Hervé Piza d’un côté, les présidents de clubs de l’autre le tout sur le même autel. C’est ce à quoi on a assisté ce jour à l’hôtel Sarakawa de Lomé, où hier après l’échec des tentatives pour faire tenir le congrès extraordinaire avorté de la FTF, les présidents de clubs du Togo se sont donnés rendez-vous. Tels des responsables qui s’exercent au jeu de rétropédalage, ces présidents de clubs ont offert au public et surtout à la presse, témoin oculaire du drame qui se jouait devant elle, deux points de presse, entre deux petites réunions. Tout a porté à croire que l’idée de Congrès de substitution a été très vite abandonnée puisque même sur l’intitulé qui oriente vers la salle de rencontre, on ne pouvait même pas lire noir sur blanc Congrès ou Réunion de la FTF, ni des présidents de clubs. Seule inscription, « présidents de clubs ». ne disposant pas visiblement d’une marge de manœuvre claire, aussi bien le vice-président de la FTF, Hervé Piza et les présidents de club ne s’arrêteront qu’à des points de presse éclatés. Et au cours de ces rencontres avec la presse, il a été question pour les parties d’informer sur la situation actuelle d’impasse et de la décision de saisir la FIFA par un courrier officiel demandant un recadrage.
Durant ces trois jours derniers, de par les faits et gestes, et autres tergiversations des présidents de clubs pour s’accorder sur la marche à suivre, tout porte à croire que malgré les gesticulations, ces présidents de clubs ont été pris au dépourvu par l’arrestation de Gabriel Améyi, et n’avaient pas de stratégie claire si ce n’est celle de tirer les draps chacun de son côté ou carrément se positionner pour un futur à la tête de la FTF. Ce qui amène les intérêts à se heurter et à plonger encore plus dans l’impasse alors même que l’émissaire de la FIFA, Primo Corvaro, à Lomé depuis plusieurs jours se réserve de s’approcher de tel ou tel autre assise qui n’est pas convoquée sous l’égide du secrétariat de la FTF. A preuve, il sera absent samedi à Kpalimé, respectant le communiqué du secrétariat de la FTF annulant le Congrès, tout comme il l’a été aujourd’hui à Sarakawa malgré qu’il y soit hébergé. On ne le verra finalement que de dos filant vers son véhicule accompagné de l’ancien ministre des Sports, Antoine Foli.
Dans les lignes qui suivent, nous nous permettons de vous proposer la version transcrite de la déclaration faite par Hervé Piza.
« J’ai organisé ce point de presse pour essayer de situer l’opinion nationale et internationale sur le congrès du 6 décembre 2014 en effet le BE de la FTF a convoqué un congrès extraordinaire pour l’adoption du code électoral et l’élection des membres de la Commission électorale indépendante ainsi que la commission de recours sous la supervision de l’instance mondiale, c’est-à-dire la FIFA. Malheureusement, le vendredi alors que nous nous préparions pour le congrès du samedi, nous avons été saisis que le président de la FTF a été arrêté et écroué au niveau de la DCPJ. En tant que 1er vice-président de la FTF, il fallait suivre les statuts. Et donc je me suis rendu à la direction de la police judiciaire, pour essayer d’échanger avec le président pour avoir les dernières orientations par rapport à ce congrès. Malheureusement, sa situation ne m’a pas permis de le rencontrer pour recevoir les nouvelles orientations. Donc, j’ai encore pris la décision de rencontrer l’émissaire de la FIFA pour lui faire le point sur la situation. Pendant ce temps, les délégués convoqués à ce congrès au niveau de l’INFA de Tové y étaient déjà. Les appels venaient de partout et l’émissaire de la FIFA a dit, Monsieur le premier vice-président, je suis venu supervise, c’est à vous qu’appartient la décision. Et conformément aux statuts, le bureau exécutif convoque le congrès, et s’il doit l’annuler il faut un quorum pour pouvoir décider. Devant ce fait accompli et pour le respect à nos membres, je me suis rendu à Kpalimé afin d’apporter également la nouvelle aux délégués convoqués pour ce congrès. Et sur les lieux, les délégués ont demandé à ce que les statuts soient appliqués. Je m’explique. Si le président est empêché, le premier vice président assume ses fonctions provisoirement. Et donc, j’ai dû appeler l’émissaire de la FIFA pour lui rendre compte de la décision de la majorité. Et il m’a dit en retour qu’il allait contacter ses chefs hiérarchiques pour me revenir. J’ai donc également apporté la nouvelle aux congressistes et nous nous sommes transportés sur les lieux du congrès en attendant le retour de l’émissaire de la FIFA. A ce niveau également, nous avons constaté tout simplement que le secrétariat général n’avait pas confirmé les lieux du congrès. C’est-à-dire que le directeur de l’INFA nous a dit que l’institution qu’est la FTF n’avait pas confirmé que le congrès allait se tenir là-bas. Ceci étant, j’ai une fois encore discuté avec les congressistes, conformément aux statuts et aujourd’hui, en exerçant le poste de président intérimaire provisoire, j’ai le devoir donc de restituer les faits. Chers journalistes, je crois que ce congrès devait baliser le chemin de notre football. Puis constater avec vous et réfléchir avec vous pour qu’un lendemain meilleur soit redonné à notre football, notre sport roi.
Je m’en vais finir ces propos en vous disant que j’enverrai un courrier officiel à la FIFA pour restituer la vérité. Egalement au passage, je voudrais vous dire que sur les lieux, nous avons également fait appel à un Huissier pour pouvoir constater les faits. Et ce constat sera également envoyé à la FIFA ».
G.K, Lomé (Telegramme228)
Durant ces trois jours derniers, de par les faits et gestes, et autres tergiversations des présidents de clubs pour s’accorder sur la marche à suivre, tout porte à croire que malgré les gesticulations, ces présidents de clubs ont été pris au dépourvu par l’arrestation de Gabriel Améyi, et n’avaient pas de stratégie claire si ce n’est celle de tirer les draps chacun de son côté ou carrément se positionner pour un futur à la tête de la FTF. Ce qui amène les intérêts à se heurter et à plonger encore plus dans l’impasse alors même que l’émissaire de la FIFA, Primo Corvaro, à Lomé depuis plusieurs jours se réserve de s’approcher de tel ou tel autre assise qui n’est pas convoquée sous l’égide du secrétariat de la FTF. A preuve, il sera absent samedi à Kpalimé, respectant le communiqué du secrétariat de la FTF annulant le Congrès, tout comme il l’a été aujourd’hui à Sarakawa malgré qu’il y soit hébergé. On ne le verra finalement que de dos filant vers son véhicule accompagné de l’ancien ministre des Sports, Antoine Foli.
Dans les lignes qui suivent, nous nous permettons de vous proposer la version transcrite de la déclaration faite par Hervé Piza.
« J’ai organisé ce point de presse pour essayer de situer l’opinion nationale et internationale sur le congrès du 6 décembre 2014 en effet le BE de la FTF a convoqué un congrès extraordinaire pour l’adoption du code électoral et l’élection des membres de la Commission électorale indépendante ainsi que la commission de recours sous la supervision de l’instance mondiale, c’est-à-dire la FIFA. Malheureusement, le vendredi alors que nous nous préparions pour le congrès du samedi, nous avons été saisis que le président de la FTF a été arrêté et écroué au niveau de la DCPJ. En tant que 1er vice-président de la FTF, il fallait suivre les statuts. Et donc je me suis rendu à la direction de la police judiciaire, pour essayer d’échanger avec le président pour avoir les dernières orientations par rapport à ce congrès. Malheureusement, sa situation ne m’a pas permis de le rencontrer pour recevoir les nouvelles orientations. Donc, j’ai encore pris la décision de rencontrer l’émissaire de la FIFA pour lui faire le point sur la situation. Pendant ce temps, les délégués convoqués à ce congrès au niveau de l’INFA de Tové y étaient déjà. Les appels venaient de partout et l’émissaire de la FIFA a dit, Monsieur le premier vice-président, je suis venu supervise, c’est à vous qu’appartient la décision. Et conformément aux statuts, le bureau exécutif convoque le congrès, et s’il doit l’annuler il faut un quorum pour pouvoir décider. Devant ce fait accompli et pour le respect à nos membres, je me suis rendu à Kpalimé afin d’apporter également la nouvelle aux délégués convoqués pour ce congrès. Et sur les lieux, les délégués ont demandé à ce que les statuts soient appliqués. Je m’explique. Si le président est empêché, le premier vice président assume ses fonctions provisoirement. Et donc, j’ai dû appeler l’émissaire de la FIFA pour lui rendre compte de la décision de la majorité. Et il m’a dit en retour qu’il allait contacter ses chefs hiérarchiques pour me revenir. J’ai donc également apporté la nouvelle aux congressistes et nous nous sommes transportés sur les lieux du congrès en attendant le retour de l’émissaire de la FIFA. A ce niveau également, nous avons constaté tout simplement que le secrétariat général n’avait pas confirmé les lieux du congrès. C’est-à-dire que le directeur de l’INFA nous a dit que l’institution qu’est la FTF n’avait pas confirmé que le congrès allait se tenir là-bas. Ceci étant, j’ai une fois encore discuté avec les congressistes, conformément aux statuts et aujourd’hui, en exerçant le poste de président intérimaire provisoire, j’ai le devoir donc de restituer les faits. Chers journalistes, je crois que ce congrès devait baliser le chemin de notre football. Puis constater avec vous et réfléchir avec vous pour qu’un lendemain meilleur soit redonné à notre football, notre sport roi.
Je m’en vais finir ces propos en vous disant que j’enverrai un courrier officiel à la FIFA pour restituer la vérité. Egalement au passage, je voudrais vous dire que sur les lieux, nous avons également fait appel à un Huissier pour pouvoir constater les faits. Et ce constat sera également envoyé à la FIFA ».
G.K, Lomé (Telegramme228)
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