Le Togo vient une fois encore de bénéficier du Japon une assistance alimentaire de 10481,5 tones de blé grain receptionné lundi au port autonome de Lomé par les autorités en charge de l’Agriculture du Togo, le ministre de l’équipement rurale, Bissoune Nabagou, représentant son collègue de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, a appris l’Agence presse Afreepress.
« Dans le cadre de la coopération du Togo et le Japon, le gouvernement togolais reçois une assistance alimentaire sous forme de don de la part du gouvernement Japonais », a laissé entendre le ministre de l’équipement rurale, Bissoune Nabagou.
Ce dernier à pour sa part indiqué que « le Japon donne au Togo du blé grain et du riz blanc. Aujourd’hui, nous reçevons encore ce don qui est a été concrétisé le 18 novembre 2013 par un échange de notre entre les deux (2) pays. Il est prévu pour le Togo 10481,5 tones de blé grain et environ 1538,5 tones de riz blanc pour le Togo ».
« Aujourd’hui, nous reçevons une partie de ce don qui est le blé grain. Le mois prochain en octobre, le second lot composé de riz blanc de 1538 tones et demi de riz blanc viendront également et nous posséderont à la même reception », a-t-il déclaré.
A partir de ce don, le Togo a permis de maintenir le prix abordable de certains produits alimentaires de première nécessité.
AfreePress
Tuesday, September 30, 2014
TOGO : Lutte contre la corruption, les fraudes fiscales et les mauvaises pratiques douanières : l’Office Togolais des Recettes dévoile aux professionnels des médias ses instruments de lutte contre ces fléaux
Les premiers responsables de l’Office
Togolais des Recettes (OTR) étaient ce lundi devant la presse à Lomé,
l’objectif de cette rencontre était de présenter les principaux
instruments de lutte contre la corruption, la fraude, l’évasion fiscale
et les mauvaises pratiques douanières qui minent les administrations
fiscales et douanières dont ils ont la charge, a constaté un journaliste
de l’Agence Savoir News.
Devant le Commissaire Général de l’Office Henri Gapéri, le Commissaire des services généraux, ceux en charge des impôts, des douanes et droits indirects, les Directeurs départementaux ainsi qu’une cinquantaine de professionnels des médias, le Directeur de l’audit interne et de l’anti corruption de l’OTR, M. Mouhamed Nour-Dine a mis en exergue les différents mécanismes mis en place par son institution, afin de venir à bout de ces maux qui minent les services douanières et fiscales togolaises.
Il a au préalable pointé du doigt les différentes formes de corruptions (pots de vins, dessous de table, extorsion, rackets, favoritisme, népotisme, détournements de fonds) et leurs manifestations (connivence des agents avec les usagers, les contribuables, trafics d’influence, harcèlement ouvert ou insidieux, détournement de recettes fiscales, carnets de reçus parallèles) qui sont courantes dans l’administration fiscale et douanière avant de souligner les graves conséquences que de telles pratiques engendrent sur l’économie togolaise.
"Les conséquences de telles pratiques peuvent s’apprécier sur cinq plans : sur le plan de l’ordre social et de la politique étrangère, sur le plan du classement de Doing bussiness, le plan du classement de transparency international, le plan de la création des emplois et enfin sur le plan de la gestion des affaires du pays par des groupe mafieux", a souligné M. Nour-Dine.
Pour venir à bout de ces problèmes, l’OTR qui a reçu pour mission non seulement d’améliorer le service rendu aux contribuables mais aussi et surtout de lutter contre la corruption et la fraude, s’est doté d’un ensemble de moyens, d’instruments et d’arsenaux juridiques pouvant l’aider à atteindre ces objectifs.
"Au titre des instruments de lutte contre la corruption dont s’est doté l’OTR, on peut citer : la loi instituant l’OTR, le code de conduite et de procédure disciplinaires, la direction anticorruption avec ses deux divisions, celle en charge de la prévention et des renseignements et celle qui s’occupe des investigations sur la corruption, sans omettre le numéro vert de dénonciation de la corruption 8280. A ce jour, ce numéro a reçu 500 appels", a précisé le M. Nour-Dine.
Pour le Commissaire général de l’Office, M. Henri Gapéri, il est plus que jamais temps pour que cessent toutes les formes de pratiques qui nuisent à l’économie nationale dans les administrations fiscales et douanières.
"La corruption, quel que soit le nom qu’on lui donne (cadeau ou autres), doit s’arrêter. Et notre objectif reste le même : tolérance zéro face à la corruption. 87% de nos agents ont déjà déclaré leurs biens et nous prendront les mesures idoines pour que le reste le fasse dans les prochains jours. J’espère que ces échanges que nous avons avec vous les médias vous permettront de rester à nos côtés dans cette mission", a-t-il souligné.
Notons que l’OTR est un établissement public à caractère administratif créé par décret le 14 décembre 2012. Il est né de la fusion des directions générales des douanes et des impôts.
Cet office a pour mission de recouvrir les taxes et recettes fiscales tout en s’assurant de combattre la fraude, la corruption et l’évasion fiscale.
Tous ses agents sont tenus de déclarer leurs biens. L’OTR dispose d’un numéro vert (8280) joignable à tout moment, qui permet aux contribuables de dénoncer toutes formes de fraudes et de mauvaises pratiques dont ils sont témoins ou victimes.
Sosthène Houmey-Hakeh
Devant le Commissaire Général de l’Office Henri Gapéri, le Commissaire des services généraux, ceux en charge des impôts, des douanes et droits indirects, les Directeurs départementaux ainsi qu’une cinquantaine de professionnels des médias, le Directeur de l’audit interne et de l’anti corruption de l’OTR, M. Mouhamed Nour-Dine a mis en exergue les différents mécanismes mis en place par son institution, afin de venir à bout de ces maux qui minent les services douanières et fiscales togolaises.
Il a au préalable pointé du doigt les différentes formes de corruptions (pots de vins, dessous de table, extorsion, rackets, favoritisme, népotisme, détournements de fonds) et leurs manifestations (connivence des agents avec les usagers, les contribuables, trafics d’influence, harcèlement ouvert ou insidieux, détournement de recettes fiscales, carnets de reçus parallèles) qui sont courantes dans l’administration fiscale et douanière avant de souligner les graves conséquences que de telles pratiques engendrent sur l’économie togolaise.
"Les conséquences de telles pratiques peuvent s’apprécier sur cinq plans : sur le plan de l’ordre social et de la politique étrangère, sur le plan du classement de Doing bussiness, le plan du classement de transparency international, le plan de la création des emplois et enfin sur le plan de la gestion des affaires du pays par des groupe mafieux", a souligné M. Nour-Dine.
Pour venir à bout de ces problèmes, l’OTR qui a reçu pour mission non seulement d’améliorer le service rendu aux contribuables mais aussi et surtout de lutter contre la corruption et la fraude, s’est doté d’un ensemble de moyens, d’instruments et d’arsenaux juridiques pouvant l’aider à atteindre ces objectifs.
"Au titre des instruments de lutte contre la corruption dont s’est doté l’OTR, on peut citer : la loi instituant l’OTR, le code de conduite et de procédure disciplinaires, la direction anticorruption avec ses deux divisions, celle en charge de la prévention et des renseignements et celle qui s’occupe des investigations sur la corruption, sans omettre le numéro vert de dénonciation de la corruption 8280. A ce jour, ce numéro a reçu 500 appels", a précisé le M. Nour-Dine.
Pour le Commissaire général de l’Office, M. Henri Gapéri, il est plus que jamais temps pour que cessent toutes les formes de pratiques qui nuisent à l’économie nationale dans les administrations fiscales et douanières.
"La corruption, quel que soit le nom qu’on lui donne (cadeau ou autres), doit s’arrêter. Et notre objectif reste le même : tolérance zéro face à la corruption. 87% de nos agents ont déjà déclaré leurs biens et nous prendront les mesures idoines pour que le reste le fasse dans les prochains jours. J’espère que ces échanges que nous avons avec vous les médias vous permettront de rester à nos côtés dans cette mission", a-t-il souligné.
Notons que l’OTR est un établissement public à caractère administratif créé par décret le 14 décembre 2012. Il est né de la fusion des directions générales des douanes et des impôts.
Cet office a pour mission de recouvrir les taxes et recettes fiscales tout en s’assurant de combattre la fraude, la corruption et l’évasion fiscale.
Tous ses agents sont tenus de déclarer leurs biens. L’OTR dispose d’un numéro vert (8280) joignable à tout moment, qui permet aux contribuables de dénoncer toutes formes de fraudes et de mauvaises pratiques dont ils sont témoins ou victimes.
Sosthène Houmey-Hakeh
Yark Damehame et Dédé Ahoéfa Ekoué mettent en garde contre la crue de la rivière Zio
Face aux perturbations de la circulation au niveau de Kélégougan à Zogbédji (banlieue de nord de Lomé), les ministres de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, Dédé Ahoéfa Ekoué et de la Sécurité et de la Protection Civile, Yark Damehame invitent les populations riveraines et les usagers de cette voie à l’observance de plus de vigilance.
Le communiqué conjoint parvenu à l’Agence de presse Afreepress exhorte les populations, en cas de besoin, à contacter des numéros verts suivants : le 115, le 117, le 118 et le 172.
Dans la journée de ce lundi, une délégation ministérielle accompagnée de la Croix Rouge a effectué une visite des lieux pour constater les dégâts et pour d’éventuelles mesures.
Dans la nuit du 18 au 19 septembre, trois localités de la préfecture de Moyen Mono, à savoir, Kpékplémé, Katomé et Ahatomé ont été inondées, provoquant le sinistre de 56 ménages composés de 1156 personnes.
Un fonds d'assistance rapide et un nds d'assistance d'urgence ont été octroyés aux populations sinistrées.
En juin et juillet 2010, des pluies diluviennes ont provoqué la sortie de la même rivière de son lit, amenant les riverains de la localité de » Kélégougan à abandonner leurs habitations inondées.
Telli K.
Monday, September 29, 2014
TOGO :: Les acteurs du sous-système « Economie et Technologie » de la « Vision Togo 2030 » à l’œuvre
Les partenaires techniques et financiers du Togo, les représentants du Système des Nations Unies au Togo, de la société civile, du secteur privé, de l’administration publique et des ambassades ont échangé ce lundi à Lomé sur le dernier sous-système de la Vision Togo 2030, dénommé « Economie et Technologie », a constaté un reporter de l’Agence de presse Afreepress.
Cette rencontre vise à exposer l’état d’avancement des travaux de ce sous-système en recueillant les contributions de tous les acteurs impliqués et de mobiliser les énergies autour de la « vision Togo 2030 ».
« Le sous-système Economie et Technologie est le sous-système qui permet de mobiliser l’ensemble des autres sous-systèmes afin que chaque Togolaise et chaque Togolais puissent ressentir concrêtement l’amélioration du revenu », a laissé entendre le ministre chargé de la Prospective et de l’Evaluation des Politiques Publiques, Kako Nubukpo.
« La préoccupation principale du sous-système économie et technologie, c’est de voir comment mobiliser l’ensemble de nos ressources, comment opérer la transformation structurelle de notre économie afin que nous ayons le taux de croissance élevé qui permet de promouvoir l’emploi et qui permette une redistribution équitable de ses fruits de la croissance », a-t-il précisé.
Le responsable du sous-système « Economie et Technologie », Judith Kombaté (photo), a pour sa part indiqué que ce sous-système se chargera de relevé les défis de l’émergence au Togo.
Selon elle, les défis à relever sont les infrastructures, les ressources à mettre en œuvre, les politiques à mettre en œuvre, la question de leadership au plan constitutionnel et institutionnel citoyen.
« Durant ces travaux, nous allons présenter la situation, le point des activités et recueillir la participation de la grande population», a-t-il affirmé.
Pour élaborer cette vision initiée par le chef de l’Etat, et qui a pour objectif de faire du Togo à l’horizon 2030, un pays émergent, le Togo est considéré comme un « système » subdivisé en quatre sous-systèmes, à savoir, le sous-système « socioculturel », « démographie et développement humain », « politique et gouvernance » et le sous-système « économie et technologie ».
AFREE PRESS
Cette rencontre vise à exposer l’état d’avancement des travaux de ce sous-système en recueillant les contributions de tous les acteurs impliqués et de mobiliser les énergies autour de la « vision Togo 2030 ».
« Le sous-système Economie et Technologie est le sous-système qui permet de mobiliser l’ensemble des autres sous-systèmes afin que chaque Togolaise et chaque Togolais puissent ressentir concrêtement l’amélioration du revenu », a laissé entendre le ministre chargé de la Prospective et de l’Evaluation des Politiques Publiques, Kako Nubukpo.
« La préoccupation principale du sous-système économie et technologie, c’est de voir comment mobiliser l’ensemble de nos ressources, comment opérer la transformation structurelle de notre économie afin que nous ayons le taux de croissance élevé qui permet de promouvoir l’emploi et qui permette une redistribution équitable de ses fruits de la croissance », a-t-il précisé.
Le responsable du sous-système « Economie et Technologie », Judith Kombaté (photo), a pour sa part indiqué que ce sous-système se chargera de relevé les défis de l’émergence au Togo.
Selon elle, les défis à relever sont les infrastructures, les ressources à mettre en œuvre, les politiques à mettre en œuvre, la question de leadership au plan constitutionnel et institutionnel citoyen.
« Durant ces travaux, nous allons présenter la situation, le point des activités et recueillir la participation de la grande population», a-t-il affirmé.
Pour élaborer cette vision initiée par le chef de l’Etat, et qui a pour objectif de faire du Togo à l’horizon 2030, un pays émergent, le Togo est considéré comme un « système » subdivisé en quatre sous-systèmes, à savoir, le sous-système « socioculturel », « démographie et développement humain », « politique et gouvernance » et le sous-système « économie et technologie ».
AFREE PRESS
Ebola/ La Chine octroie 420 millions de francs CFA au Togo
- 420 millions de francs CFA, c’est le financement qu’a octroyé lundi la Chine au Togo pour l’achat des matériels de médecine et de prévention pour la lutte contre le virus Ebola qui a déjà fait plus de 3 000 morts dans quatre (4) pays de l’Afrique de l’ouest. La signature des documents de ce financement a été faite par le premier ministre, Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu, ministre en charge de la santé et l’ambassadeur de Chine au Togo, Yuxi Liu.
Selon le premier ministre, « c’est dans les situations difficiles qu’on connaît ses vrais amis » et le Togo apprécie à sa juste valeur la coopération entre la République Populaire de Chine et le Togo, une coopération qui, « doit toujours s’améliorer et s’approfondir dans l’intérêt de nos deux pays », a-t-il ajouté.
Pour le diplomate chinois, le Togo a mis en œuvre plusieurs actions pour tenir hors de ses frontières cette épidémie. C’est ce qui justifie ce geste « tangible » envers le « pays ami » pour renforcer son programme de lutte et de prévention contre la maladie, a-t-il précisé.
Selon les autorités, le Togo ne connaît aucun cas avéré du virus Ebola.
Partenaire du Togo depuis plusieurs décennies, la Chine intervient au Togo dans plusieurs domaines, notamment l’agriculture, la zone franche, la santé, le commerce.
AFREE PRESS
Selon le premier ministre, « c’est dans les situations difficiles qu’on connaît ses vrais amis » et le Togo apprécie à sa juste valeur la coopération entre la République Populaire de Chine et le Togo, une coopération qui, « doit toujours s’améliorer et s’approfondir dans l’intérêt de nos deux pays », a-t-il ajouté.
Pour le diplomate chinois, le Togo a mis en œuvre plusieurs actions pour tenir hors de ses frontières cette épidémie. C’est ce qui justifie ce geste « tangible » envers le « pays ami » pour renforcer son programme de lutte et de prévention contre la maladie, a-t-il précisé.
Selon les autorités, le Togo ne connaît aucun cas avéré du virus Ebola.
Partenaire du Togo depuis plusieurs décennies, la Chine intervient au Togo dans plusieurs domaines, notamment l’agriculture, la zone franche, la santé, le commerce.
AFREE PRESS
Présidentielle de 2015 : Le candidat de l’ANC officiellement investi le 11 octobre prochain
Le candidat de l’Alliance Nationale pour
le Changement (ANC, principal parti de l’opposition) sera officiellement
investi le 11 octobre prochain à la présidentielle de 2015, a appris
lundi l’Agence Savoir News auprès de ladite formation politique.
L’investiture se fera au Foyer du Cinquantenaire de l’Eglise Evangélique Presbytérienne, Paroisse de Nyékonakpoè à Lomé lors d’un congrès prévu les 10 et 11 octobre, souligne un communiqué de ce parti dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.
Ce congrès permettra également à ce parti de "renforcer les moyens d’action politiques de ses structures", ainsi que "l’unité et la cohésion" de ses membres et sympathisants.
A travers ce congrès, les responsables de l’ANC entendent aussi "rassembler et canaliser toutes les forces de l’alternance et du changement en vue de la victoire à la présidentielle de 2015".
Selon certaines indiscrétions, Jean Pierre Fabre, président de l’ANC serait le candidat à 100% de ladite formation à la présidentielle de 2015 : "C’est lui qui sera officiellement investi en octobre prochain", a affirmé un membre influent de l’ANC.
Rappelons qu’aucune date n’a encore été annoncée pour la tenue de ce scrutin. La dernière présidentielle remonte à mars 2010, et le président avait été élu pour un mandat de 5 ans.
Edem Etonam EKUE
L’investiture se fera au Foyer du Cinquantenaire de l’Eglise Evangélique Presbytérienne, Paroisse de Nyékonakpoè à Lomé lors d’un congrès prévu les 10 et 11 octobre, souligne un communiqué de ce parti dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.
Ce congrès permettra également à ce parti de "renforcer les moyens d’action politiques de ses structures", ainsi que "l’unité et la cohésion" de ses membres et sympathisants.
A travers ce congrès, les responsables de l’ANC entendent aussi "rassembler et canaliser toutes les forces de l’alternance et du changement en vue de la victoire à la présidentielle de 2015".
Selon certaines indiscrétions, Jean Pierre Fabre, président de l’ANC serait le candidat à 100% de ladite formation à la présidentielle de 2015 : "C’est lui qui sera officiellement investi en octobre prochain", a affirmé un membre influent de l’ANC.
Rappelons qu’aucune date n’a encore été annoncée pour la tenue de ce scrutin. La dernière présidentielle remonte à mars 2010, et le président avait été élu pour un mandat de 5 ans.
Edem Etonam EKUE
Épidémie de choléra : Deux décès sur 20 cas à Kpalimé (Interview)
u moment où tous les acteurs
(Gouvernement, Société Civile, Partenaires, Médias, etc…) se mobilisent
pour barrer les frontières à la fièvre hémorragique Ebola qui sévit dans
certains pays de la sous-région, le choléra a refait son apparition la
semaine dernière à Kpalimé, localité située à environ 120 km au nord de
Lomé.
Environ 20 cas sont enregistrés avec 2 décès, a affirmé Florent Essozimna Sondou, Ingénieur Biologiste au Laboratoire Microbiologie du Centre Hospitalier Préfectoral (CHP) de Kpalimé, dans une interview à l’Agence Savoir News. Lisez.
Savoir News : Quelle est aujourd’hui la situation sur le terrain ?
Florent Essozimna Sondou : La situation est préoccupante depuis quelques jours dans la préfecture de Kloto et particulièrement dans la ville de Kpalimé. Une vingtaine de cas sont enregistrés, avec malheureusement deux morts. Dans tous les cas, le laboratoire de microbiologie continue d’apporter sa contribution avec le soutien de l’Institut National d’Hygiène de Lomé dans la confirmation des cas liés à cette épidémie.
Q : Pensez-vous que toutes les conditions sont réunies pour venir à bout de l’épidémie ?
R : C’est justement le problème : la réaction immédiate de l’autorité n’a pas été efficace. Mais aux dernières nouvelles, j’ai la conviction que l’équipe de la Croix-Rouge et la coordination de la lutte contre les maladies diarrhéiques ont investi les lieux et ont contribué un tant soit peu à la désinfection des lieux et habitations, et à la sensibilisation des communautés. Je pense aussi que l’Etat devrait réagir autrement à l’orée de cette rentrée scolaire.
Q : En attendant de revenir sur la rentrée scolaire, que doit faire la population ?
R : Ne pas surtout paniquer devant une diarrhée aqueuse, le choléra a une présentation spectaculaire, mais est facile à guérir si le traitement commence plutôt.
Il faut justement combattre la déshydratation grave dès l’apparition de la diarrhée en donnant immédiatement à boire au patient de grandes quantités d’eau additionnée de Sels de Réhydratation Orale (ORASEL), à raison d’un sachet par litre d’eau.
Ce qui est important aussi, c’est de transporter avec précaution tout malade présentant une diarrhée aqueuse ou vomissure dans une formation sanitaire la plus proche, se laver les mains à l’eau propre courante et de l’eau de javel et au savon après toute manipulation.
Éviter les transferts des malades suspects vers des formations sanitaires éloignées ou encore le transfert d’une formation sanitaire à une autre. Éviter le contact étroit avec les malades présentant une diarrhée aqueuse. Désinfecter systématiquement avec du Javel les vêtements du malade et des garde-malades.
Q : Quelles sont les mesures de prévention ?
R : Comme mesure de prévention, je crois qu’il urge d’adopter et de faire adopter les pratiques recommandées par l’OMS et le Ministère de la santé en la matière.
Boire de l’eau potable (de robinet, minérale) ou rendue potable par ébullition refroidissement, ou par adjonction de chlore ou de Javel (1 cuillère à soupe pour 10 litre d’eau) ; éviter de boire de l’eau vendue en sachet.
Laver les fruits et crudités avec de l’eau propre javellisée avant de les consommer. Éviter la consommation d’aliments froids et en particulier ceux vendus aux abords de route ou des écoles, dans les restaurants, maquis et autres, se laver les mains à l’eau propre courante et au savon avant de manger et après les selles.
Utiliser les latrines protégées pour la défécation et les désinfecter régulièrement avec du Javel. Éviter de mettre à la morgue et/ou de transporter toute personne suspecte de choléra qui décède, mais le faire enterrer rapidement en suivant les indications des personnels de santé comme se fuit le cas pour les deux victimes récentes.
Éviter les autopsies sur les corps de personnes décédées de suite d’une suspicion de choléra. Désinfecter avec du Javel, tout véhicule ayant transporté un malade présentant une diarrhée aqueuse.
Veuillez noter qu’il est toute à fait possible d’être un porteur du vibrio cholerae sans tomber malade ; le respect des règles d’hygiène est donc primordial pour éviter le transfert de cette affection aux autres.
Q : Parlant de la Maladie à Virus Ebola, vous êtes l’un des premières personnalités locales à être formées. Quelles sont vos actions sur le terrain ?
R : Merci de revenir sur cette maladie de portée internationale et d’impact à la fois sécuritaire, humanitaire, économique et social. En toute modestie, juste après la formation des formateurs régionaux de Lomé les 21 et 22 août 2014, j’ai mené beaucoup d’actions en faisant connaître l’historique, les modes de transmissions, les symptômes, les mesures de prévention de la maladie à plus de 1500 personnes en l’espace d’un mois :
Sensibilisation du personnel du laboratoire de l’hôpital de Kpalimé, conférence débat au CMS Solidarité, Colloque au CHP Kpalimé à l’intention de tout le personnel de santé du district de Kloto et de Kpélé.
Sensibilisation directe de plus de 900 personnes dans le quartier Kpéta lors de la campagne de distribution des moustiquaires,
. Sensibilisation du personnel de santé et du comité de gestion de l’USP Marc Blazer de Messiwobe (Agou), Point d’information à la clinique Amitiés quartier Zomayi à l’intention des agents de santé, et le comité de gestion et le comité de suivi composés des président de 8 CDQ de Kpalimé.
Conférence débat sur le thème : Communication pour un impact comportement social dans la stratégie de lutte contre la maladie a virus Ebola à l’INFA de Tové à l’intention des étudiants et enseignants de cet Institut.
Je pense faire d’autres rencontres à cette rentrée scolaire si les moyens logistiques me permettent.
Q : Quel appel avez-vous à l’endroit de la population, surtout que nous sommes à la veille de la rentrée ses classes ?
R : En général, le choléra est une maladie très contagieuse qui se transmet par contact ou par ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par des matières fécales. Pour Ebola c’est beaucoup plus complexe.
Dans tous les cas, il urge de mettre en branle des stratégies idoines en la matière :
Les parents devraient dans la mesure du possible préparer la nourriture pour leurs enfants pour le petit déjeuner et associer à, l’eau de boisson ;
Si un établissement scolaire est obligé d’accepter les revendeuses de denrées alimentaires, ces revendeuses doivent subir des bilans appropriés et être formées sur les mesure d’hygiène ;
Des séances de sensibilisations doublées de dispositifs de lavages des mains doivent être multipliées dans les écoles.
Apprendre aux élèves et enseignant à limiter les contacts interhumains.
Q : Votre mot de fin ?
R : La vigilance doit être de mise à tous les niveaux. L’on doit faire attention désormais à tout ce qu’on touche, bois, mange, fréquente et laver autant qu’on peut les mains qui risques d’être nos ennemies en matière d’Ebola et Choléra et bien d’autres maladies. FIN
Propos recueillis par Ahmed Maestro
Environ 20 cas sont enregistrés avec 2 décès, a affirmé Florent Essozimna Sondou, Ingénieur Biologiste au Laboratoire Microbiologie du Centre Hospitalier Préfectoral (CHP) de Kpalimé, dans une interview à l’Agence Savoir News. Lisez.
Savoir News : Quelle est aujourd’hui la situation sur le terrain ?
Florent Essozimna Sondou : La situation est préoccupante depuis quelques jours dans la préfecture de Kloto et particulièrement dans la ville de Kpalimé. Une vingtaine de cas sont enregistrés, avec malheureusement deux morts. Dans tous les cas, le laboratoire de microbiologie continue d’apporter sa contribution avec le soutien de l’Institut National d’Hygiène de Lomé dans la confirmation des cas liés à cette épidémie.
Q : Pensez-vous que toutes les conditions sont réunies pour venir à bout de l’épidémie ?
R : C’est justement le problème : la réaction immédiate de l’autorité n’a pas été efficace. Mais aux dernières nouvelles, j’ai la conviction que l’équipe de la Croix-Rouge et la coordination de la lutte contre les maladies diarrhéiques ont investi les lieux et ont contribué un tant soit peu à la désinfection des lieux et habitations, et à la sensibilisation des communautés. Je pense aussi que l’Etat devrait réagir autrement à l’orée de cette rentrée scolaire.
Q : En attendant de revenir sur la rentrée scolaire, que doit faire la population ?
R : Ne pas surtout paniquer devant une diarrhée aqueuse, le choléra a une présentation spectaculaire, mais est facile à guérir si le traitement commence plutôt.
Il faut justement combattre la déshydratation grave dès l’apparition de la diarrhée en donnant immédiatement à boire au patient de grandes quantités d’eau additionnée de Sels de Réhydratation Orale (ORASEL), à raison d’un sachet par litre d’eau.
Ce qui est important aussi, c’est de transporter avec précaution tout malade présentant une diarrhée aqueuse ou vomissure dans une formation sanitaire la plus proche, se laver les mains à l’eau propre courante et de l’eau de javel et au savon après toute manipulation.
Éviter les transferts des malades suspects vers des formations sanitaires éloignées ou encore le transfert d’une formation sanitaire à une autre. Éviter le contact étroit avec les malades présentant une diarrhée aqueuse. Désinfecter systématiquement avec du Javel les vêtements du malade et des garde-malades.
Q : Quelles sont les mesures de prévention ?
R : Comme mesure de prévention, je crois qu’il urge d’adopter et de faire adopter les pratiques recommandées par l’OMS et le Ministère de la santé en la matière.
Boire de l’eau potable (de robinet, minérale) ou rendue potable par ébullition refroidissement, ou par adjonction de chlore ou de Javel (1 cuillère à soupe pour 10 litre d’eau) ; éviter de boire de l’eau vendue en sachet.
Laver les fruits et crudités avec de l’eau propre javellisée avant de les consommer. Éviter la consommation d’aliments froids et en particulier ceux vendus aux abords de route ou des écoles, dans les restaurants, maquis et autres, se laver les mains à l’eau propre courante et au savon avant de manger et après les selles.
Utiliser les latrines protégées pour la défécation et les désinfecter régulièrement avec du Javel. Éviter de mettre à la morgue et/ou de transporter toute personne suspecte de choléra qui décède, mais le faire enterrer rapidement en suivant les indications des personnels de santé comme se fuit le cas pour les deux victimes récentes.
Éviter les autopsies sur les corps de personnes décédées de suite d’une suspicion de choléra. Désinfecter avec du Javel, tout véhicule ayant transporté un malade présentant une diarrhée aqueuse.
Veuillez noter qu’il est toute à fait possible d’être un porteur du vibrio cholerae sans tomber malade ; le respect des règles d’hygiène est donc primordial pour éviter le transfert de cette affection aux autres.
Q : Parlant de la Maladie à Virus Ebola, vous êtes l’un des premières personnalités locales à être formées. Quelles sont vos actions sur le terrain ?
R : Merci de revenir sur cette maladie de portée internationale et d’impact à la fois sécuritaire, humanitaire, économique et social. En toute modestie, juste après la formation des formateurs régionaux de Lomé les 21 et 22 août 2014, j’ai mené beaucoup d’actions en faisant connaître l’historique, les modes de transmissions, les symptômes, les mesures de prévention de la maladie à plus de 1500 personnes en l’espace d’un mois :
Sensibilisation du personnel du laboratoire de l’hôpital de Kpalimé, conférence débat au CMS Solidarité, Colloque au CHP Kpalimé à l’intention de tout le personnel de santé du district de Kloto et de Kpélé.
Sensibilisation directe de plus de 900 personnes dans le quartier Kpéta lors de la campagne de distribution des moustiquaires,
. Sensibilisation du personnel de santé et du comité de gestion de l’USP Marc Blazer de Messiwobe (Agou), Point d’information à la clinique Amitiés quartier Zomayi à l’intention des agents de santé, et le comité de gestion et le comité de suivi composés des président de 8 CDQ de Kpalimé.
Conférence débat sur le thème : Communication pour un impact comportement social dans la stratégie de lutte contre la maladie a virus Ebola à l’INFA de Tové à l’intention des étudiants et enseignants de cet Institut.
Je pense faire d’autres rencontres à cette rentrée scolaire si les moyens logistiques me permettent.
Q : Quel appel avez-vous à l’endroit de la population, surtout que nous sommes à la veille de la rentrée ses classes ?
R : En général, le choléra est une maladie très contagieuse qui se transmet par contact ou par ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par des matières fécales. Pour Ebola c’est beaucoup plus complexe.
Dans tous les cas, il urge de mettre en branle des stratégies idoines en la matière :
Les parents devraient dans la mesure du possible préparer la nourriture pour leurs enfants pour le petit déjeuner et associer à, l’eau de boisson ;
Si un établissement scolaire est obligé d’accepter les revendeuses de denrées alimentaires, ces revendeuses doivent subir des bilans appropriés et être formées sur les mesure d’hygiène ;
Des séances de sensibilisations doublées de dispositifs de lavages des mains doivent être multipliées dans les écoles.
Apprendre aux élèves et enseignant à limiter les contacts interhumains.
Q : Votre mot de fin ?
R : La vigilance doit être de mise à tous les niveaux. L’on doit faire attention désormais à tout ce qu’on touche, bois, mange, fréquente et laver autant qu’on peut les mains qui risques d’être nos ennemies en matière d’Ebola et Choléra et bien d’autres maladies. FIN
Propos recueillis par Ahmed Maestro
Commémoration de la 8ème édition de la journée nationale de solidarité avec les PVVIH : Une grande marche samedi à Lomé, initiative de la société civil
Une centaine d’hommes, de femmes, de
jeunes filles et garçons ont participé ce samedi à Lomé à une marche de
solidarité avec les Personnes Vivants avec le VIH (PVVIH), activité
marquant l’apothéose de la 8ème édition de la journée nationale de
solidarité avec les PVVIH placée sous le thème : « Triple zéro, exclure
le VIH et non les PVVIH », a constaté une journaliste de l’Agence Savoir
News.
Cette marche de solidarité est organisée par les organisations de la société civile. Etaient également présents M. Augustin Dokla, Président du Réseau des associations des personnes vivant avec le VIH/ SIDA et la Miss vierge.
Partis de la station Total GTA, ces hommes et femmes vêtus de Tee-shirt blanc sur lesquels on pouvait lire « Ensemble, ravivons la flamme de l’espoir pour l’objectif zéro au Togo » ou « Triple zéro : exclure le VIH et non les PVVIH », ont sillonné certaines rues de la capitale, avant de chuter à la place de la solidarité de la cité OUA. Cette marche non encadrée par des forces de l’ordre, s’est déroulée dans le calme.
Sous les arbres — après la prestation de quelques artistes en guise de soutien aux PVVIH — les +marcheurs+ ont allumé des bougies en mémoire de tous ceux qui sont morts du VIH/Sida. Le geste vise aussi à donner de courage à toutes les personnes vivant avec le VIH/Sida et à les soutenir.
« C’est toujours très important de rappeler que nous sommes dans la lutte, nous continuons à lutter contre le VIH pour qu’il disparaisse et que nous soyons dans la logique des trois zéro : zéro décès, zéro discrimination, zéro infection liés au VIH. Nous avons choisi en 2006 la journée du 28 septembre qui a fortement marqué les Togolais à un moment donné de notre histoire parce que cela a permis à tout le monde de comprendre et de prendre conscience qu’il faille travailler avec tout le monde y compris les PVVIH, afin de les soutenir, les accompagner et en leur redonner la joie », a souligné M. Dométo Sodji Président national de la plateforme des organisations de la société civile de lutte contre le IST/VIH et Sida au Togo.
« Vivre avec le VIH n’est pas une chose aisée, la contre le VIH est un combat de tous les jours. Je vis avec ce virus depuis 25 ans. Il faut vivre positivement et j’exhorte tous mes frères vivant avec le VIH/Sida à s’intégrer dans la société, afin de contribuer au développement de notre pays », déclaré Augustin Dokla Président du Réseau des associations des personnes vivant avec le VIH/ SIDA.
Rappelons que les organisations de la société civile ont une plateforme qui est une structure de coordination sectorielle du Plan Stratégique National de lutte contre les IST/VIH et le SIDA au niveau communautaire.
Elle a pour mission notamment d’œuvrer à la création et au maintien d’un cadre de concertation, de plaidoyer, de mobilisation et répartition des ressources, de défense des intérêts des PVVIH. FIN
Cette marche de solidarité est organisée par les organisations de la société civile. Etaient également présents M. Augustin Dokla, Président du Réseau des associations des personnes vivant avec le VIH/ SIDA et la Miss vierge.
Partis de la station Total GTA, ces hommes et femmes vêtus de Tee-shirt blanc sur lesquels on pouvait lire « Ensemble, ravivons la flamme de l’espoir pour l’objectif zéro au Togo » ou « Triple zéro : exclure le VIH et non les PVVIH », ont sillonné certaines rues de la capitale, avant de chuter à la place de la solidarité de la cité OUA. Cette marche non encadrée par des forces de l’ordre, s’est déroulée dans le calme.
Sous les arbres — après la prestation de quelques artistes en guise de soutien aux PVVIH — les +marcheurs+ ont allumé des bougies en mémoire de tous ceux qui sont morts du VIH/Sida. Le geste vise aussi à donner de courage à toutes les personnes vivant avec le VIH/Sida et à les soutenir.
« C’est toujours très important de rappeler que nous sommes dans la lutte, nous continuons à lutter contre le VIH pour qu’il disparaisse et que nous soyons dans la logique des trois zéro : zéro décès, zéro discrimination, zéro infection liés au VIH. Nous avons choisi en 2006 la journée du 28 septembre qui a fortement marqué les Togolais à un moment donné de notre histoire parce que cela a permis à tout le monde de comprendre et de prendre conscience qu’il faille travailler avec tout le monde y compris les PVVIH, afin de les soutenir, les accompagner et en leur redonner la joie », a souligné M. Dométo Sodji Président national de la plateforme des organisations de la société civile de lutte contre le IST/VIH et Sida au Togo.
« Vivre avec le VIH n’est pas une chose aisée, la contre le VIH est un combat de tous les jours. Je vis avec ce virus depuis 25 ans. Il faut vivre positivement et j’exhorte tous mes frères vivant avec le VIH/Sida à s’intégrer dans la société, afin de contribuer au développement de notre pays », déclaré Augustin Dokla Président du Réseau des associations des personnes vivant avec le VIH/ SIDA.
Rappelons que les organisations de la société civile ont une plateforme qui est une structure de coordination sectorielle du Plan Stratégique National de lutte contre les IST/VIH et le SIDA au niveau communautaire.
Elle a pour mission notamment d’œuvrer à la création et au maintien d’un cadre de concertation, de plaidoyer, de mobilisation et répartition des ressources, de défense des intérêts des PVVIH. FIN
Sunday, September 28, 2014
Les avocats de Kpatcha Gnassingbé dénoncent une campagne d’intoxication attribuée à leur client
Dans une déclaration rendue publique les
avocats de Kpatcha Gnassingbé informent l’opinion que des individus
scandaient dans le quartier Agbalépodogan libérez Kpatcha Gnassingbé
sinon pas d’élections présidentielles en 2015. La même phrase était
lisible sur certaines clôtures de maison dans le même quartier.
Les avocats de Kpatcha Gnassingbé et Co accusés soutiennent que leur clients ne connaissent ni d’Adam, ni d’Eve ces individus. Les conseils du député de la Kozah estiment que ces individus sont manipulés par des mains invisibles dans le but de faire échouer les démarches de conciliation initiées par madame le chef canton de Pya en vue de trouver une issue favorable au dossier Kpatcha Gnassingbé.
Les avocats de l’ex ministre de la défense parlent de machinations et invitent les autorités togolaises à donner une suite favorable à cette initiative du chef canton de Pya.
Kpatcha Gnassingbé et 06 autres personnalités civiles et militaires sont toujours en détention dans les prisons du Togo dans l’affaire de complot contre la sureté intérieure de l’état alors même que la cour de justice de la CEDEAO depuis plus d’un an a condamné l’état togolais à dédommager les personnes torturées dans ce dossier et demandée instamment que le Togo fasse cesser les violations sur les requérants dont le droit à un procès équitable a été violé.
Les avocats de Kpatcha Gnassingbé ont engagé une procédure d’urgence auprès de la juridiction sous régionale afin qu’elle explicite davantage son arrêt quant à la libération des détenus. Les décisions de la cour s’appliquent aux etats membres de la CEDEAO qui doivent l’exécuter de bonne foi a rappelé dans une interview sur kanal k une radio suisse, le magistrat togolais Koffi Kounté, ancien président de la commission nationale des droits de l’homme en exil depuis 03 ans pour avoir publié un rapport attestant que des prévenus dans l’affaire Kpatcha ont été torturés.
Les avocats de Kpatcha Gnassingbé et Co accusés soutiennent que leur clients ne connaissent ni d’Adam, ni d’Eve ces individus. Les conseils du député de la Kozah estiment que ces individus sont manipulés par des mains invisibles dans le but de faire échouer les démarches de conciliation initiées par madame le chef canton de Pya en vue de trouver une issue favorable au dossier Kpatcha Gnassingbé.
Les avocats de l’ex ministre de la défense parlent de machinations et invitent les autorités togolaises à donner une suite favorable à cette initiative du chef canton de Pya.
Kpatcha Gnassingbé et 06 autres personnalités civiles et militaires sont toujours en détention dans les prisons du Togo dans l’affaire de complot contre la sureté intérieure de l’état alors même que la cour de justice de la CEDEAO depuis plus d’un an a condamné l’état togolais à dédommager les personnes torturées dans ce dossier et demandée instamment que le Togo fasse cesser les violations sur les requérants dont le droit à un procès équitable a été violé.
Les avocats de Kpatcha Gnassingbé ont engagé une procédure d’urgence auprès de la juridiction sous régionale afin qu’elle explicite davantage son arrêt quant à la libération des détenus. Les décisions de la cour s’appliquent aux etats membres de la CEDEAO qui doivent l’exécuter de bonne foi a rappelé dans une interview sur kanal k une radio suisse, le magistrat togolais Koffi Kounté, ancien président de la commission nationale des droits de l’homme en exil depuis 03 ans pour avoir publié un rapport attestant que des prévenus dans l’affaire Kpatcha ont été torturés.
Plan de développement local : le Togo se dote d’un guide méthodologique
Un atelier consacré à la validation du «
guide méthodologique pour l’élaboration d’un plan de développement local
au Togo » a tenu ses assises le mercredi 24 septembre à Lomé. La
validation s’inscrit dans la mise en œuvre du volet « Planification du
développement », du programme Bonne Gouvernance et Décentralisation
(ProDeG) initiée par la coopération allemande GIZ.
Les acteurs impliqués en matière de politique de décentralisation y avaient été associés pour finalité de définir et fournir aux collectivités territoriales, des outils de développement dans les domaines de décentralisation et de gouvernance locale.
Le document de validation comprenait la préparation, le diagnostic, la définition de la vision, la programmation des orientations et de la stratégie. Celui qui vient d’être validé rend en compte l’adoption, l’approbation et la vulgarisation ainsi que la mise en œuvre et le suivi- évaluation. En validant un tel document c’est l’aboutissement d’un processus de planification à la base enclenché depuis octobre 2012 à la reprise de la coopération entre le Togo et la République d’Allemagne.
«En validant ce document vous aurez rendu service aux collectivités locales, aux acteurs régionaux et locaux en matière de planification du développement », avait martelé le Secrétaire Général du Ministère de la planification, représentant son Ministre.
Le guide méthodologique pour l’élaboration d’un plan de développement local au Togo est le résultat d’une double initiative : répondre à une demande du ministère en charge de l’Aménagement du Territoire et la nécessité d’appuyer l’Union des Communes du Togo (UCT) qui a élaboré en 2013 un guide de planification à l’usage des collectivités territoriales.
Les acteurs impliqués en matière de politique de décentralisation y avaient été associés pour finalité de définir et fournir aux collectivités territoriales, des outils de développement dans les domaines de décentralisation et de gouvernance locale.
Le document de validation comprenait la préparation, le diagnostic, la définition de la vision, la programmation des orientations et de la stratégie. Celui qui vient d’être validé rend en compte l’adoption, l’approbation et la vulgarisation ainsi que la mise en œuvre et le suivi- évaluation. En validant un tel document c’est l’aboutissement d’un processus de planification à la base enclenché depuis octobre 2012 à la reprise de la coopération entre le Togo et la République d’Allemagne.
«En validant ce document vous aurez rendu service aux collectivités locales, aux acteurs régionaux et locaux en matière de planification du développement », avait martelé le Secrétaire Général du Ministère de la planification, représentant son Ministre.
Le guide méthodologique pour l’élaboration d’un plan de développement local au Togo est le résultat d’une double initiative : répondre à une demande du ministère en charge de l’Aménagement du Territoire et la nécessité d’appuyer l’Union des Communes du Togo (UCT) qui a élaboré en 2013 un guide de planification à l’usage des collectivités territoriales.
Saturday, September 27, 2014
TOGO :: Gilchrist OLYMPIO est à la fenêtre et se voit passer
Le
problème a fait couler beaucoup d’encre au sein de la presse, de
diverses interprétations d’une part et d’autres, mais aussi de très
vives polémiques au sein de la classe politique togolaise surtout celle
de l’opposition parlementaire. Il s’agit de la répartition des sièges à
la CENI. Les partis de l’opposition parlementaire regroupés au sein de
la coalition Arc- En- Ciel et du Collectif Sauvons le Togo ont dénoncé
la position qualifiée d’agaçante de l’Union des Forces de Changement de
GilchristOlympio par rapport à son statut de parti d’opposition. Les
cinq (5) sièges sont donc partagés en tenant compte du parti de
GilchristOlympio qui s’en sort avec un (1) siège le mercredi 17
septembre dernier. Bref les sièges qui revenaient à l’opposition
parlementaire sont partagés avec l’UFC. La CENI compte désormais 17
membres. Une répartition de siège jugée inéquitable et qui réserve des
remous.
C’est donc dans le cadre de la recomposition de la Commission Electorale Nationale Indépendante que le président de l’assemblée nationale a demandé à chaque parti parlementaire d’envoyer les noms de leurs représentants. Cinq(5) noms au total doivent être envoyé à la CENI, ce qui y équivaudrait au nombre de sièges de l’opposition parlementaire.
La situation a donné lieu à une vive polémique surtout en ce qui concerne la position politique de l’UFC de GilchristOlympio. Ce parti mixte plus à droite, prétend être un parti d’opposition et revendique sa place au sein de l’institution chargée d’organiser l’élection présidentielle. Cette position de l’UFC avait suscité beaucoup de réactions et de contestations, au niveau de l’opposition pour qui l’UFC ne peut soutenir l’action du gouvernement et prétendre être contre ce même gouvernement.
Après la polémique suivie de l’envoi des noms à la Commission Electorale Nationale Indépendante, c’est le Collectif Sauvons le Togo et la coalition Arc-En-Ciel, deux regroupements de l’opposition qui ont animé une conférence de presse pour exiger la recomposition de la CENI qu’ils qualifiaient de reliquat.
Deux sessions parlementaires extraordinaires consacrées à l’élection des membres de la CENI n’ont pu amener les protagonistes à accorder leurs violons. Mais finalement, la couleuvre a été avalée. La CENI a été recomposée au grand dam du CST- Arc-En-Ciel, avec l’UFC. Ils sont au nombre de 17 au total.
Même si sur toutes les lèvres on parle de consensus, cela ne semble qu’être une formule pour calmer les ardeurs. Puisque la répartition des sièges à la Commission Electorale Nationale Indépendante ne fait pas du tout l’unanimité. A l’Alliance Nationale pour le Changement de Jean Pierre Fabre, cette répartition est inéquitable surtout avec Jean Claude Homawoo qui est considéré comme imposé à toute l’opposition parlementaire : « c’est une répartition totalement inéquitable si on doit respecter les choses, l’UFC n’est pas membre de l’opposition donc on ne peut pas nous imposer un membre de l’UFC en la personne de Homawoo. Tout le monde connait Homawoo, il ne soutiendra jamais l’opposition, il a d’ailleurs déclaré ouvertement que son parti l’UFC soutiendrait Faure Gnassingbé donc c’est totalement inéquitable » a déclaré Eric Dupuy, le secrétaire national chargé à la communication du parti
Aujourd’hui la CENI est composée de 17 membres dont 7 pour l’opposition parlementaire. L’ANC exclut de prendre en compte le représentant, Jean Claude Homawoo de l’UFC comme membre de l’opposition. Ce qui pose à nouveau le problème du statut de l’UFC que GilchristOlympio a l’obligation de clarifier.
L’UFC trouble-fête politique ?
GilchristOlympio et sa bande de gaffeurs politiques ne semble pas faire la différence entre être de l’opposition et ne pas être. Depuis que le parti jaune n’est plus que coquille vide et obligé de collaborer avec le parti au pouvoir, il ignore totalement sa position réelle sur la scène politique togolaise.
Après le choix de membres de la CENI le mercredi dernier, le député Diabacté de l’UFC disait à qui veut l’entendre que :’’ l’UFC demeure l’un des plus grand parti politique de l’opposition donc par conséquent, non pas par faveur mais, a le droit de siéger à la CENI’’. Une sortie interprétée comme totalement en déphasage du bon sens.
C’est très difficile aujourd’hui de comprendre un parti qui appuie les actions du gouvernement, qui vante au griot et qui va soutenir le candidat du parti au pouvoir, pour se réclamer de l’opposition. Continuer toujours par considérer ce parti comme étant de l’opposition contribuerait à flouer la population.
Aujourd’hui, vidée de toutes ses substances et n’étant plus que l’ombre d’elle-même, l’UFC, ses membres et ses militants (si elle en a toujours assez) doivent s’orienter vers la direction qui est la leur. Gilchrist Olympio et ses acolytes devraient savoir la différence entre faire partie d’un gouvernement puis faire de l’alternance un fonds de commerce et au même moment se réclamer de l’opposition. Ce faisant, GilchristOlympio se définit comme un véritable élément perturbateur de la politique togolaise et compromet dangereusement les chances de l’alternance souhaitées par l’opposition togolaise.
Richard AZIAGUE
Composition de la nouvelle CENI :C’est donc dans le cadre de la recomposition de la Commission Electorale Nationale Indépendante que le président de l’assemblée nationale a demandé à chaque parti parlementaire d’envoyer les noms de leurs représentants. Cinq(5) noms au total doivent être envoyé à la CENI, ce qui y équivaudrait au nombre de sièges de l’opposition parlementaire.
La situation a donné lieu à une vive polémique surtout en ce qui concerne la position politique de l’UFC de GilchristOlympio. Ce parti mixte plus à droite, prétend être un parti d’opposition et revendique sa place au sein de l’institution chargée d’organiser l’élection présidentielle. Cette position de l’UFC avait suscité beaucoup de réactions et de contestations, au niveau de l’opposition pour qui l’UFC ne peut soutenir l’action du gouvernement et prétendre être contre ce même gouvernement.
Après la polémique suivie de l’envoi des noms à la Commission Electorale Nationale Indépendante, c’est le Collectif Sauvons le Togo et la coalition Arc-En-Ciel, deux regroupements de l’opposition qui ont animé une conférence de presse pour exiger la recomposition de la CENI qu’ils qualifiaient de reliquat.
Deux sessions parlementaires extraordinaires consacrées à l’élection des membres de la CENI n’ont pu amener les protagonistes à accorder leurs violons. Mais finalement, la couleuvre a été avalée. La CENI a été recomposée au grand dam du CST- Arc-En-Ciel, avec l’UFC. Ils sont au nombre de 17 au total.
Même si sur toutes les lèvres on parle de consensus, cela ne semble qu’être une formule pour calmer les ardeurs. Puisque la répartition des sièges à la Commission Electorale Nationale Indépendante ne fait pas du tout l’unanimité. A l’Alliance Nationale pour le Changement de Jean Pierre Fabre, cette répartition est inéquitable surtout avec Jean Claude Homawoo qui est considéré comme imposé à toute l’opposition parlementaire : « c’est une répartition totalement inéquitable si on doit respecter les choses, l’UFC n’est pas membre de l’opposition donc on ne peut pas nous imposer un membre de l’UFC en la personne de Homawoo. Tout le monde connait Homawoo, il ne soutiendra jamais l’opposition, il a d’ailleurs déclaré ouvertement que son parti l’UFC soutiendrait Faure Gnassingbé donc c’est totalement inéquitable » a déclaré Eric Dupuy, le secrétaire national chargé à la communication du parti
Aujourd’hui la CENI est composée de 17 membres dont 7 pour l’opposition parlementaire. L’ANC exclut de prendre en compte le représentant, Jean Claude Homawoo de l’UFC comme membre de l’opposition. Ce qui pose à nouveau le problème du statut de l’UFC que GilchristOlympio a l’obligation de clarifier.
L’UFC trouble-fête politique ?
GilchristOlympio et sa bande de gaffeurs politiques ne semble pas faire la différence entre être de l’opposition et ne pas être. Depuis que le parti jaune n’est plus que coquille vide et obligé de collaborer avec le parti au pouvoir, il ignore totalement sa position réelle sur la scène politique togolaise.
Après le choix de membres de la CENI le mercredi dernier, le député Diabacté de l’UFC disait à qui veut l’entendre que :’’ l’UFC demeure l’un des plus grand parti politique de l’opposition donc par conséquent, non pas par faveur mais, a le droit de siéger à la CENI’’. Une sortie interprétée comme totalement en déphasage du bon sens.
C’est très difficile aujourd’hui de comprendre un parti qui appuie les actions du gouvernement, qui vante au griot et qui va soutenir le candidat du parti au pouvoir, pour se réclamer de l’opposition. Continuer toujours par considérer ce parti comme étant de l’opposition contribuerait à flouer la population.
Aujourd’hui, vidée de toutes ses substances et n’étant plus que l’ombre d’elle-même, l’UFC, ses membres et ses militants (si elle en a toujours assez) doivent s’orienter vers la direction qui est la leur. Gilchrist Olympio et ses acolytes devraient savoir la différence entre faire partie d’un gouvernement puis faire de l’alternance un fonds de commerce et au même moment se réclamer de l’opposition. Ce faisant, GilchristOlympio se définit comme un véritable élément perturbateur de la politique togolaise et compromet dangereusement les chances de l’alternance souhaitées par l’opposition togolaise.
Richard AZIAGUE
Majorité parlementaire
1- BagbiegueTaïrou
2- BakaïBawoubadi
3- Mme DossehMokpokpo
4- M. Kekeh Koffi Ayéfoumè
5- M. Ouro-AkondoBandifoh
Opposition parlementaire
1- AmelewonouEssemEdoh (ANC-ADDI)
2- AtantsiEdem (ANC-ADDI)
3- Homawoo Jean-Claude (UFC)
4- Nabourema Bemba (ANC-ADDI)
5- Passoki N’Galou (Arc-en-ciel)
Partis politiques extraparlementaires
1- KolaniLardjaKinam (PDR- Parti pour la démocratie et le renouveau)
2- SibabiBoutchou (CDPA- Convention démocratique des peuples africains)
3- TchallaBiaou (PSR- Pacte socialiste pour le renouveau)
Société civile
1- Daté Yao (COPED- centre d’observation et de promotion de l’Etat de droit)
2- Mme NimonBatchassiBaloukina-Eza (REFAMP/Togo- Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires)
3- Tabiou Taffa Issifou( AEP- Association pour l’Education et le Progrès)
Administration
1- KegberoLatifou Entre temps M. Extase AdanouAkpotsui élu lundi dernier a démissionné et a été remplacé par M. SibabiBoutchou pour le compte des forces extraparlementaires.
- independant express.
Michaëlle compte sur le soutien du Togo
Dans quelques semaines, se tient l’élection du nouveau secrétaire Général de la francophonie. Trois candidats se bousculent pour succéder à Abdou Diouf. L’une des postulants est l’ancienne gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean.
Elle a été reçue par le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé en marge de l’assemblée générale des Nations Unies à New York.
Michaëlle Jean, Haïtienne d’origine demande le soutien du Togo pour faire passer sa candidature face à deux candidats de l’Afrique francophone.
L’écrivain Henri Lopes et l’ancien président Burundais, Pierre Buyoya.
Mais la chancelière de l’université d’Ottawa garde la sérénité face à ses adversaires qui bénéficient plutôt du soutien de l’Afrique francophone.
Ancienne journaliste, elle a une carrière politique assez fournie qui pourrait jouer avec l’atout genre en sa faveur.
Le Togo ne s’est pas encore prononcé sur le candidat qu’il soutien.
Carlos KETOHOU
Source: independant express
Le FONDAVO et l’OIF offrent des kits scolaires aux orphelins de Lomé et de Blitta
Fidèle
sa ligne de conduite, le FONDAVO avec le soutien de l’OIF (Organisation
Internationale de la Francophonie) a sacrifié à la tradition d’octroi
de kits scolaires aux enfants orphelins ce samedi, soit mois de 48
heures avant l’ouverture de l’année scolaire 2014-2015, dans
l’amphithéâtre du Campus ESA Agoè. Constitués de cahiers, bics, crayons,
gomme, ensemble géométrique, ces dons d’une valeur d’un million de F
cfa ont été cette année partagés, du moins la première partie, entre des
élèves orphelins de Lomé et ceux de l’Association « Soins de Dieu » de Blitta.
Ce fut l’occasion pour le président fondateur du FONDAVO (Fonds d’Aide aux Veuves et aux Orphelins), Dr Charles Birrégah, d’expliquer aux uns et aux autres ses motivations dans l’accomplissement d’un tel geste. « C’est un devoir pour nous chaque année de penser aux orphelins, pour les aider à avoir des fournitures scolaires, de l’écolage, parce que nombreux sont ceux qui, seuls, ne peuvent pas se payer les fournitures pour aller à l’école. Nous avons identifié cela et nous allons permettre à ces enfants d’aller à l’école ». Une vision également partagée par le Chargé des projets de coopération à l’OIF, Isaah Bongo. D’après ce représentant du partenaire de FONDAVO, en assistant la structure de Dr Charles Birrégah dans cette action, ils ne font que répondre à une requête introduite par ce dernier et une fidélité renouvelée à leur ligne de conduite qui est d’être à l’écoute des partenaires. Plus loin que des fournitures scolaires, M. Bongo croit par ce geste « donner la chance aux enfants de toutes les couches sociales d’avoir une certaine émergence pour que demain des orphelins puissent, au même titre que les autres enfants, bénéficier des conditions optimales pour réussir ».
Occasion donc pour Dr Birrégah, de « lancer un appel pour que cette action soit démultipliée pour qu’il y ait la paix sociale. Car ces orphelins si on ne s’en occupe pas, demain, ce sera ces rebelles qui vont troubler la paix dans ce pays, qui vont devenir ces délinquants dont nous nous plaignons, ces enfants qui vont nourrir le trafic des enfants etc ». « Nous voulons inviter tous les croyants, tous les Togolais, tous les concitoyens à faire la même chose. Autour de vous, il y a un orphelin qui a besoin de votre générosité pour aller à l’école », a-t-il poursuivi avant de souhaiter « que cette année la meilleure religion soit celle de s’occuper des enfants orphelins ».
Après les élèves orphelins de Lomé et de Blitta, les orphelins d’Aného, Kara, Dapaong bénéficieront également de cette générosité du FONDAVO et de l’OIF.
M.G, Lomé (Telegramme228)
Ce fut l’occasion pour le président fondateur du FONDAVO (Fonds d’Aide aux Veuves et aux Orphelins), Dr Charles Birrégah, d’expliquer aux uns et aux autres ses motivations dans l’accomplissement d’un tel geste. « C’est un devoir pour nous chaque année de penser aux orphelins, pour les aider à avoir des fournitures scolaires, de l’écolage, parce que nombreux sont ceux qui, seuls, ne peuvent pas se payer les fournitures pour aller à l’école. Nous avons identifié cela et nous allons permettre à ces enfants d’aller à l’école ». Une vision également partagée par le Chargé des projets de coopération à l’OIF, Isaah Bongo. D’après ce représentant du partenaire de FONDAVO, en assistant la structure de Dr Charles Birrégah dans cette action, ils ne font que répondre à une requête introduite par ce dernier et une fidélité renouvelée à leur ligne de conduite qui est d’être à l’écoute des partenaires. Plus loin que des fournitures scolaires, M. Bongo croit par ce geste « donner la chance aux enfants de toutes les couches sociales d’avoir une certaine émergence pour que demain des orphelins puissent, au même titre que les autres enfants, bénéficier des conditions optimales pour réussir ».
Occasion donc pour Dr Birrégah, de « lancer un appel pour que cette action soit démultipliée pour qu’il y ait la paix sociale. Car ces orphelins si on ne s’en occupe pas, demain, ce sera ces rebelles qui vont troubler la paix dans ce pays, qui vont devenir ces délinquants dont nous nous plaignons, ces enfants qui vont nourrir le trafic des enfants etc ». « Nous voulons inviter tous les croyants, tous les Togolais, tous les concitoyens à faire la même chose. Autour de vous, il y a un orphelin qui a besoin de votre générosité pour aller à l’école », a-t-il poursuivi avant de souhaiter « que cette année la meilleure religion soit celle de s’occuper des enfants orphelins ».
Après les élèves orphelins de Lomé et de Blitta, les orphelins d’Aného, Kara, Dapaong bénéficieront également de cette générosité du FONDAVO et de l’OIF.
M.G, Lomé (Telegramme228)
Friday, September 26, 2014
TOGO :: Volet éducation de la SCAPE / Améliorer l’accès aux services de la reproduction
Le document référentiel des services de santé de la reproduction adaptés aux jeunes en milieux scolaire, universitaire et extrascolaire, fait l’objet d’un atelier qui s’est tenu le 25 septembre 2014 à Lomé.
Ce document, une initiative du Service National de la Santé des Jeunes et Adolescents (SNSJA) avec le soutien technique et financier du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) poursuit un but : contribuer à l’amélioration de l’accès et de l’utilisation des services de santé de la reproduction par les adolescents et les jeunes.
Le document, une fois validé permettra de définir les standards qui guideront l’introduction ou l’amélioration des services de santé en général et des services de santé de la reproduction en particulier, dans les infirmeries scolaires et universitaires, et dans toutes les structures d’accueil des adolescents et des jeunes en milieu extrascolaire.
La rencontre a regroupé une cinquantaine d’acteurs des ministères de la santé et des enseignements, des ONG et les partenaires techniques et financiers.
La mise en place de ce document indique la volonté du gouvernement togolais d’améliorer l’environnement scolaire, par plusieurs mesures parmi lesquelles, la mise en place de cantines et d’unités de santé scolaires. Ceci en rapport avec le volet éducation de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE).
Thursday, September 25, 2014
Grands enjeux stratégiques à la loupe de DUSSEY
La 69ème assemblée générale des Nations Unies va rester graver dans les mémoires du Togo. Grandes sorties diplomatiques sur le climat et l’environnement, recadrage de la position stratégique du Togo sur la question de la sécurité maritime, les questions du développement avec les OMD, les questions cde populations, l’éducation et la santé de la mère et de l’enfant ont été empoignées par le Chef de l’Etat dans ses différentes activités à New-York. Une mission qui inspire le Chef de la diplomatie Togolaise, Robert DUSSEY dans une tribune qui expose les enjeux de cette assemblée générale des Nations Unies pour le Togo, l’Afrique et la planète. In extenso, la Tribune du ministre togolais des affaires étrangères.
La 69ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies vient de s’ouvrir. Le Togo comme à l’accoutumé s’investira sous l’impulsion et les directives du Président de la République, son Excellence le président Faure GNASSINGBE pour apporter une contribution significative aux travaux de cette session.
Cette grand-messe de la diplomatie s’ouvrira, au siège de l’Organisation à New York, le 16 septembre prochain. Elle sera présidée par S.E.M. Sam Kahamba Kutesa, Ministre ougandais des Affaires Etrangères, élu par acclamation, le 11 juin 2014, pour succéder à l’Ambassadeur John W. Ashe d’Antigua-et-Barbuda, qui donnera, une nouvelle fois, l’occasion aux Etats de s’exprimer sur des sujets d’intérêt national, régional et mondial et de rechercher des solutions aux défis auxquels notre planète est confrontée.
A son élection, le nouveau président s’est engagé à être «accessible, transparent, juste et équilibré », travaillant avec les membres de l’ONU dont le Togo et d’autres parties prenantes à la réalisation et à la mise en œuvre d’un programme transformateur de développement pour l’après-2015, se plaçant ainsi sur la voie balisée par son prédécesseur qui a planté le décor d’un tel programme, sans pour autant reléguer à l’arrière-plan d’autres priorités telles que le renforcement du multilatéralisme, la réforme de l’ONU ainsi que le renforcement du partenariat entre l’ONU et les organisations régionales et sous-régionales.
En effet, si les Nations Unies ont pour vocation principale de maintenir la paix et la sécurité internationales, ces objectifs ne pourront être durablement atteints que si et seulement si la pauvreté et la misère ne deviennent pas un terreau fertile pour toutes sortes de dérèglements de nos sociétés. Telle est l’idée qui a présidé à l’adoption des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et des Objectifs de Développement Durable (ODD). Pour parvenir au développement durable, il est indispensable de créer, tant au niveau national qu’international, des conditions favorables pour poursuivre et renforcer la coopération internationale.
La nécessité de donner une impulsion nouvelle à l’action collective et de mettre en œuvre de nouvelles stratégies qui accélèrent la croissance économique durable justifie le renouveau du débat mondial sur le développement et la réalisation d’un programme transformateur de développement post-2015.
Comme l’indique le rapport du Secrétaire général intitulé « Accélérer la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement : options pour une croissance durable et partagée et enjeux de l’action des Nations Unies en faveur du développement au-delà de 2015 », l’élaboration du cadre de développement après 2015, qui doit procéder d’un renforcement du partenariat mondial, doit être le résultat d’un processus transparent, ouvert et inclusif auquel participeront de multiples parties prenantes. En d’autres termes, l’objectif ultime pour la communauté internationale devrait être de formuler un programme de transformation qui prenne en charge des solutions globales, guide les efforts nationaux de développement et permette aux populations d’améliorer leurs moyens d’existence et de déterminer leur propre avenir.
Il va sans dire que les Etats membres de l’ONU doivent s’investir sans compter en vue de la réalisation desdits objectifs si tant est que la plupart d’entre eux ambitionnent de devenir des pays émergents dans un proche avenir. La 69ème session sera l’occasion de faire le bilan du chemin parcouru et d’envisager des perspectives.
C’est pourquoi, à la tribune des Nations Unies, dans le cadre du débat général, en plénière ou dans les Commissions, notre pays, le Togo aura la charge d’exposer les efforts déployés au plan national en vue de la réalisation des OMD et des ODD, de faire entendre ses positions et ses vues sur les grandes questions qui dominent la vie internationale sans oublier les enjeux de la session extraordinaire des Nations Unies, prévue le 22 septembre 2014, et consacrée à l’examen des rapports sur le Programme d’action de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement au-delà de 2014 (CIPD). Celle-ci permettra d’insister sur l’importance de poursuivre la mise en œuvre du Programme d’action de la CIPD adopté en septembre 1994.
En outre, la délégation togolaise devrait se prononcer sur les principales crises qui affectent durement le continent africain, en République Centrafricaine, en Libye, ainsi que sur les agissements de certains groupes terroristes au Nigéria, au Cameroun, au Kenya, en Somalie, etc.
Hors du continent, notre pays se prononcera sur la crise au Proche et au Moyen-Orient, notamment en Israël et la Palestine dont les derniers développements ont eu des répercussions graves sur la vie des populations des deux territoires dans cette région.
Sur le point particulier de la sécurité maritime, notre pays en appellera à l’appui des partenaires au développement afin que la conférence africaine sur la sécurité maritime et le développement en Afrique, prévue l’année prochaine à Lomé, soit un succès et permette d’élaborer des stratégies concertées pour contenir ce phénomène, dans la mesure où aucun pays n’est épargné par les actes en cause.
Enfin, les rencontres avec nos partenaires bilatéraux et multilatéraux permettront de renforcer nos relations de partenariat au profit de notre développement. En somme, la 69ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies comporte un agenda de travail très chargé pour la communauté internationale. C’est l’occasion, une fois encore pour le Togo de faire valoir sa présence et ses positions qui lui ont toujours permis de jouer un rôle très apprécié dans les instances internationales, comme celles des Nations Unies. Robert DUSSEY -independant express.
TOGO :: Werner Kellner et Marc Fonbaustier chez Ahoomey-Zunu : recommandations du FMI et élections au menu des discussions
Le représentant résident du Fonds Monétaire International (FMI), Werner Kellner et le nouvel ambassadeur de France au Togo, Marc Fonbaustier, ont été reçus en audience ce jeudi par le premier ministre, Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu, a appris l’Agence de presse Afreepress.
L’objet de l’entretien entre le premier ministre et le représentant du FMI est d’informer l’autorité togolaise sur les conclusions et les recommandations issues de la mission du FMI en visite au Togo la semaine dernière.
« La croissance s’appuie notamment sur les objectifs budgétaires et les réformes structurelles du gouvernement est en train de mettre en place. La coopération est très bonne mais nous maintenons un dialogue actif et fructueux qui permettra d’appuyer le gouvernement dans ses politiques économiques et financières », a indiqué M. Kellner.
Avec le diplomate français, M. Ahoomey-Zunu a abordé plusieurs sujets, notamment la coopération, l’organisation de l’élection présidentielle.
« C’est un entretien qui a permis de vérifier la qualité de la coopération et de l’amitié entre la France et le Togo. Nous avons évoqué tous les grands dossiers du moment en des termes extrêmement intéressants, très pédagogiques. Il a parlé brièvement des élections, de leur organisation et de la création d’un comité de suivi auquel j’aurai l’honneur d’être associé comme cela s’est passé lors des élections précédentes, ce qui va permettre de faire des élections transparentes, démocratiques », a déclaré M. Fonbaustier au sortir de l’entretien.
La France propose également au Togo sa « coopération de principe » sur la maladie à virus Ebola. « Heureusement, il n’y a pas de cas d’Ebola au Togo mais, il convient que le gouvernement s’organise avec l’OMS pour prendre toutes les mesures qu’il faut, la France est du côté du Togo », a-t-il ajouté.
Certaines entreprises françaises comptent soumissionner aux appels d’offres, a conclu le diplomate.
AfreePress
L’objet de l’entretien entre le premier ministre et le représentant du FMI est d’informer l’autorité togolaise sur les conclusions et les recommandations issues de la mission du FMI en visite au Togo la semaine dernière.
« La croissance s’appuie notamment sur les objectifs budgétaires et les réformes structurelles du gouvernement est en train de mettre en place. La coopération est très bonne mais nous maintenons un dialogue actif et fructueux qui permettra d’appuyer le gouvernement dans ses politiques économiques et financières », a indiqué M. Kellner.
Avec le diplomate français, M. Ahoomey-Zunu a abordé plusieurs sujets, notamment la coopération, l’organisation de l’élection présidentielle.
« C’est un entretien qui a permis de vérifier la qualité de la coopération et de l’amitié entre la France et le Togo. Nous avons évoqué tous les grands dossiers du moment en des termes extrêmement intéressants, très pédagogiques. Il a parlé brièvement des élections, de leur organisation et de la création d’un comité de suivi auquel j’aurai l’honneur d’être associé comme cela s’est passé lors des élections précédentes, ce qui va permettre de faire des élections transparentes, démocratiques », a déclaré M. Fonbaustier au sortir de l’entretien.
La France propose également au Togo sa « coopération de principe » sur la maladie à virus Ebola. « Heureusement, il n’y a pas de cas d’Ebola au Togo mais, il convient que le gouvernement s’organise avec l’OMS pour prendre toutes les mesures qu’il faut, la France est du côté du Togo », a-t-il ajouté.
Certaines entreprises françaises comptent soumissionner aux appels d’offres, a conclu le diplomate.
AfreePress
TOGO :: Les communes du Togo veulent se mettre « ensemble » pour être plus fortes
Les activités marquant la dixième (10ème) édition de la Journée Nationale de la Commune Togolaise ont été ouvertes ce jeudi à Baguida (15 km environ à l’Est de Lomé), avec une volonté manifeste de toutes les délégations des communes du pays de mettre ensemble leurs efforts pour trouver des solutions adéquates à leurs problèmes communs, a constaté sur place un reporter de l’agence Afreepress.
La cérémonie s’est déroulée en présence des partenaires techniques et financiers des communes, notamment l’ambassadeur de France au Togo, Marc Fonbaustier, le chef de la délégation de l’Union Européenne au Togo, Nicolas Berlanga-Martinez et la représentante de la chancelière de l’ambassade d’Allemagne au Togo.
Cette volonté des communes togolaises de se mettre ensemble, explique le choix du thème « intercommunalité : atout pour un développement local équilibré » pour cette édition, afin de mener des réflexions sur l’effectivité et l’efficacité de cette forme de coopération intercommunale à travers ses aspects institutionnels et fonctionnels, ainsi que sur les meilleurs moyens de sa mise en application.
« L’intercommunalité offre une opportunité à nos communes de pouvoir mettre en commun leurs moyens pour répondre aux attentes légitimes des populations en ce qui concerne la délivrance des services publics et la mise en œuvre des politiques publiques visant l’amélioration des conditions de vie des citoyens. D’où la nécessité de mener des réflexions pour l’appliquer en vue de développer nos communes », a expliqué Kasségné Adjonou, président de l’Union des Communes du Togo (UCT).
Ce dernier a cependant déploré « la lenteur de la mise en œuvre de la décentralisation au Togo », situation qui a orienté le choix de l’UCT « à travailler au renforcement des agents de collectivités, susceptibles d’assurer ou d’accompagner le changement dans le fonctionnement des institutions locales avant et après les élections locales, lorsque celles-ci seront inscrites à l’agenda politique national ».
La nécessité d’organiser les élections locales dans les meilleurs délais, a été soutenue par le chef de la délégation de l’Union Européenne au Togo, Nicolas Berlanga-Martinez, de la représentante de la chancelière de l’ambassade d’Allemagne au Togo, qui selon eux « vont normaliser la vie politique au Togo ».
A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales, Douti Lardja, a réitéré l’engagement du gouvernement à conduire le processus de décentralisation jusqu’à son terme, pour une meilleure émancipation des populations à la base.
Cette rencontre d’échange qui s’achèvera demain, est enrichie de la présence du président du conseil des collectivités territoriales de l’UEMOA, Soulé Alagbé, et des délégations des communes du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, et de Champagne-Ardenne de la France, qui ont accepté de venir partager leurs expériences avec leurs amis et collègues togolais.
Afreepress
La cérémonie s’est déroulée en présence des partenaires techniques et financiers des communes, notamment l’ambassadeur de France au Togo, Marc Fonbaustier, le chef de la délégation de l’Union Européenne au Togo, Nicolas Berlanga-Martinez et la représentante de la chancelière de l’ambassade d’Allemagne au Togo.
Cette volonté des communes togolaises de se mettre ensemble, explique le choix du thème « intercommunalité : atout pour un développement local équilibré » pour cette édition, afin de mener des réflexions sur l’effectivité et l’efficacité de cette forme de coopération intercommunale à travers ses aspects institutionnels et fonctionnels, ainsi que sur les meilleurs moyens de sa mise en application.
« L’intercommunalité offre une opportunité à nos communes de pouvoir mettre en commun leurs moyens pour répondre aux attentes légitimes des populations en ce qui concerne la délivrance des services publics et la mise en œuvre des politiques publiques visant l’amélioration des conditions de vie des citoyens. D’où la nécessité de mener des réflexions pour l’appliquer en vue de développer nos communes », a expliqué Kasségné Adjonou, président de l’Union des Communes du Togo (UCT).
Ce dernier a cependant déploré « la lenteur de la mise en œuvre de la décentralisation au Togo », situation qui a orienté le choix de l’UCT « à travailler au renforcement des agents de collectivités, susceptibles d’assurer ou d’accompagner le changement dans le fonctionnement des institutions locales avant et après les élections locales, lorsque celles-ci seront inscrites à l’agenda politique national ».
La nécessité d’organiser les élections locales dans les meilleurs délais, a été soutenue par le chef de la délégation de l’Union Européenne au Togo, Nicolas Berlanga-Martinez, de la représentante de la chancelière de l’ambassade d’Allemagne au Togo, qui selon eux « vont normaliser la vie politique au Togo ».
A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales, Douti Lardja, a réitéré l’engagement du gouvernement à conduire le processus de décentralisation jusqu’à son terme, pour une meilleure émancipation des populations à la base.
Cette rencontre d’échange qui s’achèvera demain, est enrichie de la présence du président du conseil des collectivités territoriales de l’UEMOA, Soulé Alagbé, et des délégations des communes du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, et de Champagne-Ardenne de la France, qui ont accepté de venir partager leurs expériences avec leurs amis et collègues togolais.
Afreepress
TOGO : Enfin un guide efficace pour le développement des services de santé adaptés aux besoins des jeunes
« Quel effectif dans un établissement scolaire exige une infirmerie ? Quel est le paquet d’activités à offrir au sein d’une infirmerie scolaire ? Pour les structures extrascolaires, quelles sont les exigences pouvant répondre aux attentes des jeunes en matière de santé de reproduction ? »
Telles sont les questions auxquelles le « Référentielle des services de la santé de la reproduction adaptés aux adolescents et aux jeunes en milieux scolaires, universitaires et extrascolaires s’attèlent à répondre.
Soumis à validation ce jeudi à Lomé, ce document, cadre normatif à l’ouverture des infirmeries dans les établissements scolaires, dans les universités et dans les centres de jeunes, servira de référentiel des services de santé adaptés aux adolescents et aux jeunes en milieux scolaires, universitaires et extrascolaires.
« Tout est parti du constat selon lequel peu de structures existent et que la majorité de celles existantes n’offre pas de cadre adapté pour une prise en charge correcte de la cible », a confié Roméo Kokoutsè Blédjé, psychologue au service national de santé des jeunes et des adolescents.
Ce constat, a-t-il ajouté, « exige un référentiel pour définir les paquets d’activités à mettre en œuvre dans les infirmeries scolaires, dans les centres de jeunes, pour pouvoir répondre aux besoins énormes en santé de la reproduction chez les adolescents et jeunes ».
Réalisé avec l’appui technique et financier du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), le présent document va servir de standard, de norme pour toute structure qui voudrait installer une infirmerie pour jeunes ou scolaire.
Le gouvernement togolais par le biais du Ministère de la santé, trouve dans ce document un outil devant permettre à offrir aux adolescents et jeunes, des services de santé qui répondent à leur besoin surtout en santé de reproduction.
AfreePress
Telles sont les questions auxquelles le « Référentielle des services de la santé de la reproduction adaptés aux adolescents et aux jeunes en milieux scolaires, universitaires et extrascolaires s’attèlent à répondre.
Soumis à validation ce jeudi à Lomé, ce document, cadre normatif à l’ouverture des infirmeries dans les établissements scolaires, dans les universités et dans les centres de jeunes, servira de référentiel des services de santé adaptés aux adolescents et aux jeunes en milieux scolaires, universitaires et extrascolaires.
« Tout est parti du constat selon lequel peu de structures existent et que la majorité de celles existantes n’offre pas de cadre adapté pour une prise en charge correcte de la cible », a confié Roméo Kokoutsè Blédjé, psychologue au service national de santé des jeunes et des adolescents.
Ce constat, a-t-il ajouté, « exige un référentiel pour définir les paquets d’activités à mettre en œuvre dans les infirmeries scolaires, dans les centres de jeunes, pour pouvoir répondre aux besoins énormes en santé de la reproduction chez les adolescents et jeunes ».
Réalisé avec l’appui technique et financier du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), le présent document va servir de standard, de norme pour toute structure qui voudrait installer une infirmerie pour jeunes ou scolaire.
Le gouvernement togolais par le biais du Ministère de la santé, trouve dans ce document un outil devant permettre à offrir aux adolescents et jeunes, des services de santé qui répondent à leur besoin surtout en santé de reproduction.
AfreePress
TOGO :: Me Jil-Benoît Afangbédji parle des forces et des faiblesses de la Cour de justice de la CEDEAO
La Cour de justice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), forces et faiblesses », c’est le thème sous lequel Me Jil-Benoît Afangbédji, avocat togolais a relevé mercredi à Lomé au cours d’une conférence l’importance, le rôle et le travail déjà abattu par cette cour, a appris l’Agence de presse Afreepress.
Cette juridiction, selon le conférencier, abat un « grand » travail mais elle a certaines faiblesses qu’il convient de corriger.
« Cette cour a rendu des arrêts très importants qui doivent être totalement exécutés dans l’intérêt de tous les citoyens de la CEDEAO. Il y a aussi la non récusation d’un magistrat dans une affaire dont son Etat est partie, une disposition doit être adoptée pour que cette situation soit réglée. C’est dans l’intérêt de la bonne administration de la justice », a déclaré Me Afangbédji.
Pour lui, cette conférence n’a pas pour but d’affaiblir ni de détruire la cour de justice de la communauté CEDEAO qui abat un grand travail et connaît de tous les cas de violation de droits de l’homme, a-t-il a précisé tout en ajoutant que si des critiques ne sont pas faites, elle ne va pas s’améliorer.
Ont pris part à cette rencontre, les leaders politiques, les représentants des organisations de défense des droits de l’home et de la société civile.
Récemment, le collectif d’avocats de Kpatcha Gnassingbé et de Pascal Bodjona, dont Me Jil-Benoît Afangbédji, respectivement dans l’affaire d’atteinte à la sûreté de l’affaire d’escroquerie internationale ont saisi la Cour de justice de la CEDEAO pour violation des droits de leurs clients.
AfreePress
Cette juridiction, selon le conférencier, abat un « grand » travail mais elle a certaines faiblesses qu’il convient de corriger.
« Cette cour a rendu des arrêts très importants qui doivent être totalement exécutés dans l’intérêt de tous les citoyens de la CEDEAO. Il y a aussi la non récusation d’un magistrat dans une affaire dont son Etat est partie, une disposition doit être adoptée pour que cette situation soit réglée. C’est dans l’intérêt de la bonne administration de la justice », a déclaré Me Afangbédji.
Pour lui, cette conférence n’a pas pour but d’affaiblir ni de détruire la cour de justice de la communauté CEDEAO qui abat un grand travail et connaît de tous les cas de violation de droits de l’homme, a-t-il a précisé tout en ajoutant que si des critiques ne sont pas faites, elle ne va pas s’améliorer.
Ont pris part à cette rencontre, les leaders politiques, les représentants des organisations de défense des droits de l’home et de la société civile.
Récemment, le collectif d’avocats de Kpatcha Gnassingbé et de Pascal Bodjona, dont Me Jil-Benoît Afangbédji, respectivement dans l’affaire d’atteinte à la sûreté de l’affaire d’escroquerie internationale ont saisi la Cour de justice de la CEDEAO pour violation des droits de leurs clients.
AfreePress
La collectivité locale togolaise a un guide
« Guide
méthodologique pour l’élaboration d’un plan de développement local au
Togo », c’est ce qui fait l’objet d’un atelier mercredi 24 septembre
2014 à l’Ecole Africaine des Métiers d’Architectures et de l’Urbanisme
(EAMAU) à Lomé.
Initié par la Coopération Allemande de la GIZ et des partenaires techniques et financiers, à travers la mise en œuvre du Programme Bonne Gouvernance et Décentralisation (ProDeG), l’atelier a pour objectif de permettre aux collectivités territoriales de générer leurs projets et mieux les exécuter.
Selon Madame Annette SCHMID, conseiller technique principal du ProDeG, ce guide va fournir aux collectivités territoriales togolaises, les outils de développement capacitaire pour les accompagner dans le processus complexe de développement, de la décentralisation et de gouvernance locale.
Wednesday, September 24, 2014
TOGO :: L’Eglise du Christianisme céleste a prié contre Ebola
Le
21 septembre 2014, de nombreux fidèles de l’église du Christianisme
céleste, Sainte Trinité de Kodjoviakopé, ont célébré dans l’allégresse
une messe d’action de grâce pour la paix au Togo.
Le révérend Prophète Pasteur, Adélato Paul BELLOW, après sa prédication tirée du livre d’Essaie chapitre 5 du 4e au 7e verset, a prié pour la paix, la stabilité, l’union, la solidarité et la protection divine contre la fièvre à virus Ebola dans le pays.
Cette célébration a été couplée d’une vente de charité. C’était une occasion pour les fidèles d’apporter leurs moissons pour contribuer à la construction de l’Eglise, famille de Dieu.
Source: pa lunion
Tuesday, September 23, 2014
New-York : Carnet intime de la mission onusienne
Le centre du monde est actif. New York grouille de monde, des activités diplomatiques qui viennent s’ajouter à une ambiance déjà mouvementée de cette mégalopole. La 69ème assemblée générale des Nations Unies. Plus d’une centaines de chefs d’Etats et de gouvernement sont présents pour aborder plusieurs sujets liés à l’évolution de la planète. Chacun a ses priorités et ses préoccupations, tout le monde a des visions et des objectifs communs ; Le Togo est présent à la grand’messe de l’ONU. Plusieurs audiences au menu d’un agenda plutôt serré ; Faure Gnassingbé et son équipe veulent profiter de cette assemblée pour faire passer le message du Togo : sécurité maritime, lutte contre le trafic de drogue, environnement, et pourquoi pas, mines et énergie, en raison de la composition de la délégation officiel.
Les journalistes internationaux, dont ceux du Togo en ont eu ras-le-bol et ont maugrée face à la mauvaise qualité du démarrage de cette assemblée générale. L’obtention du simple badge d’accès aux travaux relevait d’un véritable chemin de croix. Une queue interminable qui a duré 6 heures d’horloge. C’est aussi cela des réalités des Nations Unies. Tout n’est pas rose comme on l’a toujours pensé, alors qu’on aurait pu faire mieux.
La journée de dimanche a été consacrée qu’aux badges, toute la journée, gaspillée, alors que pour les journalistes togolais, le parcours de combattant avait commencé plus tôt, depuis vendredi : roulé à tombeau ouvert de Lomé à Accra dans un mini bus pour rattraper le vol Delta Airlines obligé, suite à la grève de Air France.
La mission est importante et a mobilisé des personnalités importantes du Togo : Le Chef de lui-même, Faure Gnassingbé accueilli au JFK par Robert DUSSEY, ministre des affaires étrangères, Noupokou DAMIPI, Mine et énergie et les autres, Johnson de l’environnement et SEMONDJI de la planification, Cina LAWSON des télécommunications et de l’économie numérique.
L’agenda du Président était nourri et Faure Gnassingbé s’est plutôt rapidement mis à la tâche à sa descente d’avion.
Dès dimanche, il a reçu New-York avec Ron Prosor, le représentant permanent d’Israël aux Nations Unies. Les échanges ont porté sur la coopération entre les deux pays.
Le Chef de l’Etat togolais a profité pour évoquer le dossier israélo-palestinien, deux mois après l’offensive de Tsahal contre le Hamas à Gaza. Les tirs de roquettes, fort heureusement ont laissé place à la négociation. Le Togo s’en est félicitée.
Lundi, l’activité diplomatique a démarré avec la visite à son hôtel par le Chef de l’Etat togolais au président de la République de Namibie. La sécurité maritime, la lutte contre les trafics de drogue, la protection des espèces menacées et aussi de l’épidémie Ebola ont été débattu entre Faure Gnassingbé et Hifikepunye Pohamba. La pêche, le tourisme et les mines feront l’objet d’une coopération plus soutenue.
La diplomatie togolaise, mettant les petits plats dans les grands, la délégation togolaise, le chef de l’Etat ne tête a eu à eu à participer à la 29e session spéciale de l’Assemblée générale sur le suivi du Programme d’action de la conférence internationale sur la population et le développement (ICPD). Il s’agit d’éducation universelle, de réduction de la mortalité des bébés et des enfants, de la réduction de la mortalité maternelle, du planning familial, notamment dans l’optique d’un élargissement de l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive. Le Togo est très préoccupée par le sujet.
Comme pour couronner une première journée aux Nations-Unies, le Chef de l’Etat est passé devant la tribune pour s’adresser aux Nations. Un discours fondé sur le bilan du Togo en matière cde la population, le Chef de l’Etat a présenté les efforts du Togo dans le sens de la santé maternelle et de l’enfant, cde la scolarisation, surtout celle de la jeune fille et des efforts de santé publique pour le bien-être de la population. Faure Gnassingbé a rassuré sur la disponibilité du Togo à travailler de concert avec les Nations du monde pour garantir un bien être pour les peuples.
Une seconde intervention du Chef de l’Etat togolais est prévue avant la fin du sommet pour défendre les préoccupations diplomatiques du Togo.
L’assemblée générale des Nations unies démarre en effet sur des chapeaux de roue avec un agenda plutôt chargé pour la suite. Rencontre avec l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour le climat, l’ancien Chef d’Etat du Ghana John Mahama effectuée, Débat sur l’avenir du financement de la sante organisé par Uhuru Kenyatta, Réunion de haut niveau de l’Assemblée Générale sur le climat, Forum des Nations Unies pour le Secteur privé consacré au Prix du carne et probablement, la signature de la Déclaration commune entre le Togo et l’Union européenne sur l’accès à l’énergie durable prévus.
Le débat de l’assemblée générale commencera demain avec les grands enjeux de la planète.
L’occasion sera donnée au Chef de l’Etat togolais d’avoir un entretien avec le secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki Moon. Un déjeuner offert par le président américain Barack OBAMA connaîtra également la présence des officiels togolais.
New York est un nouveau défi pour la diplomatie togolaise dans l’émergence du Togo dans le monde.
Le Togo se spécialisant de plus en plus dans des thématiques originales liées au climat, à l’environnement et surtout à la sécurité maritime.
Plusieurs audiences sont également sollicitées pour le Chef de l’Etat togolais, parmi lesquelles, le Secrétaire général adjoint aux Opérations de maintien de la paix et plusieurs pays Européens et africains.
Carlos KETOHOU (envoyé spécial à New York)
- independant express
Marc Fonbaustier, nouvel ambassadeur de France au Togo : « C’est une initiative stratégique parce qu’il concerne la sécurité du Togo, de la région et de l’Afrique »
Dans
quelques mots à nos confrères de Republicoftogo, bien sûr les premiers
du début de sa fonction au Togo, le nouvel ambassadeur de la France au
pays de Faure Gnassingbé s’est prononcé sur le Haut Conseil pour la mer,
lancé la semaine dernière par le Chef de l’Etat togolais.
Selon l’ambassadeur Marc Fonbaustier, qui s’exprimait vendredi dernier, « c’est une initiative stratégique parce qu’il concerne la sécurité du Togo, de la région et de l’Afrique. C’est aussi un projet structurant parce qu’il touche toutes les politiques. C’est enfin un projet porteur car est autant sécuritaire et qu’économique ».
Il n’a pas caché l’assistance que la France apporte pour le pays quant à la sécurité interne mais également sur la mer. « Le France a beaucoup collaboré avec les autorités togolaises et comme l’a rappelé le Président Faure Gnassingbé, il a eu de nombreux entretiens lors de ses deux visites en France l’année dernière. On peut dire que le Haut Conseil pour la mer a pu se développer sur la base de l’action de l’Etat en mer qui est un concept français. La France a été aux côtés du Togo pour le lancement de l’initiative. Elle sera à ses côtés dans toutes ses dimensions institutionnelles, militaires et au niveau des entreprises aussi pour donner corps à ce projet », a ajouté M. Fonbaustier.
Il est à noter que ce nouvel entraineur de la République française au Togo, remplace au poste, Nicolas Warnery.
P.S, Lomé (Telegramme228)
Selon l’ambassadeur Marc Fonbaustier, qui s’exprimait vendredi dernier, « c’est une initiative stratégique parce qu’il concerne la sécurité du Togo, de la région et de l’Afrique. C’est aussi un projet structurant parce qu’il touche toutes les politiques. C’est enfin un projet porteur car est autant sécuritaire et qu’économique ».
Il n’a pas caché l’assistance que la France apporte pour le pays quant à la sécurité interne mais également sur la mer. « Le France a beaucoup collaboré avec les autorités togolaises et comme l’a rappelé le Président Faure Gnassingbé, il a eu de nombreux entretiens lors de ses deux visites en France l’année dernière. On peut dire que le Haut Conseil pour la mer a pu se développer sur la base de l’action de l’Etat en mer qui est un concept français. La France a été aux côtés du Togo pour le lancement de l’initiative. Elle sera à ses côtés dans toutes ses dimensions institutionnelles, militaires et au niveau des entreprises aussi pour donner corps à ce projet », a ajouté M. Fonbaustier.
Il est à noter que ce nouvel entraineur de la République française au Togo, remplace au poste, Nicolas Warnery.
P.S, Lomé (Telegramme228)
Monday, September 22, 2014
TOGO :: La Jeunesse de l’Eglise Adventiste du 7ème jour du Togo apporte la propreté à la TVT
Au
programme des activités marquant les 50 ans de l’Eglise Adventiste au
Togo, la Jeunesse adventiste a inscrit une opération de salubrité
publique. C’est ce qui les a amenés ce dimanche 21 septembre 2014 dans
les locaux de la TVT (Télévision Togolaise). Munis de balais, râteaux,
pèles, houes, coupes-coupes, poubelles et autres outils pouvant
contribuer à mettre un milieu propre, ces jeunes appuyés par certains de
leurs aînés de divers districts de cette Eglise à Lomé, ont débarrassé
les alentours des immeubles abritant la TVT, des herbes et des ordures
qui s’y trouvent.
Au terme de l’opération, c’est un milieu sain que ces jeunes gens ont laissé au personnel de la télévision nationale.
Chef Guide dans l’un des districts de l’Eglise Adventiste à Lomé, Mme Chérita Ténou, a déclaré que cette action des jeunes dynamiques, se situe « dans le programme d’action communautaire ». Et le choix de l’enceinte de la TVT pour déployer cette action, à en croire cette dernière, est dicté par la réalité selon laquelle, « la maison de la TVT est un endroit phare où beaucoup de personnes arrivent facilement. Nous avons jugé bon de venir vers là pour que ce lieu soit propre ». A la question de savoir pourquoi une opération de salubrité, elle se réfère à la loi de la Jeunesse Adventiste qui « recommande la propreté et nous enseignons la propreté ». Donc « nous ne pouvons pas enseigner la propreté sans que nous même nous ne fassions l’action », a informé Mme Ténou.
A sa suite, le Coordonnateur de la Jeunesse Adventiste du District Lomé Centre, Noël Tokplen, pense que cette opération de salubrité n’est qu’une manière pour eux de mettre au service de la population togolaise, les retombées de la loi de la JA, « Salut et service ». Et donc, d’après lui, « nous sommes sauvés pour rendre service à autrui ».
Il a énuméré comme activités au programme des festivités de ce 50ème anniversaire de l’entrée de l’Eglise Adventiste au Togo, des opérations de don de sang, une marche de tempérance, des prières pour implorer la bénédiction de Dieu sur le Togo le 5 octobre, et des activités sportives.
G.K, Lomé (Telegramme228)
Au terme de l’opération, c’est un milieu sain que ces jeunes gens ont laissé au personnel de la télévision nationale.
Chef Guide dans l’un des districts de l’Eglise Adventiste à Lomé, Mme Chérita Ténou, a déclaré que cette action des jeunes dynamiques, se situe « dans le programme d’action communautaire ». Et le choix de l’enceinte de la TVT pour déployer cette action, à en croire cette dernière, est dicté par la réalité selon laquelle, « la maison de la TVT est un endroit phare où beaucoup de personnes arrivent facilement. Nous avons jugé bon de venir vers là pour que ce lieu soit propre ». A la question de savoir pourquoi une opération de salubrité, elle se réfère à la loi de la Jeunesse Adventiste qui « recommande la propreté et nous enseignons la propreté ». Donc « nous ne pouvons pas enseigner la propreté sans que nous même nous ne fassions l’action », a informé Mme Ténou.
A sa suite, le Coordonnateur de la Jeunesse Adventiste du District Lomé Centre, Noël Tokplen, pense que cette opération de salubrité n’est qu’une manière pour eux de mettre au service de la population togolaise, les retombées de la loi de la JA, « Salut et service ». Et donc, d’après lui, « nous sommes sauvés pour rendre service à autrui ».
Il a énuméré comme activités au programme des festivités de ce 50ème anniversaire de l’entrée de l’Eglise Adventiste au Togo, des opérations de don de sang, une marche de tempérance, des prières pour implorer la bénédiction de Dieu sur le Togo le 5 octobre, et des activités sportives.
G.K, Lomé (Telegramme228)
Sunday, September 21, 2014
TOGO :: La prestation qui confirme les nouveaux membres
Selon l’article 3 de la loi organique N°2004-004 sur la Cour Constitutionnelle, les nouveaux membres de la Cour Constitutionnelle du Togo, ont prêté serment le 19 septembre 2014 à la nouvelle présidence de la République à Lomé, .
La cérémonie s’est déroulée en présence du Président de la République, Faure Essozimna GNASSINGBE ainsi que plusieurs autres personnalités : Dama Dramani, président de l’Assemblée nationale, les membres du corps diplomatique et des autorités traditionnelles.
« Je jure de bien et fidèlement accomplir mes fonctions en toute impartialité dans le respect de la constitution, de garder le secret des votes et des délibérations, de ne prendre aucune position publique et de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence de la Cour Constitutionnelle ». C’est sur ces mots que chacun des neuf (09) membres de la Cour Constitutionnelle, a rassuré son adhésion aux grands défis, surtout celui de l’élection présidentielle de 2015, qui les attendent.
La Cour constitutionnelle est composée de 09 membres désignés pour un mandat de 07 ans renouvelables. Trois (03) sont désignés par le Président de la République, trois (03) sont élus par l’Assemblée nationale à la majorité de 2/3 et trois (03) par le Sénat à la majorité de 2/3.
Le Président de la Cour Constitutionnelle est nommé sur les neuf (09) membres par le Président de la République. Il a la voix prépondérante en cas de partage. Selon les dispositions de l’article 2 de la loi organique N°2004-004 sur la Cour Constitutionnelle, les membres de la Cour constitutionnelle sont nommés ou élus conformément aux dispositions de l’article 100 de la Constitution.
Notons que les grandes missions essentielles de la Cour Constitutionnelle sont de vérifier la conformité des lois de la République ; réguler les institutions de la république ; et proclamer les résultats des élections.
Voici la liste nominative par ordre Alphabétique des neuf membres de la Cour constitutionnelle :
1-M. Aboudou ASSOUMA (président) ;
2- M. Mama-Sani ABOUDOU-SALAMI ;
3- M. Koffi AHADZI-NONON ;
4- M. Kouami AMADOS-DJOKO ;
5- M. Améga Yao ADOBOLI GASSOU IV ;
6- Mme Ablanvi Mèwa HOHOUETO ;
7-M. Mipamb NAHM-TCHOUGLI ;
8- M. Arégba POLO ;
9- M. Koffi TAGBE.
Saturday, September 20, 2014
L’Association « Vivons Ensemble » fait don de matériel médical au CHR d’Atakpamé
L’association
humanitaire ‘‘Vivons Ensemble’’, a octroyé un lot de matériel médical
ce 17 septembre 2014 au Centre Hospitalier Régional (CHR) d’Atakpamé. Ce
fut au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée dans la salle de
réunion du CHR en présence des autorités administratives de la ville et
du personnel soignant.
Composés d’1 Négatoscope, de 100 blouses et 100 pantalons, de 100 blouses d’opération, de 20 trousses de premières urgences et divers matériaux, ce lot de matériels enfouis dans des cartons ont été remis au CHR par le président de l’association ‘‘Vivons Ensemble’’, Clément Adoté.
C’est le Directeur par intérim, Olivier Bamazi qui a réceptionné ce lot de matériels des mains du donateur. Il a exprimé sa satisfaction et a exprimé sa gratitude à son bienfaiteur. « Pour nous, la blouse est une barrière de protection pour le personnel soignant mais aussi pour les patients dans une certaine mesure et par ces moments où le virus Ebola sévit dans des pays non loin de nous, et cette situation constitue pour nous une menace. Nous en avons donc le plus que besoin pour habiller le personnel, pour le protéger. Nous exprimons un sentiment de joie et au nom du président du Conseil d’Administration du CHR, du personnel de l’administration et de tous les praticiens. Nous adressons nos remerciements au président de l’association ‘‘Vivons Ensemble’’ et à tous les membres et nous leurs promettons en faire un bon usage de ce matériel ».
Pour le président de l’association ‘‘Vivons Ensemble’’, ce geste n’est qu’un début. D’autres sont en vue. « Ce que nous venons de faire ici, ce n’est pas nouveau pour nous. On fait ce geste depuis des années partout au Togo, mais c’est la première fois que nous le faisons ici. Donc nous avons senti le besoin dans cet hôpital et voilà, on est là pour apporter notre petit soutien. C’est un chemin que nous venons de commencer ensemble avec eux et nous pensons aller loin », a déclaré Clément Adoté.
La cérémonie de remise de ce don s’est faite en présence du préfet de l’Ogou, Bayédjè Kokou Alagbé.
Avant Atakpamé, ce même geste a été fait la veille à l’hôpital de Tsévié.
‘‘Vivons Ensemble’’, est une association à vocation humanitaire dont le siège social est basé au Togo, avec une antenne en France. La santé et l’environnement sont les grands domaines d’action de cette association.
A.I, Atakpamé (Telegramme228)
Composés d’1 Négatoscope, de 100 blouses et 100 pantalons, de 100 blouses d’opération, de 20 trousses de premières urgences et divers matériaux, ce lot de matériels enfouis dans des cartons ont été remis au CHR par le président de l’association ‘‘Vivons Ensemble’’, Clément Adoté.
C’est le Directeur par intérim, Olivier Bamazi qui a réceptionné ce lot de matériels des mains du donateur. Il a exprimé sa satisfaction et a exprimé sa gratitude à son bienfaiteur. « Pour nous, la blouse est une barrière de protection pour le personnel soignant mais aussi pour les patients dans une certaine mesure et par ces moments où le virus Ebola sévit dans des pays non loin de nous, et cette situation constitue pour nous une menace. Nous en avons donc le plus que besoin pour habiller le personnel, pour le protéger. Nous exprimons un sentiment de joie et au nom du président du Conseil d’Administration du CHR, du personnel de l’administration et de tous les praticiens. Nous adressons nos remerciements au président de l’association ‘‘Vivons Ensemble’’ et à tous les membres et nous leurs promettons en faire un bon usage de ce matériel ».
Pour le président de l’association ‘‘Vivons Ensemble’’, ce geste n’est qu’un début. D’autres sont en vue. « Ce que nous venons de faire ici, ce n’est pas nouveau pour nous. On fait ce geste depuis des années partout au Togo, mais c’est la première fois que nous le faisons ici. Donc nous avons senti le besoin dans cet hôpital et voilà, on est là pour apporter notre petit soutien. C’est un chemin que nous venons de commencer ensemble avec eux et nous pensons aller loin », a déclaré Clément Adoté.
La cérémonie de remise de ce don s’est faite en présence du préfet de l’Ogou, Bayédjè Kokou Alagbé.
Avant Atakpamé, ce même geste a été fait la veille à l’hôpital de Tsévié.
‘‘Vivons Ensemble’’, est une association à vocation humanitaire dont le siège social est basé au Togo, avec une antenne en France. La santé et l’environnement sont les grands domaines d’action de cette association.
A.I, Atakpamé (Telegramme228)
Dodo Obilalé, « un exemple de courage plein d’admiration et de persévérance » selon la Délégation de l’UE au Togo
« Un
bonhomme, un exemple de courage, plein d’admiration et de persévérance,
quelqu’un qui a subi un coup dur dans sa vie qui aurait pu bouleverser
son destin, mais a su le surmonter … », ce sont les termes exacts
utilisés par la Délégation de l’Union Européenne au Togo pour qualifier
la vie actuelle de l’ancien portier des Eperviers du Togo, Dodo Obilalé,
victime d’une attaque armée avec la sélection togolaise, le 8 janvier
2010. Accident dont il traine les séquelles jusqu’à aujourd’hui.
Selon un communiqué de la Délégation de l’UE, Dodo Obilalé était, à l’invitation de l’Ambassadeur, Nicolás Berlanga Martínez, en visite vendredi dans ses locaux. Objet de la visite : discuter avec le personnel de la Délégation, autour du football, « mais aussi et surtout de ses activités actuelles avec les jeunes en difficulté ». D’après le constat fait par le personnel de la Délégation de l’UE, qui l’a suivi avec attention, l’Epervier dont la carrière a été interrompue brutalement un vendredi soir de janvier 2010, « a montré sa détermination de caractère d’homme qui le fait réussir aussi dans sa vie d’aujourd’hui ».
Voilà de quoi arracher de la bouche du Chef de la Délégation de l’UE, Nicolás Berlanga Martínez les mots qui suivent : « Suite à cette visite et à l’exemple de résolution que montre M. Obilalé à la jeunesse togolaise, il n’est pas à écarter que la collaboration avec l’Union européenne se renforcera dans les prochains mois. Nous voudrions utiliser le magnétisme de son parcours pour que la jeunesse du Togo voit qu’il y a toujours un chemin d’espoir quand on le cherche réellement ».
M.G, Lomé (Telegramme228)
Selon un communiqué de la Délégation de l’UE, Dodo Obilalé était, à l’invitation de l’Ambassadeur, Nicolás Berlanga Martínez, en visite vendredi dans ses locaux. Objet de la visite : discuter avec le personnel de la Délégation, autour du football, « mais aussi et surtout de ses activités actuelles avec les jeunes en difficulté ». D’après le constat fait par le personnel de la Délégation de l’UE, qui l’a suivi avec attention, l’Epervier dont la carrière a été interrompue brutalement un vendredi soir de janvier 2010, « a montré sa détermination de caractère d’homme qui le fait réussir aussi dans sa vie d’aujourd’hui ».
Voilà de quoi arracher de la bouche du Chef de la Délégation de l’UE, Nicolás Berlanga Martínez les mots qui suivent : « Suite à cette visite et à l’exemple de résolution que montre M. Obilalé à la jeunesse togolaise, il n’est pas à écarter que la collaboration avec l’Union européenne se renforcera dans les prochains mois. Nous voudrions utiliser le magnétisme de son parcours pour que la jeunesse du Togo voit qu’il y a toujours un chemin d’espoir quand on le cherche réellement ».
M.G, Lomé (Telegramme228)
Thursday, September 18, 2014
TOGO: Présélection du recrutement d’agents techniques de l’OTR
Le Commissaire Général de l'Office
Togolais des Recettes (OTR) porte à la connaissance des candidats au
recrutement des agents techniques de l'Office.
Suivant l'avis No 005/2014/OTR/CG/CSG/DRHFP du 25 juillet 201, les listes des candidats présélectionnés pour la suite du processus de recrutement peuvent être consultées sur le site de l'Office (www.otr.tg) et au Commissariat Général de l'Office.
Un test écrit sera organisé le samedi 04 Octobre 2014 à partir de 7h 00 aux lieux indiqués sur lesdites listes.
Les candidats présélectionnés pour deux options devront composer uniquement dans une option de leur choix pour le compte des deux.
NB : L'accès à la salle d'examen est subordonné à la présentation d'un passeport ou d'une carte nationale d'identité en cours de validité.
Suivant l'avis No 005/2014/OTR/CG/CSG/DRHFP du 25 juillet 201, les listes des candidats présélectionnés pour la suite du processus de recrutement peuvent être consultées sur le site de l'Office (www.otr.tg) et au Commissariat Général de l'Office.
Un test écrit sera organisé le samedi 04 Octobre 2014 à partir de 7h 00 aux lieux indiqués sur lesdites listes.
Les candidats présélectionnés pour deux options devront composer uniquement dans une option de leur choix pour le compte des deux.
NB : L'accès à la salle d'examen est subordonné à la présentation d'un passeport ou d'une carte nationale d'identité en cours de validité.
TOGO :: Assouma, Pr Ahadzi-Nonou et Chef Yibo Gassou IV complètent la liste
Après
l’élection lundi dernier de six des neuf membres de la Cour
constitutionnelle par l’Assemblée nationale, le Chef de l’Etat togolais a
joué sa partition ce jeudi en nommant les trois autres membres de cette
cour.
Selon le communiqué rendu public tard dans la nuit, il s’agit de l’ancien président de cette Cour, Abdou Assouma, du Professeur Ahadzi-Nonou et du Chef Koffi Yibo Gassou IV. Ils complètent la liste des neuf membres de la Cour constitutionnelle qui auront la charge les cinq prochaines années de se prononcer sur les scrutins qui auront lieu.
Pour être renvoyés à leur mission, tous neuf, ils prêteront serment ce vendredi 19 septembre au nouveau palais de la Présidence de la République.
Pour rappel, les six personnes élues lundi dernier par l’Assemblée nationale sont Kouami Amados-Djoko, Maman-Sani Aboudou Salami, Nipamb Nam-Tougli, Polo Aregba, Mme Edwige Ablavi Hohouéto et Koffi Tagbé. Ils ont été élus au cours d’une session boycottée par les députés de l’ANC-ADDI et de la Coalition Arc-en-ciel.
Mais ces derniers ont pu prendre part à l’élection des 17 membres de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante).
G.K, Lomé (Telegramme228)
Selon le communiqué rendu public tard dans la nuit, il s’agit de l’ancien président de cette Cour, Abdou Assouma, du Professeur Ahadzi-Nonou et du Chef Koffi Yibo Gassou IV. Ils complètent la liste des neuf membres de la Cour constitutionnelle qui auront la charge les cinq prochaines années de se prononcer sur les scrutins qui auront lieu.
Pour être renvoyés à leur mission, tous neuf, ils prêteront serment ce vendredi 19 septembre au nouveau palais de la Présidence de la République.
Pour rappel, les six personnes élues lundi dernier par l’Assemblée nationale sont Kouami Amados-Djoko, Maman-Sani Aboudou Salami, Nipamb Nam-Tougli, Polo Aregba, Mme Edwige Ablavi Hohouéto et Koffi Tagbé. Ils ont été élus au cours d’une session boycottée par les députés de l’ANC-ADDI et de la Coalition Arc-en-ciel.
Mais ces derniers ont pu prendre part à l’élection des 17 membres de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante).
G.K, Lomé (Telegramme228)
TOGO:: Des mallettes bourrées d’argent quittent toujours le Port Autonome de Lomé à destination de Paris
Relations France-Togo
LIBERTE TOGO
- François Hollande a-t-il les coudées franches pour taper sur les doigts de Faure ?
L’avènement de François
Hollande a suscité beaucoup d’espoir quant au rôle à jouer par la France
dans l’aboutissement de la démocratie au Togo. Mais à l’aune des
récentes révélations qui nous sont parvenues, il urge de se demander à
quel jeu jouent certains hommes politiques français face à l’actuel
régime au pouvoir au Togo. Selon des indiscrétions, des mallettes
continueraient de quitter le Port autonome de Lomé (PAL) en direction de
Paris.
« Selon les informations de sources
crédibles, les autorités françaises auraient saisi les gouvernants
togolais par courrier la semaine dernière au sujet des très
problématiques réformes constitutionnelles et institutionnelles et de la
présidentielle de 2015. Au parfum des derniers développements de
l’actualité sur cette question et faisant bien la part des choses, Paris
exigerait de l’Exécutif togolais, l’exécution des réformes prescrites
par l’Accord politique global (Apg). Une exigence assortie de menace
tacite, car il nous revient que la France menacerait de ne pas
reconnaitre les résultats qui seraient issus d’un éventuel scrutin qui
serait organisé sans les réformes. Et d’autres sanctions pourraient bien
être prises à l’encontre du pouvoir et iraient des châtiments
économiques à l’isolement total du régime, une éventualité qui doit
rappeler le spectre des moments sombres du règne du Père »,
écrivions-nous le 21 juillet dernier. Mais le politique ayant l’art de
badiner avec le sort des peuples et étant passé maître dans l’art de « donner l’impression »,
les dernières informations qui nous parviennent, nous font croire que
le degré de sincérité de la France quant à l’aboutissement des réformes
politiques au Togo n’est pas si élevé qu’on veuille le croire.
« La France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts »,
avait bien dit Charles de Gaulle. Les informations en provenance du PAL
viennent donner raison à cet ancien président. Depuis longtemps, des
soupçons d’« échanges de bons procédés » entre la France et le
Togo pèsent sur les relations entre les deux pays. Il nous revient en
effet que depuis des années, et ceci, à chaque fin de mois, de l’argent
en partance du PAL prend la direction de la France pour atterrir dans
les mains d’agents français portant toujours des « lunettes noires ».
Une source en France nous renseigne que c’est un responsable au PAL qui
serait chargé chaque mois de remettre une valise pleine d’argent en
mains propres aux agents français. Son nom ? Nous le taisons pour
l’instant sans manquer de donner des pistes. Le « porteur de valise »
travaille soit à la Capitainerie, soit à la Facturation. Le doute vient
du fait que l’homme a son homonyme dans l’un des deux services.
Autrement dit, il travaille dans l’un des services alors que son
homonyme opère dans l’autre. Mais un autre indice majeur pourra
renseigner les citoyens. En mai ou juin, il a été victime d’un accident
bénin sur les routes périphériques de la capitale togolaise et s’en est
sorti sans trop de dommages. Nous apprenons aussi de notre source en
France que le porteur de valise a l’habitude de ne pas loger dans les
hôtels, mais de résider chez une connaissance dont le mari est aussi un
gendarme français.
La découverte de ces « échanges de bons procédés »
vient donner du ferment au siphonage de l’économie togolaise dont des
Ong et associations ont fait cas ces derniers temps et que pendant très
longtemps les citoyens ignoraient. C’est d’abord le rapport de Global
Financial Intégrity (GFI) qui a sorti en décembre des chiffres
difficilement imaginables sur les sorties illicites de capitaux du
pays : plus de 8.000 milliards de FCFA sortis par des chemins détournés
entre 2005, année de la captation du pouvoir par Faure Gnassingbé et
2011. 6 ans de règne seulement. Le 3 septembre dernier, deux autres
rapports sont venus confirmer les écrits de GFI. L’association ONE du
chanteur Bono a révélé que plus de 1.000 milliards de dollars sont
illégalement sortis des pays sous-développés vers les pays développés.
Le Togo étant un pays sous-développé, doit figurer en très bonne place,
euphémisme oblige. Le dernier rapport du Forum Economique Mondial (WEF) a
aussi tenté de classer 144 pays du point de vue de la compétitivité de
leurs économies. Là aussi, le Togo figure en très bonne place parmi
les…non classés ! Et pourtant le pays est riche du point de vue des
matières premières. A quoi ont servi ces sorties illicites de capitaux ?
Tout porte à croire que les 170 milliards de FCFA dérobés par des
douaniers ne constituent que la face visible de tout l’iceberg que
représentent les sorties de capitaux. Quelle est précisément la part
réservée à des réseaux en France pendant que des élèves manquent de
table-bancs, les hôpitaux sont dénués du minimum, le citoyen lambda
trouve difficilement un repas quotidien digne de ce nom ?
S’agissant des « échanges de bons procédés »,
les dernières enquêtes menées par des juges français au sujet de la
culpabilité de l’ancien président français Nicolas Sarkozy dans divers
dossiers dont celui de la Libye, ont le mérite de crever un abcès qui
n’a que trop grossi : les financements occultes. Beaucoup avaient pensé
que l’arrivée de François Hollande allait marquer la fin d’un système
qui veut que des dirigeants de pays sous-développés financent ou
renflouent les poches de ceux qui sont censés venir en aide à ces pays.
La contrepartie de telles pratiques est « naturellement » le regard moins dur que les présidents français devront porter sur la situation sociopolitique dans les « Etats financeurs ». Autrement, on s’est toujours posé des questions sur le silence assourdissant de l’actuel locataire de l’Elysée suite à « l’auto-flagellation »
que Faure Gnassingbé et ses députés se sont infligée lorsque le
gouvernement Unir a vu ses projets de réformes rejetés par la majorité
Unir. Et le nouvel opus d’Antoine Glaser, ancien directeur du journal
électronique « La Lettre du Continent » dont nous avons fait écho dans notre parution du vendredi 18 juillet, « AfricaFrance », vient corroborer nos analyses. « …Ainsi,
malgré les promesses rééditées de ruptures, tant François Hollande que
son prédécesseur auraient été « maraboutés » par l’Afrique et ses
dirigeants. Le président français serait parfois « l’obligé » de
certains présidents africains car « celui qui paye commande » », dit entre autre Antoine Glaser.
Abbé Faria LIBERTE TOGO
TOGO:: Les intentions obscurantistes et funestes du pouvoir se précisent
résidentielle 2015 / Renouvellement de la Cour constitutionnelle
Chaque
jour qui passe rapproche un peu plus du scrutin présidentiel de 2015.
Malgré les dénonciations, le pouvoir continue les préparatifs
unilatéraux et le verrouillage du processus. Le dernier acte, c’est
l’élection des membres de la Cour constitutionnelle. Ou plutôt la
reconduction des anciens pensionnaires, spécialistes des forfaitures.
Toutes choses qui illustrent les intentions obscurantistes du Prince qui
aspire à une nouvelle pige.
Six anciens reconduits
Ouverte depuis le mardi 9 septembre et
suspendue afin de permettre des tractations entre les différentes
parties, la séance extraordinaire de l’Assemblée nationale consacrée à
l’élection des seize (16) membres de la Commission électorale nationale
indépendante (Céni) et des six (06) de la Cour constitutionnelle, dans
le cadre de l’élection présidentielle de l’année prochaine, a repris
lundi dernier et abouti au choix des nouveaux (sic) membres de la Cour
constitutionnelle.
Ils ont pour noms : Mme Hohouéto Ablavi
Méwa, Amados-Djoko Koami, Nahm-Tougli Mipamb, Aboudou Salami Mama Sani,
Polo Arégba et Tagbé Koffi. Ce sont en réalité les anciens pensionnaires
de l’équipe sortante en place depuis 2007 qui ont été reconduits. Des
gens qui se sont illustrés par des forfaitures. Plus qu’une élection,
c’est en fait à une reconduction qu’on a assisté. Il ne reste que les
trois (03) autres membres que devra nommer Faure Gnassingbé. Et de toute
vraisemblance, les mêmes personnes (ou presque) devraient être
reconduites. Même si des indiscrétions font état de l’entrée de
l’ancienne présidente de la Céni de 1998 et néo-retraitée de la Cour de
justice de la Cédéao, Mme Awa Nana, pressentie à la présidence de cette
Cour constitutionnelle, en remplacement d’Aboudou Assouma. Sauf
revirement de dernière minute, ce dernier devrait tout de même être
reconduit au sein de l’équipe.
Une fois de plus, l’obscurantisme du
pouvoir a encore parlé lors de cette séance. Au service du pouvoir
Rpt/Unir, le président de l’Assemblée a refusé d’accéder à une requête
simple de l’opposition parlementaire, celle de connaitre l’identité, les
compétences et de s’assurer de la probité morale des candidats à la
Cour constitutionnelle. Ce qui a poussé les députés Anc-Addi et de la
Coalition Arc-en-ciel à boycotter le vote.
Un passé fait de forfaitures
« La Cour constitutionnelle est la
plus haute juridiction de l’Etat en matière constitutionnelle. Elle est
juge de la constitutionnalité de la loi et elle garantit les droits
fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques. Elle est
l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité
des pouvoirs publics », indique l’article 99 de la Constitution. Dispositions complétées par l’article 104, par rapport aux élections : «La Cour constitutionnelle est la juridiction chargée de
veiller au respect des dispositions de la Constitution. La Cour
constitutionnelle juge de la régularité des consultations référendaires,
des élections présidentielles, législatives et sénatoriales. Elle
statue sur le contentieux de ces consultations et élections ».
C’est en somme une mission importante pour l’enracinement de la
démocratie et assez noble qui est assignée à la Cour constitutionnelle.
Raison pour laquelle ses membres sont censés répondre à certaines vertus
comme l’intégrité et la probité morale.
Le renouvellement de la Cour
constitutionnelle fait partie des exigences de l’opposition. Cette
élection des six membres est une étape de franchie dans le processus et
devrait mettre du baume au cœur des Togolais, au vu de l’expérience
qu’ont ces hommes et femmes de la mission qui leur est assignée. Les
différentes équipes de la Cour constitutionnelle, de toute l’histoire
électorale du Togo, n’ont pas laissé une bonne image dans la mémoire
collective. Mais la carte de visite des nouveaux élus, ou plutôt le
passé peu glorieux de l’équipe d’Aboudou Assouma dont ils sont membres
pousse à se retenir et nourrir des appréhensions fort légitimes. Il
suffit de se transporter en 2010 pour s’en convaincre.
La validation des résultats frauduleux
est une caractéristique commune à toutes les Cours constitutionnelles du
Togo. Mais le scrutin du 4 mars 2010 était sorti du lot. Au-delà des
traditionnelles irrégularités et fraudes massives qui ont eu lieu, la
phase de proclamation du verdict a été caractérisée par le sabotage en
règle du Vsat, le système installé et testé pour la transmission des
résultats sortis des urnes, afin de sauver leur crédibilité. Alors qu’il
fonctionnait normalement ce 6 mars 2010, une panne technique fut
alléguée pour abandonner son usage. Il était simplement saboté dans les
officines obscures du pouvoir qui redoutait la défaite de son pion, car
les résultats qui tombaient donnaient son challenger Jean-Pierre Fabre
large vainqueur. Le plan B concocté fut mis en branle, avec un homme aux
commandes, Pascal Bodjona, à l’époque tout-puissant ministre de
l’Administration territoriale, mais aujourd’hui pensionnaire de la
prison civile de Tsévié. Les présidents des Célis furent héliportés à
Lomé et les résultats proclamés sans authentification, en toute
violation des dispositions légales. Conséquence, Faure Gnassingbé fut
déclaré vainqueur. Ce scénario pourtant clair n’avait pas empêché la
Cour constitutionnelle de valider les résultats proclamés par la Céni.
Novembre 2010. Pour avoir trahi ses
desseins obscurs, Gilchrist Olympio en voulaient à mort à Jean-Pierre
Fabre et les siens qui ont décelé très tôt son manège lors du dépôt des
candidatures à la présidentielle de 2010. Il brandit alors de pseudos
pactes de fidélité à l’Union des forces de changement (Ufc) des députés
élus, les transmet au président de l’Assemblée nationale de l’époque,
Abass Bonfoh, et demanda que neuf (09) d’entre eux apparentés à
l’Alliance nationale pour le changement (Anc) soient exclus. Cette
requête ne répondait à aucune disposition légale et, qui plus est,
violait la Constitution qui interdit tout mandat impératif. Au cours de
la séance plénière convoquée pour les besoins de la cause, les règles de
procédures inscrites dans le règlement intérieur de l’Assemblée
nationale ont été violées, les concernés privés de parole. L’un d’eux
qui avait réussi à s’exprimer n’avait pas été écouté. Comme si de rien
n’était, Abass Bonfoh introduit le dossier à la Cour constitutionnelle.
Aboudou Assouma et les siens, parmi lesquels les six nouveaux membres de
la Cour constitutionnelle de 2014 qui devraient prendre de la hauteur,
ont commis la forfaiture d’exclure ces neuf députés. Une décision qui va
valoir au Togo opprobre et discrédit à travers le monde, et surtout
coûter des centaines de millions de FCFA de dédommagement au
contribuable. La Cour de justice de la Cédéao n’a pas hésité à condamner
notre pays. Cette erreur, la Cour constitutionnelle pouvait l’éviter.
Et pourtant les victimes et la presse avaient attiré l’attention
d’Aboudou Assouma là-dessus. Mais rien n’y fit.
Les intentions obscures se précisent
Dire que ce sont les auteurs de telles
forfaitures qui sont reconduits pour connaitre des résultats d’un
scrutin aussi crucial pour la démocratie et le sort de l’alternance que
celui de 2015, ne peut qu’augmenter les appréhensions sur leurs
prestations. On savait le pouvoir Faure Gnassingbé dans une logique de
verrouillage du scrutin. La préparation unilatérale du processus et la
fixation des règles iniques y participent. Et jour après jour, il pose
donc les pions du hold-up.
La reconduction de ces spécialistes des
forfaitures à la Cour constitutionnelle n’est qu’une confirmation des
desseins obscurs du Prince qui veut rempiler au pouvoir. On s’en
convainc davantage lorsqu’on voit la carte de visite de certains élus de
la Céni : Taffa Tabiou, Kolani Lardja et Extase Akpotsui. Il s’agit des
carriéristes et experts en fraudes électorales. Ce dernier est même
fiché comme le saboteur du Vsat en 2010. On ne change pas une équipe qui
gagne, dit-on. La devise semble être : on prend les mêmes, et on
recommence (à préparer) le hold-up!
Tino Kossi
TOGO:: Des directeurs régionaux et préfectoraux non remplacés, des indemnités non versées au ministère de l’Action sociale
Gestion approximative des ministères
Il
y a des ministres qui, malgré leurs piètres performances, sont
maintenus contre vents et marrées. La ministre Dédé Ahoéfa Ekué en est
un exemple patent. Dans les directions régionales et préfectorales, le
manque de personnel est tel qu’on se demande si le Togo ne regorge plus
de diplômés qualifiés.
Au ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de
l’Alphabétisation, rien ne va. Le secteur étant plus tourné vers les
services aux populations, des antennes régionales et préfectorales sont
installées à l’intérieur du pays. Mais nous apprenons que le ministère
étant géré comme une épicerie, des agents admis à la retraite depuis au
moins neuf mois, ne sont pas remplacés à ce jour. Au total, ce sont deux
directeurs régionaux et neufs préfectoraux dont les postes sont
toujours vacants. Et ce n’est pas fini. Il nous revient qu’une autre
vague doit incessamment partir à la retraite et déjà, des appréhensions
se font jour chez les agents sur le volume de travail à abattre dans un
futur imminent.
Qu’il y ait un ou deux postes vacants,
peut se comprendre, mais plus d’une dizaine à pourvoir dans les régions
et les préfectures alors que les populations de l’intérieur sont les
plus en situation d’indigence, nous disons qu’il y a problème.
Voudrait-on faire croire aux Togolais qu’il n’y a plus de compétences
capables de tenir ces postes ou alors serait-ce la carence de « parents à positionner » ?
Il existe pourtant une école des affaires sociales qui produit chaque
année des diplômés qui attendent toujours de dénicher un premier emploi.
Il nous revient qu’à Atakpamé, un
employé s’était improvisé directeur, mais n’étant pas officiellement
nommé, ses décisions ont du mal à passer. Il n’y a pas longtemps, le ton
serait même monté entre d’autres employés et lui sur certaines
décisions. La ministre et son directeur du personnel voudront-ils faire
croire qu’ils n’ont pas été informés ? Dans un ministère, tout le monde a
son importance, autrement, il serait réduit à la ministre et son
directeur de cabinet. Mais au ministère de l’Action Sociale et de la
Promotion Féminine, seules les suggestions de sa conseillère, une
fonctionnaire du PNUD à la retraite et de son conseiller particulier
sont considérées comme des vérités d’Evangile. Puisqu’en rentrant au
ministère, elle les avait « apportés dans ses valises ».
Pendant qu’ailleurs les indemnités
d’autres responsables sont versées sans demander d’abord le sexe des
anges, nous apprenons que depuis six mois, le directeur de cabinet de
l’Action Sociale et celui de la Promotion de la Femme n’ont plus perçu
leurs indemnités sans que la ministre ne leur signifie les raisons.
D’autres agents tels que les Attachés et les Chargés de mission sont
aussi abandonnés parce que n’étant pas dans le cercle immédiat de la
ministre. Ainsi va la gestion des ministères sous la République. Affaire
à suivre.
Godson K.
LIBERTE TOGO
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