A l’initiative de l’ONG les Amis de la
Terre et la Coordination nationale de Publiez Ce Que vous Payez »,
plusieurs acteurs intervenants dans le domaine minier et de la
transparence dans ce domaine étaient en atelier d’une journée hier
mercredi au CESAL à Lomé, autour du Droit à l’eau des populations
riveraines des zones minières.
Plantant le décor des travaux de cet atelier, le chargé des campagnes à
l’ONG Les Amis de la Terre, Kwami Kpondzo, a fait constater que malgré
les instruments tels l’adhésion à l’ITIE depuis 2009 et la conformité à
la mise en œuvre atteinte le 22 mai 2013, l’adoption d’une Politique
nationale de l’Eau et le Code de l’eau, « à l’orée de 2015, l’eau
demeure un défi urbain et rural à relever tant par son accessibilité que
par sa qualité et quantité disponible pour répondre aux besoins
exprimés par la population ».
D’où la nécessité de cette assise qui doit permettre de « réfléchir sur
les voies et moyens et les actions nécessaires à prendre pour une
solution durable au problème de l’eau dans les communautés des zones
minières ».
M. Kpondzo ne semble pas être indifférent aux efforts faits en matière
d’accessibilité à l’eau de qualité et en quantité en vue d’atteindre
l’OMD relatif à l’eau potable et à l’assainissement tant en zones
urbaines que rurales. Selon ses termes, « toute politique visant le
secteur de l’eau ne peut se dissocier de celle de l’assainissement »,
d’où le constat amer selon lequel, il y a persistance des disparités
dans la desserte en eau potable en milieu urbain comme rural. Entre
autres exemples de milieux dont les populations souffrent en matière
d’accès à l’eau de qualité et en quantité au Togo, il est cité Bandjéli
où est exploité le fer, Hahotoé pour le phosphate, et Tabligbo pour le
clinker.
Deux communications ont été développées au cours des travaux de
l’atelier. Il s’agit de : «Droit à l’eau des populations riveraines des
zones minières » et « Transparence économique dans l’eau ». En vue de
proposer des solutions pour aider les communautés et les sociétés
extractives et dans une moindre mesure les gouvernants, les participants
ont été amenés à répondre aux questions suivantes, « Quel est l’état de
transparence dans la gestion de l’eau au Togo aujourd’hui ? », et «
Quel intérêt d’avoir les sociétés de traitement de l’eau potable et quel
contrôle aujourd’hui sur ces sociétés ? ».
Pour cette activité, Les Amis de la Terre ont bénéficié de l’apport
aussi bien technique que financier de France Liberté-Fondation
Mitterand.
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