« Il y a 80% de chance
que Faure Gnassingbé gagne les élections présidentielles si l’opposition
est divisée », a indiqué Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo le Président de
l'Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS) ce
dimanche sur une radio de la place.
OBUTS prendra son bâton de pèlerin pour
l’unicité de l’opposition en vue de faire face au candidat du pouvoir ; «
Si les acteurs de l'opposition ne se font pas confiance, comment
peuvent t-ils construire quelque chose de positif et durable.
Reconnaissons bien que dans les conditions actuelles où les élections à
un tour persistent, la pluralité des candidatures est un échec avoué
d’avance », a t-il martelé.
« Demandez à M. Jean-Pierre Fabre de
descendre de son piédestal que nous puissions ensemble démocratiquement
choisir qui doit aller. Je dis peut être dans cet exercice, il peut être
notre candidat mais pour l’heure il n’est pas le candidat de OBUTS. Il
peut être aussi le candidat d’autres partis aussi. Donc qu’il descende
mais bon vous savez la dictature, l’arrogance, c’est moi d’abord, les
autres après. Je pense que nous avons passé l’âge », a laissé entendre
Agbeyomé KODJO.
Pour sa part au cas ou Faure Gnassingbé gagnait
les élections explique le président d’OBUTS, « son projet de société
pour les 5 ans à venir doit se baser sur l’amélioration des conditions
des jeunes, d'une politique dirigée vers l’amélioration des conditions
de vie de la population surtout le secteur de la santé comme l’indique
les données des enquêtes de l’Afrobaromètre ».
« Rien n’empêche
Faure Gnassingbé de faire encore 5 ans », a t-il martelé car selon cet
ex-premier ministre de feu-Eyadéma Gnassingbé, la radicalisation de
l’opposition conforte toujours la position du pouvoir comme dans les
années 90 quand les gens refusaient d'aller au consensus, ni au
compromis ; « comment peut –on demander à un président de faire les
réformes qui l’obligent à quitter le pouvoir sans un préalable
consensus. La démocratie c’est de l’art, c’est pourquoi il faut tout
faire avec tact et donner la confiance, l'assurance au camp adverse ».
Désigné
à la fin d’un congrès ordinaire ce 31 janvier 2015, Agbéyomé Kodjo a
décliné les offres des congressistes à se présenter aux élections
présidentielles à venir.
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