La ministre Ekoué insiste sur l’instruction des communautés

Sensibiliser et informer les individus ainsi que les communautés sur l’importance de l’alphabétisation, voilà l’objectif visé par le gouvernement togolais qui commémore ce lundi 8 septembre, la 49e Journée internationale de l’alphabétisation (JIA), axée sur le thème : « Alphabétisation et développement durable ».

Dans un message à la veille de cette Journée, la ministre en charge de l’alphabétisme, Dédé Ahoéfa Ekoué a indiqué que « l’analphabétisme touche au Togo 977 000 jeunes et adultes, soit un taux de 43,% marqué par de fortes disparités régionales et liées au genre en défaveur des femme ».

Soulignons que c’est l’enquête MICS 2010 qui le relève.

Pour Mme Ekoué, « l’alphabétisation est le fondement de toute éducation, de toute formation et de tout apprentissage ultérieur ».

« Elle permet aux populations bénéficiaires d’acquérir des connaissances, compétences, attitudes et valeurs nécessaires pour bâtir un monde vivable et viable », ajoute-t-elle.

Au cours de cette année, note la ministre, six (6) organisations de la société civile ont bénéficié d’une subvention du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, pour l’alphabétisation de 1200 femmes sur toute l’étendue du territoire.

Pour venir à bout du phénomène de l’analphabétisme, rappelons que le gouvernement a entrepris plusieurs actions.

Entre autres : l’élaboration sur la base d’un diagnostic approfondi, de la stratégie de mise en œuvre des programmes d’alphabétisation et d’éducation non formelle adossée à un plan pour la période 2014-2025, l’adoption de la stratégie du faire-faire qui vise à développer un large partenariat en impliquant les organisations de la société civile pour la mise ne œuvre des programmes, l’élaboration des curricula d’alphabétisme et d’éducation non formelle selon l’approche par les compétences.



La JIA permet d’attirer l’attention sur l’ampleur et les méfaits de l’analphabétisme et ses conséquences sur l’évolution.

Cette journée a été instituée en 1965 en Iran par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) lors du Congrès mondial des ministres de l’éducation sur l’élimination de l’analphabétisme.