L’ancien président de l’association estudiantine, le Mouvement
pour l’épanouissement de l’étudiant togolais (MEET), Adou Sébou est
depuis ce lundi devenu titulaire d’un master, option sociologie
politique.
Il a obtenu une
mention bien avec son thème : « Obstacles à la liberté d’exercice des
activités associatives en milieu universitaire ».
Interrogé à la fin de
la présentation par l’Agence Afreepress, celui qui, dans les années 2010
et 2011 était un dur à cuire des autorités universitaires et
gouvernementales dans les mouvements estudiantins a estimé que c’est un
sentiment d’un devoir accompli et d’un parcours réussi qui l’anime.
« Les gens ont écrit que j’avais échoué, je remercie le seigneur pour ce cadeau surtout que c’est à quelques jours de la fin de l’année », a-t-il souligné.
D’une centaine de
pages, le mémoire qui lui a valu son master décrit les contours
d’exercice des libertés associatives en milieu universitaire, le cadre
juridique, les raisons d’affrontement, les obstacles et les limites
d’exercice de ces libertés.
Après avoir rappelé
que l’université est devenue depuis quelques années un lieu
d’affrontement entre les étudiants et les forces de l’ordre d’une part
et les étudiants eux-mêmes d’autre part, Adou Sébou a relevé qu’aujourd’hui, il y a beaucoup d’évolution.
« Je regarde le campus d’un autre regard parce que 2011 n’est pas 2014 », a-t-il conclu.
Adou Sébou est
aujourd’hui militant du parti au pouvoir, l’Union pour la République
(UNIR). Il est marié et père d’un garçon de quelques mois.
Telli K.
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