Où allons-nous avec l’ancienne CENI,
toujours en activité en attendant la recomposition ? La question est
suscitée par un « blocage » qu’aurait indu « un problème managérial »
que dénonce un membre de la CENI, en la personne d’Edem Atantsi de l’ANC
(Alliance Nationale pour le Changement). Selon ce dernier, la
présidente de cette structure, Angèle Dola Aguigah, étant malade depuis
un an, son vice-président, Jean-Claude Homawoo de l’UFC (Union des
Forces de Changement) qui assure l’intérim «n’a pas l’autorité requise
pour se faire entendre des autorités» ou du moins du gouvernement. Ce
qui d’après lui crée un blocage qui ne rassure pas sur la crédibilité
des prochaines élections.
Il en veut pour preuve, entre autres, les dernières difficultés dans le
déplacement, du moins son propre déplacement pour des activités pour le
compte de la CENI la semaine dernière. Il était question pour lui de
descendre sur le terrain dans le cadre de la mission de confirmation des
Centres de Recensement et de vote existant dans les préfectures de Zio
et de l’Avé qui lui sont confiées, de contrôler leur adéquation et voir
avec les acteurs comment décongestionner certains centres.
Le véhicule de fonction étant retiré depuis les lendemains de les
législatives, à tout les membres, de la CENI, Edem Atantsi s’est vu
confronter à un problème d’autorité vis-à-vis du chauffeur et du
véhicule affectés par le Garage Central mis à sa disposition pour
effectuer la mission. Selon lui, alors même qu’il a besoin du véhicule
pour se déplacer sur le terrain, de CRV en CRV, c’est le chauffeur qui
parfois lui indique qu’on l’a appelé du Garage central pour ramener le
véhicule. C’est une situation lamentable qui d’après lui n’est pas un
cas isolé. « Je ne suis pas porte-parole des autres mais je ne suis pas
le seul dans le cas », indiquait-il ce mardi matin à nos confrères de
Victoire fm, une radio locale de Lomé.
A cette allure, M. Atantsi se dit dubitatif sur ce qui a été fait comme
travail par ses collègues membres de la CENI dans quatre des six
préfectures dont le contrôle lui a été confié au niveau de son parti
pour rendre compte. « Je n’ai pas confiance en ce qui a été fait. Si le
gouvernement nous empêche d’aller contrôler ce qui a été fait, il y a
problème », faisait-il constater.
Ceci avant de réclamer vigoureusement que « le gouvernement refasse très
rapidement la recomposition » et permette que le travail soit fait dans
les normes en donnant les moyens et les chances égales aux différents
membres de la CENI pour ne pas donner l’impression comme il « veut
retirer à la CENI son autorité ».
La réaction du vice-président de cette CENI, et par la même occasion,
président intérimaire, est donc attendue pour soit confirmer ou infirmer
ce qui a été relevé par ce membre.
G.K,
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