges sur l’application il y a quelques jours à Lomé. Quel sera la suite du processus ?

Moustafa Idrissou : La rencontre avait un double objectif : sensibiliser et familiariser les acteurs de la justice sur les chaînes judiciaires, de leur faire connaître ce nouvel outil de travail. La deuxième phase devrait être un projet pilote pour mettre en place ces chaînes dans une juridiction. Cependant toutes les juridictions demandent la mise en place immédiate des chaînes judiciaires. Les autorités compétentes en décideront au moment venu. Après la mise en place, viendra la phase de l’extension à toutes les juridictions du Togo.

Togobreakingnews : Y a-t-il des préalables à l’extension à toutes les juridictions au Togo ?

Moustafa Idrissou : Il convient de souligner avec insistance que l’informatisation des chaînes judiciaires suppose des pré-requis. Il faut des installations électriques fiables, la disponibilité de l’énergie, de l’internet, des infrastructures adéquates…… Pour cela, il y a une mission qui va faire l’état des lieux de l’existant et des besoins pour l’informatisation des chaînes judiciaires dans toutes les juridictions du pays.

C’est un long processus. Peut-être que les résultats ne viendront pas dans l’immédiat. Il faut donc beaucoup de patience. Nous communiquerons au fur et à mesure de l’évolution de ce processus.

Rencontre d’échanges entre le ministre Dussey avec une délégation de la diaspora togolaise

Pour une meilleure prise en compte du potentiel que représente la diaspora togolaise, les associations de la diaspora togolaise notamment Togolese Foundation, Visions Solidaires, Togo Pour Tous, Unité de gestion… ont décidé d’organiser une Grande Semaine de la Diaspora Togolaise (GSDT) du 21 au 27 juillet 2014. C'est dans ce cadre que le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, S.E.M. Robert DUSSEY a eu une rencontre d'échange avec une délégation de la Diaspora Togolaise conduite par le Président de l'association "Togolese Foundation", M. Aubin THON.


Cette rencontre d'échange s'est déroulée dans une ambiance fraternelle et conviviale et à permis à la délégation de la Diaspora Togolaise de formuler des doléances à l'endroit du Gouvernement Togolais par l'intermédiaire du Ministre DUSSEY.


Elle a aussi été l'occasion au Programme Diaspora, par l'entremise de son Coordonnateur, M. Antoine GBEKOBU, de faire un rappel sur les recommandations sorties des grandes assises de la diaspora, tenues en mars dernier, et de donner quelques statistiques sur leurs mises en œuvre.


S.E.M. DUSSEY, Responsable du Département chargés des questions relatives à la Diaspora togolaise, s'est réjouit de cette rencontre d'échange avec la Diaspora togolaise qui, selon le Chef de l'Etat S.E. M. Faure GNASSINGBE, est une chance pour le Togo. Il a réitéré la disponibilité de son département, par la Direction des Togolais de l'Extérieur, ainsi que du Gouvernement à continuer par trouver réponses aux différentes doléances dans les meilleurs délais possibles et a préciser que son Département reste toujours grand ouvert pour les accueillir.

TOGO:: Faure Gnassingbé a assisté à la prière musulmane au stade de Kégué

Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a assisté lundi au stade de Kégué à Lomé à la prière musulmane marquant la fin du jeûne du mois de Ramdan, 4ème pilier du dogme islamique et ouvrant la voie à la fête d’Aïd El-Fitr, a constaté L’Agence de presse Afreepress.

C’est en présence du premier ministre, Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu, du président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani, des membres du gouvernement, des députés, des ambassadeurs et des représentants résidents des organisations internationales accréditées au Togo.
Institution spirituelle bien établie, le jeûne du mois de Ramdan, selon El Hadj Inoussa Bouraïma, président de l’Union Musulmane du Togo (UMT), permet azux musulmans du monde entier d’obtenir d’Allah, la rémission de tous les péchés passés.

« Les mérites et les avantages du jeûne sont multiples, il sanctifie le corps et l’esprit, équilibre l’être, favorise l’amour de Dieu et de son prophète. Il active en soi l’esprit de modération, de justice et de générosité envers les faibles et les plus démunis. C’est pendant le jeûne de Ramdan que se fixent davantage les liens de solidarité », a-t-il ajouté.
Après avoir demandé la clémence de Dieu sur les autorités du pays et sur les débats politiques, le président de l’UMT a exigé des victoires « sur les être fatalistes qui troublent et sèment la désolation au Mali, au Niger, au Nigéria et au Cameroun ».

Les yeux sont désormais rivés vers le cinquième pilier de l’Islam, le pèlerinage à la Mecque, dont les préparatifs ont commencé au Togo.

La fête de Tabaski, Aïd El-Kébir ou encore la fête du mouton vient 70 jours après la rupture définitive du jeûne.
Le jeûne du Ramadan, neuvième mois du calendrier islamique, a été institué « le lundi du mois de Shaban de la deuxième année de l’Egire, en l’an 624 après Jésus Christ », se caractérise par l’abstention de nourritutre, de boisson, de tabacs et de relations sexuelles, du lever au coucher du soleil.

Telli K.
 AfreePress

Sunday, July 27, 2014

TOGO: Adélan AKLASSOU Louis Mawouko est intronisé chef traditionnel de Bè

TOGO::Présélections régionales Miss Togo 2014 : Mlle Amicha OURO-AGOUDA, élue la plus belle fille de la région des Plateaux


« La grande finale du concours Miss Togo 2014 est prévue au Palais des Congrès de Lomé le 30 août prochain ».
Mlle Amicha Ouro Agouda, 21 ans, 1,68m, étudiante en 3è année Communication et relation publique portera les flambeaux de la plus belle fille de la région des plateaux à la finale Miss Togo 2014 le samedi 30 août prochain au palais des Congrès à Lomé a appris la rédaction auprès de la cellule de la communication du comité d'organisation.
C’était à l’issue de la grande soirée de la présélection régionale des plateaux tenue ce samedi 26 juillet 2014 à Notsé dans la salle Poly Berceau.

Mlle Amicha Ouro Agouda serait accompagnée à la grande fête de la beauté féminine togolaise par sa 1ère dauphine : Mlle Cherrie charlène Ayi, 19 ans étudiante en 1ère année d’interprétariat (1,71m) et Mlle Denise Amélé ADADE, 22 ans, 1,69m, étudiante en 3è année Management International, la deuxième dauphine.

L’interview, la beauté et la prestation traditionnelle ont été les principaux critères sur lesquels le jury a départagé les 16 candidates participantes.

La soirée a été animée par les artistes de la chanson Etane, Dieudonné Wila, Caporal Wisdom et Amétépé en présence du Président du Comité Miss Togo M.Gaspard Baka, de la Miss Togo 2013 Edwige Ségbé et d’éminentes personnalités de la région avec en tête les Préfets de Haho Awo Tchangani, de Moyen-Mono et de Wawa.

Rappelons que Mlle Jolindah Ablavi Litor, a été déjà élue la plus belle fille de la région des Savanes le 12 juillet dernier tandis que Mlle Alifa Solim ATCHABAO, la plus belle de la région de la Kara le 19 juillet 2014.

L’élection Miss-Togo souffle ses 20 ans de bougie cette année avec pour sponsor officiel la Société mobile Moov Togo.

HORIZON NEWS

TOGO:: Restitution des conclusions de retour des USA - Millennium Challenge Corporation , le Togo le veut



Le Togo ayant déposé son dossier pour son éligibilité au programme Millennium Challenge Corporation (MCC), il a, après avoir formé les acteurs impliqués dans le processus conduisant à ces fins, envoyé une mission aux USA pour s’inspirer véritablement du concept et faire le point des progrès réalisés au Togo en matière de bonne gouvernance, d’investissement dans le capital humain et de liberté économique. De retour, un atelier de restitution et d’échange a eu lieu ce 25 juillet 2014 dans la salle de conférence de la CEDEAO à Lomé.

D’une manière spécifique, la rencontre a permis de faire le point des activités prévues dans le plan de suivi/actions des indicateurs, d’être informé sur les objectifs et le déroulement de la mission, de prendre connaissance du contenu des échanges entre les institutions partenaires et la partie togolaise, etc.

« Il était urgent que la politique menée par le chef d’Etat Faure Gnassingbé soit présentée aux partenaires ; il s’avérait aussi nécessaire que nous connaissions nos interlocuteurs dans tous les domaines afin de partager avec eux les progrès enregistrés à travers les réformes enclenchées au pays depuis 2006 », a déclaré Stanislas BABA, coordonateur de la cellule du MCA.

Initié par les USA, le programme Millennium Challenge Corporation (MCC) est mis en place à l’issue de l’initiative Millennium Challenge Account (MCA) et vise à aider les pays qui œuvrent pour la bonne gouvernance, des actions en faveur de leur population, la gestion efficiente des ressources naturelles, la promotion de l’économie de marché.

Saturday, July 26, 2014

TOGO:: Les grandes vacances et la reconversion des élèves


La période des grandes vacances 2014, entamée depuis peu dans le système éducatif togolais amène une poignée d’élèves à une reconversion dans d’autres secteurs d’activités, a constaté un reporter de l’Agence de presse Afreepress.



Ils sont nombreux dans le secteur informel à savoir dans la maçonnerie, le commerce, la cordonnerie et même dans certaines entreprises de pompes funèbres, histoire de s’occuper pendant les vacances et « gagner des sous pour la rentrée ».

Interrogés, la plupart reconnaissent que c’est le désir d’être autonomes vis-à-vis des parents qui les pousse à travailler pour mettre de côté des économies et se prendre en charge pendant la rentrée.
Martin Djapo est élève et vient d’obtenir le Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC). Aide-maçon, il trouve qu’il est « nécessaire de mener une activité pendant les vacances pour amortir le choc au niveau des parents et ne pas s’ennuyer à longueur de journée ».
« Le petit job que je fais va me permettre d’acheter certains articles scolaires pour aider mes parents à ne pas dépenser beaucoup parce que je sais que les temps sont durs », confie-t-il.

Payé à 1500 francs CFA par jour, il met 1000 francs CFA de côté pour atteindre ses objectifs.
« Après mon job je vais m’inscrire dans un centre informatique pour prendre des cours d’initiation. Ceci me permettra d’avoir des notions pour ne pas être l’illettré du 21ème siècle », explique Traoré Moustafa Alikaragbi, venu de Sokodé (région centrale) après l’obtention de son probatoire.
Selon lui, il est impérieux que les périodes de vacances servent à autre chose qu’à « la divagation » pour « permettre aux apprenants de toucher du doigt les réalités de la vie pour mieux s’armer dans leur cursus scolaire ».

Mao R.
Source :  AfreePress

TOGO::Les chimistes de la SOTOCHIM veulent renforcer leur rôle dans le développement

 Les membres de la Société Togolaise de Chimie (SOTOCHIM), la section togolaise de la Société Ouest Africaine de Chimie (SOACHIM) sont en assemblée générale samedi à Lomé sous le thème « importance de la chimie et disciplines assimilées dans la promotion de la science, la technologie et l’innovation au Togo », a constaté l’Agence de presse Afreepress.



Il s’agit, selon le président du comité préparatoire de cette rencontre, le professeur Gado Tchagbédji, de mobiliser et de renforcer le partenariat entre les enseignants-chercheurs des universités et des praticiens des centres de recherche et des industries pour impacter positivement sur le développement industriel durable du Togo.

« Notre pays est essentiellement composé d’unités agroalimentaires et d’industries minières qui se développent ces derniers temps dans notre pays », a-t-il déclaré.
Pour accompagner ces industries et diversifier les activités, « il faut une recherche appliquée en la matière et les chimistes ne peuvent rester en marge de ce développement », a-t-il ajouté.

Les futures actions de la SOTOCHIM vont porter sur la formation d’une main d’œuvre qualifiée, la recherche appliquée en matière de transformation et d’amélioration de la qualité des produits et une protection des ressources naturelles et de l’environnement.
Pour les responsables de la SOTOCHIM, par cette initiative, il s’agit pour la société de prendre ses responsabilité par rapport au document cadre du gouvernement sur le développement de la science, la technologie et l’innovation au Togo.

Créée en 1997, la SOTOCHIM est la section togolaise de la SOACHIM, une structure qui chapeaute les sociétés de chimies dans les huit (8) Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
Elle constitue une société « savante » et un cadre d’échanges d’expériences dans les domaines des matériaux naturels, les substances bioactives, les sciences agroalimentaires, l’eau et l’environnement, les calculs et modélisations théoriques.

Elle a son siège à Ouagadougou au Burkina Faso et est dirigée par un Ivoirien, en la personne du professeur Thomas Yao N’guessan. Elle dispose d’un secrétariat permanent présidé par le professeur Faustin Sié Sib.

Telli K.
Source : AfreePress

Friday, July 25, 2014

TOGO:: Revue de presse du vendredi 25 juillet 2014

« Présidentielle 2015, l’ANC propose une sortie honorable à Faure Gnassingbé », titre le Canard Indépendant, pour reprendre les propos de l’Alliance Nationale pour le Changement pour qui l’actuel chef d’Etat Faure Gnassingbé ne doit plus se présenter à la prochaine élection.
L’Eveil de la Nation pense que l’ANC compte négocier la non-représentation de Faure Gnassingbé en 2015 », selon Eric Dupuy.
« Pour éviter que le drame de 2005 ne se reproduise, il faut que chacun comprenne que 2 mandats sont largement suffisants pour chaque togolais », selon Eric Dupuy dans les colonnes du journal.
Toujours sur la question de la présidentielle, l’Eveil de la Nation est ironique. « Les candidats uniques de l’opposition se mettent lentement en place », ironise le journal.
Pour précision, l’Eveil de la nation écrit qu’« en moins d’une dizaine de mois, les intentions de candidatures et les candidatures se précisent du côté de l’opposition qui pourtant, a juré la main au feu, faire bloc commun ».
« Faure Gnassingbé envisage d’organiser la présidentielle sur fonds propres pour se soustraire des pressions et contrôle des partenaires », stipule l’Alternative qui ajoute qu’il y a un refus des réformes constitutionnelles et institutionnelles.
Dounia le Monde se propose de faire un bilan de la 5ème législature, un an après son installation.
Pour le journal, c’est « un bilan mi-figue mi-raisin ».
L’Alternative se livre au même jeu et estime que « 12 mois après les législatives de 2013, toujours pas de réformes, que du folklore ».
Environnement, Dounia le Monde dénonce le « pillage systématique des ressources forestières du Togo », et pour cause, « la nomination de Gnroufoun Koffi au poste de directeur des ressources forestières suscite des remous dans la région de la Kara ».
En économie, Liberté reste dubitatif sur le devoir de transparence à l’Office Togolais des recettes (OTR).
« Et si la tolérance zéro à la corruption commençait par les déclarations des émoluments et biens personnels du Commissaire Général ? », s’interroge le quotidien privé avec indignation.
Le quotidien fait également un aperçu des misères des commerçantes sur les sites d’Agbadahonou.

Les journaux sont revenus en sport sur le prochain congrès à la Fédération togolaise de Football.
Afree press

TOGO:: Me Mouhamed Tchassona Traoré : « Au sein de la Coalition Arc-en-ciel il y a plusieurs personnes qui veulent être candidats sur les sept (7) membres »

 A l’approche des élections présidentielles de 2015, l’Agence de presse Afreepress a voulu savoir comment se préparent les différentes écuries politiques pour ces échéances? Le président national du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD), Me Mouhamed Tchassona Traoré est le premier à accepter de se prêter à notre jeu de questions-réponse.


L’homme parle dans cet entretien des « multiples » candidatures qui se font jour au sein de la Coalition Arc-en-ciel, du rejet par le parlement de la loi sur les réformes constitutionnelles et de la polémique qui entoure la répartition des cinq (5) places de l’opposition au sein de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Afreepress : Bonjour Me Mouhamed Tchassona Traoré. Vous êtes le président national du MCD, un parti membre de la Coalition Arc-en-ciel. Dites-nous, comment se porte la Coalition Arc-en-ciel ? Comment préparez-vous les élections présidentielles à venir ?

Me Mouhamed Tchassona Traoré : La Coalition Arc-en-ciel a été conçue sur l’idée que compte-tenu des difficultés que la classe politique éprouve à arracher les réformes, il fallait entendre les cris des populations qui demandent aux politiques de s’entendre pour aller vers une unicité d’action. Nous avons conscience qu’on ne peut réussir ces élections, dans les conditions actuelles, qu’en ayant une démarche unitaire. La Coalition Arc-en-ciel est consciente que l’unité d’action dont il est question ne peut se limiter à elle seule encore moins à un autre regroupement pris seul. Pour qu’elle soit efficace, cette unité d’action doit être partagée par l’ensemble de la classe politique de l’opposition. Et sur cette question, nous sommes en train de travailler avec l’ensemble de nos partenaires. Les choses ne sont pas aussi faciles du moment où il y a déjà des velléités qui s’expriment.

Afreepress : Des velléités au sein de votre coalition ?

Me Mouhamed Tchassona Traoré : Au sein de la Coalition Arc-en-ciel il y a plusieurs personnes qui veulent être candidats sur les sept (7) membres. Au CST on sait que Jean-Pierre Fabre est déjà annoncé comme candidat. Il y a encore d’autres qui s’annoncent. Pour le moment on ne sait pas comment faire mais je pense qu’on parviendra à une candidature unique.

Afreepress : Comment avez-vous accueilli le rejet par le parlement de la loi sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles ?

Me Mouhamed Tchassona Traoré : Nous sentons que cette question est toujours d’actualité et c’est normal parce que nous ne devons pas évacuer le rejet de ce projet de loi comme si c’était un épiphénomène. Pour nous, les réformes constituent la seule alternative pour libérer l’avenir de ce pays afin que nous tous nous puissions nous concentrer sur les choses qui concernent le développement de notre pays. Les questions d’ordre constitutionnel et institutionnel qui ont toujours pris le devant du débat ont freiné tout élan de développement et cela fait qu’à la veille de chaque élection présidentielle, la tension monte d’un cran.

Nous sommes de ceux qui avaient salué la démarche du Chef de l’Etat qui avait entendu l’appel des populations pour prendre l’initiative des réformes. Pour nous c’est un courage politique qu’il fallait saluer. Mais nous avons rapidement déchanté après que le parlement ait rejeté ce projet.

Cela est une anomalie parce qu’on n’a jamais vu ça nulle part. Aujourd’hui le Togo est la risée du monde. Nous avons entendu les explications que les gens d’UNIR tentent d’apporter à ce rejet mais plus ils expliquent plus ils se rendent ridicules. Nous savons tous comment se fait le débat à l’Assemblée nationale autour d’un projet de loi. Ce n’est pas comme à un dialogue où les gens peuvent s’entendre et trouver des compromis. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous disions que l’Assemblée n’était pas le cadre idéal pour tenir un dialogue parce qu’elle sa façon de travailler et ses mécanismes de fonctionnement.

Revenons d’abord au projet de loi en question. Vous vous souvenez qu’après le dialogue Togotélécom2 il n’y a pas eu d’attente et on s’était séparés en queue de poisson. Mais le projet de loi qui a été envoyé au parlement a repris les deux exigences qui ont fait l’objet de consensus au sein du CPDC rénové et qui sont également contenues dans les recommandations de la CVJR. Nous avons été agréablement surpris que le projet soit allé au-delà de ce que le CPDC a prévu parce que la mention de phrase qui dit qu’«en aucun cas nul ne peut faire plus de deux mandats » était une exigence de l’opposition. Cette phrase n’était pas dans les conclusions du CPDC rénové encore moins dans les recommandations de la CVJR.

Le gouvernement a dit qu’il n’a fait que reprendre ce que le CPDC a proposé. Si tel est le cas c’est qu’ils sont allés au-delà des propositions du CPDC rénové. Et pour nous cela marquait une prise de conscience d’aller de l’avant.

Ce projet a été discuté en Conseil des ministres et envoyé à l’Assemblée nationale où le gouvernement dispose d’une majorité. On ne comprend donc pas que ce soient les députés de la majorité qui refusent de voter ce projet de loi. C’est quand même une aberration.

S’il y avait en réalité des problèmes sur le projet de loi, on devrait le retourner à l’auteur pour être repris et corriger. On ne le rejette pas. Ou on peut même discuter avec le commissaire du gouvernement qui est là pour voir si on peut trouver avec lui un compromis. On ne peut pas modifier un projet de loi sans l’avis de celui qui a proposé ce projet de loi et le projet de loi en question étant du gouvernement, c’est avec le gouvernement que l’Assemblée nationale pouvait discuter pour trouver une formule qui l’arrange.

On ne peut pas demander à l’opposition qui n’en est pas l’auteur de venir trouver une formule au texte qui arrange le gouvernement étant entendu que c’est le gouvernement qui a pris de façon discrétionnaire l’initiative.

Par rapport au principe de séparation des pouvoirs, l’Assemblée n’est pas un organe qui à l’initiative de l’interprétation de la loi. L’Assemblée vote les lois mais elle ne les interprète pas. Pour ce qui est de l’applicabilité de cette loi, il n’est pas du ressort de l’Assemblée de déterminer qui va être candidat demain et qui ne va pas l’être. C’est le rôle de la Cour constitutionnelle. Elle n’avait qu’à voter ce projet de loi par rapport à ce qui lui était proposé ou demander une amélioration.

Aujourd’hui la classe politique de l’opposition est orpheline. On est seul à nous battre contre un système qui est ancien et qui a tous les moyens pour se perpétuer. Nous en appelons à la conscience de tout le monde. Je ne suis pas de ceux qui croient que c’est un jeu, si c’est un jeu c’est un jeu dangereux. Ce n’est pas une bonne chose pour notre pays, que les gens se ressaisissent et qu’on trouve les voies et moyens pour pouvoir faire revenir ce projet à l’Assemblée afin de libérer l’énergie et l’avenir de ce pays. Il y a beaucoup de choses à faire et nous devons rapidement nous y atteler.

La CEDEAO qui a pris une décision interdisant les modifications constitutionnelles 6 mois avant les élections doit se sentir interpelé par ce rejet et jouer sa partition. Elle doit venir voir les autorités togolaises et leur expliquer que ce qu’ils sont en train de faire est dangereux pour la sous-région parce que demain s’il y a des problèmes, ça va déborder à tous les niveaux. Nous ne le souhaitons pas. Le Togo aujourd’hui bénéficie d’une paix relative et nous voulons que cette paix relative puisse se perpétuer et s’installer ad vitam mais quand on met le pays dans une situation d’incertitude nul ne peut présager de l’avenir. Personne n’est maître du pays pour dire aujourd’hui que ce qu’il veux doit s’imposer à tout le monde. Le Togo est pour nous tous.

Afreepress : Merci Me Mouhamed Tchassona Traoré. Parlons de la question de la représentation de l’opposition au sein de la CENI. Nous apprenons que le Collectif Sauvons le Togo (CST) et la Coalition Arc-en-ciel n’arrivent pas à s’entendre.

Me Mouhamed Tchassona Traoré : Nous avons toujours eu des comptes-rendus de nos réunions. Je sais que nous avons reçu une lettre nous demandant de proposer les noms de nos représentants au sein de la CENI. Malheureusement jusqu’à la veille de la clôture, Arc-en-ciel avait posé un préalable, que nous obtenions du président de l’Assemblée nationale la clarification autour du statut de l’opposition. Nous voulions savoir qui est membre de l’opposition et qui ne l’est pas. On ne voudrait pas voir un parti qui siège aux côtés du gouvernement et l’accompagne dans sa politique, dire qu’il est de l’opposition. On est opposant lorsqu’on s’oppose à la politique d’un gouvernement. On avait donc besoin de cette clarification avant de se décider.

En attendant, on s’était entendu avec nos amis du CST pour qu’ils envoient des noms pour couvrir les cinq (5) places qui revenaient de droit à l’opposition et que lorsqu’on aurait la réponse du président de l’Assemblée, Arc-en-ciel enverrai ses deux (2) noms pour occuper les sièges qui lui revenaient. Maintenant le débat qui se fait sur les médias pour dire qu’Arc-en-ciel n’aurait qu’une seule place ne relève que de supputations qui sont d’ordre personnel à leurs auteurs.

Afreepress : Donc, entre le CST et la Coalition, il y a une entente pour se répartir les cinq places ?

Me Mouhamed Tchassona Traoré : Oui. Nous nous sommes entendus avec le CST que l’ANC-ADDI prendrait trois (3) sièges et que nous aurons deux (2).

Interview réalisée par Olivier A.
Source : AfreePress