« Si
nous n’arrivons pas à obtenir les deux tours et la limitation du mandat
présidentiel, c’est avec le peuple que nous gagnerons, car la lutte
populaire est invincible ». Ces propos, il les avait déjà tenus la
semaine dernière en marge de la manifestation en soutien au député du
PDP et de la Coalition Arc-En-Ciel, Sambiri Targone. Le vice-président
de l’ANC, parti membre du CST, l’honorable Patrick Lawson, est revenu
dessus hier mercredi lors de la Conférence de presse animé par ce
regroupement dans un hôtel de Lomé. Si d’aucuns en l’écoutant peuvent
croire en un abandon de la bataille pour faire les réformes, il faudrait
revenir très vite à la raison puisque le CST et ses partis politiques
membres restent convaincus que les réformes auront lieu avant la
présidentielle de 2015. Et pour ce faire, ils comptent mettre à
contribution les partenaires du Togo.
Dans l’intérêt de la paix, le CST au nom des populations togolaises appelle « le groupe des cinq (5), à savoir la France, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Union Européenne et le Système des Nations Unies à aider le pouvoir exécutif à prendre de justes engagements et à les honorer ».
Il est à noter que cette conférence de presse a été l’occasion pour les responsables du CST de revenir sur le cheminement qui a conduit à l’échec de l’adoption du projet de loi relatif aux réformes constitutionnelles, introduit par le gouvernement à l’Assemblée nationale. Zeus Ajavon et ses collègues se sont inscrits en faux contre toute allégation selon laquelle le rejet du texte est la conséquence d’une proposition des représentants de l’opposition parlementaire que la loi soit à effet immédiat. Il en est de même pour celle d’une disposition « transitoire ».
Ils se sont aussi refusés de croire que le parlement ait agi de façon démocratique le 30 juin dernier lorsque les députés de l’Union pour la République ont rejeté un projet envoyé par le gouvernement qu’ils sont censés soutenir. « Ça n’existe nulle part au monde », a martelé à plusieurs reprises Me Zeus Ajavon, coordonnateur du CST.
Et l’on ne comprend pas comment la Commission des lois qui comporte sept députés UNIR sur dix a voté ce texte à l’unanimité et qu’en plénière, ces mêmes députés ensemble avec leurs collègues aient rejeté ce texte.
Ce sont là des anomalies qui font dire à Zeus Ajavon que « le rejet du projet de loi des réformes constitutionnelles par l’Assemblée nationale le 30 juin dernier est une véritable supercherie du pouvoir UNIR/UFC à honorer les engagements pris devant le peuple togolais. C’est un élément d’aggravation de la longue crise politique et cette situation présagerait des violences lors des élections ».
M.G, Lomé (Telegramme228)
Dans l’intérêt de la paix, le CST au nom des populations togolaises appelle « le groupe des cinq (5), à savoir la France, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Union Européenne et le Système des Nations Unies à aider le pouvoir exécutif à prendre de justes engagements et à les honorer ».
Il est à noter que cette conférence de presse a été l’occasion pour les responsables du CST de revenir sur le cheminement qui a conduit à l’échec de l’adoption du projet de loi relatif aux réformes constitutionnelles, introduit par le gouvernement à l’Assemblée nationale. Zeus Ajavon et ses collègues se sont inscrits en faux contre toute allégation selon laquelle le rejet du texte est la conséquence d’une proposition des représentants de l’opposition parlementaire que la loi soit à effet immédiat. Il en est de même pour celle d’une disposition « transitoire ».
Ils se sont aussi refusés de croire que le parlement ait agi de façon démocratique le 30 juin dernier lorsque les députés de l’Union pour la République ont rejeté un projet envoyé par le gouvernement qu’ils sont censés soutenir. « Ça n’existe nulle part au monde », a martelé à plusieurs reprises Me Zeus Ajavon, coordonnateur du CST.
Et l’on ne comprend pas comment la Commission des lois qui comporte sept députés UNIR sur dix a voté ce texte à l’unanimité et qu’en plénière, ces mêmes députés ensemble avec leurs collègues aient rejeté ce texte.
Ce sont là des anomalies qui font dire à Zeus Ajavon que « le rejet du projet de loi des réformes constitutionnelles par l’Assemblée nationale le 30 juin dernier est une véritable supercherie du pouvoir UNIR/UFC à honorer les engagements pris devant le peuple togolais. C’est un élément d’aggravation de la longue crise politique et cette situation présagerait des violences lors des élections ».
M.G, Lomé (Telegramme228)
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