Placés sous le thème « politique, droit
et climat : quelles stratégies en vue de la COP21 ? », les travaux de
cette rencontre ont été ouverts par le ministre de l’Enseignement
supérieur et de la recherche, Octave Nicoué Broohm, en présence de son
collègue de l’Environnement et des ressources forestières, André Johnson
et de plusieurs personnalités.
C’est une initiative du Centre de Droit
public de l’Université de Lomé avec l’appui technique et financier du
service de coopération et d’action culturelle qui vise au final un
aspect participatif de toutes les communautés.
« La présente rencontre sur la
préparation de la prochaine Conférence de Paris sur les changements
climatiques et les diverses thématiques qui les sous-tendent, traduisent
des enjeux de taille qui, de toute évidence, sont des questions d’une
responsabilité essentielle partagée. Ce sont des questions politiques,
économiques, sociales, académiques de plein droit », a déclaré Octave
Nicoué Broohm, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche.
Selon lui, il s’agit d’une question
planétaire mais qui affecte tous les pays selon des particularités que
la recherche scientifique, l’observation sur le terrain révèlent. « Les
concentrations continues des gaz à effet de serre dans l’atmosphère en
raison des activités anthropiques, le réchauffement de la surface
terrestre et de l’atmosphère qui en résulte, ainsi que les changements
corrélatifs du climat, et leurs effets néfastes sur les écosystèmes
naturels, sont en effet un sujet majeur de préoccupation pour
l’humanité tout entière », a-t-il souligné.
Pour André Johnson, au niveau
continental, au cours de la dernière décennie, près de 10% de la
population ont été confrontées à plus de six (6) à dix (10) épisodes de
sécheresse, couvrant près de 35% de la superficie des pays du Comité
inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel, et plusieurs
secteurs de l’économie, notamment l’agriculture, restent à la merci des
aléas climatiques.
Le Représentant de l’Ambassadeur de
France au Togo, Gilles Petit De La Villeon, a pour sa part indiqué qu’
« il reste un (1) mois pour bâtir une alliance de Paris en décembre
prochain ».
« Au niveau du texte, l’objectif étant
d’obtenir un accord contraignant et il faut s’interroger sur la manière
dont il sera transcrit dans les législations nationales. Le colloque
d’aujourd’hui est donc d’une actualité brûlante et s’inscrit pleinement
dans l’Agenda des négociations », a-t-il ajouté.
La COP 21 dont tout le monde parle aujourd’hui, va décider du sort de la planète Terre le 11 décembre prochain.
Bernadette A.
Afreepress
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