Wednesday, July 31, 2013
Après les législatives, l’opposition et le pouvoir s’accusent de fraudes
Togo - Faut-il en rire ou en pleurer ? C’est la question que se poseront certains qui ont suivi sur les ondes de nos confrères de Radio Victoire fm ce mercredi matin, le débat entre un responsable du parti présidentiel UNIR déclaré vainqueur des Législatives du 25 juillet dernier et un autre de la Coalition Arc-En-Ciel, un regroupement de partis de l’opposition politique togolaise, arrivé en troisième position.
En fait, intervenant six jours après le scrutin et au lendemain de la publication officielle des résultats provisoires, Florent Manganawè de UNIR et Jean Kissi, tel dans un jeu de ping-pong, se sont renvoyé les accusations de fraudes dont les partis dont ils défendent respectivement la cause se seraient rendus coupables. « Ce scrutin était truqué. Reste aux gens eux-mêmes de prendre leur responsabilité. Nous aussi, nous ne considérons pas qu’un recours va entraîner quoi que ce soit. Parce que, que vous le vouliez ou non, la Cour constitutionnelle est inféodée au pouvoir. Le problème du Togo, c’est le pouvoir et les institutions. Mais ce n’est pas montrer le peuple du doigt. Le peuple togolais est félicité partout. Mais c’est le pouvoir là qui est décrié partout. Nous n’avons pas d’institutions justes au Togo, il n’y a pas de justice au Togo. La justice est inféodée au pouvoir », c’est la conviction de Jean Kissi, tête de liste de Coalition Arc-En-Ciel dans le Vo et Secrétaire national du CAR. Pour les renvois d’accusation de fraude que le parti présidentiel a formulés par la voix de M. Manganawè, le nouvel élu pour siéger à l’Assemblée nationale togolaise justifie le rafle des trois sièges de Vo par son regroupement, par le fait que « ce n’est pas nous qui avons organisé les élections mais nous sommes populaires. Si c’est nous qui avons organisé les élections dans le Yoto, on peut dire que nous avons fraudé. Nous avons gagné dans le Yoto des élections que nous n’avons pas organisées. Nous ne demandons pas autre chose, que nous ayons une CENI équilibrée. Que le gouvernement prenne sa moitié et que l’opposition prenne sa moitié ». Il a d’ailleurs poursuivi en faisant constater que « si aujourd’hui le Togo ne s’est pas embrasé, c’est parce que nous, nous aimons notre pays. Parce que je vous ai donné l’exemple du jeune qui a été arrêté à Agbaohonou. Ce jeune, il est rapporteur du BV (Bureau de vote) désigné par UNIR, parce que le président était de l’opposition, il est de UNIR. Et il changeait avec son bic les résultats du BV ». « Les gens ont voulu lui mettre le pneu au cou. Si ça c’était passé, vous imaginez comment ça va entacher les élections ? Si vous apprenez le jour des élections à 16 h que quelqu’un a été brûlé dans le Vo parce qu’il falsifiait les résultats des élections, vous savez ce que ça aurait pu produire dans ce pays ? », ce sont là des interrogations aussi formulées par Jean Kissi.
Loin de rester silencieux, sans réaction face au doigt accusateur qui est pointé sur le parti de Faure Gnassingbé, Florent Manganawè n’y est pas allé par quatre chemins pour renverser la vapeur. « Quand on dit qu’il y a bourrage, et tout ceci et tout cela, je veux bien qu’on m’en donne la preuve. Ce sont des affirmations qui sont nées de la débordante imagination de la tête de nos collègues de l’opposition. Tout simplement pour dénigrer notre victoire. Et ça on le sait. Mais en tout état de cause, qu’il y ait comme Jean Kissi le dit, quelqu’un qui s’est levé de son propre chef pour réagir pour ceci ou pour cela, ça c’est son problème. Ça n’engage que lui, ça n’engage pas UNIR. Et ça n’entache pas la crédibilité de l’ensemble du vote national. Comme je le dit, le Togo ne se résume pas à Vo. Qu’il y en ait un qui ait fait quelque chose là-bas, ici aussi à Lomé, je peux vous en citer. Que ce soit à Adamavo Azikpévi, que ce soit à l’EPC Anfamé, que ce soit à Pa de Souza, il y a eu des choses, et moi je ne voudrais pas en parler », a révélé ce membre du parti au symbole de la Colombe blanche dans un ciel bleu. Poussant la curiosité, pour savoir si on doit déduire que le parti présidentiel a été aussi volé par l’opposition, le journaliste en a eu sa réponse. « Oui bien sûr. Quand on interdit à nos gens mandatés d’aller s’asseoir, comment vous appelez ça ? Quand vous avez désigné quelqu’un pour vous représenter dans un bureau de vote et qu’on lui interdit l’accès, vous appeler ça comment ? Pourquoi on l’a fait ? Qu’est-ce que ça cache ? », s’est demandé M. Manganawè.
Si la position de la Coalition Arc-En-Ciel reflète bien celle du CST (Collectif Sauvons le Togo), un autre regroupement de partis politiques de l’opposition et d’organisations de défense des Droits de l’Homme, arrivé en deuxième position selon les résultats proclamés par la CENI, il y a lieu de croire que la bataille ne sera pas du tout facile dans la prochaine Assemblée même si l’opposition y sera en minorité. « Que vous le vouliez ou non, si vous maintenez ces résultats comme ça, on se verra à l’Assemblée. Même si on a un plus bas nombre de députés qu’avant l’Assemblée ne sera pas facile pour eux », a promis Jean Kissi. Bon à suivre !
G.K, Lomé
Telegramme228
TOGO::COMMUNIQUE DE PRESSE OBUTS DU 30 JUIILET 2013
ACHARNEMENT POLITIQUE ET VIOLATION DES DROITS HUMAINS
Dès après les législatives du 25 juillet 2013, le pouvoir en place administre au jour le jour, avec une mauvaise foi consommée, l’étendue du dédit dont [il] est capable.
Que valent les derniers engagements auxquels le pouvoir en place avait souscrit lors du dialogue politique du 09 juillet 20...13 sous la facilitation du Président de la CVJR, Mgr Barrigah et de l’Ambassadeur des USA au Togo, M. Robert Whitehead ?
Depuis la proclamation des résultats provisoires des législatives par la CENI le 28 juillet 2013, le Président National de la formation politique OBUTS, monsieur Agbéyomé KODJO, est à nouveau l’objet de tracasseries itératives aussi soudaines qu’étonnantes.
C’est ainsi qu’après avoir été empêché de sortir du territoire national le 28 juillet 2013 à la frontière de Hilla Kondji alors qu’il se rendait à une conférence internationale à Cotonou, (BÉNIN) à l’invitation de Comité National du Forum Francophone des Affaires, monsieur Agbéyomé KODJO a de nouveau été interdit de sortie du Togo le mardi 30 Juillet 2013, vers 15 heures en dépit du fait, qu’il fut munie d’une autorisation de sortie du territoire national, en bonne et due forme, régulièrement délivrée le 1er juillet 2013 dont la validité expire le 31 juillet 2013, par monsieur le Doyen des Juges d’Instruction près le TGI de Lomé. Ses titres d’identité et de voyage ne lui ont été restitués qu’après une heure d’attente au motif que la hiérarchie des services de la police aux frontières n’a pas donné d’autorisation dans ce sens.
Or, l’accord politique intervenu du 09 juillet 2013 à l’issue du dialogue politique qui a pris fin à cette même date, avait réglé la question de la liberté de mouvement des leaders politiques abusivement inculpés dans l’affaire des incendies des marchés de Lomé et Kara !
Le Bureau Politique de la formation politique OBUTS élève une vive protestation contre l’acharnement et les tracasseries en tout genre dont est victime [son] Président National, monsieur Agbéyomé KODJO, et condamne la violation permanente des droits humains au Togo ainsi que le bafouement des lois de la République et de la dignité des leaders politiques de l’opposition.
Le Bureau Politique de OBUTS invite toutes les filles et tous les fils du Togo tout entier à rester mobilisés pour faire échec au nouveau coup de force électoral que vient de perpétrer le pouvoir en place, décidé à mépriser les légitimes aspirations du Peuple togolais.
Le Secrétaire Général
Clément BOESSI
TOGO Banque du Vatican: un prélat accuse des cardinaux dont celui qui a décoré Felix-Kodjo-Sagbo
Mgr Nunzio Scarano, le prélat du Vatican arrêté pour malversations financières, a accusé jeudi des cardinaux d'avoir couvert des "abus" financiers commis par ses "supérieurs laïcs" au Vatican, dans une lettre adressée au Pape François. "Les documents en ma possession sont autant de preuves de mon honnêteté et des batailles que j'ai menées contre les abus de mes supérieurs laïcs couverts par certains cardinaux", écrit Mgr Scarano dans le courrier adressé au Pape François et cité par l'agence ANSA. Le prélat, arrêté le 28 juin par la police italienne et soupçonné d'avoir servi d'intermédiaire pour des virements suspects à travers la banque du Vatican (IOR), rejette toute responsabilité sur la direction de la banque. Le prélat salernitain précise que les opérations bancaires qu'il a effectuées au IOR, l'ont toujours été "sur les conseils de la direction" et de "ces messieurs les dirigeants". "Saint Père, je n'ai jamais blanchi d'argent sale, je n'ai jamais volé, j'ai cherché à aider des personnes qui demandaient de l'aide", plaide Mgr Scarano depuis sa cellule de la prison romaine de Regina Coeli. L'ex-chef de la comptabilité de l'APSA, l'agence qui gère le patrimoine du Vatican, assure être en possession de documents prouvant sa bonne foi et demande à pouvoir les "remettre" au Pape en personne. L'ex-comptable de l'APSA avait été suspendu de ses fonctions au sein du Vatican un mois avant son arrestation. Selon la police, il masquait "le bénéficiaire réel des opérations (effectuées à travers des comptes qu'il contrôlait, ndlr) et il entravait la traçabilité de ces sommes d'argent". Selon les enquêteurs, Mgr Scarano a aussi utilisé des comptes bancaires de l'IOR pour procéder à des virements pour le compte d'amis à lui, notamment pour rapatrier de Suisse 20 millions d'euros issus d'une fraude fiscale pour une famille d'armateurs napolitains. Le pape François a lancé une reprise en main de l'IOR (Institut pour les oeuvres religieuses), banque mêlée dans le passé à plusieurs scandales. Fin juin, il a institué une commission formée de quatre religieux et une laïque chargée d'inspecter l'IOR et de proposer une réforme dont les grandes lignes devraient être connues en octobre. Il a aussi nommé Mgr Battista Ricca, au poste de "prélat" de l'IOR, une sorte de numéro deux qui a un droit de regard absolu. Mais l'hebdomadaire italien l'Espresso a révélé la semaine dernière des détails troubles sur les "frasques homosexuelles" de Mgr Ricca, immédiatement démenties par le Saint-Siège. Selon le vaticaniste de l'Espresso, le pape Francois aurait cependant été particulièrement irrité de constater que les services du Vatican lui aient caché des informations significatives dans le dossier du prélat avant sa nomination. La lettre adressée par Mgr Scarano au Pape traduit un climat de profondes dissensions au sein du Vatican. Le prélat explique par exemple avoir demandé audience au cardinal Angelo Sodano, doyen du collège cardinalice, mais en avoir été empêché par un de ses responsables "fourbe" et "rusé", Mgr Giorgio Stoppa, un des dirigeants de l'APSA. Dans une de ses homélies matinales, en avril, quelques semaines après son élection, le Pape François avait estimé que le IOR était "utile jusqu'à un certain point". Mgr Nunzio Scarano, le prélat du Vatican arrêté pour malversations financières, a accusé jeudi des cardinaux d'avoir couvert des "abus" financiers commis par ses "supérieurs laïcs" au Vatican, dans une lettre adressée au Pape François. | - Félix Kodjo Sagbo, les insignes de Grand Croix de l'Ordre de Saint Grégoire le Grand. C'est la plus haute distinction honorifique civile du Vatican. Une cérémonie s'est déroulée il y a quelques jours à la Nonciature apostolique de Bruxelles. Cérémonie présidée par Mgr Karl-Josef Raubert, Nonce apostolique en Belgique. Etaient également présents, Mgr André Dupuy, représentant du Vatican auprès de l'Union européenne, le président du Comité des ambassadeurs des pays ACP, des responsables politiques belges et de la Commission européenne.
Tuesday, July 30, 2013
TOGO:: Boycotter l'assemblée ou négocier une cogestion
Accrochés de toutes leurs forces aux honteux privilèges indus, les angelots du RPT viennent d’appliquer à l’opposition la règle de la “fraude légale”. Tout y est passé: un dialogue à la hussarde, mitraillette sur la table, la bénédiction conjuguée d’un prélat et de mandants blancs, un mince report de quatre jours et, ce fut le vote. Le vote des morts, des animaux domestiques, des mineurs et des étrangers. Le bourrage des urnes venu en apothéose et le tour est joué: UNIR – le parti qui n’a pas encore tenu son congrès constitutif – rafle la mise et devient majoritaire. C’est à peine légal! Faure peut en tout cas se féliciter de n’avoir pas brûlé les marches pour rien. La fin justifiant les moyens, il a réussi à avoir le beurre, l’argent du beurre et la culotte de la crémière.
L’extravagante et indicible manœuvre du pouvoir de s’accaparer une nouvelle fois de l’assemblée nationale est à la fois une insulte et un singulier tour de force. Dans cet indicible capharnaüm, c’est Gilchrist Olympio qui a le plus perdu. Telle une vieille chaussette usée, l’homme que le RPT a utilisé pour les besoins de sa démocratie est désormais dépouillé de tout. Son honneur, le prestige de son nom et ses électeurs l’ont tous quitté. Il ne reste à la honteuse épave humaine qu’à recourir au cyanure pour s’infliger la peine de mort qui est, depuis la nuit des temps, le prix de la trahison. Quant au pays, il reste suspendu à des interrogations sur les jours à venir. Le sort fait à Gilchrist Olympio par ses alliés est bien prévisible et ne peut en connaissance de cause constituer un sujet d’intérêt. Par contre, c’est celui des partis d’opposition qui préoccupe. Qui nécessite de sérieuses réflexions.
À tout prendre, on pourrait se demander finalement s’il est encore utile de participer à des élections organisées par le RPT. Pour l’opposition, trouver une réponse à cette question est un vaste programme politique qu’elle doit aborder avec tout le sérieux que cela requiert. N’empêche, ce sera bientôt une nouvelle guirlande de guignols qui vont s’agiter dans tous les sens, créer des embouteillages monstres sur le boulevard qui dessert la présidence. Des zélateurs au sourire niais vont frétiller à l’idée d’occuper quelques misérables portefeuilles ministériels. Et ce sont ces genres de sarabande autour de la mangeoire qui plongent notre pays dans une régression sans précédent. À en croire certains tuyaux crevés de diplomates et observateurs borgnes, aussitôt relayés par des thuriféraires locaux, l’élection qui vient de se tenir est signe de bonne santé démocratique !
On ne peut pas passer sous silence le jeu trouble qu’a joué RFI pendant la couverture de ces législatives. Aussi bien pour cette radio ou l’on compte de moins en moins de journalistes de valeur que pour ces observateurs vénaux que l’UA et la CEDEAO envoient se pavaner dans les hôtels, rien que du très normal pour une République bananière, où même les bananes sont inaccessibles aux affames à qui la République n’a rien à offrir que la débauche, le désespoir, la dépression mentale, bref la misère. Vue sous tous ses angles, ce coin de terre agitée, bruyante, dangereuse et désordonnée qui nous sert de pays ne va pas. Ce serait contraire à sa nature de s’éclipser de l’actualité pour cause de bonne conduite. Une nation fait des choix. Etre en harmonie en tant qu’entité nationale vivant sur le même territoire ou avoir en commun des histoires permanentes a démêler les unes des autres. Entre les deux, Notre pays a choisi les histoires dont certaines, à l’instar des législatives du 25 Juillet, sont à dormir debout.
Fabre, Agbéyome, Ajavon et autres Adjamagbo ont, sur le terrain, fait un travail admirable: le peuple est désormais entièrement sensibilisé et a fini par connaitre dans toutes leurs limites et dimensions le RPT et la famille Gnassingbé. Mais ces leaders ont eu tort de se laisser conduire à une élection dont les résultats sont connus avant le vote et visibles de loin. Aujourd’hui, c’est c’est dame Angèle qui est aux anges. Mission accomplie pour la maitresse d’œuvre de la trappe tendue par le pouvoir. Son mandant, Faure Gnassingbé, peut se frotter les mains. L’opposition était mal partie mais quand le vin est tiré, il faut le boire. Parce que l’heure est trop grave pour qu’on jette le manche après la cognée. Le CST, Arc-en-ciel et tous les opposants engagés dans cette course inégale que beaucoup de leurs partisans ont largement contestées peuvent encore agréablement surprendre. Ils ont encore entre leurs mains une arme redoutable, capable de faire mal, de dérouter le camp adverse et chambouler ses prévisions. Il s’agit du boycott pure et simple de l’Assemblée Nationale. Mais le risque est réel que certains électrons facilement corruptibles fassent faux bond à l’ensemble et sapent l’esprit de groupe.
Au cas où le RPT maintient de faire valider les faux chiffres par la cour constitutionnelle de son militant Assouma, l’opposition a la possibilité de refuser d’aller occuper les sièges qui lui seront arbitrairement attribués. A quoi peuvent servir les députes de l’opposition dans une assemblée hostile ou leur présence va se réduire à valider un système de fraude, à légitimer une assemblée factice qui n’émane nullement de la volonté populaire? C’est le moment ou jamais d’user des voies et moyens les plus extrêmes, des actions de fer, susceptibles de gripper une fois pour toute la broyeuse du RPT qui profane le bulletin de vote, banalise les électeurs. L’exercice est difficile. Il est même périlleux parce l’argent achète tout désormais au Togo. Certes, l’opposition n’a rien à perdre! Au cas contraire, si cette action choc n’est pas à portée de main, elle doit alors tenter de négocier la cogestion du pays jusqu’à la prochaine présidentielle de 2015. Cette dernière stratégie dont les chances de succès sont infimes à cause du caractère gourmand du RPT nous conduit, s’il en est besoin, a un passage du livre de Barack Obama, “Dreams from my father”.
Dans ce passage riche en enseignements, Colo, l’époux de la mère de Barack, un Indonésien, tient les propos suivants: Les hommes se comportent exactement comme le font les pays. L’homme le plus fort prend la terre du plus faible. Il fait travailler le plus faible dans sa propriété. Et lorsque l’épouse du plus faible est belle, le fort la lui arrache… Et Colo de demander au jeune Barack: “lequel entre le faible et le fort aimerais-tu devenir quand tu seras grand ?” Voyant le fils de son épouse confus et muet, Colo, le papa indonésien du Kenyan Hussein, poursuit sa réflexion: Vaut mieux être fort, mais au cas où tu ne peux pas l’être, sois habile et rusé. Et si possible, négocie la paix avec le plus fort tout en veillant à ce que cette paix te profite aussi. Toutefois, conclue le père, c’est toujours mieux d’être fort soi-même, toujours.
Etre fort! C’est la seule quête qui reste à entreprendre. Comment et pour quel objectif ? S’il est vrai que la lutte que Zeus et ses amis mènent vise à sortir notre peuple qui crève dans le gouffre profond, ils doivent trouver une réponse à cette question: comment devenir fort ! Ceci n’est pas une vue de l’esprit, mais un constat qui doit déterminer l’issue finale de la lutte.
Kodjo Epou
Washington DC
USA
Friday, July 26, 2013
TOGO::Législatives au Togo: l'Unir et le collectif Sauvons le Togo en tête
Le dépouillement des votes dans une école de Lomé, le 25 juillet 2013.
RFI / Olivier Rogez
Par RFI
Au Togo, les premiers résultats du scrutin sont tombés dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet, au siège de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Des résultats encore partiels, mais qui laissent entrevoir une tendance claire : les deux principales formations que sont l'Unir, le parti au pouvoir, et la coalition Sauvons le Togo, dirigée par Jean-Pierre Fabre, sont en tête, l'Unir devançant le CST. Il est cependant encore trop tôt pour avoir des projections en sièges.
Alors que la parti du président Faure Gnassingbé, l'Unir, semble en passe de réussir à conserver son leadership sur l’échiquier politique, la coalition Sauvons le Togo, emmenée par Jean-Pierre Fabre et son parti l’ANC, confirme qu’elle occupe désormais une place prépondérante au Togo.
Au vu des résultats partiels, elle dépasse largement, en termes de voix, l’autre coalition de l’opposition Arc-en-Ciel qui n’a pas réussi la percée espérée. Mais surtout la formation de Jean-Pierre Fabre, qui est principalement une dissidence de l’UFC de Gilchrist Olympio, vient de donner une amère leçon à ce dernier.
L’Union des forces de changement perd en effet beaucoup de terrain au profit de l’ANC, l'Alliance nationale pour le changement. Les électeurs ont sanctionné Gilchrist Olympio et sa politique d’alliance avec le pouvoir, comme ce fut le cas de la CPP en 1994 et 2005, et du CAR en 2006 après l’accord politique globale.
Une bipolarisation du paysage politique togolais
Au regard de cette première tendance, on peut déceler un changement générationnel dans la classe politique togolaise. L'Unir, le parti présidentiel est largement composé de nouvelles têtes, tandis du côté du CST Jean-Pierre Fabre s’affirme comme la figure de proue incontestable.
A deux ans de la prochaine présidentielle, ces législatives, qui étaient d’une certaine façon une répétition générale, ont le mérite de clarifier considérablement l’échiquier politique. Reste à connaître la répartition en siège de chacune des listes et à savoir si ces résultats seront acceptés de tous
Au vu des résultats partiels, elle dépasse largement, en termes de voix, l’autre coalition de l’opposition Arc-en-Ciel qui n’a pas réussi la percée espérée. Mais surtout la formation de Jean-Pierre Fabre, qui est principalement une dissidence de l’UFC de Gilchrist Olympio, vient de donner une amère leçon à ce dernier.
L’Union des forces de changement perd en effet beaucoup de terrain au profit de l’ANC, l'Alliance nationale pour le changement. Les électeurs ont sanctionné Gilchrist Olympio et sa politique d’alliance avec le pouvoir, comme ce fut le cas de la CPP en 1994 et 2005, et du CAR en 2006 après l’accord politique globale.
Une bipolarisation du paysage politique togolais
Au regard de cette première tendance, on peut déceler un changement générationnel dans la classe politique togolaise. L'Unir, le parti présidentiel est largement composé de nouvelles têtes, tandis du côté du CST Jean-Pierre Fabre s’affirme comme la figure de proue incontestable.
A deux ans de la prochaine présidentielle, ces législatives, qui étaient d’une certaine façon une répétition générale, ont le mérite de clarifier considérablement l’échiquier politique. Reste à connaître la répartition en siège de chacune des listes et à savoir si ces résultats seront acceptés de tous
Thursday, July 25, 2013
TOGO: Encore des élections à la togolaise
« Un bien acquis par fraude ne profite jamais longtemps » (Sophocle, Oedipe à Colone)
Il y a un peu plus de huit ans, les Togolais ont connu une violence électorale inouïe qui a fait entre 400 et 500 morts selon les Nations Unies, plus de 800 morts d’après la Ligue togolaise des droits de l’Homme. Une situation qu’ils ne veulent plus revivre sur la « Terre de nos aïeux » et ceux qui sont arrivés au pouvoir à la faveur de ces tueries, ont promis de rectifier le tir. Mais on a l’impression aujourd’hui que les gouvernants surfent sur ces traumatismes pour imposer l’omerta dans le cadre de chaque compétition électorale. Au lieu de faire les réformes politiques nécessaires et organiser des élections transparentes, crédibles et acceptées par tous, Faure Gnassingbé et son bataclan restent dans la logique de conservation du pouvoir par tous les moyens. Pour eux, un scrutin transparent et crédible, c’est celui à l’issue duquel aucune goutte de sang ne tombe. C’est ainsi qu’au cours de la campagne, les candidats d’UNIR n’ont cessé de marteler qu’il faudrait, au nom de la préservation de la paix, avaler tous les résultats qui seront proclamés.
En effet, le scrutin d’hier est une véritable foire aux fraudes. Tout a été fait par la CENI pour démobiliser les électeurs des zones acquises à l’opposition. Bien que certains bureaux de vote aient été déplacés d’un lieu à un autre, aucune mesure n’a été prise pour informer à temps les populations. Ce n’était que vers 14h que certains ont pu retrouver les bureaux dans lesquels ils devraient accomplir leur devoir civique. A la suite de recherches infructueuses, d’autres sont carrément rentrés. Même l’escroquerie organisée par la CENI en collaboration avec Togocel et qui consistait à connaître son bureau de vote en envoyant le numéro de sa carte d’électeur au « 1010 », s’est révélée un canular. Ce numéro a craqué face à la demande. Que dire de ces bulletins déjà entachés ou portant des consignes de vote qui ont été remis aux électeurs ? De plus, les problèmes d’absence des listes d’émargement dans plusieurs bureaux de vote et de retard dans l’ouverture des bureaux de vote se sont posés avec acuité. L’encre indélébile présentée bruyamment a perdu son « indélébilité » dans certains bureaux de vote. Nous ne passerons pas sous silence les votes multiples, le vote des étrangers et des mineurs ainsi que l’existence des bureaux fictifs tant à Lomé qu’à l’intérieur. Comme on le dit souvent, « chasser le naturel, il revient au galop » : UNIR qui a remplacé le RPT, n’a fait que remettre « le top 25 des techniques et stratégies de fraudes électorales ».
C’est en parlant de ces manquements et des endroits où tout se passait bien – une émission de la Radio Légende qui pourrait amener la CENI et les CELI à anticiper les problèmes et réduire les risques de contestation -, qu’un détachement de la FOSEL a fait irruption dans le studio pour nous évacuer des lieux. Juste un coup de tête inspiré par le ministre de l’Administration territoriale et exécuté par la HAAC, en violation flagrante des textes qui régissent la profession. Pendant ce temps, les autres sont autorisés à animer les mêmes émissions sur leur radio. C’est la raison du plus fort en attendant les résultats du « vote des bêtes sauvages ». C’est ça, un scrutin apaisé et transparent au Togo.
Zeus AZIADOUVO
Togo/Législatives du 25 juillet : L’Opposition critique déjà, Unir serein
Les Togolais sont sortis accomplir leur devoir civique ce jeudi 25 juillet 2013. A mi-parcours du vote, l’Opposition dénonce déjà une mauvaise organisation du scrutin.
Dans la droite ligne des appréhensions qu’il a formulées hier autour de l’éclatement à la dernière minute des bureaux de vote, le CST (Collectif sauvons le Togo), par la voix de sa tête de liste dans la circonscription électorale du «Grand Lomé» (Jean-Pierre Fabre), a encore dénoncé ce jeudi des anomalies pouvant être sources de tensions dans le cadre de ces législatives 2013. Jean-Pierre Fabre a très précisément énuméré le « retard constaté dans l’ouverture de certains bureaux de vote, leur multiplication injustifiée, et beaucoup de dysfonctionnements en général dans l’organisation du vote». Il reste « toutefois optimiste sur l’issue du scrutin », a-t-il confié à « Afriquinfos » ce 25 juillet, un peu avant 9h dans le quartier Kodjoviakopé, sud-ouest de Lomé, après avoir glissé le bulletin dans l’urne. « Il ne s’agit que d’une répartition dans les centres de vote », a commenté et critiqué au micro d’«Afriquinfos » la ministre Bernadette Legzim-Balouki, candidate Unir (au pouvoir), après avoir accompli son devoir civique dans le quartier Aflao-Gakli (banlieue ouest de Lomé). «Nous appelons les populations à la patience pour retrouver les nouveaux bureaux de vote dans lesquels elles ont été déplacées. On ne peut pas conclure à des soupçons de fraudes sur la base de cet éclatement des centres de vote », a poursuivi Mme Balouki, ancienne Directrice du budget national.
«Il fallait respecter un nombre donné de votants par bureaux de vote, d’où l’éclatement intervenu », justifie un responsable de bureau de vote rencontré à Aflao-Gakli. Avant d’admettre que ce chamboulement de dernière minute a suscité de protestations de la part de certains électeurs. A titre d’exemple, indique-t-il, des électeurs inscrits dans le centre de vote d’Aflao-Gakli ont été déplacés à près de 3km de là.
Vœux d’apaisement après le scrutin
« Seuls les opposants peuvent vous expliquer ce qu’ils mettent dans le mot "fraudes"dont ils parlent. D’ailleurs, les populations font confiance au processus électoral, raison pour laquelle elles sont sorties massivement mobilisées aux premières heures du jour », renchérit Ahoefa Dédé Ekoué, ministre de l’Environnement, colistière de Mme Legzim sur la liste Unir dans le «Grand Lomé».
Vers 11h25, après s’être acquitté de son devoir de citoyen (à Lomé, dans le centre de vote d’« EPP Camp G. G. Eyadèma », le président de la République, Faure Gnassingbé (premier responsable d’Unir), a souhaité que « le processus électoral en cours s’achève dans la sérénité », en dépit des difficultés qu’a connues l’organisation. Toujours dans la capitale togolaise, Gilchrist Olympio (ex-opposant charismatique au défunt président Eyadèma Gnassingbé) s’est félicité de l’affluence constatée dans les bureaux de vote et s’est « dit satisfait ».
L’ambassadeur du Nigeria au Togo (Sunday Adoli) dont le président (G. Jonathan) a joué aux missions de bons offices de dernières minutes dans la préparation des législatives togolaises de ce jour a pour sa part émis le vœu « que cette consultation électorale apporte la paix au Togo, car toutes les conditions sont réunies pour ce faire ». Manque de listes d’émargement dans des bureaux de vote, des lampes à la place du courant électrique, des délégués de partis absents dans des centres de vote, insuffisance d’urnes sont des griefs qui se sont recoupés auprès d’électeurs dans plusieurs bureaux de vote à Lomé, dans la matinée de ce 25 juillet.
En marge de la tenue du scrutin de ce jour, « Afriquinfos » a appris la fermeture de « Radio Légénde Fm » (station privée, l’une des radios les plus écoutées à Lomé). « On ne nous a signifié aucun grief sur la base duquel on a procédé à la fermeture de notre station », confie un journaliste de cette chaîne. Des attroupements d’auditeurs de cette station sans heurts devant des éléments des forces de l’ordre ont été signalés aux alentours du siège de ce média, en début d’après-midi.
Pour la première fois sous l’ère Faure Gnassingbé, les frontières du Togo n’ont pas été fermées ce 25 juillet, à la faveur de ces législatives. La CENI (Commission électorale), pour la première fois également dans l’histoire électorale du Togo compte, sous le coup de 21h TU, organiser une soirée électorale durant laquelle elle envisage de publier, heure après heure, les premières tendances qui seront issues des urnes.
Selon la CENI (Commission électorale), environ 7.600 bureaux de vote sont mis à la disposition de quelques 3 millions de Togolais en âge de voter. Ces législatives sont déterminantes dans la préparation que feront les principales composantes de la classe politique togolaise de la présidentielle de 2015.
Afriquinfos
SPECIAL ELECTIONS LEGISLATIVES/ la population de Lomé vote dans le calme
Créé le 25 juillet 2013 Écrit par @AFreePress
© Afreepress (Lomé, le 25 juillet 2013) —C’est après une petite pluie matinale que la population de Lomé s’est rendue dans les centres de bureau de vote pour accomplir leur devoir civique ce jeudi. Dans les CRV de Lomé-ville, notamment l’école primaire publique Doumasséssé, le lycée de Tokoin, Hedzranawoé, centrale Agoè et le CEG Kodjoviakopé où l’équipe de l’agence Afreepress a fait un tour pour constater le déroulement du scrutin, tout se passe dans le calme et dans une ambiance bon enfant.
Outre quelques retards constatés dans certains bureaux de vote pour le déploiement du matériel électoral, les électeurs accomplissent leur devoir civique en toute tranquillité dans la capitale togolaise sous le regard minutieux des observateurs électorale, des représentants des candidats et les équipes de la Force de sécurisation des élections législatives (Fosel).
Il faut noter que le chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé, et le chef de Gouvernement Arthène Ahoomey-Zunu ont aussi accompli leur devoir civique respectivement à l’école primaire publique Gnassingbé Eyadéma du camp RIT Lomé et l’EPP Kpélé Tchavié dans la préfecture de Kpélé (environ 150 km de Lomé.)
Le dépouillement débutera dès la fermeture des bureaux de vote à 16h conformement aux dispositions du code électorale
Le dépouillement débutera dès la fermeture des bureaux de vote à 16h conformement aux dispositions du code électorale
TOGO::Ambiance électorale à Sokodé et ses environs en début de matinée
Créé le 25 juillet 2013 Écrit par @AFreePress
— Les électeurs de la circonscription électorale de Tchaoudjo profitent du soleil et du beau temps dans leur localité pour accomplir leur devoir civique, celle d’élire pour cinq (5) ans, leurs représentants au sein du parlement chargé de légiférer et de contrôler l’action du gouvernement.
Dans les centres de vote de Koma I, Koma II et de Dindanouré, l’affluence est allée crescendo. Sourire aux lèvres et cartes d’électeurs en main, des électeurs sont en file indienne chacun attendant patiemment son tour pour accomplir ce devoir sacré.
C’est à 9 heures que Me Mouhamed Tchassona Traoré, tête de liste de la Coalition Arc-en-ciel dans la circonscription électorale de Tchaoudjo, accompagné de sa famille s’est soumis à ce rituel dans le centre de vote de Dindaouré. Au sortir du bureau de vote, celui-ci a confié à l’Agence Afreepress sa « joie » et s'est dit confiant de rafler la mise pour sa coalition au terme des opérations.
Du côté du bureau de vote N° 3 dans ce même centre de vote de Dindaouré, l’ambiance n’était pas à la fête au début des opérations et pour cause, le vote a tardé à démarrer pour absence de liste d’émargement. « Espérez un tout petit peu. Une mauvaise liste d’émargement a été amenée dans ce bureau de vote, nous allons appeler la CENI à Lomé pour régler le problème », a lancé à la foule en colère, Kantati Yentroudjoa, membre de la Commission électorale locale indépendante (CELI) Tchaoudjo.
C’est à deux kilomètres de là, à Koma II que le ministre colonel Ouro-Koura Agadazi, candidat sur la liste UNIR est allé accomplir son devoir civique. « C’est un sentiment de satisfaction et de joie qui m’anime au regard de l’ambiance qui a prévalu tout au long de la campagne électorale qui vient de s’achever. Nous n’avons relevé aucun incident dans la région centrale. Tous les partis politiques ont librement mené leurs activités ce qui est une preuve de la maturité d’esprit des Togolais et de l’enracinement de la démocratie au Togo. Nous venons de poser le dernier acte qui va consacrer dans les prochains jours l’installation de la nouvelle Assemblée nationale. Nous sommes confiants à l’UNIR et nous attendons les résultats », a indiqué celui-ci.
Les bureaux de vote devront fermer dès 16 heures de l’après-midi pour laisser place au dépouillement.
Olivier A.
Campagnes législatives 2013 / la FOSEL se prononce sur un incident survenu mercredi à Bodjé (Kpélé)
Un incident est survenu mercredi à Bodjé (village situé dans la préfecture de Kpélé, environ 150 à km au Nord-Ouest de Lomé) entre quelques militants du parti Union pour la république (Unir) et le cortège du Collectif « Sauvons le Togo » (Cst) dirigé par Isabelle Améganvi, tête de liste dans la préfecture de Kpélé. A appris l’agence Afreepress.
Selon les révélations des faits retracés dans un communiqué de la Force de sécurisation des élections (Fosel), « L’incident est survenu suite à un télescopage entre une caravane du parti UNIR et les animateurs d’un meeting organisé par le CST. La caravane de UNIR a été sommée, une fois arrivée à hauteur du meeting du CST, de quitter les lieux par militants de l’ANC.
Le groupe de taxi moto, à l’effigie d’UNIR, a alors amorcé un changement d’itinéraire. Il a été malheureusement suivi dans son mouvement par des militants de l’ANC qui proféraient à son endroit des menaces et des injures. Il s’en est suivi une vive altercation qui a dégénéré en jet de pierres de part et d’autre » indique le communiqué
Au Total « 7 blessés légers » on été dénombré dans les rangs de l’Alliance nationale pour le changement (Anc) et un militant du parti UNIR « gravement blessé à la tête ».
La situation a été « rapidement maitrisée par l’intervention des forces de l’ordre et le rétablissement du calme a permis à chacun des mouvements de reprendre ses activités politiques, sous le contrôle des éléments de la FOSEL » conclu le communiqué.
Il faut rappeler que les campagnes électorales pour le compte des élections législatives de jeudi ont pris fin mercredi sur toute l’étendue du territoire.
AFREEPRESS
Togo: les bureaux de vote ouverts pour les législatives
Les premiers bureaux de vote ont ouvert jeudi vers 07h00 GMT au Togo, où près de trois millions d’inscrits sont appelés à élire leurs députés au cours d’un scrutin où l’opposition, divisée, va tenter de défier le pouvoir après une série de manifestations anti-gouvernementales.
Une centaine de personnes attendaient déjà devant une école primaire du quartier administratif de Lomé à l’ouverture du bureau de vote, peu après 7H00 GMT, a constaté un journaliste de l’AFP.
Ces élections sont le plus récent chapitre d’une longue transition vers la démocratie, le Togo ayant été gouverné d’une main de fer pendant plus de 30 ans par le président Gnassingbé Eyadéma, jusqu’à sa mort en 2005.
Porté au pouvoir par l’armée, son fils Faure Gnassingbé lui a succédé en 2005. Il a remporté en 2005 puis en 2010 des scrutins présidentiels dont les résultats ont été contestés par l’opposition.
Le parti du président Gnassingbé avait obtenu 50 sièges sur 81 lors des législatives de 2007.
Cette fois-ci, 91 sièges sont à pourvoir et 26 partis politiques prennent part aux élections.
Les bureaux de vote doivent fermer à 16H00 GMT. Les résultats définitifs ne sont pas attendus avant plusieurs jours.
La Cédéao et l’Union africaine ont déployé des observateurs sur le terrain pour veiller au bon déroulement du scrutin.
AFP
Wednesday, July 24, 2013
Togo : A quelques heures du scrutin, le CST dénonce une vaste manœuvre de fraude
koaci.com - A moins de 24 heures de l’ouverture des bureaux de vote pour les élections législatives 2013, les partis membres du CST étaient devant les médias nationaux et internationaux ce mercredi 24 juillet. L’objectif, dénoncer une vaste manœuvre de fraudes qu’ils ont mis à jour grâce à la minutie de leur service informatique qui a épluché la liste des centres et bureaux de vote à eux transmis par la CENI. Celle-ci serait orchestrée selon eux par le pouvoir RPT/UNIR/UFC en complicité avec la présidente de la CENI.
La dénonciation de fraude du CST porte sur la création de centres et bureaux de vote fictifs et en doublon. Ainsi, ils estiment que dans une première catégorie de circonscriptions électorales en particulier celles favorables à l’opposition, des centres de vote existants effectivement sont créées en doublon et insérés dan la liste des centres de vote d’un autre canton de la même circonscription électorale. A titre d’exemple, le centre de vote (CRV) EPC Boko du canton de Vo-Koutimé se retrouve en doublon dans le canton de Vogan, celui de CEG SACRE-CŒUR d’Aného, se retrouve dans le même canton. Dans un autre cas, celui des circonscriptions électorales considérées comme favorables au pouvoir ou celles dans lesquelles le parti au pouvoir s’était attribué un grand nombre de voix en 2007, des CRV fictifs sont créés en grand nombre et répertoriés dans la liste des CRV parfois sous des appellations insolites.
Pour les responsables et notamment Jean-Pierre Fabre, tête de liste dans le Grand Lomé, la création de ces centres de vote fictifs ne vise qu’un seul objectif, celui pour le parti au pouvoir et ses alliées, de gonfler leurs suffrages afin de se tailler une majorité à l’Assemblée Nationale. Le leader de l’ANC indique avoir informé les représentants des institutions onusiennes présents à Lomé notamment Saïd Djinit du bureau Afrique de l’Ouest de l’ONU ainsi que les observateurs internationaux en les invitant à mettre en garde le pouvoir en place contre toute tentative de fraude et dans le cas échéant de prendre des mesures idoines avant le démarrage du scrutin. Un report du scrutin « en vue de permettre un recadrage du processus en cours » n’est pas exclu.
Outre la mise à jour de ces fraudes, le CST a également dénoncé le manque de fiabilité du système de transmission des résultats et les mesures discriminatoires prises à l’encontre de ses représentants dans les bureaux de vote et CELI. Ces derniers ne pourront ni être président, rapporteur de BV tout comme le représentant du CST à la CENI qui n’a pas voix délibérative.
D’ores et déjà, le CST indique « que les résultats issus des logiciels non fiables de la CENI sont inacceptables et ne sauront être imposés aux candidats des partis de l’opposition ».
Par ailleurs, une opération dite de désengorgement des BV annoncée au dernier moment, risque de provoquer un cafouillage le jour du scrutin. Les électeurs étant déplacés de leur centre de vote pour d’autres qu’ils devront s’évertuer à identifier le jour du vote.
via koaci.com
TOGO Saïd Djinnit à Lomé pour rencontrer aujourd’hui les acteurs politiques avant les urnes
Selon une information qui nous a été envoyée par le service de la communication du PNUD au Togo, « le Représentant Spécial du Secrétaire Général des nations Unies en Afrique de l’Ouest, M. Said Djinnit » serait arrivé à Lomé hier mardi dans la soirée pour une visite de 24 heures.
Il sera question, pour M. Djinnit au cours de cette visite de « rencontrer les plus hautes autorités du pays ainsi que les différents acteurs politiques et de la société civile » et ensuite, un point de presse dans l’après-midi avant son départ de Lomé.
C’est en tout cas une visite qui était attendu depuis plusieurs jours déjà. Mais finalement, elle fait suite au séjour jeudi 18 et vendredi 19 juillet 2013 des présidents Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire et Goodluck Jonathan du Nigeria, dépêchés à Lomé par la CEDEAO pour s’enquérir des conditions autour du scrutin législatif qui a lieu demain et voir s’il était encore possible de reporter ces élections.
M. Djinnit arrive à Lomé alors même qu’a pris fin hier mardi la campagne électorale.
Que sortira-t-il de la rencontre de ce jour entre le représentant du Secrétaire Général des nations Unies, Ban Ki-Moon, et autorités et acteurs politiques togolais ? Réponse à la sortie du point de presse prévu, au terme des travaux, pour éclairer la lanterne des hommes de médias.
Une chose saute aux yeux, c’est que les organisations internationales veulent être très regardant sur le processus électoral en cours et semblent y tenir à ce que le jeu se déroule dans la tranparence et que les résultats soient le fruit d’une expression démocratique.
G.K, Lomé
Telegramme228
TOGO::Me Mohamed Tchassona Traoré toujours « au boulot » dans le Tchaoudjo pour sa coalition
La Coalition Arc-en-ciel poursuit dans plusieurs localités du Togo, dont Sokodé et les localités de la préfecture de Tchaoudjo, ses opérations de séduction destinées à convaincre les électeurs encore hésitants à porter leurs voix sur ses candidats.
Six (6) meetings ont été animés dimanche dans différents quartiers de Sokodé par Me Tchassona Traoré, tête de liste de cette coalition dans la circonscription électorale de Tchaoudjo. « Plus de place dans notre préfecture pour le parti au pouvoir, le MCD et les autres partis de la coalition remporteront les trois sièges de Tchaoudjo », a crié l'actuel coordonnateur de la Coalition Arc-en-ciel.
À deux jours de la fin de la campagne électorale, le président national du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD), parti membre de la Coalition Arc-en-ciel ne lâche pas la pression et se montre plus « percutant » dans ses messages envers le bilan politique du parti pouvoir. « Ils ont fait 50 ans au pouvoir, ils n’ont pu rien concrétiser à Sokodé. Aujourd’hui, ils se présentent devant vous pour vous distribuer des vivres et quelques billets de banque pensant que vous êtes dupes. Ils seront étonnés au soir du 25 juillet lorsque vous les sanctionnerez dans les urnes », a décoché le candidat de la Coalition Arc-en-ciel plein de confiance.
Dans les quartiers Komah 1, Kpalo-Kpalo et chez le chef des Tem, le « Fils du terroir » a été reçu avec tous les honneurs par une mobilisation des grands jours. Celui-ci a véhiculé un message d’"espoir et de changement" à l’endroit de ses « frères » de Tchaoudjo.
La Coalition Arc-en-ciel présente des listes dans 28 circonscriptions électorales à l’exception de Baffilo et Tchamba où ses listes ont été invalidées par la Cour Constitutionnelle.
Telli K.
AFREEPRESS
TOGO:Fin de campagne de Me Tchassona Traoré à Sokodé : « L’accueil que nous avons reçu et le désarroi que nous avons constaté dans le camp d’en face, nous donne bon espoir »
C’est au dos d’un cheval paré aux couleurs du drapeau togolais que Me Mouhamed Tchassona Traoré, tête de liste de la Coalition Arc-en-ciel dans la circonscription électorale de Tchaoudjo a achevé sa campagne électorale mardi à Sokodé (420 km au nord de Lomé) et dans ses environs. Escorté par une foule des grands jours criant et chantant ses qualités, le coordonnateur national de la Coalition Arc-en-ciel a paradé pendant plusieurs heures dans les artères de la ville de Sokodé appelant à voter pour sa liste.
Plus tôt dans la journée, l’homme avait tenu une dizaine de meetings à travers la préfecture de Tchaoudjo appelant ses interlocuteurs à “opérer le bon choix” le 25 juillet prochain. “Soyez les porte-parole du changement partout où vous allez. Sokodé a été oubliée par le régime qui n’a absolument rien fait pour cette ville. Qu’ont-ils commencé pour vous pour vouloir finir ? Sachez qu’Arc-en-ciel est là pour reprendre la main et changer les choses pour vous. Qu’aucune voix de Tchaoudjo ne se porte sur la liste UNIR le 25 juillet », a lancé celui-ci à la foule rencontrée en l'invitant à expérimenter “une nouvelle façon de faire”. Lire l’entretien qu’il a accordé à l’Agence Afreepress en marge de ce dernier jour de campagne.
Afreepress : Bonjour Me Mouhamed Tchassona Traoré, vous venez de boucler deux semaines de campagne électorale dans la circonscription électorale de Tchaoudjo. Dites-nous comment les choses se sont passées
Me Mouhamed Tchassona Traoré : Nous avons mené ces campagne le plus naturellement possible avec les difficultés que vous connaissez à travers les agissements du camp d’en face. Heureusement qu'il n’y a pas eu d’accrochages ou de violences. Nous pouvons rendre gloire à Dieu, mais nous sommes parfois passés à côté de l’affrontement. Ç’a été le cas dans le canton de Kparatao où j’ai dû retenir mes troupes.
Afreepress : Oui, dites-nous réellement ce qui s’est passé ce vendredi où vous avez été empêchés de tenir un meeting à Kparatao ?
Me Mouhamed Tchassona Traoré : Nous étions attendus à Kparatao autour de 16 heures, malheureusement UNIR qui n’était pas attendu a voulu occuper les places avant nous. Pendant que nous arrivions sur le lieu du meeting, nous les avons vu vu courir en trombe allant vers la place publique. Il a fallu y avoir des affrontements, mais j’ai dû intervenir dans un haut-parleur pour dire à nos militants que c’était de la provocation et de ne pas céder à cette provocation. Nous avons dû attendre qu’ils finissent pour occuper à notre tour cette place, mais ils trainaient à longueur et j’ai rabattu mes troupes vers une autre direction. Nous sommes revenus le lendemain pour tenir notre meeting de la plus belle des manières, mais eux ils ont été accueillis par des huées à leur arrivée et à leur départ ils ont également été salués par des huées. Le chef canton de Kparatao leur a clairement signifié qu’il n’était pas d’accord qu’il n’avait pas annoncé leur arrivée et que c’est le meeting de la Coalition Arc-en-ciel qui était attendu et que cette façon de faire n’était pas la bonne. Voilà ce qui s’est passé en ce fameux vendredi.
Afreepress : Qu’est-ce vous avez pu dire pendant ces semaines aux populations de Tchaoudjo, de Tchamba et de Baffilo ?
Me Mouhamed Tchassona Traoré : Lorsqu’on voit l’état de nos villes, de notre jeunesse désorientée, désœuvrée et sans emploi, quand on prend le pouvoir d’achat de nos ménages, on ne peut qu’être indigné. On ne peut trouver à Sokodé aucune unité de production pouvant employer plus de cinq personnes. En dehors des enseignants et du corps médical, il n’y a aucun corps de métier bien structuré pouvant employer au moins 10 personnes sur le terrain, il n’y a en pas or Sokodé est la seconde ville du Togo après Lomé en terme d’étendue et de population. On a comme l’impression que nous avions eu raison dans les années 90 de dire que Sokodé était une ville oubliée. Et de 1990 à ce jour rien n’a changé, la misère augmente au jour le jour et cela déjà suffit pour orienter le débat sur les projets futurs que nous attendons mettre en place. Nous ne pouvons arriver à développer ce pays que si nous arrivons à intégrer à notre démarche politique, la problématique de l’alternance au Togo qui passe par une majorité Arc-en-ciel qui pourrait faire des réformes institutionnelles indispensables pour effectuer l'alternance en 2015. Voilà le message que nous avons passé durant ces deux semaines à nos militants.
Dans les préfectures de Tchamaba et d’Assoli, nous sommes allés rencontrer des responsables d’Arc-en-ciel pour leur demander de se mettre en rang de bataille pour soutenir la candidature de nos amis du CST qui sont alignés dans ces préfectures. À Assoli nous avons été surpris que bien avant même que nous arrivions pour leur délivrer ce mot d’ordre, ils étaient déjà aux côtés de nos amis du CST les aidant à tous les niveaux de la campagne pour que la victoire de l’opposition soit partagée dans ces deux préfectures.
Afreepress : Quel espoir Arc-en-ciel peut-il nourrir au niveau de Tchaoudjo au soir du 25 juillet ?
Me Mouhamed Tchassona Traoré : L’accueil que nous avons reçu, les déclarations de nos populations et le désarroi que nous avons constaté dans le camp d’en face, nous donne bon espoir. Lundi dernier, autour de 23 heures j’ai été alerté par des jeunes travaillant pour mon parti comme quoi des individus non identifiés auraient collé sur mes affiches, l’emblème d’UNIR passant de concession en concession pour dire aux habitants de voter pour eux, que s’ils votaient pour la colombe, ils auraient voté pour Me Tchassona qu'ils aimaient tant. Une pratique que nous avons dénoncée sur les radios locales demandant aux populations de faire arrêter ces personnes afin qu’elles soient traduites devant les tribunaux. Ça montre l'état de panique dans lequel se trouve l'autre camp. Nous croyons qu'au soir du 25 juillet que c’est Arc-en-ciel qui sortira vainqueur avec les trois sièges en poche.
Propos recueillis par Olivier A.
Togo/Législatives 2013 : Vote anticipé des corps habillés et premiers constats
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La premier sujet de discorde concerne est le nombre de votants qui en 2010 était de 17000 , et qui est déclaré à 31100 cette année. Il auraient doublé en l’espace de trois ans. Grand est l’étonnement dans le rang même des forces de l’ordre, certains se déclarant sceptiques en ce qui concerne le chiffre annoncés, d’autres se plaignant quand à eux d’avoir été privés de leur carte d’électeurs.
« Le chiffre qu’ils ont annoncé sur les médias nous surprend. Moi par exemple je n’ai pas pu voter parce que mes chefs ont confisqué ma carte d’électeur. Pour preuve regardez mon index, il y a pas de trace d’encre indélébile et je ne suis pas le seul dans cette situation », a indiqué tristement un soldat qui a requis l’anonymat.
Ceux qui ont eu l’aubaine ne n’avoir pas été dépossédés de leurs cartes d’électeurs ont voté dans la discipline et le calme.
Dans le bureau de vote N 2 de l’école primaire publique de la Gendarmerie Nationale ,524 électeurs y sont attendus et aux alentours de 13 heures 252 personnes avaient déjà voté.
Le seul événement qui a fait tâche d’huile est l’exclusion des délégués de l’opposition des bureaux de vote.
En effet, les représentants de certains regroupements de l’opposition notamment du Collectif Sauvons le Togo (Cst) ont été renvoyés des bureaux de vote au motif que ceux-ci n’avaient reçu aucune accréditation de la CELI.
Les représentants du CST interrogés, déclarent avoir été joués par le président de la CELI de l’Ecole primaire publique Général Gnassingbé Eyadema.
Malgré les navettes de ceux-ci entre la mairie et le centre de vote pour retrouver le président de la CELI, ce dernier est resté introuvable, empêchant donc ces représentants d’avoir accès aux bureaux de vote.
Au vu de ce qui précède, les inquiétudes de la population s’accentuent et des interrogations fusent de partout quand à la transparence du scrutin de Jeudi prochain, comme semblent bien vouloir le faire croire le Gouvernement togolais et la CENI.
Ampah Johnson
TOGO::Le CST finit par une mobilisation monstre !
koaci.com - C’est par une mobilisation monstre que le Collectif « Sauvons le Togo » a terminé sa campagne dans le cadre des élections législatives de 2013.
Le Stade municipal de Lomé était au comble ce mardi après midi. Les militants du CST se sont mobilisés ce dernier et jour ouvrable de la campagne électorale, pour une démonstration inimaginable. Cela a été l’occasion pour les candidats de ce collectif, de réaffirmer leur détermination à gagner non seulement les 10 sièges mis en jeu dans le Grand Lomé, mais aussi à remporter la majorité des 91 sièges pour entreprendre les réformes institutionnelles et constitutionnelles attendues avant l’élection présidentielle de 2015.
« En 2007, le pouvoir a volé le 5ème siège de Lomé. Cette fois-ci, s’il ose encore, nous ne nous laisserons pas faire », a averti Jean-Pierre Fabre, tête de liste du CST dans le Grand Lomé. Le leader de l’ANC qui est allé appuyer les candidats du CST dans les villes de l’intérieur, s’est montré confiant quant à l’issue de ces législatives. De nombreuses faiblesses du processus font pourtant craindre des fraudes massives. Mais face à cette perspective, le CST a convié les populations à aller massivement voter et à s’organiser pour surveiller la suite.
Tour à tour, les candidats sur la liste dont le vice-président de l’OBUTS Gérard Adja et le Secrétaire Général du PSR Alphonce Kpogo libérés tardivement dans l’affaire des incendies, se sont exprimés pour appeler les populations à la détermination. Tout comme eux, le Coordonateur du CST Me Zeus Ajavon a aussi pris la parole pour faire le point de la situation. Egalement candidat sur la liste, Me Do-Bruce Adama, a lu une déclaration devant des militants enthousiastes. Le meeting ayant été précédé d’’une caravane à travers la capitale.
Le Stade municipal de Lomé était au comble ce mardi après midi. Les militants du CST se sont mobilisés ce dernier et jour ouvrable de la campagne électorale, pour une démonstration inimaginable. Cela a été l’occasion pour les candidats de ce collectif, de réaffirmer leur détermination à gagner non seulement les 10 sièges mis en jeu dans le Grand Lomé, mais aussi à remporter la majorité des 91 sièges pour entreprendre les réformes institutionnelles et constitutionnelles attendues avant l’élection présidentielle de 2015.
« En 2007, le pouvoir a volé le 5ème siège de Lomé. Cette fois-ci, s’il ose encore, nous ne nous laisserons pas faire », a averti Jean-Pierre Fabre, tête de liste du CST dans le Grand Lomé. Le leader de l’ANC qui est allé appuyer les candidats du CST dans les villes de l’intérieur, s’est montré confiant quant à l’issue de ces législatives. De nombreuses faiblesses du processus font pourtant craindre des fraudes massives. Mais face à cette perspective, le CST a convié les populations à aller massivement voter et à s’organiser pour surveiller la suite.
Tour à tour, les candidats sur la liste dont le vice-président de l’OBUTS Gérard Adja et le Secrétaire Général du PSR Alphonce Kpogo libérés tardivement dans l’affaire des incendies, se sont exprimés pour appeler les populations à la détermination. Tout comme eux, le Coordonateur du CST Me Zeus Ajavon a aussi pris la parole pour faire le point de la situation. Egalement candidat sur la liste, Me Do-Bruce Adama, a lu une déclaration devant des militants enthousiastes. Le meeting ayant été précédé d’’une caravane à travers la capitale.
TOGO::Une fin de campagne émaillée de violences
koaci.com - Les vieux démons sont ils de retour ? Une certaine montée de frilosité porte à le croire. En effet, en cette journée qui sonne le glas de la campagne électorale pour les élections législatives, on signale deux scènes de violences soldées par des blessés dans les rangs de l’opposition.
A Dankpen un fief du pouvoir sérieusement menacé par les candidats du Parti Démocratique Panafricain (PDP) depuis les législatives de 2007, un meeting de la Coalition Arc-en ciel dont est membre le PDP a été perturbé. Selon la version des militants du président Bassabi Kagbara lui-même présent sur les lieux au moment des faits, tout est parti de l’intrusion dune voiture immatriculée RT 0884 AN décorée de la bannière d'UNIR dans la cour de l’école primaire Lidjoblita, où se tenait le meeting, en vue de distribuer des gadgets du parti au pouvoir.
Une situation qui a vite dégénéré en bagarre. On cite nommément Nagbidja N’djoname, un militant du parti de Faure Gnassingbé comme étant à la base. Une situation qui a continué jusque devant le tribunal de la localité. Les éléments de la Force Spéciale Législatives (FOSEL) 2013 ont réussi à maîtrisé la situation qui a néanmoins occasionné deux blessés dans le camp de l’opposition. "Nous regrettons profondément ces agressions venant surtout du parti au pouvoir vu l’accalmie, le fair-play et l’esprit de citoyenneté qui ont guidé le processus jusqu’ici", a déclaré l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2010 Bassabi Kagbara.
La Cour Constitutionnelle a illégalement invalidé les listes du CST et de l’UFC dans la circonscription de Dankpen.
Sept blessés, c’est le bilan de l’agression d’un convoi du Collectif « Sauvons le Togo » conduit par Me Isabelle Améganvi et Me Abi Tchessa, dans la circonscription de Kpélé. La scène s’est produite ce mardi à Bodjé, une localité marquée par des affrontements entre communautés dans les années 1990. Ici, les deux éléments de la FOSEL déployés pour assurer la sécurité de la manifestation ont été très vite dépassés par l’assaut lancé par la dizaine d’agresseurs, dont l’un a été formellement identifié.
Munis de gourdins cloutés et de cailloux, les agresseurs s’en sont pris aux militants du CST qui animaient un meeting. Il a fallu l’intervention de renforts envoyés par le préfet de Kloto, pour maîtriser la situation. Me Isabelle Améganvi a insisté pour que le meneur qui a été identifié, soit poursuivi. D’autres incidents mineurs ont émaillé la campagne dans d’autres localités comme Kparataou où le candidat Me Tchassona Traoré de Arc-en-ciel a été empêché de tenir un meeting.
Ces agressions expriment la frilosité qui s’empare de certains à l’approche du 25 juillet, jour du scrutin. Par ailleurs, certaines formations de l’opposition fustigent les tracasseries mises en œuvre par certains présidents (magistrats) de CELI, pour refuser de décerner des mandats aux représentants dans les bureaux de vote en vue de surveiller la régularité du scrutin.
A Dankpen un fief du pouvoir sérieusement menacé par les candidats du Parti Démocratique Panafricain (PDP) depuis les législatives de 2007, un meeting de la Coalition Arc-en ciel dont est membre le PDP a été perturbé. Selon la version des militants du président Bassabi Kagbara lui-même présent sur les lieux au moment des faits, tout est parti de l’intrusion dune voiture immatriculée RT 0884 AN décorée de la bannière d'UNIR dans la cour de l’école primaire Lidjoblita, où se tenait le meeting, en vue de distribuer des gadgets du parti au pouvoir.
Une situation qui a vite dégénéré en bagarre. On cite nommément Nagbidja N’djoname, un militant du parti de Faure Gnassingbé comme étant à la base. Une situation qui a continué jusque devant le tribunal de la localité. Les éléments de la Force Spéciale Législatives (FOSEL) 2013 ont réussi à maîtrisé la situation qui a néanmoins occasionné deux blessés dans le camp de l’opposition. "Nous regrettons profondément ces agressions venant surtout du parti au pouvoir vu l’accalmie, le fair-play et l’esprit de citoyenneté qui ont guidé le processus jusqu’ici", a déclaré l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2010 Bassabi Kagbara.
La Cour Constitutionnelle a illégalement invalidé les listes du CST et de l’UFC dans la circonscription de Dankpen.
Sept blessés, c’est le bilan de l’agression d’un convoi du Collectif « Sauvons le Togo » conduit par Me Isabelle Améganvi et Me Abi Tchessa, dans la circonscription de Kpélé. La scène s’est produite ce mardi à Bodjé, une localité marquée par des affrontements entre communautés dans les années 1990. Ici, les deux éléments de la FOSEL déployés pour assurer la sécurité de la manifestation ont été très vite dépassés par l’assaut lancé par la dizaine d’agresseurs, dont l’un a été formellement identifié.
Munis de gourdins cloutés et de cailloux, les agresseurs s’en sont pris aux militants du CST qui animaient un meeting. Il a fallu l’intervention de renforts envoyés par le préfet de Kloto, pour maîtriser la situation. Me Isabelle Améganvi a insisté pour que le meneur qui a été identifié, soit poursuivi. D’autres incidents mineurs ont émaillé la campagne dans d’autres localités comme Kparataou où le candidat Me Tchassona Traoré de Arc-en-ciel a été empêché de tenir un meeting.
Ces agressions expriment la frilosité qui s’empare de certains à l’approche du 25 juillet, jour du scrutin. Par ailleurs, certaines formations de l’opposition fustigent les tracasseries mises en œuvre par certains présidents (magistrats) de CELI, pour refuser de décerner des mandats aux représentants dans les bureaux de vote en vue de surveiller la régularité du scrutin.
Tuesday, July 23, 2013
TOGO::Législatives de 2013/Incendies des marchés du Togo : un dossier qui colle à la peau !
Pour les informations qui viennent jusqu’alors du terrain, le dossier des incendies qui s’était déjà invité dans la campagne électorale à travers des offensives de l’opposition togolaise continue de coller à la peau des candidats des partis présents au gouvernement togolais. Ce dimanche, invitées à l’émission 12-13 de nos confrères de Radio Nana fm, les numéros 2 et 3 de la liste UNIR du Grand Lomé, Léguézim-Balouki Essossimna, ministre du commerce et Ekoué Dédé Ahoéfa, ministre de l’environnement se sont soumises aux incriminations formulées par des femmes de marché qui étaient en débrayage cette semaine, et dont l’animateur de l’émission en faisait échos.
Et la défense ne s’est pas fait prier pour dérouler ses arguments. Pour la titulaire du département des commerces, elle s’est étalée dans les mesures prises par l’Etat dans les jours et semaines qui ont suivi les incendies. « Quand il y a eu les incendies, le chef de l’Etat s’est fortement impliqué dans la résolution, du moins dans un début de soutien à ces femmes, que ce soit à Lomé ou à Kara. Et il nous a d’abord instruit pour mettre en place un guichet unique qui a regroupé autour, plusieurs structures, pour discuter avec les femmes. Elles étaient fortement impliquées. Nous avons eu plusieurs réunions avec ces femmes, et avec elle, nous avons pu mettre en place une stratégie de soutien à ces femmes. Le chef de l’Etat a aussi mis à la disposition de ces femmes, un montant de deux milliards pour être réparti entre les sinistrés que ce soit à Lomé comme à Kara. On a fait la répartition. Après, il y a eu des jeunes qui ont eu la volonté, l’initiative de mettre en place ou d’initier un téléthon pour pouvoir recouvrer des ressources pour aider ces femmes. Et nous les avons soutenus aussi dans cette initiative. Même on a impliqué les associations des femmes de marché, des commerçants pour pouvoir s’impliquer dans ce processus. Et à l’issue de ce processus, il s’est avéré qu’il n’y a pas eu vraiment d’engouement, puisque le système de téléthon était que c’est la population qui va offrir des montants. On a ouvert deux comptes et en plus de ça, le système de message et de téléphone consistait à ce que les populations donnent une partie de leurs crédits à ces sinistrés. A la fin de ce téléthon, nous avons eu au total, environ 3 millions. Mais il y a eu aussi des communautés genre nigérien et puis les assureurs. Les nigériens ont offert 15 millions, les assureurs ont offert 20 millions. En plus de ça, l’Etat a mis les fonds à disposition pour pouvoir construire des sites de relocalisation de ces commerçants. A Lomé, nous sommes pratiquement à la fin de ces travaux. A Kara, c’est en cours. A Lomé où nous sommes pratiquement à la fin, on a pu numéroter les places et les dimensionner. Nous n’avons pas encore fait la réception pour pouvoir attribuer les places aux différents commerçants », s’est évertuée à expliquer Mme Balouki.
C’est en tout cas une réponse qui ne saurait combler les attentes des victimes de ces drames vu que ces dernières se sentent flouées et disent que la répartition n’a pas été à la hauteur, puisqu’elles n’ont pas bénéficié de la totalité de la somme qu’elles avaient déclarée. Justement à ce sujet, la candidate-ministre du parti UNIR se débattant comme un beau diable, a tenu à apporter des précisions suivantes : « C’est un appui financier que l’Etat a apporté aux sinistrés. Ce n’est pas une indemnisation. J’ai eu à leur dire que, ce n’est pas une indemnisation, il y a la procédure de justice qui se poursuit et à l’issue de ça, le jour où on identifiera les responsables de ces incendies, et bien, ce seront ces responsables qui devront indemniser ces sinistrés. Mais aujourd’hui, l’Etat à travers le chef de l’Etat a voulu appuyer ces femmes là, pour les aider un tant soi peu à faire quelque chose. Voilà où on en est. Donc, il y a des femmes qui nous ont approchés pour nous dire qu’elles ont déclaré avoir perdu tant, et qu’elles n’ont eu que ceci. Mais je leur ai dit que ce n’est pas une indemnisation, c’est un appui financier que l’Etat a accordé aux sinistrés ».
La question à l’étape actuelle et au moment où les candidats aux législatives du 25 juillet 2013 sillonnent coins et hameaux du pays, même ceux qui dans un passé proche ont été détenus à la prison dans le cadre des enquêtes sur cette affaire des incendies, est de savoir si un jour on connaitra les auteurs de ces incendies.
« Nous avons confiance à la justice togolaise. Nous savons qu’un processus est en cours. Et il nous faut absolument laisser la justice faire son travail dans les règles du métier. C’est vrai que tout le monde est pressé, mais on doit laisser la latitude à la justice pour pouvoir faire son travail indépendant, dans les termes et dans les normes qui vont nous permettre de connaitre ceux qui ont posé ces actes et aussi de les sanctionner avec toute la rigueur de la loi. Parce que c’est un problème très grave pour notre pays. Et nous compatissons pleinement à la douleur de nos mamans et celle des commençants des marchés », telle est la conviction personnelle de Mme Ekoué Dédé Ahoéfa.
Une chose est certaine, ce dossier des incendies, comment ils ont survenus, qui sont les personnes soupçonnées de l’avoir commis, les personnes arrêtées sont-elles les vraies auteurs, quelle gestion est faite des conséquences…, tous ces éléments pèseront très lourd dans le vote des électeurs surtout des femmes de marchés et aussi des victimes collatérales de ces incendies qui ont ruiné à jamais la vie des milliers de Togolais.
G.K, Lomé
Telegramme228
Et la défense ne s’est pas fait prier pour dérouler ses arguments. Pour la titulaire du département des commerces, elle s’est étalée dans les mesures prises par l’Etat dans les jours et semaines qui ont suivi les incendies. « Quand il y a eu les incendies, le chef de l’Etat s’est fortement impliqué dans la résolution, du moins dans un début de soutien à ces femmes, que ce soit à Lomé ou à Kara. Et il nous a d’abord instruit pour mettre en place un guichet unique qui a regroupé autour, plusieurs structures, pour discuter avec les femmes. Elles étaient fortement impliquées. Nous avons eu plusieurs réunions avec ces femmes, et avec elle, nous avons pu mettre en place une stratégie de soutien à ces femmes. Le chef de l’Etat a aussi mis à la disposition de ces femmes, un montant de deux milliards pour être réparti entre les sinistrés que ce soit à Lomé comme à Kara. On a fait la répartition. Après, il y a eu des jeunes qui ont eu la volonté, l’initiative de mettre en place ou d’initier un téléthon pour pouvoir recouvrer des ressources pour aider ces femmes. Et nous les avons soutenus aussi dans cette initiative. Même on a impliqué les associations des femmes de marché, des commerçants pour pouvoir s’impliquer dans ce processus. Et à l’issue de ce processus, il s’est avéré qu’il n’y a pas eu vraiment d’engouement, puisque le système de téléthon était que c’est la population qui va offrir des montants. On a ouvert deux comptes et en plus de ça, le système de message et de téléphone consistait à ce que les populations donnent une partie de leurs crédits à ces sinistrés. A la fin de ce téléthon, nous avons eu au total, environ 3 millions. Mais il y a eu aussi des communautés genre nigérien et puis les assureurs. Les nigériens ont offert 15 millions, les assureurs ont offert 20 millions. En plus de ça, l’Etat a mis les fonds à disposition pour pouvoir construire des sites de relocalisation de ces commerçants. A Lomé, nous sommes pratiquement à la fin de ces travaux. A Kara, c’est en cours. A Lomé où nous sommes pratiquement à la fin, on a pu numéroter les places et les dimensionner. Nous n’avons pas encore fait la réception pour pouvoir attribuer les places aux différents commerçants », s’est évertuée à expliquer Mme Balouki.
C’est en tout cas une réponse qui ne saurait combler les attentes des victimes de ces drames vu que ces dernières se sentent flouées et disent que la répartition n’a pas été à la hauteur, puisqu’elles n’ont pas bénéficié de la totalité de la somme qu’elles avaient déclarée. Justement à ce sujet, la candidate-ministre du parti UNIR se débattant comme un beau diable, a tenu à apporter des précisions suivantes : « C’est un appui financier que l’Etat a apporté aux sinistrés. Ce n’est pas une indemnisation. J’ai eu à leur dire que, ce n’est pas une indemnisation, il y a la procédure de justice qui se poursuit et à l’issue de ça, le jour où on identifiera les responsables de ces incendies, et bien, ce seront ces responsables qui devront indemniser ces sinistrés. Mais aujourd’hui, l’Etat à travers le chef de l’Etat a voulu appuyer ces femmes là, pour les aider un tant soi peu à faire quelque chose. Voilà où on en est. Donc, il y a des femmes qui nous ont approchés pour nous dire qu’elles ont déclaré avoir perdu tant, et qu’elles n’ont eu que ceci. Mais je leur ai dit que ce n’est pas une indemnisation, c’est un appui financier que l’Etat a accordé aux sinistrés ».
La question à l’étape actuelle et au moment où les candidats aux législatives du 25 juillet 2013 sillonnent coins et hameaux du pays, même ceux qui dans un passé proche ont été détenus à la prison dans le cadre des enquêtes sur cette affaire des incendies, est de savoir si un jour on connaitra les auteurs de ces incendies.
« Nous avons confiance à la justice togolaise. Nous savons qu’un processus est en cours. Et il nous faut absolument laisser la justice faire son travail dans les règles du métier. C’est vrai que tout le monde est pressé, mais on doit laisser la latitude à la justice pour pouvoir faire son travail indépendant, dans les termes et dans les normes qui vont nous permettre de connaitre ceux qui ont posé ces actes et aussi de les sanctionner avec toute la rigueur de la loi. Parce que c’est un problème très grave pour notre pays. Et nous compatissons pleinement à la douleur de nos mamans et celle des commençants des marchés », telle est la conviction personnelle de Mme Ekoué Dédé Ahoéfa.
Une chose est certaine, ce dossier des incendies, comment ils ont survenus, qui sont les personnes soupçonnées de l’avoir commis, les personnes arrêtées sont-elles les vraies auteurs, quelle gestion est faite des conséquences…, tous ces éléments pèseront très lourd dans le vote des électeurs surtout des femmes de marchés et aussi des victimes collatérales de ces incendies qui ont ruiné à jamais la vie des milliers de Togolais.
G.K, Lomé
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TOGO::Tirs nourris d’Agbéyomé Kodjo sur Faure Gnassingbé et Gilchrist « Je n’ai aucun respect, et pour Faure, et pour Gilchrist Olympio, pour la politique qu’ils déclinent »
Dialogue, démocratisation, organisation des législatives à venir, politique togolaise en général et la gestion des affaires du pays, cette réaction du président de OBUTS (Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire) et candidat tête de liste CST dans le Yoto, Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, en dit long sur l’analyse que fait ce dernier mais aussi de l’opposition politique togolaise sur le mariage RPT/UNIR/UFC. Intervenant ce lundi au micro de nos confrères de Légende fm, l’ancien Premier ministre togolais laissait entendre qu’il n’a « aucun respect, et pour Faure, et pour Gilchrist Olympio, pour la politique qu’ils déclinent ».
« Gilchrist Olympio démocrate, les gens ont couru pour Gilchrist Olympio. Je laisse Faure parce qu’il est à la tête d’un système qui refuse la morale, l’éthique, la bonne gouvernance politique, économique et financière. Et lui Gilchrist Olympio, il se tait », a poursuivi l’opposant au régime de Faure Gnassingbé. Il va plus loin en chargeant Gilchrist Olympio d’avoir « refusé le dialogue ». « Nous avons demandé à faire un dialogue inclusif que tout le monde vienne. Vous savez ce que Faure Gnassingbé nous a dit ? Faure dit qu’à l’intérieur de son camp, il a des oppositions, au niveau de ses alliés, il a également des oppositions. Gilchrist Olympio a refusé le dialogue et a dit qu’il veut aller aux élections », a tenu à informer le patron de OBUTS et candidat malheureux à la Présidentielle de 2010.
Pour démontrer à sa manière que l’ancien opposant charismatique n’a rien fait pour son pays, l’ancien collabo du régime d’Eyadéma Gnassingbé et ancien bras valide du RPT, Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, s’enferme dans une multitude de questions : « Gilchrist a fait quoi pour ce pays ? Son père a été une fois président de ce pays. Et lui ? Il a une fois travaillé ici ? Il a construit quoi dans ce pays ? ». A en croire le candidat du CST aux prochaines législatives, rien, pour mériter « tous les honneurs et la sécurité » qu’il a aujourd’hui.
Et pour montrer qu’il en veut aussi bien à Faure Gnassingbé qu’à son allié d’aujourd’hui, Gilchrist Olympio, Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, qui a assumé presque toutes les hautes fonctions de la République togolaise (Directeur de société, ministre, président de l’Assemblée nationale, Premier ministre) fait constater qu’ « on ne prend pas le pouvoir par effraction, il y a des classes qu’il faut faire. Faure n’a pas fait ces classes ».
Ce sont là des incriminations qui renseignent encore mieux sur l’opposition du numéro 1 de OBUTS contre le couple Faure Gnassingbé/Gilchrist Olympio qui régente la vie du Togo depuis l’accord dit des braves de mai 2010.
G.K, Lomé
telegramme228
« Gilchrist Olympio démocrate, les gens ont couru pour Gilchrist Olympio. Je laisse Faure parce qu’il est à la tête d’un système qui refuse la morale, l’éthique, la bonne gouvernance politique, économique et financière. Et lui Gilchrist Olympio, il se tait », a poursuivi l’opposant au régime de Faure Gnassingbé. Il va plus loin en chargeant Gilchrist Olympio d’avoir « refusé le dialogue ». « Nous avons demandé à faire un dialogue inclusif que tout le monde vienne. Vous savez ce que Faure Gnassingbé nous a dit ? Faure dit qu’à l’intérieur de son camp, il a des oppositions, au niveau de ses alliés, il a également des oppositions. Gilchrist Olympio a refusé le dialogue et a dit qu’il veut aller aux élections », a tenu à informer le patron de OBUTS et candidat malheureux à la Présidentielle de 2010.
Pour démontrer à sa manière que l’ancien opposant charismatique n’a rien fait pour son pays, l’ancien collabo du régime d’Eyadéma Gnassingbé et ancien bras valide du RPT, Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, s’enferme dans une multitude de questions : « Gilchrist a fait quoi pour ce pays ? Son père a été une fois président de ce pays. Et lui ? Il a une fois travaillé ici ? Il a construit quoi dans ce pays ? ». A en croire le candidat du CST aux prochaines législatives, rien, pour mériter « tous les honneurs et la sécurité » qu’il a aujourd’hui.
Et pour montrer qu’il en veut aussi bien à Faure Gnassingbé qu’à son allié d’aujourd’hui, Gilchrist Olympio, Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, qui a assumé presque toutes les hautes fonctions de la République togolaise (Directeur de société, ministre, président de l’Assemblée nationale, Premier ministre) fait constater qu’ « on ne prend pas le pouvoir par effraction, il y a des classes qu’il faut faire. Faure n’a pas fait ces classes ».
Ce sont là des incriminations qui renseignent encore mieux sur l’opposition du numéro 1 de OBUTS contre le couple Faure Gnassingbé/Gilchrist Olympio qui régente la vie du Togo depuis l’accord dit des braves de mai 2010.
G.K, Lomé
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TOGO::Robert Olympio, candidat CST/ANC : « Honnêtement, on vise 61 sièges, si tout est transparent »
La majorité, c’est le souhait de tous les grands partis politiques et regroupements de partis politiques dans les starting-blocks dans toutes les circonscriptions électorales retenues pour les Législatives du 25 juillet prochain. Si, hormis l’UFC qui, par la voix de Djimon Oré avait émis le souhait de voir le parti obtenir une majorité de 46 sièges, les autres partis se sont abstenus jusqu’à présent d’avancer des chiffres, le CST et ses membres surtout l’ANC se lâchent enfin dans les chiffres. Dans une sortie médiatique, le candidat CST/ANC dans le Grand Lomé et Responsable à l’organisation à l’ANC, Olympio Adébléwou Kossi Robert, révèle que « honnêtement, on vise 61 sièges, si tout est transparent ». Voilà donc qui lance un défi à ceux qui portent le parti au symbole de deux mains libérées de ses chaînes par une bougie allumée, surtout de tout le collectif dont ce parti est membre.
Selon toujours M. Robert Olympio, « on n’attend rien que le résultat. Nous ne comptons pas sur nous même, nous comptons plutôt sur la population qui a adhéré massivement à cette campagne ». Comme message de campagne de ce parti orange, son candidat dit « apporter aux populations, un message de changement ». Contrairement à ceux qui promettent le développement et ses accessoires au pays, M. Olympio justifie ce choix de message de campagne par le fait que d’après son appréciation, « tout est mauvais dans le pays. C’est seule l’armée qu’on n’a pas vue dans la rue. Tout prouve que rien ne va dans le pays. Tout le monde est dans la rue. Les femmes de marché, les médecins… ».
Le parti et ses alliés se proposent, si jamais cette majorité visée devient effective de faire les états généraux, « on rencontrera toutes les corporations. On trouvera des solutions à tous les problèmes du Togo ». On peut dès lors se dire que l’on est plus dans une campagne plus que législative. Mais pour en juger de la capacité ou de la main libre qu’aura quelque majorité parlementaire à réaliser une telle prouesse pour le bonheur de nos populations, Robert Olympio et ses colistiers se donnent pour devoir de s’attaquer aux éventuelles « fraudes ». « Nous avons peur de la fraude mais nous prenons des dispositions pour contrer la fraude », a-t-il conclu.
M.G, Lomé
Selon toujours M. Robert Olympio, « on n’attend rien que le résultat. Nous ne comptons pas sur nous même, nous comptons plutôt sur la population qui a adhéré massivement à cette campagne ». Comme message de campagne de ce parti orange, son candidat dit « apporter aux populations, un message de changement ». Contrairement à ceux qui promettent le développement et ses accessoires au pays, M. Olympio justifie ce choix de message de campagne par le fait que d’après son appréciation, « tout est mauvais dans le pays. C’est seule l’armée qu’on n’a pas vue dans la rue. Tout prouve que rien ne va dans le pays. Tout le monde est dans la rue. Les femmes de marché, les médecins… ».
Le parti et ses alliés se proposent, si jamais cette majorité visée devient effective de faire les états généraux, « on rencontrera toutes les corporations. On trouvera des solutions à tous les problèmes du Togo ». On peut dès lors se dire que l’on est plus dans une campagne plus que législative. Mais pour en juger de la capacité ou de la main libre qu’aura quelque majorité parlementaire à réaliser une telle prouesse pour le bonheur de nos populations, Robert Olympio et ses colistiers se donnent pour devoir de s’attaquer aux éventuelles « fraudes ». « Nous avons peur de la fraude mais nous prenons des dispositions pour contrer la fraude », a-t-il conclu.
M.G, Lomé
Thursday, July 18, 2013
TOGO::Campagne/Législatives 2013 : Des étudiants se connectent au NET
Togo - C’était vraiment du haut débit dans la mi-journée du mercredi entre plusieurs étudiants de l’Université de Lomé (UL) et une délégation du Nouvel Engagement Togolais (NET) au Relais de la Caisse.
Gerry Taama, président de ce parti et positionné comme candidat dans le Grand Lomé, et son équipe ont rencontré les futurs cadres de ce pays. Les échanges ont porté sur « le rôle du député à l’Assemblée nationale », qui a fait l’objet d’un exposée.
A en croire M Taama, cette campagne électorale ne pourrait pas se dérouler sans aller vers les étudiants qui constituent, selon lui, « les fondations de notre combat sur le terrain ».
« Sur les deux dernières années, les questions sociales ont souvent été portées par les revendications estudiantines et il est important pour les futurs députés que nous représentons, d’échanger avec les étudiants, les projets du NET à leur endroit mais aussi prendre leurs préoccupations », a laissé entendre le président du NET, également présent dans Yoto, Kozah et Doufelgou.
Une fois au Parlement, le NET prévoit réadapter le système LMD, assainir le campus et régler le problème de proximité.
PA-LUNION
Gerry Taama, président de ce parti et positionné comme candidat dans le Grand Lomé, et son équipe ont rencontré les futurs cadres de ce pays. Les échanges ont porté sur « le rôle du député à l’Assemblée nationale », qui a fait l’objet d’un exposée.
A en croire M Taama, cette campagne électorale ne pourrait pas se dérouler sans aller vers les étudiants qui constituent, selon lui, « les fondations de notre combat sur le terrain ».
« Sur les deux dernières années, les questions sociales ont souvent été portées par les revendications estudiantines et il est important pour les futurs députés que nous représentons, d’échanger avec les étudiants, les projets du NET à leur endroit mais aussi prendre leurs préoccupations », a laissé entendre le président du NET, également présent dans Yoto, Kozah et Doufelgou.
Une fois au Parlement, le NET prévoit réadapter le système LMD, assainir le campus et régler le problème de proximité.
PA-LUNION
TOGO::Campagne pour les législatives 2013 : L’Alliance « sûre d’avoir les trois sièges » dans la Kozah
Togo - Même si l’Alliance démocratique pour la Patrie (l’Alliance) a dû commencer sa campagne à partir du 12 juillet, elle est très fière de l’accueil que la population lui réserve dans la quête de l’électorat aussi bien dans les cantons que dans la grande agglomération. En témoignent les propos de PERE-KEWEZIMA Essodina Kokou, tête de liste de l’Alliance dans la Kozah qui, après la tournée de ce mercredi au marché de Bohou en passant par Bohou-Tchouyou, les affaires sociales de la localité et le grand marché de Yadè-Bohou, se dit très comblé.
« Sur le terrain, nous avons été bien accueillis et partout où nous sommes passés, on nous a promis que le vote est acquis pour l’Alliance », a-t-il déclaré.
Au cours de leur périple, les candidats de l’Alliance ont fait savoir à la population que le vote est un devoir civique. Ils lui ont aussi parlé de l’idéologie du parti qui est la paix, le respect de l’autre, la fraternité, la collaboration de tous les partis « car il n’y a pas de petits partis. » Ils ont également montré à la population toutes les procédures de vote en faisant recours au bulletin de vote qu’ils exhibent avec comme indication de mettre l’empreinte à la partie vide devant l’emblème de l’Alliance. En outre, ils lui ont attiré l’attention en ce qui concerne l’intimidation au niveau des bureaux de vote.
« L’Alliance n’est pas un parti qui promet mais recueille les doléances de la population. Partout où nous sommes passés, on nous a dit beaucoup de choses. On nous a parlé de certains marchés encore en paille et autres, il y a plusieurs routes qui ne sont pas goudronnées », a faire savoir PERE-KEWEZIMA Essodina Kokou, tête de liste de l’Alliance dans la Kozah tout en précisant que tout cela est le rôle du politique et du député de recueillir ce que dit la population, son vœu afin que des lois soient votées dans ce sens.
Le parti l’Alliance promet transmettre toutes ces doléances quand il sera représenté à l’hémicycle et « nous sommes sûrs que nous allons racler les trois sièges. Car la masse a compris que quand on prépare une même sauce chaque jour sans changement, elle n’est plus appétissante, elle devient de plus en plus dégoûtante. Donc nous sommes sûrs d’avoir les trois sièges, il n’y a pas à discuter dessus », a-t-il rassuré.
| PA-LUNION
« Sur le terrain, nous avons été bien accueillis et partout où nous sommes passés, on nous a promis que le vote est acquis pour l’Alliance », a-t-il déclaré.
Au cours de leur périple, les candidats de l’Alliance ont fait savoir à la population que le vote est un devoir civique. Ils lui ont aussi parlé de l’idéologie du parti qui est la paix, le respect de l’autre, la fraternité, la collaboration de tous les partis « car il n’y a pas de petits partis. » Ils ont également montré à la population toutes les procédures de vote en faisant recours au bulletin de vote qu’ils exhibent avec comme indication de mettre l’empreinte à la partie vide devant l’emblème de l’Alliance. En outre, ils lui ont attiré l’attention en ce qui concerne l’intimidation au niveau des bureaux de vote.
« L’Alliance n’est pas un parti qui promet mais recueille les doléances de la population. Partout où nous sommes passés, on nous a dit beaucoup de choses. On nous a parlé de certains marchés encore en paille et autres, il y a plusieurs routes qui ne sont pas goudronnées », a faire savoir PERE-KEWEZIMA Essodina Kokou, tête de liste de l’Alliance dans la Kozah tout en précisant que tout cela est le rôle du politique et du député de recueillir ce que dit la population, son vœu afin que des lois soient votées dans ce sens.
Le parti l’Alliance promet transmettre toutes ces doléances quand il sera représenté à l’hémicycle et « nous sommes sûrs que nous allons racler les trois sièges. Car la masse a compris que quand on prépare une même sauce chaque jour sans changement, elle n’est plus appétissante, elle devient de plus en plus dégoûtante. Donc nous sommes sûrs d’avoir les trois sièges, il n’y a pas à discuter dessus », a-t-il rassuré.
| PA-LUNION
Wednesday, July 17, 2013
TOGO::Démonstration de force de Me Tchassona-Traoré à Sokodé
Dans le cadre de la campagne électorale des élections législatives du 25 juillet prochain, Me Mohamed Tchassona-Traoré, président du MCD et coordonnateur en exercice de la Coalition Arc-en-ciel était mardi à Sokodé où il est tête de liste.
C’est une foule des grands jours qui est venue à la rencontre du coordonnateur de la Coalition Arc-en-ciel à l’entrée de la ville de Sokodé, chef-lieu de la préfecture de Tchaoudjo à son arrivée. Pour ces militants et sympathisants du MCD et de la Coalition Arc-en-ciel venus de tous les horizons de Tchaoudjo à la rencontre de leur « champion », l’heure était au triomphalisme. « C’est un signe de victoire. En ce temps de mois de carême, il est évident que Dieu est de notre côté et la victoire, nous l’aurons. Vous avez vu la scène incroyable qui s’est produite dans le ciel de Sokodé par ce temps orageux ? L’Arc-en-ciel est sorti à l’horizon comme pour souhaiter la bienvenue à notre candidat et lui dire que le ciel est à ses côtés pour la conquête de tous les sièges de Tchaoudjo », a dit tout enthousiaste un militant de cette coalition.
Une caravane a été conduite par la suite par la délégation présidée par Me Mohamed Tchassona-Traoré, caravane qui a sillonné plusieurs artères de la ville de Sokodé pour déboucher sur Kparatao, une localité située à quelques kilomètres plus loin.
Sur les lèvres des supporteurs de la Coalition Arc-en-ciel et au dos des T-shirts à l’effigie de cette coalition, un seul slogan était entendu et lu : « 50 ans ça suffit, 10 ans c’est trop, l’alternance, c’est maintenant ».
Sur son chemin, le cortège de Me Tchassona-Traoré était ovationné par des femmes qui sortaient de leurs concessions et des marchés, chantant et dansant en promettant la « victoire à cet enfant du terroir ».
La Coalition Arc-en-ciel convoite les trois sièges mis en jeu dans cette circonscription électorale.
Telli K.
C’est une foule des grands jours qui est venue à la rencontre du coordonnateur de la Coalition Arc-en-ciel à l’entrée de la ville de Sokodé, chef-lieu de la préfecture de Tchaoudjo à son arrivée. Pour ces militants et sympathisants du MCD et de la Coalition Arc-en-ciel venus de tous les horizons de Tchaoudjo à la rencontre de leur « champion », l’heure était au triomphalisme. « C’est un signe de victoire. En ce temps de mois de carême, il est évident que Dieu est de notre côté et la victoire, nous l’aurons. Vous avez vu la scène incroyable qui s’est produite dans le ciel de Sokodé par ce temps orageux ? L’Arc-en-ciel est sorti à l’horizon comme pour souhaiter la bienvenue à notre candidat et lui dire que le ciel est à ses côtés pour la conquête de tous les sièges de Tchaoudjo », a dit tout enthousiaste un militant de cette coalition.
Une caravane a été conduite par la suite par la délégation présidée par Me Mohamed Tchassona-Traoré, caravane qui a sillonné plusieurs artères de la ville de Sokodé pour déboucher sur Kparatao, une localité située à quelques kilomètres plus loin.
Sur les lèvres des supporteurs de la Coalition Arc-en-ciel et au dos des T-shirts à l’effigie de cette coalition, un seul slogan était entendu et lu : « 50 ans ça suffit, 10 ans c’est trop, l’alternance, c’est maintenant ».
Sur son chemin, le cortège de Me Tchassona-Traoré était ovationné par des femmes qui sortaient de leurs concessions et des marchés, chantant et dansant en promettant la « victoire à cet enfant du terroir ».
La Coalition Arc-en-ciel convoite les trois sièges mis en jeu dans cette circonscription électorale.
Telli K.
TOGO: Campagne électorale/Agbéyomé Kodjo : « Ce scrutin doit servir de carton rouge au régime en place... »
Le président national de l’Organisation pour bâtir dans l’union un solidaire (OBUTS) Agbéyomé Kodjo sillonne depuis lundi les villages et bourgades de la préfecture de Yoto (65 km au Sud-Est de Lomé) pour convaincre les électeurs de cette circonscription électorale à porter leurs voix sur sa personne. L’ancien Premier ministre profite de cette tournée pour expliquer à ses interlocuteurs, le « caractère particulier » de ces élections.
Mardi, au second jour de sa tournée de sensibilisation des populations, l’ancien président de l’Assemblée nationale du Togo, appuyé de ses militants a attiré l’attention des populations de Tokpli, de Kini Kondji, d’Amoussimé, de Tona Kondji, d’Akoda centre, de Gboto sur le « refus du pouvoir en place de faire les réformes dans l’immédiat de peur d’être battu dans les urnes ». « Le pouvoir cherche plutôt à éliminer les leaders du Collectif Sauvons le Togo de la course électorale », a soutenu la tête de liste du CST dans le Yoto.
« Le pouvoir a refusé de faire les réformes et prétend qu’il est disposé à les faire après ces élections tout en cherchant à éliminer les leaders du Collectif Sauvons le Togo de la course autrement dit Faure Gnassingbé est en train de rêver d’un pouvoir sans fin, mais il n’aura pas cette chance… », a laissé entendre in extenso M. Kodjo qui, par conséquent a appelé les électeurs à procéder à un « vote utile » afin, a-t-il martelé, de confier au candidat le plus audacieux à même de défendre leurs intérêts au parlement, la totalité des sièges.
Lire l’interview accordée par Agbéyomé Kodjo à l'Agence Afreepress dans le cadre de cette tournée dans le Yoto.
Afreepress : Pourquoi dites-vous aux populations que ces élections sont d’un enjeu véritable pour le pays ?
Agbéyomé Messan Kodjo : Je voudrais faire comprendre aux populations de Yoto tel que nous l’avions commencé depuis hier (lundi) que ce scrutin législatif du 25 juillet 2013 revêt un caractère particulier lié au fait que les réformes qui ont été actées dans l’Accord politique global ont été gelées. Le pouvoir ou la coalition au pouvoir a refusé de faire les réformes et prétend qu’elle est disposée à les faire après ces élections de juillet 2013 tout en cherchant à éliminer les leaders du Collectif Sauvons le Togo de la course autrement dit Faure Gnassingbé est en train de rêver d’un pouvoir sans fin, mais il n’aura pas cette chance. Nous invitons les populations togolaises à comprendre l’enjeu de ces élections. Nous leur disons que s’ils laissaient la coalition des fils des anciens présidents de la République remporter ce scrutin, ils vont faire encore cinquante ans au pouvoir. Et c’est pour cela que ce scrutin doit servir de carton rouge au régime en place, à la coalition en place. Je leur ai demandé pour la mission que le Collectif sauvons le Togo m’a confiée, de voter massivement le ballon rond, de voter massivement OBUTS et c’est ce qui va se faire.
Afreepress : Vous avez également parlé de « partage de voix entre les jumeaux ». À quoi faites-vous allusion ?
Agbéyomé Messan Kodjo : C’est pour leur demander de ne pas dire qu’il y a plusieurs formations politiques dont les présidents sont issus de la préfecture de Yoto et qu’on va donner un peu à gauche, un peu à droite. S’ils font un peu à gauche, un peu à droite nous n’atteindrons pas nos objectifs. C’est pour cela que je dis qu’il faut voir parmi les jumeaux, celui qui a le courage, celui qui est audacieux, celui qui a la vision et lui confier la totalité des trois voix parce qu'il ira ramener du bonheur, la paix , la prospérité partagée aux populations de Yoto.
Propos recueillis par Bernard A.
TOGO::Législatives du 25 juillet 2013 : Insatisfaite du compromis Pouvoir/CST/Arc-En-Ciel, la Société civile réclame l’arrêt du processus
Togo - Face à la presse ce mardi à Lomé, la Société civile togolaise qui, déjà il y a quelques semaines a regroupé plusieurs organes pour faire des recommandations aux différents acteurs, juge toujours le climat autour des législatives explosif. Mieux, les OSC réclament toujours un report du processus électoral en cours pour un dialogue. Elles voient l’après scrutin dans les conditions actuelles encore plus tendu et difficilement gérable.
Selon l’ancien ministre de l’Economie et des Finances sous Eyadéma Gnassingbé, aujourd’hui président du GRAD (Groupe de Réflexion et d’Action pour la Démocratie et le Développement), Victor Komlan Alipui, toutes les conditions ne sont pas réunies. Il a indiqué que les « organisations de la société civile ont demandé le report du processus électoral compte tenu du climat délétère et très tendu que nous vivons dans le pays. Alors, ces tensions n’ont pas baissé, et nous avons vu la semaine dernière que le pouvoir, le Collectif Sauvons le Togo, et la Coalition Arc-En-Ciel ont sorti un communiqué à l’issue d’une concertation sous les auspices de Mgr Nicodème Barrigah, et aussi de l’ambassadeur des Etats Unis pour qu’ils se mettent d’accord et que les partis puissent aller en campagne. Et ils sont déjà en campagne. Nous estimons que les conditions ne sont toujours pas réunies pour qu’on aille à ces élections là. Car le climat tel qu’il est pourrait nous conduire encore à des violences comme on en a connu dans le passé. C’est pourquoi nous persistons et insistons pour qu’on arrête le processus électoral. Alors c’est élections qu’on organise et que nous voyons venir ne devront pas régler les problèmes de fond auxquels est confronté notre pays. On a beaucoup parlé des problèmes constitutionnels et institutionnels. Peut-être qu’il faut aller au-delà. Il faut créer d’abord des conditions de confiance mutuelle entre les acteurs politique et aussi une confiance mutuelle entre la population et les acteurs politiques. Donc nous pensons que pour régler le problème de la crise togolaise qui date de très longtemps, il faut prendre le temps qu’il faut pour les régler. Et pour les régler, il faut des élections libres et transparentes. Bien sûr on me dira que toutes les dispositions sont prises pour que ça soit ainsi mais il y a des appréhensions. Donc pour nous la solution que nous avons, c’est d’arrêter le processus électoral. Et reprendre le dialogue. Non pas que nous n’apprécions pas le travail fait par les facilitateurs, l’évêque d’Atakpamé Mgr Barrigah et sont excellence l’Ambassadeur, mais il faut toujours les solliciter pour un véritable dialogue ».
Il se pose des questions sur les termes de l’accord trouvé entre le pouvoir et les partis de l’opposition. « Nous ne savons pas, en plaisantant peut-être, si c’est un armistice qu’on a signé. C’est-à-dire qu’on suspend les hostilités, on va aux élections et après une trêve, nous allons dans un cessez le feu et on négocie pour les conditions de paix durable. Si c’est comme ça, peut-être ils vont aller aux élections et après ils vont reprendre un véritable dialogue inclusif qui permet au Togo de sortir définitivement de la crise », a-t-il souhaité.
P.S, Lomé
Selon l’ancien ministre de l’Economie et des Finances sous Eyadéma Gnassingbé, aujourd’hui président du GRAD (Groupe de Réflexion et d’Action pour la Démocratie et le Développement), Victor Komlan Alipui, toutes les conditions ne sont pas réunies. Il a indiqué que les « organisations de la société civile ont demandé le report du processus électoral compte tenu du climat délétère et très tendu que nous vivons dans le pays. Alors, ces tensions n’ont pas baissé, et nous avons vu la semaine dernière que le pouvoir, le Collectif Sauvons le Togo, et la Coalition Arc-En-Ciel ont sorti un communiqué à l’issue d’une concertation sous les auspices de Mgr Nicodème Barrigah, et aussi de l’ambassadeur des Etats Unis pour qu’ils se mettent d’accord et que les partis puissent aller en campagne. Et ils sont déjà en campagne. Nous estimons que les conditions ne sont toujours pas réunies pour qu’on aille à ces élections là. Car le climat tel qu’il est pourrait nous conduire encore à des violences comme on en a connu dans le passé. C’est pourquoi nous persistons et insistons pour qu’on arrête le processus électoral. Alors c’est élections qu’on organise et que nous voyons venir ne devront pas régler les problèmes de fond auxquels est confronté notre pays. On a beaucoup parlé des problèmes constitutionnels et institutionnels. Peut-être qu’il faut aller au-delà. Il faut créer d’abord des conditions de confiance mutuelle entre les acteurs politique et aussi une confiance mutuelle entre la population et les acteurs politiques. Donc nous pensons que pour régler le problème de la crise togolaise qui date de très longtemps, il faut prendre le temps qu’il faut pour les régler. Et pour les régler, il faut des élections libres et transparentes. Bien sûr on me dira que toutes les dispositions sont prises pour que ça soit ainsi mais il y a des appréhensions. Donc pour nous la solution que nous avons, c’est d’arrêter le processus électoral. Et reprendre le dialogue. Non pas que nous n’apprécions pas le travail fait par les facilitateurs, l’évêque d’Atakpamé Mgr Barrigah et sont excellence l’Ambassadeur, mais il faut toujours les solliciter pour un véritable dialogue ».
Il se pose des questions sur les termes de l’accord trouvé entre le pouvoir et les partis de l’opposition. « Nous ne savons pas, en plaisantant peut-être, si c’est un armistice qu’on a signé. C’est-à-dire qu’on suspend les hostilités, on va aux élections et après une trêve, nous allons dans un cessez le feu et on négocie pour les conditions de paix durable. Si c’est comme ça, peut-être ils vont aller aux élections et après ils vont reprendre un véritable dialogue inclusif qui permet au Togo de sortir définitivement de la crise », a-t-il souhaité.
P.S, Lomé
Gestion des notes à l’Université de Lomé : La pagaille continue, la présidence décide de faire recomposer les étudiants
Les problèmes s’accumulent à l’Université de Lomé. Le retard dans le versement des allocations d’aide ou de bourse, la non-disponibilité des relevés de notes…les étudiants ont toutes les raisons de se mettre dans tous leurs états. Comme cela ne suffisait pas, ils doivent être prêts à recomposer dans certaines matières déjà validées. C’est une décision de la présidence de l’Université de Lomé.
Dans la plateforme revendicative des étudiants, figure le non affichage jusqu’à présent des notes d’Harmattan. Jointe au téléphone par notre Rédaction il y a quelques jours, une source concordante du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a expliqué le retard de la publication des notes par un problème d’ordre académique, et indiqué que le ministre de tutelle, Octave Nicoué Broohm est intervenu et que le problème est en train d’être réglé et les notes seront bientôt affichées. Mais ce n’était qu’un leurre, puisque la pagaille et le cafouillage continuent.
Dans l’application du système LMD, c’est la Direction des Affaires Académiques et de la Scolarité (DASS) qui se charge de gérer et d’établir les relevés de notes de toutes les facultés et départements. Et un logiciel est conçu à cet effet. À en croire des sources universitaires, les départements et facultés pour la plupart, ont déjà envoyé leurs notes. Mais le logiciel dont dispose la DASS n’arrive pas à « générer » les notes. La raison, il n’est pas adaptable au nombre de crédits exigés. Sur 180 crédits, le logiciel ne peut « générer » qu’environ 104 ou 150 par exemple. Conséquence, les notes de certaines matières bien que validées ne figurent pas sur les relevés. Et depuis, la situation est restée telle. Comme alternative, la présidence a décidé la semaine dernière de convoquer les étudiants à venir recomposer dans les matières dont les notes ne sont pas « générées » par le logiciel. Une décision qui fâche. Le corps enseignant murmure. Au sein des étudiants, ça grogne.
« C’est la pagaille absolue organisée. Aujourd’hui tout le monde sait que l’Université de Lomé a le dos au mur », regrette une source proche du dossier. La conception de ce logiciel confiée par népotisme à un jeune togolais qui résiderait en Occident, aurait coûté au budget de l’Université des centaines de millions, sans compter son déplacement de Lomé et son logement pour ce travail. Et voilà aujourd’hui les résultats. Alors que chaque année l’Université produit des ingénieurs, des docteurs en informatique à l’ENSI, au CIC ou en mathématique, qui peuvent bien faire l’affaire, et à moindre coût. Mais le « mendèfrèrisme » a primé. Un expert en la matière explique que la conception d’un logiciel demande un long processus, une enquête. Et c’est en fonction du nombre de crédits à valider au niveau de chaque département ou faculté qu’on devait le concevoir. Aujourd’hui rien à faire, sauf, tout recommencer. « Concevoir un logiciel pour générer, ce sont les ABC (Ndlr, les choses élémentaires) qu’on apprend aux étudiants en informatique », peste-t-il. Ce qui est visiblement difficile pour le moment, vu la situation financière précaire de l’Université.
En tout cas, à la veille du début des semestres de Mousson, les étudiants doivent attendre encore longtemps et surtout prendre leur mal en patience. Les notes d’Harmattan sont renvoyées aux calendes grecques. Ainsi vont l’Université de Lomé et le système LMD. Et dire que nous sommes au 21ème siècle, l’ère des Tics !
Pierre-Claver KUVO
ALTERNATIVE
Dans la plateforme revendicative des étudiants, figure le non affichage jusqu’à présent des notes d’Harmattan. Jointe au téléphone par notre Rédaction il y a quelques jours, une source concordante du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a expliqué le retard de la publication des notes par un problème d’ordre académique, et indiqué que le ministre de tutelle, Octave Nicoué Broohm est intervenu et que le problème est en train d’être réglé et les notes seront bientôt affichées. Mais ce n’était qu’un leurre, puisque la pagaille et le cafouillage continuent.
Dans l’application du système LMD, c’est la Direction des Affaires Académiques et de la Scolarité (DASS) qui se charge de gérer et d’établir les relevés de notes de toutes les facultés et départements. Et un logiciel est conçu à cet effet. À en croire des sources universitaires, les départements et facultés pour la plupart, ont déjà envoyé leurs notes. Mais le logiciel dont dispose la DASS n’arrive pas à « générer » les notes. La raison, il n’est pas adaptable au nombre de crédits exigés. Sur 180 crédits, le logiciel ne peut « générer » qu’environ 104 ou 150 par exemple. Conséquence, les notes de certaines matières bien que validées ne figurent pas sur les relevés. Et depuis, la situation est restée telle. Comme alternative, la présidence a décidé la semaine dernière de convoquer les étudiants à venir recomposer dans les matières dont les notes ne sont pas « générées » par le logiciel. Une décision qui fâche. Le corps enseignant murmure. Au sein des étudiants, ça grogne.
« C’est la pagaille absolue organisée. Aujourd’hui tout le monde sait que l’Université de Lomé a le dos au mur », regrette une source proche du dossier. La conception de ce logiciel confiée par népotisme à un jeune togolais qui résiderait en Occident, aurait coûté au budget de l’Université des centaines de millions, sans compter son déplacement de Lomé et son logement pour ce travail. Et voilà aujourd’hui les résultats. Alors que chaque année l’Université produit des ingénieurs, des docteurs en informatique à l’ENSI, au CIC ou en mathématique, qui peuvent bien faire l’affaire, et à moindre coût. Mais le « mendèfrèrisme » a primé. Un expert en la matière explique que la conception d’un logiciel demande un long processus, une enquête. Et c’est en fonction du nombre de crédits à valider au niveau de chaque département ou faculté qu’on devait le concevoir. Aujourd’hui rien à faire, sauf, tout recommencer. « Concevoir un logiciel pour générer, ce sont les ABC (Ndlr, les choses élémentaires) qu’on apprend aux étudiants en informatique », peste-t-il. Ce qui est visiblement difficile pour le moment, vu la situation financière précaire de l’Université.
En tout cas, à la veille du début des semestres de Mousson, les étudiants doivent attendre encore longtemps et surtout prendre leur mal en patience. Les notes d’Harmattan sont renvoyées aux calendes grecques. Ainsi vont l’Université de Lomé et le système LMD. Et dire que nous sommes au 21ème siècle, l’ère des Tics !
Pierre-Claver KUVO
ALTERNATIVE
Tuesday, July 16, 2013
TOGO::Les revendeuses victimes des incendies ont crié leur ras-le-bol à Lomé
Les revendeuses victimes des incendies du grand marché d’Adawlato (Lomé) ont observé ce lundi un sit-in devant le nouveau cadre choisi par l’État pour les accueillir, a constaté sur place l’Agence Afreepress.
Depuis l’esplanade de la cathédrale de Lomé jusqu’à l’emplacement du nouveau cadre d’Adawlato, la centaine de femmes manifestantes de rouge vêtues a crié son ras-le-bol et exigé de l’État leur reclassement dans un endroit plus « sécurisé » et mieux « adapté » à leurs besoins. « Nous sommes fatiguées de la manière dont on nous traite. Nous voulons qu’on nous indemnise véritablement et qu’on nous montre les responsables de ces incendies », ont lancé avec véhémence, ces revendeuses sinistrées qui ont au passage, exigé la démission de l’actuelle directrice de l’Établissement public d’administration des marchés (EPAM) Dédé Seshie Ayélégan.
« Cette dame nous a endormies la veille de ce drame en nous faisant croire que toutes les dispositions ont été prises pour épargner le grand marché de Lomé de ce genre de drame », ont indiqué les manifestantes.
Autre réclamation exprimée par ces revendeuses, concerne le relogement de tous les sinistrés et la construction d’un nouveau bâtiment sur les ruines de l’ancien détruit par l’incendie « criminel » du 12 janvier 2013.
Le gouvernement togolais au lendemain des incendies des marchés de Lomé et Kara s’était engagé à reconstruire les bâtiments, à dédommager les victimes et à démasquer les responsables. Ces incendies, selon des chiffres officiels, ont causé des pertes s’élevant à près de 6 milliards F CFA.
Bernard A.
AfreePress
Depuis l’esplanade de la cathédrale de Lomé jusqu’à l’emplacement du nouveau cadre d’Adawlato, la centaine de femmes manifestantes de rouge vêtues a crié son ras-le-bol et exigé de l’État leur reclassement dans un endroit plus « sécurisé » et mieux « adapté » à leurs besoins. « Nous sommes fatiguées de la manière dont on nous traite. Nous voulons qu’on nous indemnise véritablement et qu’on nous montre les responsables de ces incendies », ont lancé avec véhémence, ces revendeuses sinistrées qui ont au passage, exigé la démission de l’actuelle directrice de l’Établissement public d’administration des marchés (EPAM) Dédé Seshie Ayélégan.
« Cette dame nous a endormies la veille de ce drame en nous faisant croire que toutes les dispositions ont été prises pour épargner le grand marché de Lomé de ce genre de drame », ont indiqué les manifestantes.
Autre réclamation exprimée par ces revendeuses, concerne le relogement de tous les sinistrés et la construction d’un nouveau bâtiment sur les ruines de l’ancien détruit par l’incendie « criminel » du 12 janvier 2013.
Le gouvernement togolais au lendemain des incendies des marchés de Lomé et Kara s’était engagé à reconstruire les bâtiments, à dédommager les victimes et à démasquer les responsables. Ces incendies, selon des chiffres officiels, ont causé des pertes s’élevant à près de 6 milliards F CFA.
Bernard A.
AfreePress
TOGO: Pour réclamer de meilleures conditions de travail, les magistrats togolais étaient en grève ce lundi
Et les magistrats sont passés de la promesse à l’acte. Ce lundi 15 juillet 2013, les juges togolais ont observé un mouvement de grève pacifique. En tenue de travail, ces magistrats se sont attroupés devant le Palais de justice de Lomé dans la matinée. Ce premier mouvement du genre de ces hommes du siège au Togo avait pour but de réclamer de meilleures conditions de vie et de travail. Durant le temps du mouvement de débrayage, les magistrats ont laissé le palais vide et les personnes ayant une affaire en cours hors du batiment.
Si les grevistes se sont refusés de s’ouvrir à la presse, il faut néanmoins constater qu’ils ont profité de l’occasion pour débattre de leur statut et d’autres sujets concernant leur travail. Certaines sources ont indiqué qu’une délégation des magistrats a eu des discussions avec le premier ministre togolais, Arthème Ahoomey-Zunu.
Il est à noter que ce mois de juillet ne sera pas de tout repos pour l’exécutif car outre les magistrats, les greffiers ont également en projet un mouvement d’humeur, également pour réclamer des améliorations quand leurs conditions de vie et de travail. Ce sera du 17 au 19 juillet prochain.
G.K, Lomé
Telegramme228
Si les grevistes se sont refusés de s’ouvrir à la presse, il faut néanmoins constater qu’ils ont profité de l’occasion pour débattre de leur statut et d’autres sujets concernant leur travail. Certaines sources ont indiqué qu’une délégation des magistrats a eu des discussions avec le premier ministre togolais, Arthème Ahoomey-Zunu.
Il est à noter que ce mois de juillet ne sera pas de tout repos pour l’exécutif car outre les magistrats, les greffiers ont également en projet un mouvement d’humeur, également pour réclamer des améliorations quand leurs conditions de vie et de travail. Ce sera du 17 au 19 juillet prochain.
G.K, Lomé
Telegramme228
La plage de Lomé prise d’assaut par le NET
Avec 18 candidats positionnés dans les circonscriptions électorales de Lomé, Yoto, Kozah et Niamtougou, le Nouvel Engagement Togolais (NET) sera, à partir de la semaine prochaine, dans la partie septentrionale du pays pour la dernière phase de ses opérations de charme.
Mais en attendant, Gerry Tamaa, le président de ce parti et candidat à Lomé ainsi que son équipe, étaient hier dimanche à la plage de Lomé pour convaincre la population à faire le meilleur choix tout en votant massivement les candidats du NET le 25 juillet prochain.
Pour M Taama, il est temps de voir autre chose, d’avoir un autre choix et cet autre choix, c’est le NET.
Durant de longues heures, le patron du NET a entretenu la foule des grands jours sur trois questions essentielles : l’emploi des jeunes, la Droit et la décentralisation.
« Pendant 20 ans, on a parlé que du pouvoir et de la conservation du pouvoir, maintenant il est temps aujourd’hui de parler du pouvoir mais aussi des questions sociales, des questions qui importent pour les Togolais », a indiqué Gerry Taama.
Le parti espère pouvoir faire une alliance à l’Assemblée nationale avec les autres partis qui se réclament de l’opposition pour baliser le terrain pour 2015.
« L’enjeu des élections de 2013, c’est baliser le terrain pour 2015, mettre en place les institutions capables de contrôler les élections présidentielles de 2015 et faire connaître au peuple togolais la joie de l’alternance pacifique et accepter par tous », croit fermement le président du NET.
pa union
Mais en attendant, Gerry Tamaa, le président de ce parti et candidat à Lomé ainsi que son équipe, étaient hier dimanche à la plage de Lomé pour convaincre la population à faire le meilleur choix tout en votant massivement les candidats du NET le 25 juillet prochain.
Pour M Taama, il est temps de voir autre chose, d’avoir un autre choix et cet autre choix, c’est le NET.
Durant de longues heures, le patron du NET a entretenu la foule des grands jours sur trois questions essentielles : l’emploi des jeunes, la Droit et la décentralisation.
« Pendant 20 ans, on a parlé que du pouvoir et de la conservation du pouvoir, maintenant il est temps aujourd’hui de parler du pouvoir mais aussi des questions sociales, des questions qui importent pour les Togolais », a indiqué Gerry Taama.
Le parti espère pouvoir faire une alliance à l’Assemblée nationale avec les autres partis qui se réclament de l’opposition pour baliser le terrain pour 2015.
« L’enjeu des élections de 2013, c’est baliser le terrain pour 2015, mettre en place les institutions capables de contrôler les élections présidentielles de 2015 et faire connaître au peuple togolais la joie de l’alternance pacifique et accepter par tous », croit fermement le président du NET.
pa union
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