« Il reste une seule solution pour
l’opposition » après le rejet le 30 juin dernier par l’Assemblée
nationale du projet de loi relatif aux réformes constitutionnelles,
c’est d’être ensemble aux prochaines échéances électorales pour gagner
le pouvoir à la présidentielle de 2015.
Telle est la position exprimée par Patrick Lawson, le premier
vice-président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) qui
accuse le pouvoir de faire preuve du « jeu de Pilate ».
« Quand le peuple se réunit derrière les hommes et les femmes, le
peuple-là est invincible et nous sommes sûrs que si avant cette
intersession, nous arrivons à aplanir tous nous problèmes comme nous
l’avons commencé, nous irons à ces élections unis et avec ces lois
scélérates, nous gagnerons comme Macky Sall l’a fait au Sénégal »,
a-t-il proposé lundi sur les ondes de la radio Victoire.
Pour le ministre de l’administration Territoriale, de la
Décentralisation et des Collectivités Locales, Gilbert Bawara, le
gouvernement a choisi de donner la « latitude » aux députés de débattre
et de faire leur choix. Face au choix opéré par ces derniers après le
vote au bulletin secret, « on ne peut dire qui a voté pour ou contre ou
qui a choisi de s’abstenir », souligne-t-il.
Selon lui, ce sont « la surenchère, le manque de réalisme et un peu de
démagogie » qui sont à la base de l’absence de compromis et de consensus
autour de la question des réformes.
Pour rappel, l’initiateur principal de l’appel des patriotes, Fulbert
Attisso avait, à la veille des discussions du dernier dialogue politique
tenu du 19 mai au 3 juin 2014, que l’opposition doit faire fi des
propositions que fait le gouvernement et se réunir pour définir un
programme commun et un candidat unique pour affronter celui du pouvoir
en 2015, sans faire attention aux réformes politiques.
« Lorsque le pouvoir fait une proposition, c’est qu’il a déjà la
solution de rechange », disait-il à l’opposition avant de déclarer que
le dialogue politique n’aboutira à rien.
Telli K.
Afreepress
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