Il avait même été présenté comme Dieu –quelle abomination- et ses décisions sont sans appel. On avait dit que sa réponse à propos d’un dialogue constructif réclamé par la majorité de la classe politique afin de mettre en œuvre les réformes politiques nécessaires pour des élections libres, démocratiques et transparentes dans notre pays, est claire, nette, précise et sans ambiguïté: « il n’y aura pas de dialogue ». En effet, c’est ce que tranchait le très zélé et belliciste ministre de l’Administration territoriale et des collectivités locales, Gilbert Badjilembayena Bawara qui se prenait pour l’émule de Dieu.
Une position reprise à son compte par le papy-momie de l’UFC et ses ouailles. Cet opposant frelaté qui, hier, se prenait pour un démocrate convaincu, est devenu le braconnier de la démocratie, au grand malheur des Togolais qui le prenaient pour leur messie. L’«opposant charismatique» n’était en réalité qu’un lion vautré dans la peau d’un agneau. Les Togolais n’ont que leurs yeux pour pleurer en découvrant le vrai visage du « terroriste international » comme on le qualifiait dans le sérail.
« Nous ne somme pas pour le dialogue. Depuis que nous sommes revenus d’exil en 1991, on ne fait que dialoguer. On peut comptabiliser 52 dialogues. On a été à Ouagadougou, Paris, Londres, Accra, etc. Nous disons qu’il est temps d’aller aux élections » dardait celui que d’aucuns appellent le « Pinochet du Togo ». Il semble que lorsqu’il était dans l’opposition, c’est lui qui bloquait les choses en imposant ses diktats. Aujourd’hui qu’il est en noces avec le Rpt, c’est encore lui qui met des grains de sable dans tout ce qui peut faire avancer et développer le pays. Cet homme est très dangereux.
La « Vache qui rit » et son compère « Faux Gil », qu’il taxait d’ »amnésique » et de « contrebandier » ont beau crier qu’il n’y aura pas de dialogue, le destin en a décidé autrement. Que vont-il faire maintenant ?
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