Lundi, lors de la conférence de presse
des délégués des employés licencié de l’hôtel Palm Beach, Tintino
Amédéka a confié que l’employeur leur avait clairement signifié qu’il a
la mainmise sur la justice togolaise. Par conséquent, toutes leurs
démarches entreprises par les employés seront lettre morte.
Cette déclaration de la responsable de l’hôtel Palm Beach est loin de
surprendre les Togolais. Surtout si l’on scrute un peu le fonctionnement
de de la justice togolaise, avec les privilèges que certains juges et
autres magistrats accordent à des étrangers qui les ont dans leurs
poches.
C’est un secret de polichinelle, au Togo, les étrangers sont plus
privilégiés que les citoyens. Si le patron de l’hôtel Palm Beach a pu
faire cette déclaration à ses employés, il y a de quoi à se poser des
questions. Sinon, comment comprendre que des employés aient été
licenciés sans respect des clauses de leur contrat?
Cela corrobore encore une fois, les dysfonctionnements de l’Etat
togolais qui peine à rendre la justice efficace et indépendante.
Lesquels dysfonctionnements ont été toujours déplorés par les Togolais.
Ces étrangers ont des accointances avec des personnalités qui leur
assurent une impunité dans le pays. Ce qui leur donne le droit de
disposer des citoyens au gré de leurs humeurs.
Il y a quelques jours, un jeune togolais a subi des sévices corporelles à
la direction centrale de la police judiciaires (Dcpj), parce qu’il est
accusé par son employeur (un Libanais) d’avoir volé à son domicile une
somme d’argent. Sans aucune preuve, le jeune a été passé à tabac lors de
son interrogatoire, alors qu’il bénéficiait de la présomption
d’innocence.
Dans leur propre pays, les Togolais sont inféodés aux étrangers et sont incapables de se défendre.
Dans la plupart des sociétés implantées au Togo par des étrangers, les
employés togolais sont chosifiés. Ils effectuent des heures de travail
au-delà de la norme. Pour couronner le tout, les clauses des contrats de
travail ne sont pas respectées. Ces cas sont légion dans les
différentes localités où sont implantées ces entreprises étrangères.
Avec de telles injustices au nez et à la barbe des autorités togolaises
qui restent passives, des expatriés ne peuvent que faire des
déclarations, à l'instar de celle de la responsable de l’hôtel Palm
Beach, Mme Mirna Tabchoury.
SJ
icilome
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