Monday, February 2, 2015

Agbéyomé Kodjo ; « Il y a 80% de chance que Faure Gnassingbé gagne les élections présidentielles »

« Il y a 80% de chance que Faure Gnassingbé gagne les élections présidentielles si l’opposition est divisée », a indiqué Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo le Président de l'Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS) ce dimanche sur une radio de la place.

OBUTS prendra son bâton de pèlerin pour l’unicité de l’opposition en vue de faire face au candidat du pouvoir ; « Si les acteurs de l'opposition ne se font pas confiance, comment peuvent t-ils construire quelque chose de positif et durable. Reconnaissons bien que dans les conditions actuelles où les élections à un tour persistent, la pluralité des candidatures est un échec avoué d’avance », a t-il martelé.

« Demandez à M. Jean-Pierre Fabre de descendre de son piédestal que nous puissions ensemble démocratiquement choisir qui doit aller. Je dis peut être dans cet exercice, il peut être notre candidat mais pour l’heure il n’est pas le candidat de OBUTS. Il peut être aussi le candidat d’autres partis aussi. Donc qu’il descende mais bon vous savez la dictature, l’arrogance, c’est moi d’abord, les autres après. Je pense que nous avons passé l’âge », a laissé entendre Agbeyomé KODJO.

Pour sa part au cas ou Faure Gnassingbé gagnait les élections explique le président d’OBUTS, « son projet de société pour les 5 ans à venir doit se baser sur l’amélioration des conditions des jeunes, d'une politique dirigée vers l’amélioration des conditions de vie de la population surtout le secteur de la santé comme l’indique les données des enquêtes de l’Afrobaromètre ».

« Rien n’empêche Faure Gnassingbé de faire encore 5 ans », a t-il martelé car selon cet ex-premier ministre de feu-Eyadéma Gnassingbé, la radicalisation de l’opposition conforte toujours la position du pouvoir comme dans les années 90 quand les gens refusaient d'aller au consensus, ni au compromis ; « comment peut –on demander à un président de faire les réformes qui l’obligent à quitter le pouvoir sans un préalable consensus. La démocratie c’est de l’art, c’est pourquoi il faut tout faire avec tact et donner la confiance, l'assurance au camp adverse ».

Désigné à la fin d’un congrès ordinaire ce 31 janvier 2015, Agbéyomé Kodjo a décliné les offres des congressistes à se présenter aux élections présidentielles à venir.

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