Balayant dans un premier temps les maux induits par des interventions soi-disant de sauvetage de la démocratie, orchestrées par les Occidentaux aussi bien en Afrique qu’en Asie, l’homme s’enferme dans quelques interrogations : « Qui est responsable ou quelle est la cause de l’anarchie et du mithridatisme des crimes en République Centrafricaine » ? « La démocratie seule peut-elle permettre d’éradiquer les fléaux du Sida et de l’Ebola » ? « Comment ne pouvons-nous pas voir que depuis 1990, nous sommes sur une corde raide, que ce que nous vivons, que ce qui s’est passé ou se passe en Côte-d’Ivoire, au Mali, en Guinée, en Sierra-Leone, au Libéria, au Nigeria, etc., sont des alertes pour prendre conscience et être responsables » ? « Sommes-nous maudits pour ne pas comprendre qu’à cette allure, nous allons reculer cent ans en arrière »? Ce sont là autant de questions qu’il se pose. M. Lawson trouve dès lors qu’il « n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités ».
Son parti, le PRR, appelle dès lors « la classe politique à la responsabilité et à la prise de conscience que notre salut dépend de notre humilité et de notre tolérance », car, « aucun parti politique ou groupe de partis politiques pris isolément ne peut résoudre les problèmes cruciaux qui affectent notre pays. Ce n’est pas une affaire de démocratie. Il s’agit de pouvoir mobiliser l’énergie de tout le peuple, dans un dévouement sans précédent, dans l’ordre et la discipline, dans la liberté et la dignité de chacun, dans la justice sociale et la cohésion pour changer le cours des choses et engager dans l’ardeur le redressement national ». Aussi, le parti au symbole de la sainte bible réaffirme « que c’est la classe politique qui est responsable de nos malheurs et de notre retard économique à cause de ses dissensions » et qu’il « faut donc un changement de matrice par rapport à celle des 24 dernières années ».
Ce candidat malheureux aux présidentielles de 2005 et 2010, croit dur comme fer que « nous devons combattre toutes les formes de darwinisme qui se cachent derrière les politiques d’austérité et de fascismes financiers et monétaires. Il s’agit de défendre tout simplement une culture de la vie ».
Le PRR demande enfin « aux politiciens togolais et à leurs cohortes de mettre un terme à leurs discordes dommageables à la paix sociale, à la stabilité politique, au progrès économique, à l’unité nationale et au prestige du pays. Il est temps de comprendre que notre époque exige des bâtisseurs et des patriotes et non des politiciens. La nécessité de faire des réformes constitutionnelles et institutionnelles doit être accompagnée de réformes économiques et sociales vitales. En démocratie, un citoyen ne fait un choix éclairé et libre puis n’arrive à protéger ce choix que s’il n’est pas affamé ou écrasé par des soucis de toutes sortes. Autrement, tout n’est que simulacre et imposture ».
P.S, Lomé
AFREEPRESS
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