Le
Réseau des organisations de lutte contre la maltraitance, les abus et
exploitation sexuelle des enfants (Romaese) et le Réseau de lutte contre
la traite des enfants au togo (Relutet) s’engagent contre les
mariages forcés et précoces à travers des actions directes, des études
et des sensisibilisations.
A travers un atelier de validation, ces deux organisations de la société civile ont adopté un plaidoyer pour l’accès à la justice aux enfants victimes de mariage précoce et forcé ce mercredi 11 février à Lomé.
Selon le Fonds mondial à la population, Unfpa,une fille sur trois est donnée en mariage avant l’âge de 18 ans, 14 millions de filles de moins de 18 ans sont mariées chaque année, 39 000 filles de moins de 18 ans se marient chaque jour.
Alors que les textes internationaux et nationaux existent pour protéger les enfants des pratiques traditionnelles comme le mariage précoce et forcé.
Le Togo a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant (Cde) et la Charte africaine des droits et biens êtres de l’enfant (Cadbe). Sur le plan national, la loi N°2007-005 du 10 janvier 2007 sur la santé de la reproduction établit qu’aucune femme, pour des raisons liées à la sexualité et à la reproduction, ne doit être soumise à des mariages forcées et/ Précoces.
Cet atelier de renforcement des capacités des acteurs de protection des enfants contre le mariage précoce ou forcé vont outiller les participants sur les généralités en matière des droits des enfants et autres.
Rappelons que cet atelier est organisé en partenariat avec le Fonds canadien d’initiatives locales (Fcil).
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