Tout sent le pestiféré à la plage de Lomé. Le long du littoral en partant de l’Hôtel Ibis jusqu’au bâtiment de l’hôtel de la Paix en passant par l’hôtel Palm Beach, la plage de Lomé n’est plus « fréquentable », disent les riverains, à cause de l’odeur qui s’y dégage.
Ces odeurs, a constaté un reporter de l’Agence de presse Afreepress, proviennent de la canalisation des eaux usées venant du Grand Marché de Lomé.
Interrogés, les quelques riverains estiment que c’est une situation « déplorable » qui transforme l’endroit le plus attractif de la capitale en un « no man’s land », ce qui empêcherait également toute présence humaine et toute activité génératrice de revenu en bordure de cet endroit.
« Notre place de prédilection les moments chauds de la journée reste la plage. Aujourd’hui, ce n’est plus possible parce que l’air y est irrespirable », a confié au reporter Joël la main protégeant les narines.
Pour lui, le groupe de jeunes qui perçoivent les amendes auprès de ceux qui, par maladresse font leur besoins sur la plage, ne jouent plus leur rôle, « celui de veiller à la propreté de cet endroit ».
Non loin d’un caniveau drainant les eaux usées, un groupe de jeunes joueurs de football, déplorent eux aussi cet état de choses.
« Nous jouons ici parce que nous n’avons nulle part où nous amuser les soirs en cette période des grandes vacances. Nous implorons la municipalité à faire diligence pour trouver une solution pour la canalisation de ces eaux usées », s’exprime Napo, pour qui cette situation diminue considérablement la fréquentation des bordures de la mer.
Mao R. et Bernadette A.
Source: AfreePress
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