En ouvrant en 2010, ensemble avec la BIT Togo, le chantier d’une mise en commun des textes réglementant le secteur de l’apprentissage au Togo, pour en faire un Code spécifique, l’objectif de SADD (Solidarité Action pour le Dévloppement Durable), était de rompre avec le quotidien néfaste des apprentis dans les ateliers des artisans, à savoir, les longues heures de travail, les punitions corporelles, les violences verbales, dégradantes et humiliantes, la non jouissance des jours fériés … et autres traitements subis par ces apprenants. Mais trois ans après avoir sonné ce réveil qui au départ avait semblé avoir un écho favorable auprès des autorités, force est de constater que le Code spécifique de l’apprentissage n’est toujours pas adopté.
C’est donc pour tirer une nouvelle fois la sonette d’alarme et amener les autorités en charge de l’apprentissage à sauter le dernier pas devant doter le Togo de ce code que SADD, en présence de plusieurs dizaines d’apprentis et des patrons d’atelier a animé une rencontre avec la presse ce mardi 17 décembre 2013 à Lomé. Donnant son impression sur le chemin parcouru jusqu’alors et les réponses obtenues auprès des autorités quant ce qui concerne la lenteur qui a cours, l’assistant juridique de SADD, Kossi Oboeyaba, a indiqué que « les réponses que nous avons eues révèlent qu’il n’y a aucun problème, que ce n’est qu’une question de signature par un département ministériel. nous regrettons un peu le temps que cette signature prend, sachant que le processus a commencé depuis 2010 et qu’à ce jour, ce n’est pas encore passé en lecture en Conseil des ministres, encore moins au niveau de l’Assemblée nationale. Nous regrettons beaucoup cette lenteur. Ceci vu que lorsque vous prenez la place de l’artisanat dans la SCAPE, il occupe une place centrale et que ce qui constitue le maillon de l’artisanat, c’est l’apprentissage. Parceque, il y a aujourd’hui plus de 100.000 apprentis et que c’est eux qui vont devenir demain les patrons ou les artisans qui vont contribuer à relever les défis de l’artisanat, prévu par la SCAPE ».
A sa suite, la Coordonnatrice des permanences apprentis de cette même ONG, Rose Agbévé, a justifié l’engagement de SADD aux côtés de ces apprentis par une volonté de défendre leurs droits et devoirs à partir d’un code réglementant leur secteur. Convaincue que l’éparpillement des textes en est pour beaucoup dans la méconnaissance dont fait preuve les acteurs (maitres-artisans, apprentis, parents ou tuteurs des apprentis), elle a jugé que « s’il y a un code, cela nous permettra de vulgariser ces textes ».
Autres intérêts majeurs de ce Code qui reste toujours en cours d’élaboration malgré la lenteur, si on s’en tient aux explications de M. Oboeyaba, se sont les innovations qu’il pourrait introduire. « La première c’est le principe de la fixation d’une rémunération dont les modalités d’application seront discutées et convenues avec les acteurs y compris les artisans et les maîtres artisans et les maîtresses artisans. L’autre innovation, c’est le fait de prévoir un organe qui sera chargé de contrôle dans les ateliers », a-t-il poursuivi.
Ce sont là des éléments indispensables qui ont amené SADD à appeler tous les départements ministériels impliqués dans l’élaboration de ce document à faire diligence pour une adoption rapide du Code spécifique sur l’apprentissage au Togo.
Selon certaines statistiques, ils sont 600.000 artisans aujourd’hui à porter ce secteur qui fait une contribution de 18 % au PIB et de 20 % à la réduction de la balance de paiement.
G.K, Lomé (Telegramme228)
C’est donc pour tirer une nouvelle fois la sonette d’alarme et amener les autorités en charge de l’apprentissage à sauter le dernier pas devant doter le Togo de ce code que SADD, en présence de plusieurs dizaines d’apprentis et des patrons d’atelier a animé une rencontre avec la presse ce mardi 17 décembre 2013 à Lomé. Donnant son impression sur le chemin parcouru jusqu’alors et les réponses obtenues auprès des autorités quant ce qui concerne la lenteur qui a cours, l’assistant juridique de SADD, Kossi Oboeyaba, a indiqué que « les réponses que nous avons eues révèlent qu’il n’y a aucun problème, que ce n’est qu’une question de signature par un département ministériel. nous regrettons un peu le temps que cette signature prend, sachant que le processus a commencé depuis 2010 et qu’à ce jour, ce n’est pas encore passé en lecture en Conseil des ministres, encore moins au niveau de l’Assemblée nationale. Nous regrettons beaucoup cette lenteur. Ceci vu que lorsque vous prenez la place de l’artisanat dans la SCAPE, il occupe une place centrale et que ce qui constitue le maillon de l’artisanat, c’est l’apprentissage. Parceque, il y a aujourd’hui plus de 100.000 apprentis et que c’est eux qui vont devenir demain les patrons ou les artisans qui vont contribuer à relever les défis de l’artisanat, prévu par la SCAPE ».
A sa suite, la Coordonnatrice des permanences apprentis de cette même ONG, Rose Agbévé, a justifié l’engagement de SADD aux côtés de ces apprentis par une volonté de défendre leurs droits et devoirs à partir d’un code réglementant leur secteur. Convaincue que l’éparpillement des textes en est pour beaucoup dans la méconnaissance dont fait preuve les acteurs (maitres-artisans, apprentis, parents ou tuteurs des apprentis), elle a jugé que « s’il y a un code, cela nous permettra de vulgariser ces textes ».
Autres intérêts majeurs de ce Code qui reste toujours en cours d’élaboration malgré la lenteur, si on s’en tient aux explications de M. Oboeyaba, se sont les innovations qu’il pourrait introduire. « La première c’est le principe de la fixation d’une rémunération dont les modalités d’application seront discutées et convenues avec les acteurs y compris les artisans et les maîtres artisans et les maîtresses artisans. L’autre innovation, c’est le fait de prévoir un organe qui sera chargé de contrôle dans les ateliers », a-t-il poursuivi.
Ce sont là des éléments indispensables qui ont amené SADD à appeler tous les départements ministériels impliqués dans l’élaboration de ce document à faire diligence pour une adoption rapide du Code spécifique sur l’apprentissage au Togo.
Selon certaines statistiques, ils sont 600.000 artisans aujourd’hui à porter ce secteur qui fait une contribution de 18 % au PIB et de 20 % à la réduction de la balance de paiement.
G.K, Lomé (Telegramme228)
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