Thursday, July 24, 2014

TOGO:: Zones minières au Togo : ONG, associations et communautés préoccupées par la question de l’eau potable

A l’initiative de l’ONG les Amis de la Terre et la Coordination nationale de Publiez Ce Que vous Payez », plusieurs acteurs intervenants dans le domaine minier et de la transparence dans ce domaine étaient en atelier d’une journée hier mercredi au CESAL à Lomé, autour du Droit à l’eau des populations riveraines des zones minières.


Plantant le décor des travaux de cet atelier, le chargé des campagnes à l’ONG Les Amis de la Terre, Kwami Kpondzo, a fait constater que malgré les instruments tels l’adhésion à l’ITIE depuis 2009 et la conformité à la mise en œuvre atteinte le 22 mai 2013, l’adoption d’une Politique nationale de l’Eau et le Code de l’eau, « à l’orée de 2015, l’eau demeure un défi urbain et rural à relever tant par son accessibilité que par sa qualité et quantité disponible pour répondre aux besoins exprimés par la population ».


D’où la nécessité de cette assise qui doit permettre de « réfléchir sur les voies et moyens et les actions nécessaires à prendre pour une solution durable au problème de l’eau dans les communautés des zones minières ».

M. Kpondzo ne semble pas être indifférent aux efforts faits en matière d’accessibilité à l’eau de qualité et en quantité en vue d’atteindre l’OMD relatif à l’eau potable et à l’assainissement tant en zones urbaines que rurales. Selon ses termes, « toute politique visant le secteur de l’eau ne peut se dissocier de celle de l’assainissement », d’où le constat amer selon lequel, il y a persistance des disparités dans la desserte en eau potable en milieu urbain comme rural. Entre autres exemples de milieux dont les populations souffrent en matière d’accès à l’eau de qualité et en quantité au Togo, il est cité Bandjéli où est exploité le fer, Hahotoé pour le phosphate, et Tabligbo pour le clinker.

Deux communications ont été développées au cours des travaux de l’atelier. Il s’agit de : «Droit à l’eau des populations riveraines des zones minières » et « Transparence économique dans l’eau ». En vue de proposer des solutions pour aider les communautés et les sociétés extractives et dans une moindre mesure les gouvernants, les participants ont été amenés à répondre aux questions suivantes, « Quel est l’état de transparence dans la gestion de l’eau au Togo aujourd’hui ? », et « Quel intérêt d’avoir les sociétés de traitement de l’eau potable et quel contrôle aujourd’hui sur ces sociétés ? ».

Pour cette activité, Les Amis de la Terre ont bénéficié de l’apport aussi bien technique que financier de France Liberté-Fondation Mitterand.

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