Ceci
est une deuxième réaction de Pax Africana suite à la résurgence du
virus Ebola sur le continent africain et plus précisément en Afrique de
l’Ouest. Alors que certains Etats n’hésitent pas à fermer leurs
frontières aux voyageurs venant de certains pays foyers de cette
résurgence ou même géographiquement proches de ces foyers, la fondation
de l’ancien Secrétaire général de l’OUA et ancien premier ministre du
Togo pense que c’est une occasion pour les africains à corriger les
failles qu’il pouvait y avoir au niveau de la synergie d’actions sur le
continent. Dans les lignes qui suivent, voici la déclaration.
DECLARATION N°21/2014 :
RESURGENCE D’EBOLA, UNE AUBAINE POUR REPENSER LA SYNERGIE D’ACTIONS EN AFRIQUE
Depuis plus de six mois, les populations d’Afrique de l’ouest font face à la résurgence du virus Ebola. En dépit des batteries de mesures et de mobilisations enclenchées ici et là depuis la réapparition de ce virus hautement mortel, toutes les prévisions scientifiques les plus sérieuses s’alarment au sujet de la permanence de son acuité.
Ces voix autorisées au sujet d’Ebola appellent même les populations ouest-africaines à s’attendre au pire, devant l’impréparation et le manque de coordination appropriée entre recherche universitaire médicale et offres de soins adéquats dans lesquels baigne un grand nombre de systèmes sanitaires des pays d’Afrique occidentale.
Des conjectures qui font craindre que le nombre des victimes de cette épidémie qui avoisine déjà 1.200 morts ne grimpe de manière exponentielle durant les prochaines semaines, face au contact quotidien qu’entretiennent les populations d’Afrique de l’ouest, dans l’exercice de leurs diverses activités.
La crise sanitaire que provoque dans l’ouest du Continent le virus Ebola découverte voici près de quatre décennies relance le débat autour de la nécessité, pour l’Afrique, de se doter dans les meilleurs délais, d’une synergie d’actions efficaces, pertinentes et proactives dans le domaine de la recherche médicale, contre les maladies tropicales qui tuent chaque année, des milliers d’Africains, dans un silence, on doit le dire assourdissant.
Ces réappropriations et réorientations nécessaires des études approfondies portant sur les maladies tropicales dans les Universités africaines qui forment tous les ans des chercheurs aux talents avérés permettront au Continent de ne pas continuellement tout espérer du Nord, dans le domaine de la médecine moderne.
Le fonctionnement des multiples institutions régionales ou continentales en Afrique a démontré qu’il existe une kyrielle de solutions à explorer, pour mobiliser diverses lignes de crédit aux fins de mener des actions décisives et déterminantes.
Les puissances des 5 blocs régionaux du Continent gagneraient à se projeter hors de leurs limites territoriales, sur ces types de question, pour accélérer la mise en œuvre de cette indispensable conjugaison d’efforts bilatéraux et multilatéraux en Afrique.
Pour l’heure, nous avons peine à croire que la résurgence ou l’apparition de différents virus ces dernières années en Afrique soient les produits finis d’inventions de scientifiques destinés à endiguer la croissance démographique africaine comme le réaffirment, de plus en plus, ces dernières semaines, certaines déclarations de chercheurs confirmés défendant la cause de l’Afrique.
Outre, le monde de la recherche universitaire, l’Afrique gagnerait aussi en temps, en énergie et en utilisation de ressources financières, à se doter d’instruments qui structurent et organisent la collaboration, l’entraide et la coopération entre ses 54 Etats, des puissances régionales de ses 5 blocs économiques aux plus petites Républiques.
Les thématiques autour desquelles l’unité de l’Afrique s’avère incontournable sont légion : énergie, infrastructures, transports (aériens, maritimes, routiers, etc.), finances publiques, etc., mais la santé en est véritablement, une prioritaire.
Fait à Lomé le 20 août 2014
PAX AFRICANA
DECLARATION N°21/2014 :
RESURGENCE D’EBOLA, UNE AUBAINE POUR REPENSER LA SYNERGIE D’ACTIONS EN AFRIQUE
Depuis plus de six mois, les populations d’Afrique de l’ouest font face à la résurgence du virus Ebola. En dépit des batteries de mesures et de mobilisations enclenchées ici et là depuis la réapparition de ce virus hautement mortel, toutes les prévisions scientifiques les plus sérieuses s’alarment au sujet de la permanence de son acuité.
Ces voix autorisées au sujet d’Ebola appellent même les populations ouest-africaines à s’attendre au pire, devant l’impréparation et le manque de coordination appropriée entre recherche universitaire médicale et offres de soins adéquats dans lesquels baigne un grand nombre de systèmes sanitaires des pays d’Afrique occidentale.
Des conjectures qui font craindre que le nombre des victimes de cette épidémie qui avoisine déjà 1.200 morts ne grimpe de manière exponentielle durant les prochaines semaines, face au contact quotidien qu’entretiennent les populations d’Afrique de l’ouest, dans l’exercice de leurs diverses activités.
La crise sanitaire que provoque dans l’ouest du Continent le virus Ebola découverte voici près de quatre décennies relance le débat autour de la nécessité, pour l’Afrique, de se doter dans les meilleurs délais, d’une synergie d’actions efficaces, pertinentes et proactives dans le domaine de la recherche médicale, contre les maladies tropicales qui tuent chaque année, des milliers d’Africains, dans un silence, on doit le dire assourdissant.
Ces réappropriations et réorientations nécessaires des études approfondies portant sur les maladies tropicales dans les Universités africaines qui forment tous les ans des chercheurs aux talents avérés permettront au Continent de ne pas continuellement tout espérer du Nord, dans le domaine de la médecine moderne.
Le fonctionnement des multiples institutions régionales ou continentales en Afrique a démontré qu’il existe une kyrielle de solutions à explorer, pour mobiliser diverses lignes de crédit aux fins de mener des actions décisives et déterminantes.
Les puissances des 5 blocs régionaux du Continent gagneraient à se projeter hors de leurs limites territoriales, sur ces types de question, pour accélérer la mise en œuvre de cette indispensable conjugaison d’efforts bilatéraux et multilatéraux en Afrique.
Pour l’heure, nous avons peine à croire que la résurgence ou l’apparition de différents virus ces dernières années en Afrique soient les produits finis d’inventions de scientifiques destinés à endiguer la croissance démographique africaine comme le réaffirment, de plus en plus, ces dernières semaines, certaines déclarations de chercheurs confirmés défendant la cause de l’Afrique.
Outre, le monde de la recherche universitaire, l’Afrique gagnerait aussi en temps, en énergie et en utilisation de ressources financières, à se doter d’instruments qui structurent et organisent la collaboration, l’entraide et la coopération entre ses 54 Etats, des puissances régionales de ses 5 blocs économiques aux plus petites Républiques.
Les thématiques autour desquelles l’unité de l’Afrique s’avère incontournable sont légion : énergie, infrastructures, transports (aériens, maritimes, routiers, etc.), finances publiques, etc., mais la santé en est véritablement, une prioritaire.
Fait à Lomé le 20 août 2014
PAX AFRICANA
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