Kofi Yamgnane président de Sursaut-Togo, ancien député socialiste, ministre sous François Mitterrand et ancien candidat recalé à l’élection présidentielle du 4 mars 2010 au Togo, ne digère pas l’accord intervenu le 9 juillet entre l’opposition et le pouvoir, accord présenté par les deux parties comme devant baliser la voie vers des élections législatives « apaisées », « transparentes », dont les résultats, seront acceptés par tous. « Ce n’était pas le moment de négocier », a tranché mercredi Kofi Yamgnane qui ne croit pas que ce soit un bon choix que le Collectif Sauvons le Togo participe aux prochaines législatives. « Aucune des revendications que ce collectif défend depuis plus d'un an n'a été satisfaite, et en plus, beaucoup de responsables du collectif sont toujours en prison. », a fustigé le natif de Banjeli (localité située à 480 km au nord-ouest de Lomé). |
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Les Franco-Togolais qui était mercredi l’invité Afrique sur RFI a laissé entendre que ce n’était pas une « démonstration de solidarité » de la part des autres leaders de l’opposition à l’égard de leurs camarades encore en prison.
« Faure, comme son père veut rester au pouvoir quoi qu’il arrive et pour cela, il faut qu’il décapite une opposition qui est de plus en plus intelligente et de plus et plus généralisée. Mais ce n’est pas l’opposition qu’il faut accuser dans cette affaire, c’est le pouvoir », pense-t-il.
Pour le Franco-Togolais, il faut créer un « rapport de force » de telle sorte, a-t-il dit, que « ce soit le pouvoir qui commence par réfléchir à son départ ». « Il faut dès fois savoir boycotter une élection pour amener le pouvoir à davantage de négociations, davantage de transparence », a-t-il dit.
Les élections législatives au Togo, préalablement prévues pour avoir lieu le 21 juillet ont été repoussées au sortir du dialogue du 9 juillet. L’opposition dans son ensemble prendra part à la compétition.
Olivier A.
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