La majorité, c’est le souhait de tous les grands partis politiques et regroupements de partis politiques dans les starting-blocks dans toutes les circonscriptions électorales retenues pour les Législatives du 25 juillet prochain. Si, hormis l’UFC qui, par la voix de Djimon Oré avait émis le souhait de voir le parti obtenir une majorité de 46 sièges, les autres partis se sont abstenus jusqu’à présent d’avancer des chiffres, le CST et ses membres surtout l’ANC se lâchent enfin dans les chiffres. Dans une sortie médiatique, le candidat CST/ANC dans le Grand Lomé et Responsable à l’organisation à l’ANC, Olympio Adébléwou Kossi Robert, révèle que « honnêtement, on vise 61 sièges, si tout est transparent ». Voilà donc qui lance un défi à ceux qui portent le parti au symbole de deux mains libérées de ses chaînes par une bougie allumée, surtout de tout le collectif dont ce parti est membre.
Selon toujours M. Robert Olympio, « on n’attend rien que le résultat. Nous ne comptons pas sur nous même, nous comptons plutôt sur la population qui a adhéré massivement à cette campagne ». Comme message de campagne de ce parti orange, son candidat dit « apporter aux populations, un message de changement ». Contrairement à ceux qui promettent le développement et ses accessoires au pays, M. Olympio justifie ce choix de message de campagne par le fait que d’après son appréciation, « tout est mauvais dans le pays. C’est seule l’armée qu’on n’a pas vue dans la rue. Tout prouve que rien ne va dans le pays. Tout le monde est dans la rue. Les femmes de marché, les médecins… ».
Le parti et ses alliés se proposent, si jamais cette majorité visée devient effective de faire les états généraux, « on rencontrera toutes les corporations. On trouvera des solutions à tous les problèmes du Togo ». On peut dès lors se dire que l’on est plus dans une campagne plus que législative. Mais pour en juger de la capacité ou de la main libre qu’aura quelque majorité parlementaire à réaliser une telle prouesse pour le bonheur de nos populations, Robert Olympio et ses colistiers se donnent pour devoir de s’attaquer aux éventuelles « fraudes ». « Nous avons peur de la fraude mais nous prenons des dispositions pour contrer la fraude », a-t-il conclu.
M.G, Lomé
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