Après
la partie ouest et nord-ouest de Lomé, le bulldozer de la Délégation
spéciale de la préfecture du Golfe met le cap très prochainement sur
l’Est et plus précisément sur le canton de Baguida pour débarrasser les
réserves administratives et les voies publiques de ce canton de leurs
occupants illégaux.
En vue de porter l’information à la connaissance de ces occupants illégaux, ces derniers ont été conviés la semaine dernière (plus précisément le mercredi 25 juin dernier) chez la Direction de la Délégation spéciale située dans l’enceinte de la Préfecture du Golfe. Ils ont donc été prévenus du caractère inéluctable de la décision de libérer les espaces illégalement occupés.
Expliquant la nécessité de ce travail qui l’a conduit depuis plusieurs mois déjà dans plusieurs cantons relevant de sa compétence, le président de la Délégation spéciale, Kossi Aboka a indiqué qu’il s’agit pour lui et son équipe de rendre de nouveau, praticables des voies qui ne le sont plus depuis très longtemps. Car toujours d’après le président, « la route du développement passe par le développement de la route ». Réagissant à certaines allégations mensongères rapportées et qui indiquaient que la Délégation spéciale n’accordait pas un délai suffisant pour que les occupants illégaux puissent prendre des dispositions qui s’imposent, M. Aboka s’est inscrit en faux. Selon les explications qu’il a donné, pour certains des occupants, c’est depuis l’année 2010 qu’il leur a été notifié que le moment venu, l’Etat viendrait les déloger pour récupérer sa propriété. Et parlant de cette méthode qui se veut celle d’une sensibilisation, information avant le passage à l’acte, le premier responsable de la Délégation Spéciale de la préfecture du Golfe, est revenu sur le cas du canton de Sagbado à l’Ouest de Lomé, où, pour n’avoir pas été informé du passage de l’unité en charge des démolitions, des concessions ont été épargnées et ont reçu un nouveau délai pour se trouver un abri et débarrasser les lieux. Tout ceci n’est que la manière trouvée pour insister sur la phase de sensibilisation et d’information qui précède le passage du bulldozer.
Parlant de délai à accorder aux occupants illégaux du canton de Baguida, il a été donné une période de six semaines pour permettre aux occupants illégaux des voies publiques de partir de leur propre chef et récupérer ce qui peut l’être. Alors que ceux qui occupent les réserves administratives ont trois mois pour le faire. Faute de quoi, ils se verront contraints de le faire. Il suffisait de revisiter les propos de l’un des collaborateurs de M. Aboka, en la personne de Sédina Djagni, pour se rendre compte de la détermination des acteurs à aller au bout de leur logique qui mise plus sur la profitabilité du bien public à tous et non à seulement certains individus. « Nous allons dégager ceux qui occupent les rues et domaines pour que demain soit meilleur ; Et chacun doit faire le sacrifice », avait-il martelé.
Les occupants illégaux qui se sont installés sur une partie du Collège du quartier Dévégo ainsi que le propriétaire d’une école dont une partie est construite sur la voie publique à Adidocopé sont donc avertis. Ils sont donc appelés à prendre leurs dispositions, pour ne pas être victime de la furie du bulldozer.
Il est à noter que les quartiers concernés par cet avertissement et qui ont entre six semaines et trois mois pour se conformer à la décision de la Délégation spéciale sont Kangnicopé, Adidocopé, Dévégo et Wognomé.
G.K, Lomé (Telegramme228)
En vue de porter l’information à la connaissance de ces occupants illégaux, ces derniers ont été conviés la semaine dernière (plus précisément le mercredi 25 juin dernier) chez la Direction de la Délégation spéciale située dans l’enceinte de la Préfecture du Golfe. Ils ont donc été prévenus du caractère inéluctable de la décision de libérer les espaces illégalement occupés.
Expliquant la nécessité de ce travail qui l’a conduit depuis plusieurs mois déjà dans plusieurs cantons relevant de sa compétence, le président de la Délégation spéciale, Kossi Aboka a indiqué qu’il s’agit pour lui et son équipe de rendre de nouveau, praticables des voies qui ne le sont plus depuis très longtemps. Car toujours d’après le président, « la route du développement passe par le développement de la route ». Réagissant à certaines allégations mensongères rapportées et qui indiquaient que la Délégation spéciale n’accordait pas un délai suffisant pour que les occupants illégaux puissent prendre des dispositions qui s’imposent, M. Aboka s’est inscrit en faux. Selon les explications qu’il a donné, pour certains des occupants, c’est depuis l’année 2010 qu’il leur a été notifié que le moment venu, l’Etat viendrait les déloger pour récupérer sa propriété. Et parlant de cette méthode qui se veut celle d’une sensibilisation, information avant le passage à l’acte, le premier responsable de la Délégation Spéciale de la préfecture du Golfe, est revenu sur le cas du canton de Sagbado à l’Ouest de Lomé, où, pour n’avoir pas été informé du passage de l’unité en charge des démolitions, des concessions ont été épargnées et ont reçu un nouveau délai pour se trouver un abri et débarrasser les lieux. Tout ceci n’est que la manière trouvée pour insister sur la phase de sensibilisation et d’information qui précède le passage du bulldozer.
Parlant de délai à accorder aux occupants illégaux du canton de Baguida, il a été donné une période de six semaines pour permettre aux occupants illégaux des voies publiques de partir de leur propre chef et récupérer ce qui peut l’être. Alors que ceux qui occupent les réserves administratives ont trois mois pour le faire. Faute de quoi, ils se verront contraints de le faire. Il suffisait de revisiter les propos de l’un des collaborateurs de M. Aboka, en la personne de Sédina Djagni, pour se rendre compte de la détermination des acteurs à aller au bout de leur logique qui mise plus sur la profitabilité du bien public à tous et non à seulement certains individus. « Nous allons dégager ceux qui occupent les rues et domaines pour que demain soit meilleur ; Et chacun doit faire le sacrifice », avait-il martelé.
Les occupants illégaux qui se sont installés sur une partie du Collège du quartier Dévégo ainsi que le propriétaire d’une école dont une partie est construite sur la voie publique à Adidocopé sont donc avertis. Ils sont donc appelés à prendre leurs dispositions, pour ne pas être victime de la furie du bulldozer.
Il est à noter que les quartiers concernés par cet avertissement et qui ont entre six semaines et trois mois pour se conformer à la décision de la Délégation spéciale sont Kangnicopé, Adidocopé, Dévégo et Wognomé.
G.K, Lomé (Telegramme228)
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