Un atelier régional de formation des
formateurs sur la lutte contre la torture et autres peines ou traitement
cruels, inhumains ou dégradants a regroupé les 1er et 2 septembre 33
officiers de police judiciaire et du personnel de l’administration
pénitentiaire et de la réinsertion des régions Maritime et des Plateaux.
Cette rencontre a bénéficié de l’appui technique et financier du PNUD et
du bureau du Haut- Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme
au Togo (HCDH-Togo), est une initiative du ministère des Droits de
l’Homme, de la Consolidation de la Démocratie, chargé de la mise en
œuvre des Recommandations de la CVJR, en collaboration avec ceux en
charge de la Justice et de la Sécurité.
Il s’était agi d’outiller ces officiers qui seront chargés, non
seulement d’organiser des rencontres de sensibilisation et d’information
de leurs collègues et collaborateurs, mais aussi, de contrôler leurs
actions sur le terrain par rapport au respect de la mise en œuvre des
droits de l’Homme et des libertés fondamentales.
Ils se sont familiarisés avec les normes interdisant la torture en droit
international, le protocole d’Istanbul et la prévention de la torture,
des dispositions du code pénal relatives à la répression du crime de
torture. Ils ont été sensibilisés sur la prohibition absolue de la
torture et des traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les
lieux de privation de liberté.
L’esprit est d’arriver à opérer des changements de comportement dans le
traitement des personnes privées de liberté. L’autorité soutient avoir
opéré des avancées dans la lutte contre la violation des droits
fondamentaux de l’être humain en ratifiant le 18 novembre 1987 la
convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels
inhumains ou dégradants ainsi que le protocole facultatif le 20 juillet
2010 mais force est de constater que les actes de torture demeurent des
préoccupations tant au niveau national qu’international.
Aux avancées que proclame le Ministre togolais des droits de l’homme, la
Représentante Résidente du HCDH au Togo, a répondu en affirmant que «
nos récentes interventions dans les établissements pénitentiaires nous
ont permis de constater des situations qui méritent d’être combattues
sans délai afin de traduire dans les faits, les différents enseignements
dispensés et épargner ce corps des pratiques qui ne peuvent plus avoir
cours dans les prisons togolaises. » Les OPJ et autres acteurs
judiciaires des régions septentrionales recevront cette formation au
cours des semaines à venir.
le temps
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