Les « forces de l’alternance » ne désarment pas face à l’entêtement du pouvoir à ne pas vouloir faire les réformes constitutionnelles et institutionnelles, en vue de permettre des élections présidentielles justes, transparentes et équitables en 2015.
Après le Combat pour l’Alternance Politique en 2015 (CAP 2015) le 21 novembre, les Organisations de défense des droits de l’Homme (ODDH) le 28 novembre. Une nouvelle marche pointe à l’horizon pour le 12 décembre.
Les partis politiques du CAP 2015, les organisations de défense des droits de l’Homme, les syndicats et les autres corps constitués se retrouvent donc dans la rue le vendredi 12 décembre prochain pour une grande marche de protestation pacifique en vue d’exiger les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales.
Toutefois, les organisateurs espèrent en la sagesse du pouvoir qui, d’ici-là, peut opérer ces réformes et ainsi empêcher cette manifestation qui risque de connaître une grande ampleur.
Déjà, les propos tenus par Faure Gnassingbé à Accra mettent en courroux les « forces de l’alternance » qui durcissent le ton. En témoignent les interventions des différentes personnalités de la société civile et du monde politique de l’opposition lors du meeting qui sanctionné la marche des ODDH le vendredi dernier.
« Les réformes sont un impératif démocratique. Elles ne sont pas liées à la candidature de Faure Gnassingbé. Monsieur le Président, ne cherchez pas à vous accrocher au pouvoir », a indiqué Me Raphaël Kpandé-Adzaré, président de la Ligue togolaise des droits de l’Homme (Ltdh).
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