A Lomé, la capitale du Togo, les bus de 15 places sont rares dans le transport en commun. Tandis que, les véhicules de 5 places sont pourtant très visibles dans les rues avec le problème de surcharge de passagers et de bagages ou colis.
Dans un transport en commun de 5 places à Lomé, deux personnes plus le chauffeur restent devant et 4 voire 5 personnes derrière ; ce qui dépend du désir du chauffeur.
Mais, en dépassant Agoé, une banlieue de Lomé, en allant vers le nord du pays, les calculs deviennent beaucoup plus serrés pour les taximan de bus à 15 places.
Dans des bus de 15 places, sur les routes togolaises, vous pouvez vous retrouver à plus de 20 passagers. Et, les bagages on n’en parle pas, ils sont souvent attachés sur le véhicule.
Dès fois quand le bus de 15 places file en pleine vitesse, les passagers ont la peur au ventre, parce que le poids des bagages qui sont sur la voiture peut faire renverser le véhicule.
Pour un taximan de 15 places, Ouro Mouhammed, que nous avons rencontré ce mercredi 12 décembre 2013, sur la route d’Agbonou à Atakpamé : « Les comptes ne suffisent pas, c’est pourquoi nous doublons les passagers ».
Ce que ce taximan oublie, c’est que la surcharge est toujours source d’accident sur les routes.
Le gouvernement a lancé une campagne pour réduire les accidents sur les routes togolaises, mais c’est comme si certains chauffeurs ne sont pas pour.
Les chauffeurs préfèrent-ils le bâton à la place de la carotte ?
PA LUNION
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