Le dépouillement des votes dans une école de Lomé, le 25 juillet 2013.
RFI / Olivier Rogez
Alors que la parti du président Faure Gnassingbé, l'Unir, semble en passe de réussir à conserver son leadership sur l’échiquier politique, la coalition Sauvons le Togo, emmenée par Jean-Pierre Fabre et son parti l’ANC, confirme qu’elle occupe désormais une place prépondérante au Togo.
Au vu des résultats partiels, elle dépasse largement, en termes de voix, l’autre coalition de l’opposition Arc-en-Ciel qui n’a pas réussi la percée espérée. Mais surtout la formation de Jean-Pierre Fabre, qui est principalement une dissidence de l’UFC de Gilchrist Olympio, vient de donner une amère leçon à ce dernier.
L’Union des forces de changement perd en effet beaucoup de terrain au profit de l’ANC, l'Alliance nationale pour le changement. Les électeurs ont sanctionné Gilchrist Olympio et sa politique d’alliance avec le pouvoir, comme ce fut le cas de la CPP en 1994 et 2005, et du CAR en 2006 après l’accord politique globale.
Une bipolarisation du paysage politique togolais
Au regard de cette première tendance, on peut déceler un changement générationnel dans la classe politique togolaise. L'Unir, le parti présidentiel est largement composé de nouvelles têtes, tandis du côté du CST Jean-Pierre Fabre s’affirme comme la figure de proue incontestable.
A deux ans de la prochaine présidentielle, ces législatives, qui étaient d’une certaine façon une répétition générale, ont le mérite de clarifier considérablement l’échiquier politique. Reste à connaître la répartition en siège de chacune des listes et à savoir si ces résultats seront acceptés de tous
Au vu des résultats partiels, elle dépasse largement, en termes de voix, l’autre coalition de l’opposition Arc-en-Ciel qui n’a pas réussi la percée espérée. Mais surtout la formation de Jean-Pierre Fabre, qui est principalement une dissidence de l’UFC de Gilchrist Olympio, vient de donner une amère leçon à ce dernier.
L’Union des forces de changement perd en effet beaucoup de terrain au profit de l’ANC, l'Alliance nationale pour le changement. Les électeurs ont sanctionné Gilchrist Olympio et sa politique d’alliance avec le pouvoir, comme ce fut le cas de la CPP en 1994 et 2005, et du CAR en 2006 après l’accord politique globale.
Une bipolarisation du paysage politique togolais
Au regard de cette première tendance, on peut déceler un changement générationnel dans la classe politique togolaise. L'Unir, le parti présidentiel est largement composé de nouvelles têtes, tandis du côté du CST Jean-Pierre Fabre s’affirme comme la figure de proue incontestable.
A deux ans de la prochaine présidentielle, ces législatives, qui étaient d’une certaine façon une répétition générale, ont le mérite de clarifier considérablement l’échiquier politique. Reste à connaître la répartition en siège de chacune des listes et à savoir si ces résultats seront acceptés de tous
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