Wednesday, October 14, 2015

La justice togolaise sous contrôle des étrangers ?

Lundi, lors de la conférence de presse des délégués des employés licencié de l’hôtel Palm Beach, Tintino Amédéka a confié que l’employeur leur avait clairement signifié qu’il a la mainmise sur la justice togolaise. Par conséquent, toutes leurs démarches entreprises par les employés seront lettre morte.


Cette déclaration de la responsable de l’hôtel Palm Beach est loin de surprendre les Togolais. Surtout si l’on scrute un peu le fonctionnement de de la justice togolaise, avec les privilèges que certains juges et autres magistrats accordent à des étrangers qui les ont dans leurs poches.

C’est un secret de polichinelle, au Togo, les étrangers sont plus privilégiés que les citoyens. Si le patron de l’hôtel Palm Beach a pu faire cette déclaration à ses employés, il y a de quoi à se poser des questions. Sinon, comment comprendre que des employés aient été licenciés sans respect des clauses de leur contrat?

Cela corrobore encore une fois, les dysfonctionnements de l’Etat togolais qui peine à rendre la justice efficace et indépendante. Lesquels dysfonctionnements ont été toujours déplorés par les Togolais.

Ces étrangers ont des accointances avec des personnalités qui leur assurent une impunité dans le pays. Ce qui leur donne le droit de disposer des citoyens au gré de leurs humeurs.

Il y a quelques jours, un jeune togolais a subi des sévices corporelles à la direction centrale de la police judiciaires (Dcpj), parce qu’il est accusé par son employeur (un Libanais) d’avoir volé à son domicile une somme d’argent. Sans aucune preuve, le jeune a été passé à tabac lors de son interrogatoire, alors qu’il bénéficiait de la présomption d’innocence.

Dans leur propre pays, les Togolais sont inféodés aux étrangers et sont incapables de se défendre.

Dans la plupart des sociétés implantées au Togo par des étrangers, les employés togolais sont chosifiés. Ils effectuent des heures de travail au-delà de la norme. Pour couronner le tout, les clauses des contrats de travail ne sont pas respectées. Ces cas sont légion dans les différentes localités où sont implantées ces entreprises étrangères.

Avec de telles injustices au nez et à la barbe des autorités togolaises qui restent passives, des expatriés ne peuvent que faire des déclarations, à l'instar de celle de la responsable de l’hôtel Palm Beach, Mme Mirna Tabchoury.

SJ

icilome 

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