Thursday, February 5, 2015

TOGO : Droit de Réponse de la ministre bordel et impolie de la république

Suite à un article du confrère togoinfos.com que nous avons repris dans nos colonnes, la ministre de la Communication, de la culture, des Arts et de la Formation civique, Mme Kouméalo Anaté « Nous sommes encore galants à Liberté) a cru devoir nous envoyer une collection d’insultes pompeusement appelée droit de réponse. Nous reproduisons pour les lecteurs le droit d’insulte, que dis-je, de réponse, avec les charançons et entorses à la langue de Molière. Lecture.


Germaine Anaté K bordel de la républiqueDES INCOMPETENTS QUI SE PRENNENT POUR DES MAITRES
J’ai voulu garder silence, mais une mise au point s’impose au regard de la gravité des propos tenus dans les articles publiés sur moi les 26 et 27 janvier 2015 par Togoinfo.com, Liberté et Alternative. Ces articles au contenu diffamatoire, mensonger et injurieux sont concoctés, à n’en point douter, par des militants zélés maquillés en journalistes.

Je refuse donc de me taire, surtout lorsqu’en tant que citoyenne, ma liberté d’expression et d’opinion est bafouée. Je refuse de me taire quand des ignorants s’érigent en maître pour essayer de prendre en otage une certaine opinion publique. Je refuse de me taire et de laisser des gens sans foi ni loi, qui se croient intouchables et au-dessus de la loi, perpétuer allègrement des pratiques ignobles, passibles de sanctions judiciaires sous d’autres cieux.

Souffrez alors que je ne sois pas ici politiquement correct en ne prenant pas des gants avec des gens qui ne savent pas ce que c’est que la dignité et la morale, qui piétinent sans vergogne les règles de base du journalisme et de la civilité.

En réalité, ce torchon que vous avez publié, que vous appelez article de presse et dont vous semblez si fiers, mériterait que je vous traine en justice pour diffamation, calomnie, injure, etc. Mais vous serez les premiers à crier, lâchement, sur tous les toits, qu’il y a tentative de musèlement de la presse, atteinte à la liberté de presse et que sais-je encore! Sur le fond et sur la forme, votre texte est tout, sauf un article d’un journal qui se respecte.

Voici donc ma réponse de manière simple et claire.
La constitution togolaise reconnait à tout citoyen, en son article 25, la liberté de pensée, de conscience, de culte, d’opinion et d’expression. C’est à ce titre que, lors de la manifestation politique des militants du parti UNIR de la région centrale, le 24 janvier 2015 dernier, j’ai exprimé mon admiration, en ma qualité de citoyenne togolaise, à la politique de modernisation et de développement du Président de la République: « …il n’y a que des gens de mauvaise foi pour ne pas voir les réalisations de son Excellence Faure Gnassingbé et des réformes que celui-ci a entrepris [sic] pour lancer le Togo sur la voie du développement. »

Je tiens à préciser à cet effet que cette affirmation est bien celle de quelqu’un que vous qualifiez « d’intellectuelle ». Elle est donc le fruit d’une longue réflexion. Il ne s’agit surtout pas, en utilisant votre propre expression, « d’un zèle puant » que « d’assumer publiquement » son opinion politique.

D’ailleurs, en quoi ma posture politique vous dérange-t-elle vous en tant que journalistes? Votre qualité de journaliste vous permet-elle de me déniez (sic) ce droit qui m’est reconnu par la constitution togolaise? Ou alors, votre journal serait-il en réalité une caisse de résonnance (sic) idéologique d’un groupe obscur?

Vous prétendez être des défenseurs de la démocratie et vous ignorez la notion de tolérance et de diversité d’opinions. Vous piétinez sans vergogne la liberté d’expression et d’opinion de vos concitoyens. Sous d’autres plumes et d’autres cieux, cela s’appelle de la DICTATURE.

La forme et le fond de votre papier étalent au grand jour toute votre incompétence professionnelle et votre bassesse en tant que citoyen.
La qualité d’un bon journaliste, c’est aussi la précision des informations: 85% des Togolais veulent des réformes? Quel sondage fiable? Par quelle agence? A quelles fins? Qui en est le commanditaire?

Au sujet du GFI, il est écœurant de constater que vous êtes toujours dans la posture des pantins qui s’abreuvent goulument (sic) de toute information venant de leurs maîtres. Avez- vous au moins bien compris ce que pouvaient signifier lès chiffres auxquels vous faites allusion? Comment, vous qui êtes totalement assujettis aux prêts-à-penser, osez-vous donner des leçons de politique à une « enseignante-chercheur de son état [sic] et de surcroit (sic) dans le domaine du journalisme et de la communication» ?

Puisque je suis docte, je crois diagnostiquer le mal qui vous fait aboyer ainsi. Ne serait-ce pas « pour une raison de ventre» que vous prostituer aussi facilement votre âme et votre plume? « Que mangez-vous de plus que» les autres journalistes prostitués (sic) de votre acabit dans les méandres des causes obscures que vous défendez? « Cette voie maladroite de» vous en prendre aux citoyens vous discrédite largement dans votre rôle de donneur de leçon. « Sucez autant que possible […] sans bruit» ce venin. Mais de grâce, ne l’inoculer (sic) pas à la masse pour l’intoxiquer.cari lib 1876   du 04 fev 2015

Justement, ce sont ces genres de dérives qui ont été diagnostiquées aux Etats généraux de la presse auxquels vous avez refusé de prendre part. Votre présence à ces assises vous aurait mieux conscientisés au respect de l’éthique et de la déontologie.

Néanmoins, je vous prie de recevoir mes sincères félicitations pour le progrès que vous venez d’accomplir en montrant que les résultats de ces Etats généraux ainsi que leur mise en œuvre vous intéressent. Pour des gens qui ont refusé de prendre part à ces assises nationales et qui se font prier pour participer au comité de suivi, il est fort heureux de constater que cela vous intéresse enfin. Alors bienvenus! Hypocrisie quand tu nous tiens!

Vos pratiques « vous plongent irrésistiblement dans le lot des [petits gratte-papier de deux sous] qui ne roulent que pour leur survie alors même que vous jouissez d’un potentiel non négligeable que vous pouvez vendre à prix d’or» sous des cieux plus probes.

Un journal qui se respecte ne confond pas liberté et libertinage. Vous, du journal Liberté, c’est vous qui vous enfoncez dans la bêtise en vous contentant du « copier-coller» sans esprit critique et qui avez récidivez (sic) en vous livrant au « Libertinage» enfantin. Un bon et vrai journaliste ne recopie pas niaisement tout ce qu’il trouve sur le net, ni ne reproduit des discours racistes.
Dites-moi, quel rapport y’a-t-il entre mon origine ethnique, celle du chef de l’Etat et la posture politique? Vous êtes un danger public en résonnant et raisonnant en termes d’ethnie et en jugeant toutes les réalités à l’aune de ce prisme.

Couronnement des bêtises: « Le Togo pays de flagorneurs» ? « Excès de zèle, la flatterie servile, le griotisme morbide sont devenus un sport national … » ? Vous dites bien cela? Vous injuriez l’intelligence et l’intégrité morale de tout un peuple, y compris donc de votre propre lectorat. Je les laisse juger de la grande estime et de la très haute opinion que vous avez d’eux.

Vous affirmez que j’ai transformé « mon machin de civisme qui consiste à abrutir de pauvres gens avec des billets de 1000 F ou 2000 F en les amenant à défiler comme des moutons de panurge dans les rues pour chanter des éloges à Faure Gnassingbé ». Voilà comment votre journal distille le venin de la diffamation, des affirmations gratuites et de la manipulation effrontée de l’opinion publique. Messieurs du « Libertinage », Je vous somme d’apporter les preuves de vos allégations.

Vous faites partie de ces gangsters du journalisme, ces hors-la-loi qui, profitant de la protection que le chef de l’Etat a décidé d’offrir aux hommes de media, se livrent à de basses besognes en toute impunité et qui, par leur forfait, jettent l’opprobre sur toute la corporation. Mais ne vous trompez point. Au moment opportun, l’ivraie sera séparée du bon grain.

Kouméalo ANATE, ministre de la communication, de la culture, des arts et de la formation civique 

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