Ce vendredi matin, c’est à travers un
carnaval que ce regroupement des troupes de ballets du Togo a voulu
encore une fois de plus montrer la richesse culturelle du Togo et la
valeur de la danse ballet, a constaté un reporter de l’Agence de presse
Afreepress.
Au total, une vingtaine de troupes de ballet partie du commissariat du 3ième
arrondissement, pour emprunter le boulevard circulaire, en passant par
la fontaine lumineuse, la CNTT, l’ancien immeuble de la LONATO pour
chuter sur l’esplanade du Palais des congrès de Lomé.
Pour le président de l’UBATO, Kodjo
Dossou-Yovo, c’est une fierté et une joie de tenir ce carnaval, qui
selon lui, est une innovation de cette 2ème édition.
«UBATO ressent de la fierté parce que
l’année dernière, nous avons prévu faire ce carnaval mais par faute de
moyens, nous n’avons pas pu le faire. Et cette année, on a réussi à le
faire avec l’aide du Fonds d’aide à la culture (FAC), nous ne pouvons
que nous en réjouir », a-t-il affirmé.
M. Dossou-Yovo a profité de l’occasion
pour interpeller les autorités togolaises à prendre en compte les danses
traditionnelles et de ballet qui font partie intégrante de la richesse
culturelle du pays et à accompagner les acteurs qui se sont donnés comme
mission de promouvoir et de sauvegarder ce patrimoine culturel.
« Les spectacles de danse ballet est
pourvoyeur d’emplois pour celui qui le fait donc il faut que les
populations accordent de l’intérêt à ces danses et acceptent de payer
pour participer à ces spectacles afin que cela puisse nourrir son
homme», a souligné le président pour exhorter les populations.
Par ailleurs, samedi 24 octobre, à
l’espace culturel Espéra à Kagomé (une vingtaine de kilomètres au
Sud-est de Lomé), le spectacle proprement dit va se dérouler avec des
prestations de danses avec une dizaine de troupes.
Pour rappel, cette 2ième
édition du festival de danses traditionnelles et de ballet de l’UBATO a
bénéficié de l’appui financier du ministère de la communication, de la
culture, des sports et de la formation civile, ainsi que du Fonds d’aide
à la culture (FAC).
Mathurin A.
Afreepress
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