Tuesday, July 29, 2014

TOGO:: « L’opposition n’a pas fait preuve d’ouverture et de volonté de compromis »



Invité du journal de TV5 Monde la semaine dernière, le ministre togolais de l’Administration territoriale, Gilbert Bawara, a tenté à sa manière d’éclairer la lanterne des Togolais et du monde entier sur la situation politique en cours au Togo.
Tout en refusant de reconnaitre qu’il a une situation difficile en politique au Togo, il est d’avis « que sur des débats concernant la réforme de la constitution, il y a eu des difficultés d’impossibilités de parvenir à un compromis, à un consensus ». Il pense que ce n’est pas une situation particulière au Togo. « Cela arrive au Togo, cela peut arriver dans d’autres pays comme en France, la majorité actuelle et le président Hollande auraient voulu engager des réformes constitutionnelles sur un certains nombre de sujets mais ne le font pas parce qu’il n’y a pas de consensus », a-t-il indiqué. Il fait constater que « s’il y avait eu un consensus et un compromis là-dessus, la réforme aurait été opérée », mais d’après son constat, « l’opposition n’a pas fait preuve d’ouverture et de volonté de compromis ».
Balayant du revers de la main, les critiques qui ont fusé sur un refus du pouvoir en place de faire des concessions, il s’est inscrit en faux contre l’opposition. « Nous avons concédé un certain nombre d’avancée ». « Le Sénat, la recomposition de la cour constitutionnelle, le mode de scrutin, les prérogatives propres du PM, la limitation du mandat présidentiel », a-t-il cité.
Malgré le rejet du projet de loi portant réformes constitutionnelles et institutionnelles, le ministre Bawara a informé « qu’il n’y pas de bras de mais une initiative de réforme qui a échoué, qui n’a pas débouché. La page est tournée ; il y a actuellement des concertations sur les conditions d’organisation des prochaines élections ».
Il a pour finir énuméré le recrutement des jeunes, l’augmentation de salaires, les transformations sur le plan économique, les efforts dans le domaine de la santé et de l’éducation comme participant à la croissance de 6% criée sur les médias mais qui peine à impacter considérablement sur le quotidien des Togolais.
M.G, Lomé (Telegramme228)

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