Les deux (2) regroupements des partis
politiques de l’opposition notamment le Collectif «Sauvons le Togo »
(CST) et la Coalition-Arc-en-ciel avaient récemment exigé
l'organisation des élections locales avant la prochaine élection
présidentielle.
Les deux entités ont plusieurs fois appelé à la mobilisation de toute la classe politique à «définir conventuellement un cadre électoral propice à la tenue des locales». Ainsi, ils ont organisé une série de manifestations gigantesques suivies des sit-in les 26, 27 et 28 Juin dernier dans les artères de Lomé. Mais ces derniers jours, les discours ont presque changé et les énergies semblent être consacrées à la présidentielle de 2015.
Dans sa déclaration liminaire lors d’une conférence de presse du 20 Juin dernier, le CST a insisté que «il est prêt à affronter avec les autres partis, d’un chronogramme clair pour la tenue de ces locales. Et il est également prêt à discuter de toutes les réformes constitutionnelles et institutionnelles afin d’opérer la tenue de ces locales ainsi que celle afférente à la présidentielle de 2015».
L'opposition a basé son exigence sur plusieurs accords que le régime en place n’a jamais respectés. D’après les leaders des partis de l’opposition, «c’est le régime de Union pour la République (UNIR) qui a empêché l’organisation de ces locales jusqu’alors». Les acteurs politiques de l'opposition relèvent que ce refus d'application des accords politiques qui explique la non-organisation des élections locales jusqu'à ce jour. Parmi ces accords, l’Accord Cadre de Lomé (ACL) signé en 1999, les 22 engagements signés à Bruxelles 2004 et l’Accord Politique Globale (APG) signé le 20 Août 2006 à Lomé n’ont pas été pris en compte.
Avec cette position adoptée par l'opposition, d'aucuns pensaient que la pression sera permanente pour amener le pouvoir à concéder l'organisation des élections locales d'ici la fin de l'année. Mais depuis une semaine, l'opposition a semblé mettre la balle à terre et de se consacre plutôt à la question de candidature unique.
Ainsi le CST et la Coalition Arc-en-ciel qui sont en conclave depuis plusieurs jours chercher à arrêter une candidature unique face à Faure Gnassingbé en 2015. Du coup, les revendications d'organisation des locales avant la présidentielle ont passé au second plan. Du coup, on comprend que les locales ne se tiendront pas avant la présidentielle de 2015.
De plus, dans le dernier courrier adressé à Faure Gnassingbé, Jean-Pierre Fabre, n’a parlé que de renouvellement de la CENI et des réformes institutionnelles et constitutionnelles. Aucune trace de la question des élections locales.
En clair, l'on s'achemine vers des élections locales après l'élection présidentielle comme le souhaite le parti au pouvoir qui cherche à offrir un nouveau mandat Faure Gnassingbé à partir de 2015 avant de régler la question des élections locales.
Du côté du pouvoir, on évoque le manque de moyens financiers et d'organisation au niveau du pouvoir qui n'a pas du tout posé les bases du décentralisation efficace.
Les deux entités ont plusieurs fois appelé à la mobilisation de toute la classe politique à «définir conventuellement un cadre électoral propice à la tenue des locales». Ainsi, ils ont organisé une série de manifestations gigantesques suivies des sit-in les 26, 27 et 28 Juin dernier dans les artères de Lomé. Mais ces derniers jours, les discours ont presque changé et les énergies semblent être consacrées à la présidentielle de 2015.
Dans sa déclaration liminaire lors d’une conférence de presse du 20 Juin dernier, le CST a insisté que «il est prêt à affronter avec les autres partis, d’un chronogramme clair pour la tenue de ces locales. Et il est également prêt à discuter de toutes les réformes constitutionnelles et institutionnelles afin d’opérer la tenue de ces locales ainsi que celle afférente à la présidentielle de 2015».
L'opposition a basé son exigence sur plusieurs accords que le régime en place n’a jamais respectés. D’après les leaders des partis de l’opposition, «c’est le régime de Union pour la République (UNIR) qui a empêché l’organisation de ces locales jusqu’alors». Les acteurs politiques de l'opposition relèvent que ce refus d'application des accords politiques qui explique la non-organisation des élections locales jusqu'à ce jour. Parmi ces accords, l’Accord Cadre de Lomé (ACL) signé en 1999, les 22 engagements signés à Bruxelles 2004 et l’Accord Politique Globale (APG) signé le 20 Août 2006 à Lomé n’ont pas été pris en compte.
Avec cette position adoptée par l'opposition, d'aucuns pensaient que la pression sera permanente pour amener le pouvoir à concéder l'organisation des élections locales d'ici la fin de l'année. Mais depuis une semaine, l'opposition a semblé mettre la balle à terre et de se consacre plutôt à la question de candidature unique.
Ainsi le CST et la Coalition Arc-en-ciel qui sont en conclave depuis plusieurs jours chercher à arrêter une candidature unique face à Faure Gnassingbé en 2015. Du coup, les revendications d'organisation des locales avant la présidentielle ont passé au second plan. Du coup, on comprend que les locales ne se tiendront pas avant la présidentielle de 2015.
De plus, dans le dernier courrier adressé à Faure Gnassingbé, Jean-Pierre Fabre, n’a parlé que de renouvellement de la CENI et des réformes institutionnelles et constitutionnelles. Aucune trace de la question des élections locales.
En clair, l'on s'achemine vers des élections locales après l'élection présidentielle comme le souhaite le parti au pouvoir qui cherche à offrir un nouveau mandat Faure Gnassingbé à partir de 2015 avant de régler la question des élections locales.
Du côté du pouvoir, on évoque le manque de moyens financiers et d'organisation au niveau du pouvoir qui n'a pas du tout posé les bases du décentralisation efficace.
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