Depuis les accusations du NPP (New
Patriotic Party), parti de l’opposition ghanéenne de la présence de plus
de 76.000 Togolais acquis à la cause du parti au pouvoir, sur les
registres électoraux du Ghana, la question du fichier électoral fait
grand débat chez le voisin ghanéen qui devra se rendre aux urnes en 2016
pour le compte des élections générales.
Alors qu’il est accusé depuis plusieurs jours voir semaines déjà d’avoir
prescrit, alors même qu’il était président en exercice de la CEDEAO
(Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), au Togo la
confection d’un nouveau registre électoral, le président ghanéen, John
Dramani Mahama, face aux militants de son parti, le NDC (National
Democratic Congress) samedi dernier dans la région Est du Ghana a tenu à
apporter un démenti formel à ces accusations graves portées à son
encontre.
«Certaines personnes disent qu’au moment où j’étais le Président de la
CEDEAO, j’ai appelé à la confection d’un nouveau registre électoral au
Togo. C’est un mensonge », a-t-il lancé avant de poursuivre qu’il n’a «
jamais appelé à la confection d’un nouveau registre des électeurs au
Togo, je ne l’ai pas fait ».
Néanmoins reconnait M. Mahama, qu’il a eu à recommander que le pouvoir
et l’opposition togolaise s’accordent à aller à une vérification du
fichier électoral pour le débarrasser que certains écueils qui pourrait y
exister.
Il est à noter que le débat autour du fichier électoral ghanéen a vu le
jour depuis août dernier avec les accusations du NPP. Derniers éléments
en date dans ce débat, les voix dont celles des anciens présidents
ghanéens Jerry John Rawlings et John Agyekum Kufuor, pour appeler à
l’élaboration d’un nouveau fichier électoral exempt de tout soupçon pour
permettre des élections générales de décembre 2016 sans contestation
des résultats.
G.K
Telegramme228
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